Le phénomène n’est pas nouveau. Tous les ans, plusieurs collégiens se retrouvent sans affectation dans les lycées qu’ils ont demandés sur Affelnet, l’équivalent de Parcoursup au collège. Mais cette année, le nombre d’élèves concernés est particulièrement important à Paris. Ils sont, en effet, 668 à ne pas avoir été acceptés dans aucun des huit à dix établissements qu’ils ont choisi. Et même la perspective d’un second tour ne s’annonce pas très rassurante puisqu’il ne reste officiellement que 97 places non rectorat avait prévu 140 places supplémentaires par rapport à 2019, mais il y a eu davantage de demandes pour la filière générale cette année. Une hausse exceptionnelle due à la pandémie de Covid-19, selon la FCPE-Paris pour qui cette situation inédite aurait conduit les enseignants à une plus grande bienveillance dans la notation. Cet embouteillage dans la voie générale serait également lié à l’augmentation des demandes des élèves du privéqui, désormais, passent au premier tour », souligne la fédération de parents d’élèves, laquelle demande l’ouverture de plusieurs classes pour qu’aucun collégien ne se retrouve sans affectation à la mai 2018, La Croix avait interviewé Laurent Hugot chef du service académique d’information et d’orientation de Paris qui donnait quelques conseils aux parents confrontés à cette situation.[ARCHIVE - Publié le 05/06/2018]La Croix Que faire si son enfant n’est accepté dans aucun lycée ?Laurent Hugot La première chose est de revoir le principal du collège pour reformuler des vœux dans les établissements dans lesquels il reste encore des places. Il y a en effet un deuxième tour d’Affelnet avant le 7 juillet. Si après cette étape, le collégien n’a toujours pas d’affectation, son dossier est traité manuellement et on lui trouve un lycée avant la rentrée. Il y a toujours des places qui se libèrent, soit parce que les familles déménagent, soit parce que l’élève part en apprentissage.→ À LIRE. Des collégiens parisiens toujours sans lycéeL’absence d’affectation est toutefois assez rare et intervient surtout dans les filières professionnelles très demandées. L’année dernière, il y a eu 405 élèves sans affectation au 2e tour dans l’académie de Paris et 144 à la fin de la procédure pour lesquels on a trouvé des solutions avec les peut-on se retrouver sans affectation, même après le 2e tour ?L. H. Théoriquement, il y a de la place pour tout le monde. Mais si toutes les familles demandent les mêmes établissements, cela ne peut pas fonctionner. Au premier tour, lorsqu’il n’y a plus de places dans le lycée demandé en premier choix, le logiciel propose les suivants par effet de domino et dans le cas des filières professionnelles, d’autres lycées dans cette souvent, un élève se retrouve sans affectation parce qu’il n’a émis que trois ou quatre vœux sur les huit recommandés. Si ses choix sont trop ciblés, il risque de se retrouver sans une place en lycée au premier tour d’ mettre toutes les chances de son côté ?L. H. Le premier conseil que je donnerais aux familles est de faire des vœux dans leur district il y en a quatre à Paris. Ce choix leur rapporte un bonus de 9 600 points dans le barème d’Affelnet. Il n’est pas interdit de choisir des lycées en dehors, mais le total des points sera moins élevé, sauf si l’élève est boursier. Mon deuxième conseil est de saisir huit vœux, en les classant par ordre de préférence. L’élève a le même barème quels que soient ses choix, il faut donc placer en haut de la liste le lycée qui l’intéresse le sont les critères retenus par Affelnet ?L. H. Pour la filière générale et technologique, les éléments pris en compte pour l’affectation sont le niveau de maîtrise du socle commun de compétences et les résultats des évaluations qui rapportent un maximum 9 600 points. Viennent ensuite l’adresse de l’élève 9 600 de bonus district, la qualité de boursier 4 800 points et depuis cette année, la scolarité complète au collège en éducation prioritaire 480 points.Pour l’enseignement professionnel, un bonus est également accordé en fonction de la motivation de l’élève 2 500 points ou des formations PASSPRO 9 000 maximum.Plus l’élève a de points, plus il a de chances d’intégrer le lycée demandé en premier choix. Au début d’Affelnet, cela a pu favoriser les élèves boursiers, mais l’équilibre a été rétabli depuis avec l’instauration d’un quota correspondant au nombre d’élèves bénéficiaires, soit 20 % à enfin, que certains établissements ou formations sections internationales, binationale, classe à double cursus… ont un mode de recrutement différent, avec constitution de dossiers et/ou des entretiens Pour en savoir plus élèves qui viennent du privé ont-ils les mêmes chances que ceux public ?L. H. On dit souvent qu’ils sont pénalisés, mais c’est faux. En réalité, beaucoup de familles ciblent surtout des lycées très demandés en se disant que s’ils ne les obtiennent pas, ils resteront dans le le sens public-privé, en revanche, les collégiens ne passent pas pour l’instant par Affelnet, mais cela pourrait APB ou Parcoursup, Affelnet a fait l’objet de certaines critiques. On lui a notamment reproché une certaine opacité dans les algorithmes…L. H. Oui, mais depuis les algorithmes ont été rendus publics. Les critiques venaient surtout du fait que les familles étaient déstabilisées par le changement des évaluations au collège qui ne leur permettaient plus d’utiliser les notes pour prédire les chances ou les risques d’aller dans tel ou tel lycée, comme autrefois. Il est pourtant toujours possible de choisir en indiquant une liste d’établissements par ordre de Affelnet, les lycées faisaient leur marché dans la pile de dossiers des collégiens. Aujourd’hui, ils n’ont pas leur mot à dire et doivent inscrire les élèves sélectionnés par le logiciel. C’est un progrès qui permet d’améliorer la mixité sociale.
️ "La relation entre la France et l'Algérie est singulière, parce que les deux pays sont partenaires par nécessité, pas forcément par choix. Ils sont confrontés à des menaces et des défis auxquels ils ne peuvent pas faire face l'un sans l'autre" ⤵️ . 25 Aug 2022 04:32:29
Le verbe s'arrêter est du premier verbe s'arrêter se conjugue avec l'auxiliaire êtreTraduction anglaise to stop s'arrêter au féminin retirer le se/s' s'arrêter ? Retirer la négation Imprimer Exporter vers WordPrésentje ne m'arrête pastu ne t'arrêtes pasil ne s'arrête pasnous ne nous arrêtons pasvous ne vous arrêtez pasils ne s'arrêtent pasPassé composéje ne me suis pas arrêtétu ne t'es pas arrêtéil ne s'est pas arrêténous ne nous sommes pas arrêtésvous ne vous êtes pas arrêtésils ne se sont pas arrêtésImparfaitje ne m'arrêtais pastu ne t'arrêtais pasil ne s'arrêtait pasnous ne nous arrêtions pasvous ne vous arrêtiez pasils ne s'arrêtaient pasPlus-que-parfaitje ne m'étais pas arrêtétu ne t'étais pas arrêtéil ne s'était pas arrêténous ne nous étions pas arrêtésvous ne vous étiez pas arrêtésils ne s'étaient pas arrêtésPassé simpleje ne m'arrêtai pastu ne t'arrêtas pasil ne s'arrêta pasnous ne nous arrêtâmes pasvous ne vous arrêtâtes pasils ne s'arrêtèrent pasPassé antérieurje ne me fus pas arrêtétu ne te fus pas arrêtéil ne se fut pas arrêténous ne nous fûmes pas arrêtésvous ne vous fûtes pas arrêtésils ne se furent pas arrêtésFutur simpleje ne m'arrêterai pastu ne t'arrêteras pasil ne s'arrêtera pasnous ne nous arrêterons pasvous ne vous arrêterez pasils ne s'arrêteront pasFutur antérieurje ne me serai pas arrêtétu ne te seras pas arrêtéil ne se sera pas arrêténous ne nous serons pas arrêtésvous ne vous serez pas arrêtésils ne se seront pas arrêtésPrésentque je ne m'arrête pasque tu ne t'arrêtes pasqu'il ne s'arrête pasque nous ne nous arrêtions pasque vous ne vous arrêtiez pasqu'ils ne s'arrêtent pasPasséque je ne me sois pas arrêtéque tu ne te sois pas arrêtéqu'il ne se soit pas arrêtéque nous ne nous soyons pas arrêtésque vous ne vous soyez pas arrêtésqu'ils ne se soient pas arrêtésImparfaitque je ne m'arrêtasse pasque tu ne t'arrêtasses pasqu'il ne s'arrêtât pasque nous ne nous arrêtassions pasque vous ne vous arrêtassiez pasqu'ils ne s'arrêtassent pasPlus-que-parfaitque je ne me fusse pas arrêtéque tu ne te fusses pas arrêtéqu'il ne se fût pas arrêtéque nous ne nous fussions pas arrêtésque vous ne vous fussiez pas arrêtésqu'ils ne se fussent pas arrêtésPrésentje ne m'arrêterais pastu ne t'arrêterais pasil ne s'arrêterait pasnous ne nous arrêterions pasvous ne vous arrêteriez pasils ne s'arrêteraient pasPassé première formeje ne me serais pas arrêtétu ne te serais pas arrêtéil ne se serait pas arrêténous ne nous serions pas arrêtésvous ne vous seriez pas arrêtésils ne se seraient pas arrêtésPassé deuxième formeje ne me fusse pas arrêtétu ne te fusses pas arrêtéil ne se fût pas arrêténous ne nous fussions pas arrêtésvous ne vous fussiez pas arrêtésils ne se fussent pas arrêtésPrésentne t'arrête pasne nous arrêtons pasne vous arrêtez pasParticipePasséarrêtéarrêtéearrêtésarrêtéesne s'étant pas arrêtéInfinitifPasséne pas s'être arrêtéGérondifPrésenten ne s'arrêtant pasPasséen ne s'étant pas arrêtéRègle du verbe s'arrêterVoici la forme générale de conjugaison des verbes en -erSynonyme du verbe s'arrêterachopper - heurter - buter - coincer - agrafer - attacher - alpaguer - épingler - appréhender - saisir - craindre - stopper - décider - barricader - bloquer - boucher - clore - clôturer - colmater - fermer - obstruer - retenir - borner - limiter - marquer - délimiter - localiser - barrer - border - terminer - séparer - circonscrire - restreindre - fixer - établir - cesser - interrompre - choper - prendre - attraper - contracter - voler - conclure - finir - achever - cravater - attaquer - écluser - enclaver - murer - empêcher - prévenir - déjouer - étouffer - éviter - interdire - défendre - prohiber - enrayer - contrarier - entraver - gêner - emprisonner - écrouer - encelluler - interner - enchaîner - enfermer - reclure - claustrer - endiguer - contenir - canaliser - juguler - immobiliser - rompre - couper - briser - casser - suspendre - légiférer - administrer - codifier - décréter - édicter - ordonner - prescrire - régler - réglementer - démarquer - contingenter - réduire - plafonner - entourer - cerner - piquer - enfoncer - parsemer - coudre - éveiller - refréner - contenier - réfrénerDéfinition du verbe s'arrêter1 Empêcher quelqu'un ou quelque chose de continuer son action2 Retenir, fixer, cesser d'avancer3 Cesser de faire quelque choseEmploi du verbe s'arrêterFréquent - Autorise la forme pronominale Tournure de phrase avec le verbe s'arrêterFutur procheje ne vais pas m'arrêtertu ne vas pas t'arrêteril ne va pas s'arrêternous n'allons pas nous arrêtervous n'allez pas vous arrêterils ne vont pas s'arrêterPassé récentje ne viens pas de m'arrêtertu ne viens pas de t'arrêteril ne vient pas de s'arrêternous ne venons pas de nous arrêtervous ne venez pas de vous arrêterils ne viennent pas de s'arrêterVerbes à conjugaison similaireaider - aimer - apporter - arrêter - arriver - chanter - chercher - contacter - continuer - demander - désirer - donner - écouter - effectuer - entrer - habiter - hésiter - intéresser - jouer - laisser - manquer - marcher - monter - occuper - parler - passer - penser - présenter - profiter - regarder - rencontrer - rentrer
Nevous endormez pas ! Ils veulent que nous nous taisions, que la mobilisation s'étouffe et que nous soyons coupables de leurs exactions. Or non, nous avons maintenant conscience de notre pouvoir -
L’entrée au lycée est un cap particulier à franchir pour les adolescents. En effet, entre anticipation et angoisse, ils doivent trouver leurs repères dans un tout nouvel univers. C’est un âge où les enfants se croient déjà grands, ils revendiquent d’ailleurs leur autonomie toute fraîche, encouragés par leurs professeurs… Arrivés au lycée, en classe de seconde, ils se construisent en tant que futurs adultes, pensent qu’ils sont capables de tout gérer et, parfois, ne comprennent que trop tard qu’ils n’ont peut-être pas mené leurs études de la meilleure manière possible. Une année d’orientation L’année de seconde passe vite. Très vite. Quelques mois à peine pour vérifier les domaines dans lesquels on se sent le plus compétent, et il est déjà temps de poser ses choix pour la série que l’on voudra suivre en première. Ainsi, en février, il faut les signifier à l’école et le conseil de classe rend son avis en mars. Autant dire que le délai pour faire ses preuves est relativement restreint. La situation peut très vite devenir inextricable pour les élèves, d’autant que le redoublement est de plus en plus difficile à obtenir. Cette seconde chance offrait auparavant un nouveau départ à ceux qui avaient juste mis du temps à comprendre les attentes du lycée. Elle était d’ailleurs choisie par de nombreux lycéens en toute connaissance de cause. Il y a une quinzaine d’années, près de 13 % des élèves de seconde redoublaient, contre 5 % des troisièmes. Un décret de 2014 a modifié la donne et le redoublement ne peut maintenant être proposé que dans des cas exceptionnels. Les raisonnements des parents comme des élèves ne suffisent pas toujours à convaincre les académies d’opter pour cette solution. Aujourd’hui, de nombreux jeunes se voient contraints de subir une orientation qu’ils n’ont pas choisie et entament leur année de première, parfois en vue d’un bac pro vers lequel ils ont été dirigés malgré eux, complètement démotivés. En classe de seconde, il faut prendre de nouvelles habitudes de travail. Les élèves doivent s’initier à la prise de notes, seront évalués sur des notions plus nombreuses, devront faire preuve de leurs capacités de réflexion et de synthèse. Tous ces aspects ne sont pas innés pour tout le monde. Laissé à lui-même, un jeune peut très vite perdre pied, que ce soit face à la charge de travail ou face à des attentes qu’il n’avait pas anticipées. Même les collégiens qui obtenaient de bonnes notes l’année précédente, même ceux qui ont été reçus au brevet avec mention, sont susceptibles de se retrouver à la traîne une fois au lycée. Il ne faut pas attendre que les problèmes s’installent. L’année de seconde passe trop vite pour patienter le temps qu’un enfant apprenne seul de bonnes habitudes de travail. En outre, quand les lacunes semblent s’accumuler, c’est le manque de confiance qui augmente. Or, contrairement aux idées reçues, ce n’est pas toujours le temps passé le nez sur les cahiers qui est en cause certains adolescents consacrent plusieurs heures par jour à leurs devoirs… en vain. En réalité, face à des classes plus chargées qu’au collège, les professeurs peuvent plus difficilement accompagner chaque élève individuellement. Ce manque de personnalisation et un rythme plus rapide égarent parfois ceux qui ont besoin d’une explication supplémentaire. C’est en s’appuyant sur de bonnes bases méthodologiques et en prenant le temps de revenir sur ses lacunes qu’un élève passera bien le cap de la classe de seconde. Et cela, en s’y prenant dès le début de l’année !
Alorsqu’Auchan Retail a annoncé avoir vendu 530 000 pièces de seconde main depuis 2020, l’économiste Nicolas Befort souligne que ce modèle d’économie circulaire ne doit pas être la
Les jeunes qui ne veulent pas travailler ou étudier entrent lentement dans un cercle dangereux. Petit à petit, ils sentent qu'ils ne peuvent pas affronter la vie seuls et baissent les bras face aux défis de la vie. Cela peut finir par créer un comportement qui les conduit à se sentir désarmés face aux cours des dernières années, l’une des plaintes les plus fréquentes des parents ayant de jeunes enfants est la suivante “Mon fils ne veut pas travailler ou étudier.” Ces jeunes désenchantés de la vie entrent dans une période de confusion. Ils ne sont ni satisfaits de leurs études, ni de leurs effet, et du point de vue social, les jeunes sans stimuli finissent par devenir une génération passive. Ils restent dans le confort entretenus par leurs parents. Il n’ont pas de vision du futur et ne font pas suffisamment d’efforts pour atteindre leurs objectifs ou leurs mon fils ne veut-il pas travailler ou étudier ?Les jeunes sans motivation ont au moins deux facteurs qui affectent leur façon de voir la vie. Le premier est la surprotection des parents et le second, la pratique, de nombreux parents qui se plaignent que leurs enfants ne veulent pas travailler ou étudier» sont ceux qui ont provoqué cette situation en les surprotégeant depuis leur naissance. Ce n’est pas toujours le cas, mais les statistiques sont surprenantes en montrant qu’il y a énormément de cas de surprotection type d’éducation se traduit par de futurs jeunes insolents. Ils ne prennent pas la responsabilité de leurs actions ou n’ont pas la capacité de faire face aux problèmes et de les résoudre par général, les jeunes qui ont ce problème estiment qu’ils ne peuvent pas vivre seuls. Ils ont peur de faire face à l’avenir et, pour cette raison, ils baissent les bras face aux défis, ils ne veulent pas se surpasser. Cela aboutit à un cercle vicieux mental qui les conduit à se sentir inférieurs et désenchantés de outre, parce qu’ils sont habitués à ce que leurs parents résolvent tout les problèmes, ils ont peu de tolérance pour la frustration. Ainsi, ils réagissent très mal quand les choses ne vont pas comme elles le socialLa société est un autre facteur qui influence grandement cette génération de jeunes qui ne veulent pas travailler ou étudier. Nous vivons dans un monde compétitif, qui ne donne pas d’opportunités à ceux qui entrent dans le monde du jeunes ont du mal à se positionner des offres de travail intéressantes, même après de longues années d’études. Avec cela, ils finissent par penser qu’il ne vaut pas la peine d’essayer d’obtenir un diplôme parce qu’il n’y a pas d’ pour une personne avec des études il est difficile de trouver un emploi, c’est pire pour ceux qui ne sont pas qualifiés. Par conséquent, la conclusion est pourquoi faire un effort si la société ne m’accepte pas de toute façon ?Les jeunes nini – appelés dans certains forums, par l’expression ni étudier ni travailler» – estiment que tout effort est une perte de temps. Ce manque de volonté de vaincre et de se battre pour leurs rêves fait de ces jeunes des victimes de la ils n’ont pas d’idéal à suivre, ils s’adaptent aux modes et aux tendances sans se demander s’ils les aiment ou non. Ils deviennent des marionnettes des tendances sans se demander si elles sont correctes ou saines. Ils sont passivement emportés par l’environnement et consomment tout ce qui leur est résultat final sera la transformation de nos enfants en personnes sans volonté. Ils ne peuvent pas et ne veulent pas se compromettre ou se battre pour leurs valeurs. C’est parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils sont.“Les jeunes nini estiment que tout effort est une perte de temps”Mon fils ne veut pas travailler ou étudier, est-il un jeune nini ?Les bonnes nouvelles sont que les jeunes nini sont encore une minorité. Cependant, la préoccupation des parents d’enfants qui ne veulent pas travailler ou étudier augmente. Comment pouvons-nous aider ces jeunes ? La première étape consiste à savoir pourquoi ce phénomène se produit. En ce sens, les conseils suivants peuvent être utilesEncourager l’estime de soiEn tant que parents, les enfants devraient apprendre à s’aimer d’une manière équilibrée. Ils doivent savoir quelles sont leurs qualités pour les polir et reconnaître leurs défauts pour les des valeursLe matériel ne devrait jamais couvrir les carences de la personnalité. De cette manière, les valeurs qui les formeront en tant qu’adultes responsables et engagés envers leur environnement seront renforcées en des limites raisonnablesL’établissement de limites concrètes aide les jeunes à savoir comment faire face à la frustration. Cela leur apprend également à reconnaître jusqu’où ils peuvent aller. Les limites doivent être claires, ne pas exiger plus ou nécessaire, vous devriez recourir aux conseils d’un psychologue; il aidera la famille dans son ensemble à lutter contre ce problème de plus en plus commun. Si vous êtes de ceux qui disent Mon enfant ne veut pas travailler ou étudier», vous devez vous impliquer pour changer le cours de la pourrait vous intéresser ...
Info: Ces horaires sont donnés à titre indicatif, ils dépendent des aléas de la circulation. Cette ligne ne circule pas à certaines périodes de l’année. Toutes les infos sur au .70 . CENTRE NI Gare de Tours Dessert le centre Ville de Tours et les principales résidences universitaires. Le Bus de Nuit circule de Septembre à Juin, petites vacances
Ajout/Modification 13/03/2020 + 102 réactions Impôts > Paiement de l'impôt > Les prélèvements sociaux Les prélèvements sociaux sont aussi appelés "contributions sociales" car ils financent la protection sociale. Les prélèvements sociaux sont constitués de 5 contributions principales la contribution sociale généralisée CSG la contribution au remboursement de la dette sociale CRDS la contribution additionnelle pour l'autonomie le prélèvement de solidarité Les prélèvements sociaux sont tirés de deux types de revenus les revenus d'activité et de remplacement ; les revenus du patrimoine et de placement. Tous les contribuables domiciliés en France percevant ces dits revenus doivent obligatoirement s'acquitter du paiement des prélèvements sociaux. Les revenus d'activité et de remplacement d'origine étrangère peuvent être assujettis à la CSG - CRDS sous certaines conditions. Les personnes non domiciliées en France, les prélèvements sociaux sont dus sur tous les revenus d'activité et de remplacement de source française. Par contre, les revenus du patrimoine de source française sont exonérés de CSG et CRDS SI le contribuable dispose d'un régime d'assurance maladie en Europe ou en Suisse et n'est pas affilié à un régime de sécurité sociale obligatoire en France. Les revenus de capitaux mobiliers des non-résidents ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux. Prélèvements sociaux sur les revenus d'activité et de remplacement Les revenus d'activité sont les revenus des salariés et des non salariés salaires, primes, avantages en nature ou en espèces, traitements, BNC, BIC, bénéfices agricoles, etc. Les revenus de remplacement sont les revenus perçus en cas d'interruption de travail allocations chômage, indemnités maladie ou maternité, allocations de pré retraite, pensions de retraite, pensions d'invalidité, rentes viagères à titre gratuit, etc. Taux de CSG - CRDS Les revenus d'activité et de remplacement sont uniquement soumis à la CSG et la CRDS. Le taux de la CRDS est de 0,50 % pour tous les revenus d'activité et de remplacement. Le taux de la CSG varie selon le type de revenu Revenu d'activité et allocation de pré retraite Le taux de CSG sur les revenus d'activité est de 9,2 %. Pension de retraite 4 taux de CSG en vigueur pour les pensions de retraite Taux normal 8,3 % Taux médian 6,6 % Taux réduit 3,8 % 0 % exonération Le taux à appliquer en 2020 dépend du revenu fiscal de référence RFR 2018 0 % 3,8 % 6,6 % 8,3 % 1 part 22 941 1,5 parts 29 065 2 parts 35 189 2,5 parts 41 313 3 parts 47 437 1/4 part supplémentaire + 1 510 + 1 510 + 1 973 + 3 062 1/2 part supplémentaire + 3 019 + 3 019 + 3 946 + 6 124 A la CSG et la CRDS, s'ajoute la contribution additionnelle pour l'autonomie de 0,3 % pour les retraités au taux médian ou normal RFR > 14 781 € pour 1 part. Allocation chômage 3 taux de CSG sur les allocations chômage Taux normal 6,2 % Taux réduit 3,8 % même barème que pour les pensions de retraite 0 % exonération Pension d'invalidité 3 taux de CSG sur les allocations chômage Taux normal 8,3 % Taux réduit 3,8 % même barème que pour les pensions de retraite 0 % exonération Indemnité journalière Le taux de CSG sur les revenus d'activité et allocations de pré retraite est de 6,2 %. Base de calcul de la CSG - CRDS La CSG et la CRDS ne sont pas calculées sur la totalité des revenus d'activité un abattement pour frais professionnels de 1,75 %. Les cotisations sociales sont donc calculées sur une base différente selon le type de revenu 98,25 % du revenu d'activité brut et des allocations chômage si le montant n'excède pas 4 fois le plafond SS soit 164 544 € en 2020 ; 100 % si dépassement du plafond et pour l'intéressement, la participation, l'abondement patronal à un plan d'épargne d'entreprise, les contributions patronales de retraite, de prévoyance ou aux chèques vacances sous conditions, les indemnités de rupture de contrat, etc. ; 100 % des pensions de retraite ou d'invalidité, allocations de pré retraite et indemnité maladie ou maternité. Exonération de CSG - CRDS Les minima sociaux ASS, RSA, Minimum vieillesses, ... et certaines aides AAH, APA, ASS, ... ne sont pas assujettis aux cotisations sociales. Les aides sociales aides au logement, allocations familiales et autres prestations familiales sont exonérés de CSG mais pas de CRDS. Les allocations chômage et les pensions de retraite et d'invalidité sont totalement exonérées de CSG et de CRDS SI le revenu fiscal du foyer n'excède pas les plafonds en vigueur en 2020 11 305 € pour 1 part, 14 324 € pour 1,5 part, 17 343 € pour 2 parts, + 3 19 € par demi part supplémentaire voir tableau ci-dessus. Les pensions militaires, les rentes viagères ou capital en cas d'accident du travail et les allocations d'assurance veuvage sont exonérées d'office de cotisations sociales. Les revenus des jeunes apprenti, stagiaire, boursier, volontaire sont également exonérés de CSG / CRDS. Déductibilité de la CSG Une partie de la CSG est déductible des revenus 6,8 % pour les revenus d'activité et allocations de pré retraite ; 5,9 % pour les pensions de retraite et d'invalidité au taux normal ou 4,2 % pour les pensions de retraite au taux médian ; 3,8 % pour les allocations chômage et indemnités maladie - maternité. Attention, vous n'avez pas besoin de déduire la CSG de vos revenus car la déduction est déjà faite sur les montants imposables que vous communique l'employeur ou l'organisme en charge du paiement des pensions ou allocations. Prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine et de placement Les revenus du patrimoine soumis aux prélèvements sociaux sont les revenus fonciers ; les BIC, BNC et BA non inclus dans la catégorie des revenus d'activité et de remplacement revenus de locations meublées par exemple ; les rentes viagères à titre onéreux ; certains revenus de capitaux mobiliers ; les plus-values mobilières. Les revenus de placement soumis aux prélèvements sociaux sont les plus-values immobilières ; la plupart des revenus de capitaux mobiliers intérêts, dividendes, produits des bons de capitalisation et d'assurance-vie, ... ; les revenus exonérés d'impôt PEL, CEL, assurance-vie, PEA, ... ; les revenus de l'épargne salariale. Taux des prélèvements sociaux Les revenus du patrimoine et de placements sont soumis à toutes les cotisations sociales la contribution sociale généralisée CSG 9,2 % la contribution au remboursement de la dette sociale CRDS 0,5 % le prélèvement de solidarité 7,5 % Soit un taux global de prélèvements sociaux égal à 17,2 % calculés sur l'intégralité des revenus. Exonération de cotisations sociales Certains revenus du patrimoine et de placements sont exonérés de prélèvements sociaux, notamment les livrets défiscalisés intérêts de livret A, LEP livret d'épargne populaire, LDD livret de développement durable, livret jeune, livret d'épargne-entreprise. Déductibilité de la CSG Une partie de la CSG est déductible du revenu global à hauteur de 6,8 %. Contrairement à la CSG déductible des revenus d'activité et de remplacement, la CSG déductible calculée sur les revenus du patrimoine doit être inscrite dans la déclaration de revenus n° 2042 pour être ensuite déduite. En principe, le montant est déjà pré inscrit en page 4 - partie 6. Si le montant est inexact, vous pouvez le corrigez en case 6DE. Attention, les revenus soumis au prélèvement libératoire forfaitaire au lieu du barème progressif ne peuvent pas bénéficier de la CSG déductible. C'est pourquoi vous devez distinguer sur la déclaration les revenus déjà soumis aux prélèvements sociaux sans CSG déductible case 2CG de ceux avec CSG déductible case 2BH. La CSG déductible non imputée sur le revenu global ne peut pas être reportée. Comment payer les cotisations sociales ? Pour les revenus d'activité et de remplacement, vous n'avez rien à faire car les cotisations sociales CSG - CRDS sont réglées par prélèvement à la source et versées par votre employeur ou autre organisme payeur Pôle Emploi, caisse de retraite, assurance maladie, .... Les prélèvements sociaux ont déjà été déduits des revenus que vous percevez sur votre compte en banque. Il s'agit de revenus nets de cotisations sociales. Pour les revenus du patrimoine, les prélèvements sociaux se paient désormais en même temps que l'impôt sur le revenu en septembre. Ils figurent sur le même avis d'imposition qui mentionne distinctement le montant de chaque impôt et le montant global à payer Jusqu'en 2012, ils devaient faire l'objet d'une déclaration à part et le paiement avait lieu en novembre. Les revenus du patrimoine soumis aux cotisations sociales doivent donc figurer sur la déclaration de revenus 2042 et ses annexes. Pour les revenus de placement, essentiellement les revenus de capitaux mobiliers, les prélèvements sociaux ont déjà été acquittés via l'établissement financier cadre 2 - page 3 de la déclaration. De ce fait, ils ne seront pas inclus dans l'assiette de calcul des cotisations afin de ne pas payer deux fois. Il en est de même pour les plus-values immobilières le notaire s'occupe de tout. Il effectue la déclaration de plus-value formulaire 2048-IMM, paie les charges sociales et l'impôt sur la plus-value. Il ne vous reverse que la plus-value nette.
Leprotocole sanitaire en vigueur lors de la rentrée scolaire 2022 sera pour sa part au "socle", soit le niveau le plus bas prévu par le ministère de l'Éducation. C'est ce qu'ont
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Etétonnamment, la majorité ne sont pas de la région, mais plutôt du reste de la France et même de pays voisins. En moyenne, les chevaux se vendent à 3 000 €. Mais ce prix varie et peut
Hiroo Onoda est mort à 91 ans. Il avait vécu jusqu'en 1974 dans la jungle aux Philippines, persuadé que la seconde guerre mondiale n'était pas Onoda est mort paisiblement dans son lit à Tokyo, à 91 ans. Le terme d'une vie extraordinaire. Il était le dernier des "soldats perdus" japonais et avec lui se ferme une page étonnante de la seconde guerre mondiale. Pendant 29 ans, après la reddition de l'Empire japonais, il a survécu, caché dans la jungle aux Philippines. Isolé de tout, il pensait que la guerre n'était pas 1944, cet officier de renseignement et spécialiste des techniques de guérilla est envoyé à Lubang, une petite île de l'archipel philippin. Ses ordres sont formels ne jamais se rendre, tenir à tout prix jusqu'à l'arrivée de renforts et ne pas trois autres soldats, il obéit scrupuleusement, ignorant que le combat était fini. Ils se nourissent de ce que leur offre la jungle l'eau d'une rivière, du lait de coco, des bananes. Parfois ils volent du bétail, rapporte ABC. En captant une émission australienne, le soldat japonais apprend à entretenir ses animaux, raconte-t-il en 2010 à la radio 1950, las, un de ses compagnons sort de la forêt, rentre au Japon et révèle au monde l'existence de ces "soldats perdus". Des avions larguent alors des tracts annonçant la fin de la guerre, des patrouilles se lancent sur leurs traces dans la jungle. "Les tracts qu'ils avaient largués étaient plein d'erreur, j'ai donc jugé que c'était un complot des Américains", s'expliquera-t-il plus tard. Et puis, pour Onoda et ses compagnons restants, l'armée impériale ne peut avoir été vaincue. Ainsi, ils continuent à surveiller des installations militaires et se battent même contre des soldats philippins. Après la mort d'un des compagnons d'infortune d'Onoda, Tokyo et Manille continuent de rechercher les deux soldats. Mais les recherches finissent par s'arrêter en 1959 Japonais et Philippins sont persuadés qu'ils sont maintenant surprise, en 1972, ils refont surface. Les deux hommes attaquent des troupes philippines. Onoda réussit à s'enfuir. Son dernier compagnon est tué. Tokyo décide alors d'envoyer des membres de sa propre famille pour tenter de le convaincre d'arrêter le combat. En sortir de sa tanière, le soldat têtu réclame un ordre de son officier traitant. Finalement, son ex-commandant s'enfonce lui-même dans la jungle en 1974. Il lui ordonne de déposer les armes. Le président Philippin lui accorde son pardon pour la trentaine de soldats philippins tués et, symbole de la résistance farouche des soldats nippons, il rentre triomphalement au Japon. Lors d'une conférence de presse, il explique que pendant ses trente années au cœur de la jungle philippine, il n'avait eu qu'une seule chose en tête "exécuter les ordres". Au Japon, il trouve le pays bien changé et part s'exiler au Brésil. Peut-être que la forêt équatoriale lui manquait... Il ne revient définitivement au Japon qu'en Onoda était le dernier de ces dizaines de soldats japonais qui, aux quatre coins de l'Asie, ne croyaient pas à la reddition de l'armée impériale et avaient décidé de continuer la lutte au nom de l'empereur Hirohito, bien après la capitulation annoncée par ce dernier le 15 août 1945. Aujourd'hui, une agence de voyage propose de partir sur les traces du soldat disparu.
Depuisl'année dernière, la région Île-de-France offre aux lycéens de seconde des ordinateurs portables. L'opération est pourtant critiquée sur Twitter : les ordinateurs ne
Les États-Unis sont entrés tardivement dans la seconde guerre mondiale. Alors que le conflit a débuté en septembre 1939, les Américains ne se rangent aux côtés des Alliés que le 7 décembre 1941. Pour quelles raisons ?Durant les années 1930, les États-Unis suivent une politique isolationniste. Autant sur le plan diplomatique qu'économique, le pays se referme sur ses frontières. Il n'est donc pas question pour le Congrès américain de s'engager dans la guerre auprès des Alliés, malgré la volonté du président Roosevelt. Cependant, en mars 1941, la loi dit prêt-bail favorise l'exportation de matériel à destination du Royaume-Uni et de l'URSS. Mais il faut attendre l'attaque-surprise du port de Pearl Harbor par l'aviation japonaise, le 7 décembre 1941, pour que les États-Unis déclarent, dès le lendemain, la guerre au Japon et aux puissances de l' États-Unis dans la seconde guerre mondiale le front PacifiqueC'est d'abord sur le front Pacifique, là où le pays a été attaqué, que les États-Unis envoient leurs soldats. La guerre est donc d'abord maritime contre le Japon. En juin 1942, la flotte américaine parvient à empêcher les navires japonais d'attaquer les îles Midway lors d'une bataille aéronavale. En août, les Marines débarquent à Guadalcanal. Les grandes batailles se déroulent en 1945, à Iwo Jima février-mars et à Okinawa avril-juin. Pour la première fois de l'histoire de l'humanité, la bombe atomique est utilisée et c'est pour faire capituler le Japon le 6 août à Hiroshima, et le 9 août à États-Unis dans la seconde guerre mondiale le front de l’ouestLe 8 novembre, les États-Unis débarquent en Afrique du Nord française. C'est l'opération Torch, qui est un succès. En janvier 1944, les Américains arrivent en Italie. Enfin, ils prennent pied en Normandie, le 6 juin 1944, lors de l'opération Overlord, qui mènera à la victoire finale contre l' États-Unis dans la seconde guerre mondiale leurs apports technologiquesLes États-Unis ont apporté de nombreuses innovations technologiques et stratégiques qui ont permis la victoire des Alliés sur tous les terrains. Sur terre, les fantassins américains sont équipés de bazookas qui permettent de détruire un char et d'être utilisés par un seul soldat. Dans les airs, le bombardier B17, appelé aussi forteresse volante, permet de larguer une tonne de bombes. L'avion a un rayon d'action de km à la fin de la guerre. L'engin permet de mettre en place des bombardements stratégiques qui regroupent jusqu'à mille avions pour pilonner un objectif ennemi. Sur mer, les porte-avions américains pourvus de pistes d'atterrissage et de décollage permettent de prendre le dessus sur les Japonais sur le front du Pacifique. Enfin, la fabrication de la bombe atomique apporte sans conteste la preuve de la suprématie militaire américaine sur le reste du seconde guerre mondiale a fait victimes du côté 23 avions légendaires qui ont marqué l'histoireDouglas DC3 et C47 À partir de 1936, le DC3, avec ses ailes basses cantilever » sans mâts ni haubans portant deux moteurs, son fuselage cylindrique et son aérodynamisme, devient l’archétype de l’avion de ligne moderne. D’autres appareils lui ressemblent comme le Boeing 247 mais c’est lui qui se vend le mieux. Il est rapide plus de 300 km/h, fiable et confortable, avec un rayon d’action de plus de deux mille kilomètres. Durant la seconde guerre mondiale, l’armée de l’air US le choisit comme avion de transport. Il devient le C47 et le Dakota » au Royaume-Uni, utilisé notamment pour les parachutages et le remorquage de planeurs. Décoré de bandes noires et blanches, il demeure un des symboles du débarquement des forces alliées en juin 1944. Après la guerre, le DC3 connaît une carrière d’avion de ligne d’une invraisemblable durée. Dans les années 1960, à l’heure où apparaissent les jets, il équipe notamment Air France comme moyen-courrier. Aujourd’hui encore, équipé de turbines remplaçant les moteurs à pistons, il vole dans quelques endroits du monde. L’appareil en photographie appartient à l’association France DC3, qui le produit en meeting aérien, comme ici à La Ferté Alais en mai 2009. © JL Goudet, DR Mitsubishi A6M, dit Zero » Chasseur-bombardier monoplace japonais, le Mistubishi A6M a été à partir de 1939 et a joué un grand rôle durant la guerre contre les États-Unis. Redouté des pilotes américains, ce puissant monomoteur à hélice plus de 900 chevaux est assez caractéristique des chasseurs de la seconde guerre mondiale. Le Zero » pour les Japonais, ou Zeke » pour les alliés, avait l’avantage d’une maniabilité exceptionnelle et d’une grande légèreté, lui garantissant une vitesse élevée près de 600 km/h. Sa supériorité s’est cependant émoussée avec l’arrivée d’appareils américains beaucoup plus puissants le P47 dépassait les chevaux et nombreux. Vulnérable car dépourvu de blindage afin de gagner du poids, il a fini par subir de lourdes pertes. Les Zeros en état de vol sont aujourd’hui extrêmement rares et toujours le résultat d’une reconstruction. Celui qui peut être admiré chaque année au meeting de La Ferté-Alais, près de Paris, est en fait un North American T6 modifié, qui fut utilisé dans plusieurs films de cinéma. © Paul Richter, Wikimedia commons, CC by-sa Chance Vought F4U Corsair Ce chasseur-bombardier monoplace de l’armée américaine de près de quatre tonnes à vide a été conçu autour d’un puissant moteur Pratt & Whitney, de chevaux. Construit à partir de 1942, il a d’abord été engagé dans la guerre du Pacifique, durant la seconde guerre mondiale. Reconnaissable à son aile en W qui permettait de raccourcir les jambes du train d’atterrissage, il était très rapide pour l’époque plus de 600 km/h et conçu pour se poser sur les porte-avions. L’avion a été ensuite utilisé par l’armée française en Indochine, à partir de 1952. Le Corsair » doit aussi sa célébrité à une série télévisée, Les têtes brûlées en français, diffusée dans les années 1970. Le comédien Robert Conrad y jouait le rôle de Gregory Pappy » Boyington, qui a réellement existé. © Gerry Metzler, Flickr, CC by-sa Messerschmitt Me 262 Cet éphémère chasseur-bombardier allemand, monoplace, de la seconde guerre mondiale, qui a volé entre 1944 et 1945, est le premier avion militaire à réaction. Les premiers essais ont lieu en 1941 avec un moteur à pistons et en 1942 avec deux réacteurs. Les vitesses atteintes en opération dépassaient les 800 km/h. Plus rapide que n’importe quel autre avion de l’époque, le Me 262 était très difficile à abattre et efficace en attaque. Cependant, son autonomie était faible, à peine plus d’une heure, ce qui donnait une distance franchissable d’un millier de kilomètres au maximum, donc un rayon d’action bien inférieur à la moitié en opérations. Ses réacteurs délivraient une puissance faible à basses vitesses. Capricieux, ils réagissaient mal aux remises de gaz, parfois en s’éteignant. La maîtrise du ciel par les armées alliées à partir du printemps 1944 a rendu difficile l’exploitation du Me 262 par l’armée allemande. © Noop1958, Wikimedia commons, DP Le Supermarine Spitfire et son moteur Rolls-Royce Avec le Messerschmitt Bf 109, le Supermarine Spitfire est l’autre avion de chasse légendaire à s’être illustré durant la seconde guerre mondiale. C’est notamment grâce à lui que la Royal Air Force britannique a pu remporter la célèbre bataille d’Angleterre. Ce monoplan à ailes elliptiques se caractérise par son profil très aérodynamique qui lui permettait d’atteindre les 650 km/h grâce à son moteur Rolls-Royce. Le Supermarine Spitfire fut produit à plus de exemplaires, avec des déclinaisons utilisées par plusieurs pays, notamment l’Égypte, la France, Israël ou encore la Turquie. © Jez, CC by-nc Le Messerschmitt Bf 109, un avion de chasse de référence Conçu dans les années 1930 par l'ingénieur allemand Willy Messerschmitt, le Bf 109 s’illustra d’abord durant la guerre d’Espagne. Sa sophistication favorisa la création de techniques de combat inédites qui lui assurèrent une domination des airs durant toute la première moitié de la seconde guerre mondiale. L’appareil, qui fut produit à exemplaires, utilisa successivement des moteurs Junkers Jumo et Mercedes-Benz. © Tony Cyphert, CC by-nc Le Stampe SV-4, l'avion biplan d'école devenu voltigeur Imaginez une voiture d'auto-école grâce à laquelle des conducteurs deviendraient champions du monde de rallye automobile. C'est l'histoire du Stampe & Vertongen SV-4. Dessiné en Belgique dans les années 1930 par Jean Stampe et Alfred Renard, il a été commercialisé à quelques exemplaires dans son pays natal et au Royaume-Uni. Environ 850 ont été construits à partir de 1946, en France par la SNCAN Société nationale de constructions aéronautiques du Nord, et en Algérie par les AIA Ateliers industriels de l'aéronautique. Le biplan, maniable et démonstratif, a servi d'avion d'école de début pour les futurs pilotes professionnels, civils et militaires. Leurs moniteurs inventent avec lui une nouvelle voltige et le SV-4A sera régulièrement champion du monde jusque dans les années 1960. Quasiment donné aux aéroclubs français, il a formé des milliers de pilotes amateurs. À partir des années 1980, il devient un avion culte, amoureusement restauré, et certains en refabriquent. Pourquoi le Stampe vole-t-il encore aujourd'hui ? Parce que c'est un merveilleux avion. © Le Vieux Biplan Le Fokker l’avion du Baron Rouge Le Fokker ou Dreidecker, qui signifie triplan » en allemand est un avion de chasse allemand qui s’est illustré lors de la première guerre mondiale. Sa structure à trois ailes courtes superposées lui assurait une excellente maniabilité, notamment pour les virages serrés. L’avion a gagné ses lettres de noblesse aux mains de Manfred von Richthofen. Auteur de 80 combats victorieux, il fut surnommé le Baron Rouge » en raison de la couleur de son appareil. © Julian Herzog, CC by Le Spirit of St. Louis l'avion de Charles Lindbergh et la traversée de l’Atlantique Le 21 mai 1927, le Spirit of St. Louis piloté par l'aviateur américain Charles Lindbergh se pose sur l’aéroport du Bourget au nord-est de Paris après avoir parcouru d’une traite kilomètres depuis l'aérodrome Roosevelt de Long Island New-York, États-Unis. Cette première traversée transatlantique s’est faite en 33 h et 30 mn dans des conditions épiques. Afin d’alléger au maximum l’appareil et d’embarquer le plus de carburant possible, Charles Lindbergh avait renoncé à emporter un parachute et une radio. Le pilote a effectué l’essentiel du vol aux instruments car la fenêtre frontale de l’appareil était obstruée par un réservoir d’essence. © Wally Gobetz, CC by-nc Le Boeing B-29 Superfortress et les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki Le Boeing B-29 Superfortress est un bombardier lourd qui a été conçu durant la seconde guerre mondiale. Utilisé par l’armée américaine à partir de 1944, il a principalement servi durant la guerre du Pacifique pour des campagnes de bombardements sur la Corée et le Japon. Le B-29 est surtout devenu tristement célèbre après avoir servi au largage des deux bombes atomiques sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. © Christopher Ebdon, CC by-nc Photo du Concorde, l’excellence technologique Fruit d’une collaboration franco-britannique entre Sud-Aviation devenue Aerospatiale et la British Aircraft Corporation devenue British Aerospace, le Concorde est, avec le Tupolev Tu-144 développé en URSS, le seul avion supersonique à avoir servi au transport de passagers civils. Fabriqué en 20 exemplaires, ce quadriréacteur a assuré des vols commerciaux de 1976 à 2003, principalement des liaisons transatlantiques. Le vol Paris-New York assuré par Air France durait trois heures et demie. Malgré sa sophistication et son image emblématique, le Concorde fut un échec commercial car trop coûteux à entretenir et trop gourmand en carburant. Le coup fatal à la carrière de cet avion mythique survint le 25 juillet 2000 lorsqu’un Concorde d’Air France s’écrasa deux minutes après son décollage de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, entraînant la mort de 113 personnes. Les derniers vols commerciaux ont eu lieu le 31 mai 2003 pour Air France et le 24 octobre 2003 pour British Airways. © Indianadinos, CC by-nc Le Lockheed SR-71 Blackbird, un redoutable avion espion américain Le SR-71 Blackbird, de la firme Lockheed, est un avion supersonique employé au cours de la guerre froide par la CIA, le département d'État américain, la Nasa ainsi que l'US Navy pour des missions de surveillance et d'espionnage photographique. Il fut en service entre 1968 et 1990. Cet avion au fuselage futuriste est également très présent dans l’imaginaire collectif à travers de nombreux films, séries télévisées et jeux vidéo qui ont emprunté son image. © mashleymorgan, CC by-nc Le Fouga Magister, l’emblème de la Patrouille de France Le Fouga Magister est un avion à réaction conçu en France dans les années 1950. Reconnaissable à son empennage arrière en forme de V », il fut d’abord employé pour l’entraînement des pilotes de l’armée de l’air et comme avion de liaison. Ses capacités en ont également fait un formidable avion de voltige qui fut utilisé par la Patrouille de France de 1956 à 1980. Fabriqué en un millier d’exemplaires, le Fouga Magister a été adopté par une vingtaine de pays. © Peter Gronemann, CC by-nc Le Blériot XI et la première traversée de la Manche en avion Baptisé du nom de son illustre concepteur qui fut aidé par Raymond Saulnier, le Blériot XI a marqué les débuts de l’aviation à plus d’un titre. Le 25 juillet 1909, il réalisa la première traversée de la Manche en parcourant 38 km à 61,6 km/h de moyenne grâce à son moteur Anzani à trois cylindres en éventail, développant 25 chevaux. Le Blériot XI a également été utilisé par l’armée française au cours de la première guerre mondiale pour des missions de reconnaissance. On peut l’admirer au musée des Arts et métiers à Paris et au musée de l'Air et de l'espace du Bourget. © Julian Herzog, CC by Le Mikoyan-Gourevitch MiG-21, un avion à réaction soviétique Mis en service en 1960, le Mikoyan-Gourevitch MiG-21 est à ce jour l’avion à réaction le plus produit avec exemplaires fabriqués et un peu moins de 800 toujours en activité. Emblème de la puissance militaire soviétique, le MiG-21 est considéré comme un avion très performant et agile qui fait appel au talent des pilotes dans les phases de combat. © Department of Defense, CC by-nc Le Falcon 7X, de Dassault Aviation, un avion présidentiel Fabriqué par le français Dassault Aviation, le Falcon 7X est un avion d’affaires triréacteur commercialisé depuis 2007. Il peut emporter jusqu’à 16 personnes et parcourir un peu plus de kilomètres avec 8 passagers. C’est le premier appareil de cette catégorie à être équipé de commandes de vol électriques. Par ailleurs, sa conception a été entièrement réalisée sur ordinateur sans qu’aucune maquette physique ni prototype ne soit fabriqué. La présidence de la République française utilise deux Falcon 7X. © Liam McManus, CC by-nc L'Antonov An-225, le plus long et le plus lourd avion du monde L’Antonov An-225 cumule les superlatifs. Cet avion fabriqué en Ukraine à l’époque où le pays était encore rattaché à l’URSS est tout simplement le premier avion porteur en longueur et en masse. Muni de six réacteurs et capable de transporter 250 tonnes de charge utile, il fut initialement conçu pour emporter sur son dos la navette spatiale russe Bourane, dont le programme a été abandonné en 1988. Ceci porta un coup fatal au destin de l’Antonov An-225, qui ne fut construit qu’en un seul exemplaire. © DAIHYUN JI, CC by-nc Photo de l'Airbus A380, l’un des plus gros avions civils de transport L’A380 d’Airbus est un avion de ligne long-courrier qui fait partie des plus gros avions civils de transport. Ce quadriréacteur à double pont peut emporter jusqu’à 853 passagers ou 150 tonnes de fret selon sa configuration. Il dispose d’une autonomie de kilomètres, ce qui lui permet de relier New York à Hong Kong sans escale. © Steevie, GFDL L'E-Fan d'Airbus, un avion 100 % électrique L’E-Fan est un avion électrique bimoteur dont le développement par Airbus Group Innovations a débuté en 2011. Il peut voler durant une heure à 160 km/h de moyenne grâce à ses batteries lithium-ion situées dans les ailes et ses deux moteurs électriques développant 60 kW. Le 10 juillet 2015, l’E-Fan a effectué une traversée de la Manche en reliant Lydd, en Angleterre, à Calais. © Marc Schieferdecker, CC by-nc Solar Impulse, l’avion solaire qui veut faire le tour du monde Solar Impulse est un projet d’avion solaire initié en 2003 par l’aventurier suisse Bertrand Piccard et le pilote André Borschberg, accompagnés par l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Ce monoplace dispose d’une envergure de 72 mètres et de quatre moteurs électriques de 13,5 kW chacun alimentés par cellules photovoltaïques. Après un premier vol d’essai en 2010, le Solar Impulse 2 a décollé en mars 2015 d’Abou Dhabi Émirats Arabes Unis pour un tour du monde prévu en 13 escales. L’aventure s’interrompit en juillet de la même année à Hawaï, où l’appareil dut rester immobilisé suite à d’importants dommages sur ses batteries. © Matth1, GFDL L'Airbus A300-600ST ou l'avion Beluga » Il tient son surnom de Beluga » en raison de la forme de sa carlingue qui évoque immédiatement l’apparence du cétacé du même nom. L'A300-600ST est un avion construit en cinq exemplaires par Airbus. Il sert à l’avionneur pour transporter les pièces volumineuses des appareils entre ses différents sites de production européens. Le Beluga peut emporter une charge utile de 50 tonnes. Dans sa soute qui mesure 7,4 mètres de diamètre et 37,7 mètres de long, il peut par exemple transporter deux ailes d’Airbus A330 ou un fuselage d’Airbus A320+. © Laurent ERRERA, CC by-sa Le SpaceLiner, un avion suborbital reliant l'Australie et l'Europe en 90 mn SpaceLiner est un projet d’avion suborbital réutilisable sur lequel le Centre allemand pour l'aéronautique et l'astronautique a commencé à travailler en 2005. Cet avion pouvant transporter 50 passagers décollerait à la verticale comme les navettes spatiales. Une fois propulsé par son lanceur muni de 9 moteurs cryogéniques, l’engin pourra planer à très haute vitesse en parcourant de grandes distances. Théoriquement, un SpaceLiner pourrait relier l’Australie et le continent européen en 90 minutes. Cependant, ce projet très ambitieux n’aboutira pas, au mieux, avant 2040-2050. © ToSch1983, Deutsches Zentrum für Luft und Raumfahrt, GFDL Le Canadair CL-415, un bombardier d'eau à la capacité impressionnante Le Canadair CL-415 est un avion bombardier d’eau fabriqué par la firme canadienne Bombardier Aéronautique. Spécialisé dans la lutte contre les incendies, il est utilisé par de nombreux pays, dont la France où il est affublé du surnom de Pélican ». Cet avion réputé pour sa fiabilité possède deux réservoirs qui peuvent emmagasiner un peu plus de litres d’eau. © Claudio, CC by-nc Intéressé par ce que vous venez de lire ?
Leréarmement de l'Allemagne en chiffres. En septembre 1935, Hitler divulgue le Plan de quatre ans conçu par Hermann Göring. Son but est de préparer l’économie allemande à vivre en autarcie et à mener une guerre dans les quatre ans à venir. Le réarmement s’accélère de plus belle après la remilitarisation de la Rhénanie en 1936.
De Julien Clerc à Patricia Kaas, ils le chantent tous, cet été l'amour n'est plus ce qu'il était, un rêve qu'on finissait par encadrer dans un faire-part de mariage. En 1997, l'amour joue les réalités, fuyant comme le siècle, aussi précaire qu'un petit boulot, plus friable que la nougatine des pièces montées. En 1997, L'amour dure trois ans, selon Frédéric Beigbeder Grasset, qui enveloppe très proprement sa déroute conjugale dans des petites phrases claquantes comme des slogans de pub. En 1997, selon une autre traqueuse d'air du temps, Michèle Fitoussi Les gens qui s'aiment, Grasset, on peut s'apprécier de toutes les manières, aigre-douce ou sucrée-salée, au conditionnel et au futur antérieur. En 1997, quand ça ne va plus à deux, on arrête tout. On n'efface pas, mais on recommence. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Désormais, sans susciter l'opprobre général, on peut s'aimer très fort - au point de tout partager - deux fois dans sa vie. De plus en plus de Français auront au cours de leur existence deux conjoints successifs. Mais comment, avec qui, pourquoi refait-on sa vie? Par quel invraisemblable tour de passe-passe culturel paraît-il désormais si anodin de voir les couples exploser au gré de l'humeur, puis se réassortir, comme s'il s'agissait de changer d'appartement ou de voiture? Dans la réalité, l'amour repasse-t-il les plats de résistance? Après le divorce, y a-t-il une vraie deuxième chance de rencontrer une nouvelle âme soeur et de reformer un couple heureux? L'espérance de vie a tant augmenté depuis les dernières décennies - 82 ans pour les femmes, en 1995, et 74 ans pour les hommes, contre 69 et 63 en 1950 - que désormais on peut rêver de s'installer à deux pour cinquante ou presque soixante ans. Autrefois aussi, on pouvait rêver. Mais les statistiques démentaient la mort fauchait très tôt. Le veuvage était la porte d'entrée convenable pour tout nouvel essai de vie de couple les familles dites recomposées» existaient déjà au Moyen Age. Aujourd'hui, il y a quelque chose de schizophrénique dans l'apprentissage de la vie à deux On veut s'aimer pour l'éternité, en sachant que tout peut finir demain matin», résume Romain, 27 ans. Les jeunes générations démarrent leur vie conjugale en intériorisant deux données sèchement contemporaines le nombre des séparations n'en finit pas d'augmenter, et l'on ne peut s'en prendre qu'à soi-même en cas de rupture. En 1994, 115 658 divorces ont été prononcés, tandis qu'on célébrait 250 000 mariages. Vingt ans plus tôt, en 1974, 400 000 couples étaient passés chez M. le Maire. En deux décennies, le nombre des divorces a triplé, tandis que celui des couples non mariés quadruplait. Signe des temps, le couple échappe de plus en plus aux statistiques on peut s'aimer durablement sans se marier, et même sans cohabiter. Faute de cadre obligé, le duo conjugal se fonde aujourd'hui exclusivement sur les sentiments - dont les enfants sont censés témoigner. C'est dire s'il est devenu à la fois plus fort et plus fragile. L'amour pur, dur, mais fragile Actuellement, un mariage sur trois se termine par un divorce - un sur deux dans les grandes villes - et le taux de rupture des couples concubins est encore plus lourd, si l'on en croit les estimations. On divorce officiellement, en moyenne, à 37 ans pour les femmes, 40 ans pour les hommes, et, en gros, au bout de quatorze ans de vie commune. Mais c'est au bout de quatre ans - l'année de tous les dangers - que l'on constate le plus fort taux de rupture. En catimini, cette fin de siècle est en train de saper un mythe - l' amour toujours» - qui, en fait, ne se sera confondu avec l'institution conjugale que le temps de quelques décennies. Exalté et embelli par les chevaliers, le sentiment courtois n'a jamais réchauffé les chaumières ni hanté les unions de raison arrangées par les bourgeois d'antan. Lié à la procréation, le mariage était un devoir filial et un sacrement religieux rien à voir avec l'amour, émoi trompeur et subsidiaire. Il faut attendre le XIXe siècle pour voir sourdre l'idée qu'il est bon de contracter des mariages d'amour on en débat. C'est le XXe siècle qui tranchera il est désormais stupide et contre nature de s'unir sans amour. A partir des années 70, on peut même s'unir sans se marier - manière subtile, selon la sociologue Irène Théry, de préserver l'idéal amoureux. Débarrassé de ses chaînes, l'amour devient pur, dur. Mais il se casse. Du coup, aujourd'hui, les novices en conjugalité sont bien obligés de s'adapter à la complexité de l'époque, de se bricoler un système de valeurs qui leur permet de rêver d'absolu sans sombrer dans la culpabilité en cas d'échec, de réconcilier au trapèze volant leur soif d'éternité et leur hédonisme impatient. Les chansons actuelles font de la prévention, distillant une esthétique de la rupture. On ne s'aime plus à la vie à la mort, dans les tubes de l'été, mais plutôt parce que ça mord et que ça meurt. On se déchire, on s'éparpille, on se lamente sur les ondes. Julien Clerc chante Les Séparés, sur un poème de Marceline Desbordes-Valmore. Mais on ne va pas en faire un drame Sans toi, je vais vivre, gronde Patricia Kaas, enfin vivre et déchirer les pages d'une vieille histoire, sans toi et sans regrets.» On a le droit de pleurer, mais pas trop. Puisque aujourd'hui on peut recommencer. 17% des Français qui se marient sont des divorcés. Plus de la moitié des concubins, après 35 ans, sont aussi des divorcés. Cette fois, on va avancer précautionneusement. On ne veut pas se faire mal. On mesure ses fantasmes Urgent désir vous rencontrer, soit pour la vie, soit pour l'été...», susurre Lara Fabien, chanteuse de saison. Et Pascal Obispo pose la bonne question Où est l'amour qu'on nous avait promis?» Il est là , tout près. C'est la deuxième chance, après l'épreuve. Les nouveaux poncifs dessinent une morale amoureuse élégante et un peu lasse, empreinte de pragmatisme et de tolérance. Un couple qui se sépare en douceur, c'est beau, c'est triste et c'est moderne sûrement pas une preuve de libération façon années 70, mais plutôt un signe de savoir-vivre et de maturité. Même la présence d'enfants, qui fait basculer le vaudeville dans la tragédie, ajoute un zeste d'héroïsme aux nouveaux archétypes. Engouement culturel Alors que les familles monoparentales inquiètent, remarque le sociologue Claude Martin, chercheur au CNRS, les familles recomposées suscitent un véritable engouement culturel et médiatique. On a de la sympathie pour ces tribus, qui font office de laboratoires d'expérimentation de rôles. Hier, le père était à la fois le mari de la mère, le géniteur et le papa social. A présent, ces fonctions sont dissociées au sein même des familles recomposées.» Les juges aux affaires familiales ont même tendance à donner la préférence, en cas de conflit post-divorce, à ce type de famille, jugée plus rassurante. La rédactrice en chef du magazine Nous deux, Anne-Sophie Dupré, raconte comment on a vu peu à peu apparaître, depuis dix ans, les deuxièmes couples Une situation d'autant mieux acceptée qu'un nombre croissant de nos lectrices la vivent.» Juste un peu plus fragile et moins monolithique, le héros masculin a peu évolué. L'héroïne, elle, est une femme active de 30 ans, blessée par la vie, qui va forcément s'en sortir grâce à une nouvelle rencontre. Tous deux en ont bavé, côté coeur, et l'affichent. Leur rencontre va être le détonateur et la promesse d'un bonheur qui, cette fois, va durer toute la vie.» Les éditions Harlequin - 12 millions vendus chaque année en France! - ont lancé voilà deux ans une collection intitulée Amours d'aujourd'hui», qui permet aux auteurs de battre en brèche le code initial du genre sentimental, fondé sur l'amour unique et éternel La relation amoureuse est décrite dans ces romans comme une réalité complexe et multiple, explique Anne Coquet, directrice éditoriale. Ce n'est plus l'homme qui décide, mais la femme, d'autant plus admirable qu'elle a le courage de choisir le divorce et de repartir de zéro.» L'enjeu de cette deuxième histoire d'amour, plus belle que la première, est ciblé sur les enfants comment vont-ils accepter la situation? En fait, plutôt mal que bien, en termes statistiques 2 millions d'enfants ont des parents divorcés. 25% des adolescents qui atteignent aujourd'hui leur majorité auront traversé une partie de leur vie sans l'un de leurs parents. Selon l'Institut national d'études démographiques, 54% des enfants de divorcés ne voient presque plus leur père, et 19% ne le voient plus jamais. On en fait des livres pour les petits Tu seras toujours mon papa Hatier. Ecrivains ou psy, les gourous des nouveaux modèles familiaux parviendront-ils un jour à empêcher les parents de divorcer de leurs enfants? Rien n'est moins sûr déjà contraints de se coltiner des demi-frères et soeurs voir page 32, ceux-ci ont en plus l'impression de passer pour les gêneurs de service. A juste titre. Sur le marché du remariage - légitime ou pas - la présence d'enfants au foyer est manifestement un handicap... pour les femmes. Les deux sexes ne sont pas à égalité sur le marché de la seconde chance. Selon Catherine Villeneuve, chercheur à l'Ined, les femmes sans enfants, de moins de 44 ans, se remettent aussi rapidement en couple que les hommes» 56% contre 59%, trois ans après la séparation, 73% contre 75% cinq ans après, à situation légale et âge comparable. Quand elles ont un enfant, seulement 37% se remettent en couple dans les trois ans, 52% dans les cinq ans. Les pères divorcés sont plus vernis que leurs enfants soient ou non domiciliés chez eux, ils ont tendance à retrouver plus vite que les mères une nouvelle âme soeur. Soit parce qu'ils sont libres, soit parce qu'ils ont besoin d'aide. Mais les enfants masquent une autre inégalité entre les sexes. Les mères se remettent en couple moins fréquemment que les femmes sans enfants parce qu'elles sont, tout simplement, moins jeunes. Il y a des chiffres qui agacent, quand on appartient au beau sexe 45% des enfants dont la mère a moins de 30 ans ont un beau-père dans les cinq ans qui suivent, pour 31% des enfants dont la mère a entre 30 et 40 ans», affirme Claude Martin, qui vient de publier un ouvrage savant sur L'Après-Divorce, Presses universitaires de Rennes. Toutes les divorcées esseulées le clament il n'y a pas de deuxième chance pour les femmes de 50 ans! C'est statistiquement exact. Les hommes se remettent plus souvent en couple avec des célibataires, de préférence plus jeunes, tandis que les femmes choisissent des partenaires séparés ou divorcés, à peu près du même âge que le premier conjoint», pilonne Claude Martin. Les femmes rebelles Pourtant, les femmes ont un motif de satisfaction tandis que leurs ex-époux s'engouffrent d'autant plus volontiers dans une deuxième union qu'ils sont bardés de diplômes, elles semblent observer avec un certain dédain toute cette agitation. Plus elles sont diplômées, plus elles ont un niveau social élevé, moins elles se remarient. Elles font peur, dit-on? Peut-être. Et si elles étaient seulement difficiles? Et si, dès lors qu'elles ont les moyens de vivre seules, elles préféraient garder leur amant à bonne distance, histoire de préserver leurs enfants, ou leur liberté? Car leur éviction du marché ressemble fort à un choix selon la démographe Catherine Villeneuve, 69% des hommes mais 45% des femmes seulement souhaitaient, un an après une rupture conjugale, revivre en couple. Ce sont ces rebelles qui, la plupart du temps, ont pris l'initiative de la séparation. Ce sont elles, aussi, qui imposent à leur nouveau partenaire des formules de conjugalité non cohabitante» - comme dit le sociologue Claude Martin - de plus en plus en vogue. En clair, on s'aime très fort, mais chacun chez soi. Certes, il faut en avoir les moyens financiers. Certes, on finit parfois par faire toit commun. Mais, dans la moitié des cas, on a l'impression que ces gens-là sont en train d'inventer un nouveau mode de vie», note Claude Martin. Diagnostic confirmé par l'enquête du sociologue Vincent Ravalec, qui constate que les couples de plus de 50 ans, eux aussi, goûtent assez cette façon très juvénile d'être ensemble sans l'être. Juvénile ou prudente? Paradoxalement, les blessés du premier couple parviennent d'autant mieux à reconstruire une deuxième union harmonieuse qu'ils sont en paix avec leur ex-conjoint, avec leur famille, et sans doute avec eux-mêmes. Selon une étude du démographe Guy Desplanques, plus le milieu est modeste, plus on a tendance à vouloir se remettre vite en couple - pour des raisons économiques, en partie. Et l'on espère effacer» le passé. Dans les milieux plus aisés, la démarche est plus nuancée, voire hésitante, affirme Claude Martin. On ne refait pas sa vie on ne renie pas celle qu'on a ?faite?. On se doit désormais d'en assumer l'héritage par des aménagements adéquats, tout en se protégeant du risque d'un nouvel échec conjugal». Cette attitude-ci, plus sage et moins revancharde, est évidemment bénie par tous les psy et les conseillers conjugaux, qui aiment bien entonner l'hymne à la maturité, vertu cardinale de cette fin de siècle. Les gens en couple attendent sans doute aujourd'hui trop l'un de l'autre, explique Violette Aguilar, directrice de l'Association française des centres de conseil conjugal. Ils vivent dans l'illusion et ne supportent pas la frustration. Ils détestent leur conjoint pour les raisons qui les avaient fait l'aimer dix ans plus tôt. Avant de repartir pour une autre aventure, ils ont intérêt à s'interroger sur eux-mêmes. Marieuse de son état, Douce Albertini voir page 34 - qui pour 30 000 francs assortit les couples sur mesure» - affirme que les divorcés s'investissent» davantage Ils veulent poser leurs valises et ne pas se tromper. Les hommes cherchent des femmes disponibles qui partagent leurs intérêts professionnels. Les battantes veulent être protégées sans avoir à subir un macho. Ni les unes ni les autres ne veulent plus tricher.» Mystères de l'homogamie, on n'élit pas un second conjoint de profil socioculturel très différent du premier. Parfois, dans un tiers des cas, on a connu son futur conjoint avant d'être séparé du premier. On a essuyé ou infligé l'infidélité, les mensonges, la lassitude, bref toutes les piqûres des amours contraires. On ne se sent pas forcément coupable, juste modeste les Français sont infiniment indulgents à l'égard des amours adultères. 42% pensent qu'on peut être amoureux de deux personnes à la fois. 65% préfèrent ne pas savoir que leur conjoint les trompe. Une femme sur six et un homme sur quatre se disent convaincu que les infidélités passagères renforcent l'amour. Le leitmotiv moderne est terriblement dégrisé Un couple, ça se travaille», disent les aventuriers de la deuxième chance. Ils expliquent tous qu'ils ont évolué différemment - Mon premier mari est resté un petit garçon», dit Paloma - ou qu'ils étaient bien trop jeunes, la première fois. Je croyais que c'était génial de vivre avec quelqu'un, raconte Jeanne, 43 ans. Je croyais qu'il s'agissait juste de rigoler, faire l'amour, être bien. J'ai recommencé avec un autre, en sachant que rien n'était jamais parfait, qu'il fallait construire, aménager, dialoguer. Mais c'est dur d'abandonner ses rêves on est dans une culture où l'on idéalise l'homme de sa vie, l'unique.» Les couples deuxième chance répètent tous, comme un exorcisme, qu'ils veulent finir leur vie ensemble mais n'ont pas peur des ruptures. Ils ne se font plus d'illusions sur eux-mêmes, précisent les hommes comme les femmes. Ils se connaissent. Ils disent avoir fait des progrès - Je supporte enfin le silence», souligne Paul, l'ingénieur. Ils éviteront la tentation de la passion-fusion. Ils ne composeront pas sur l'essentiel. Et Jean-Michel de citer Le Prophète, de Khalil Gibran, dont il a recopié les conseils sur son faire-part de second mariage Aimez-vous l'un l'autre mais ne faites pas de l'amour une entrave qu'il soit plutôt une mer mouvante entre les rivages de vos âmes. Emplissez chacun la coupe de l'autre mais ne buvez pas à une seule coupe.» Ils sont tellement modestes et réalistes qu'ils sont déprimants, les deuxièmes couples. Heureusement, il y a toujours un moment où ils craquent et chuchotent, des étoiles dans les yeux Je vis quand même une belle histoire d'amour.» Ce n'est plus l'amour toujours, mais c'est toujours l'amour. 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