Plongezau cƓur de la course aux cĂŽtĂ©s des plus grandes championnes : dĂ©couvrez toutes les coureuses, suivez la course et les classements en direct, accĂ©dez aux vidĂ©os quotidiennes et participez aux jeux pour remporter des dotations exceptionnelles ! Aller sur le site. Club Parcours Classements Équipes Culture Tour Actus RĂ©actions Grands DĂ©parts Chiffres clĂ©s Enjeux
Quatre membres de l’équipe canadienne de soccer qui a remportĂ© l’or aux Jeux olympiques de Tokyo l’étĂ© dernier occuperont le devant de la scĂšne lors des quarts de finale de la Ligue des champions fĂ©minine de l’UEFA cette semaine. Mardi, une Ă©quipe du Paris Saint-Germain composĂ©e de l’arriĂšre Ashley Lawrence et de l’attaquant Jordyn Huitema se rendra en Allemagne pour affronter le Bayern Munich lors du premier match de leur sĂ©rie de deux matchs. Mercredi, l’équipe italienne de la Juventus avec la milieu de terrain canadienne Julia Grosso accueille le club français de l’Olympique Lyonnais, avec qui le vĂ©tĂ©ran dĂ©fenseur Kadeisha Buchanan a dĂ©jĂ  remportĂ© quatre titres en Ligue des champions. Dans les autres matches aller de cette semaine, les rivaux espagnols du Real Madrid et de Barcelone s’affrontent, tandis que le club anglais d’Arsenal accueille les Allemands de Wolfsburg Ă  Londres. Cette compĂ©tition annuelle qui rĂ©unit les meilleurs clubs de toute l’Europe a Ă©tĂ© organisĂ©e pour la premiĂšre fois en 2001-02 sous le nom de Coupe fĂ©minine de l’UEFA », avant d’ĂȘtre rebaptisĂ©e Ligue des champions en 2009-10. La Women’s Champions League a progressĂ© Ă  pas de gĂ©ant depuis lors, le plus grand changement intervenant au dĂ©but de cette saison avec l’introduction d’une vĂ©ritable phase de groupes au premier tour. Le nouveau format signifie que pour la premiĂšre fois, les tournois fĂ©minin et masculin sont alignĂ©s l’un sur l’autre. Cela signifie Ă©galement des revenus plus importants pour les clubs impliquĂ©s avec une augmentation des matchs au calendrier, ce qui est un autre avantage pour l’avancement du jeu fĂ©minin au niveau professionnel. Avoir plus de matches est toujours un plus. Le nouveau format, avec une phase de groupes, il permet plus de matchs, il permet Ă  plus d’équipes de jouer Ă  travers l’Europe, donc ce n’est que positif en termes de progression et de croissance du jeu fĂ©minin sur Ă  l’échelle mondiale », a dĂ©clarĂ© Lawrence Ă  CBC Sports. REGARDER Lawrence nominĂ© pour le Ballon d’Or 3 Canadiennes nominĂ©es pour le Ballon d’Or Les mĂ©daillĂ©es d’or olympiques canadiennes Christine Sinclair, Ashley Lawrence et Jessie Fleming sont sur la liste restreinte pour le Ballon d’Or cette annĂ©e aprĂšs des campagnes nationales et internationales rĂ©ussies. Apprenez-en plus sur les 3 Canadiens qui pourraient remporter le Ballon d’Or, l’individu le plus prestigieux du soccer 211 Lawrence, un Torontois de 26 ans, a Ă©tĂ© l’un des joueurs les plus importants et les plus durables du Canada aux Jeux olympiques, commençant les six matchs et enregistrant 591 minutes sur une possibilitĂ© de 600 de temps de jeu. Comme elle l’a fait pendant la majeure partie de sa carriĂšre en Ă©quipe nationale, elle s’est avĂ©rĂ©e ĂȘtre une option polyvalente pour l’entraĂźneur national Bev Priestman, car elle a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e Ă  la fois comme arriĂšre et milieu de terrain Ă  Tokyo. Elle a Ă©galement Ă©tĂ© un contributeur majeur pour une Ă©quipe du PSG qui a remportĂ© un championnat de France historique la saison derniĂšre mettant fin Ă  la sĂ©rie de 14 titres consĂ©cutifs de l’Olympique Lyonnais et a atteint les demi-finales de l’UEFA Women’s Champions League pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive. La course aux quatre derniers a Ă©tĂ© particuliĂšrement douce pour Lawrence et le PSG alors qu’ils battaient Lyon qui Ă©tait le quintuple champion d’Europe en titre en quart de finale. Ancienne star de la NCAA Ă  l’UniversitĂ© de Virginie-Occidentale, Lawrence s’est imposĂ©e depuis sa signature avec le PSG dĂšs sa sortie des rangs universitaires en 2017. C’était un pas Ă©norme Ă  franchir Ă  l’époque pour un joueur aussi jeune et non Ă©prouvĂ©. Mais Lawrence a Ă©tĂ© l’un des contributeurs les plus rĂ©guliers du PSG depuis son arrivĂ©e. Jouer en premiĂšre division française et en UEFA Women’s Champions League a permis Ă  son jeu de se dĂ©velopper et de grandir. L’équipe fĂ©minine canadienne en a Ă©galement profitĂ©, car Lawrence est devenue une joueuse plus complĂšte et est largement considĂ©rĂ©e comme l’une des meilleures arriĂšres latĂ©rales au monde. Être dans ce club depuis plusieurs annĂ©es maintenant, j’ai vu le dĂ©veloppement du football fĂ©minin et faire partie de la Ligue des champions, ça a Ă©tĂ© la clĂ©. C’est connu dans le monde entier », a dĂ©clarĂ© Lawrence. J’ai participĂ© Ă  des matchs contre les meilleurs clubs – Lyon, Barcelone et le Bayern Munich – et ils sont toujours au coude Ă  coude pendant 90 minutes. Cela vous pousse, et c’est ce qui me pousse en tant que joueur et m’a aidĂ© moi je progresse. Cela m’a aidĂ© Ă  sortir de ma zone de confort et au PSG, nous avons vraiment dĂ» amĂ©liorer notre jeu au fil des ans. Nous nous sommes amĂ©liorĂ©s dans la compĂ©tition, en atteignant les demi-finales l’annĂ©e derniĂšre, donc cela montre juste la quantitĂ© de travail et l’attention aux dĂ©tails qu’il faut pour le gagner. » Le jeu de Buchanan a Ă©voluĂ© Buchanan, une Torontoise de 26 ans, a Ă©galement Ă©voluĂ© au cours de son mandat en France avec l’Olympique Lyonnais, et en se testant rĂ©guliĂšrement contre certaines des meilleures joueuses du monde en Ligue des champions. À la sortie de l’universitĂ© et avec quelques sĂ©lections pour le Canada, la plupart de mon jeu Ă©tait physique », a dĂ©clarĂ© Buchanan Ă  CBC Sports. J’étais trĂšs dominant physiquement, rapide, fort sur le ballon et fort dans mes tacles. Quand je suis arrivĂ© en France, ce n’était pas le style de jeu. C’était plus basĂ© sur la possession, trĂšs solide techniquement. Cela m’a aidĂ© Ă  acquĂ©rir un meilleur contrĂŽle du ballon et de la prĂ©cision avec ma capacitĂ© de passe, et Ă  vraiment regarder diffĂ©rents types de passes, comme frapper une diagonale sur un sou ou une passe divisĂ©e. Donc, mon jeu s’est amĂ©liorĂ© par rapport au fait d’ĂȘtre un joueur physique Ă  l’endroit oĂč je me sens au cours de la derniĂšre [few] annĂ©es, je me suis beaucoup amĂ©liorĂ© sur le plan technique. »
Nouvelle présidente du Comité paralympique et sportif français, Marie-Amélie Le Fur, huit fois médaillée paralympique, est diplÎmée
Comme d’autres Ă©quipes, les Warriors ont dĂ» faire des choix cet Ă©tĂ©, en laissant partir quelques joueurs. NĂ©anmoins, le front office a su se montrer malin au moment de compenser les pertes, au point de rĂ©aliser un Ă©norme coup Ă  61 millions de dollars. Une belle manoeuvre de la part des dirigeants, mais surtout des Ă©conomies pour Joe Lacob. Champions ou pas, les Warriors n’allaient pas Ă©chapper Ă  un certain mĂ©nage durant l’étĂ©, la faute Ă  des fins de contrat. Gary Payton II cherchait logiquement Ă  ĂȘtre payĂ© aprĂšs une belle saison, tout comme Otto Porter Jr, qui voulait se relancer. Les deux joueurs ont finalement quittĂ© le navire, le premier pour Portland, le second pour les Raptors. Deux dĂ©parts qui font mal, mĂȘme si Golden State a parfaitement rĂ©pondu sur le papier. Dans ces conditions, il faut souvent faire confiance au front office afin de rĂ©aliser de belles affaires, et on peut dire que le GM Bob Myers a rĂ©ussi son coup. Donte DiVincenzo a renforcĂ© les Dubs dĂšs les premiers jours de la free agency, lui qui Ă©tait Ă  9 points et 4 rebonds de moyenne l’an dernier. En dĂ©but de semaine ? C’est JaMychal Green, vĂ©tĂ©ran trĂšs prisĂ©, qui a trouvĂ© un accord pour rejoindre la Californie. L’énorme coup des Warriors sur le marchĂ© MĂȘme si Payton II va manquer avec sa dĂ©fense redoutable, on peut dire que Golden State s’en sort sur le papier. L’apport promet d’ĂȘtre intĂ©ressant de la part des deux joueurs, d’autant que Joe Lacob, le propriĂ©taire, peut avoir le sourire. En remplaçant ces deux joueurs ainsi, le management va Ă©conomiser beaucoup d’argent, plus de 60 millions Ă  vrai dire. Comme quoi, il faut voir le positif. REPORT The Golden State Warriors saved $61M in luxury tax and salary by letting Gary Payton II and Otto Porter walk and replacing them with Donte DiVincenzo and JaMychal Green. via gswcba Legion Hoops LegionHoops July 20, 2022 Les Warriors ont Ă©conomisĂ© 61 millions de dollars en luxury tax et salaires, en laissant partir Gary Payton II et Otto Porter pour les remplacer par Donte DiVincenzo et JaMychal Green. Niveau argent, on peut dire que le move est trĂšs solide pour les Warriors. Sur les parquets, est-ce que le manque va se faire ressentir ? En dĂ©fense, sans aucun doute, mais pour le reste ? Probablement pas. Une bonne manoeuvre pour les Dubs et Joe Lacob, qui se frotte les mains. Reste Ă  savoir dĂ©sormais si la franchise parviendra Ă  prendre un nouveau titre. Les Warriors ont encore rĂ©alisĂ© un joli coup sur le marchĂ©, du moins d’un point de vue Ă©conomique. Les arrivĂ©es de DiVincenzo et Green sont bien vues par les fans, eux qui auront un gros rĂŽle Ă  jouer en sortie de banc la saison prochaine. En attendant, c’est Joe Lacob qui peut sourire.
Lemois de juin a vu une série de performances impressionnantes réalisées sur la scÚne mondiale par d'anciens athlÚtes des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Ici, sur certains de ces temps forts
vendredi, 20 avr. 2001. 1215 LONDRES, AFP - Il bombe le torse sous son maillot, les flashs crĂ©pitent Karl Power, un Britannique sans emploi "depuis toujours", supporteur acharnĂ© de Manchester United, vient de passer du statut d'inconnu Ă  celui de hĂ©ros aprĂšs "la plus belle arnaque de football de tous les temps".Il pose, en tenue rĂ©glementaire, aux cĂŽtĂ©s des vrais joueurs de l'Ă©quipe, qui s'apprĂȘtaient mercredi Ă  affronter Ă  Munich le Bayern en quart de finale retour de la Ligue des champions, perdu 2-1 par ne bouge. La sĂ©ance de photo officielle terminĂ©e, il repart d'une foulĂ©e souple vers les photographes massĂ©s derriĂšre un but et s'installe pour regarder le Power, 33 ans, vient de rĂ©aliser "sans doute la plus belle et la plus grande arnaque de football de tous les temps", comme il le clame fiĂšrement vendredi dans le tabloĂŻde The Sun, qui a payĂ©, sans doute fort cher, l'exclusivitĂ© du rĂ©cit de son aventure."Bien qu'il n'ait jamais travaillĂ©, il s'est toujours dĂ©brouillĂ© pour assister Ă  tous les matches europĂ©ens de l'Ă©quipe, il a beaucoup d'amis qui lui donnent un coup de main", raconte Gloria, sa soeur, dans le Daily CantonaLe parfait inconnu, que ses copains de pubs ont surnommĂ© "cou trapu" en raison de sa stature, est presque devenu une gloire presse britannique regorgeait vendredi de dizaines de photos, montrant Karl Power posant Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©quipe juste avant le coup d'envoi du match. Il porte un maillot portant au dos le numĂ©ro 7 et le nom du Français Eric Cantona, ancien joueur vedette du club, dont il reste un fan il avait prĂ©vu de poser avec un masque d'Eric Cantona, mais, dans l'excitation du moment, il l'a oubliĂ©."Alors que je courais, le bruit Ă©tait incroyable, comme si je me trouvais dans une immense boĂźte de nuit, avec des lumiĂšres flashant partout. Et soudain, voilĂ , j'y Ă©tais, lĂ , avec mes potes", a-t-il racontĂ©, encore affirme avoir planifiĂ© son coup avec des amis pendant "plus de deux ans, comme pour une opĂ©ration militaire"."Tu la fermes""Mes copains et moi, on fait des trucs comme ça depuis des annĂ©es, mais ce coup lĂ  est le meilleur", a-t-il Ă  la complicitĂ© d'un magazine, Front, qui lui avait obtenu un laissez-passer, il a rĂ©ussi Ă  entrer dans le stade olympique de Munich, se faisant passer pour un membre d'une Ă©quipe de tĂ©lĂ©vision. AprĂšs avoir suivi la sĂ©ance d'Ă©chauffement, il a traversĂ© d'un pas dĂ©cidĂ© la pelouse, dĂ©barrassĂ© de son survĂȘtement."Alors que je courais sur la pelouse, le dĂ©fenseur de Manchester Gary Neville a essayĂ© de me stopper", a racontĂ© Power, originaire, Ă©videmment, de Manchester. "Il savait exactement de quoi il retournait et a commencĂ© Ă  agiter son doigt et Ă  me dire de dĂ©gager"."Mais je lui ai criĂ© Je fais ça pour Eric Cantona, alors maintenant, tu la fermes» et j'ai Ă©tĂ© trĂšs surpris qu'il le fasse", a-t-il la photo, Karl Power a expliquĂ© avoir sans le vouloir pris la place de l'attaquant Andy Cole, qui l'a bousculĂ© pour rĂ©cupĂ©rer son dĂ». Mais l'attaquant Dwight Yorke "m'a lancĂ© un formidable sourire". "Il m'a donnĂ© la confiance dont j'avais besoin pour rester jusqu'au bout de la sĂ©ance de photos", a-t-il dit."PlutĂŽt drĂŽle", a Ă©tĂ© le commentaire laconique d'un porte-parole de Manchester United.
6PrĂ©Sentation Spor usiness 7 Philosophie de l’étude Le Choiseul Sport & Business est une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en toute indĂ©pendance par l’Institut Choiseul, think tank dĂ©diĂ© Ă  l’analyse des grands enjeux Ă©conomiques et Ă  l’identification de talents. Il identifie, recense et classe les jeunes dirigeants de 40 ans et moins qui jouent ou sont appelĂ©s Ă  A deux ans des Jeux olympiques de Paris, le prĂ©sident de la RĂ©publique souhaite rĂ©aliser un point d'Ă©tape, notamment sur les questions de la sĂ©curitĂ© et des transports. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 12/07/2022 1529 Mis Ă  jour le 12/07/2022 1530 Temps de lecture 1 min. Le prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron rĂ©unira autour de la PremiĂšre ministre les acteurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le 25 juillet prochain, "pour faire un point dĂ©taillĂ© de l'avancement de la prĂ©paration des JO", a annoncĂ©, mardi 12 juillet, la ministre des Sports et des JO, AmĂ©lie OudĂ©a-CastĂ©ra. A deux ans de l'Ă©vĂšnement et deux mois aprĂšs le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, l'exĂ©cutif passera en revue notamment les questions de "sĂ©curitĂ©", de "transports", a fait savoir le ministĂšre des Sports Ă  l'AFP, Ă  l'occasion d'un conseil d'administration du comitĂ© d'organisation. Celui-ci doit Ă©galement donner, mardi, son avis sur le futur lieu des Ă©preuves prĂ©liminaires de basket, dossier qui a beaucoup fait parler alors qu'il Ă©tait au dĂ©part prĂ©vu porte de Versailles. Outre les ministres concernĂ©s, comme le ministre de l'IntĂ©rieur, seront prĂ©sents le prĂ©sident du comitĂ© d'organisation Tony Estanguet ainsi que le dĂ©lĂ©guĂ© interministĂ©riel aux JO, le prĂ©fet Michel Cadot, a prĂ©cisĂ© le ministĂšre Ă  l'AFP. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Jeux olympiques de Paris 2024 LeFrançais Anatole Delassus a remportĂ© l’argent en slalom extrĂȘme lors des championnats du monde de canoĂ«-kayak ce dimanche 31 PubliĂ© le 13/08/2022 Ă  1844, Mis Ă  jour le 13/08/2022 Ă  2115 David Popovici, 17 ans, a effacĂ© des tablettes le record du monde de Cesar Cielo. ANTONIO BRONIC / REUTERS Le jeune prodige roumain a amĂ©liorĂ© samedi Ă  Rome le record du monde du 100 m nage libre en finale des Championnats d'Europe de natation. David Popovici a encore frappĂ©. La nouvelle sensation de la natation mondiale, qui n'a pas encore 18 ans, a battu samedi Ă  Rome le record du monde du 100 m nage libre en finale des Championnats d'Europe. Il n'y a pas beaucoup d'adjectifs que je peux utiliser pour dĂ©crire ce que je ressens. Je suis juste heureux», a-t-il simplement dĂ©clarĂ© aprĂšs avoir reçu sa 17 ans, le rĂ©cent double champion du monde a effacĂ© des tablettes la marque du BrĂ©silien Cesar Cielo, qui tenait depuis 2009, en s'imposant en soit 5 centiĂšmes de mieux. Pas loin de la course parfaite? Je pense, oui», a-t-il lancĂ©. Enfin, c'est Ă  mon coach de dĂ©cider ça mais pour le moment, je pense que c'est probablement la meilleure course que j'ai jamais faite.»Nouvelles limites»J'avais prĂ©vu d'aller trĂšs vite et j'avais prĂ©vu de m'amuser et c'est Ă  peu prĂšs tout. On devait penser Ă  des petites choses techniques mais Ă  part ça, la mĂ©daille est un bonus, un super bonus bien sĂ»r et je suis vraiment content d'avoir battu ce record du monde lĂ©gendaire», a expliquĂ© Popovici. Dans le bassin en plein air du Foro Italico, immense complexe multisports de la capitale italienne, il a devancĂ© le Hongrois Kristof Milak et l'Italien Alessandro Miressi le Français Maxime Grousset devant se contenter de la quatriĂšme sacrĂ© aux Mondiaux de Budapest sur les 100 et 200 mĂštres nage libre, a donc amĂ©liorĂ© le record du monde rĂ©alisĂ© en combinaison par Cielo il y a treize ans, Ă  l'Ă©poque - rĂ©volue - oĂč les records tombaient Ă  la pelle grĂące aux combinaisons en polyurĂ©thane. C'est chouette d'Ă©tablir de nouvelles limites. Les records sont faits pour ĂȘtre battus. J'espĂšre que quelqu'un battra le mien et que je battrai le sien. C'est ça le sport», a-t-il en demi-finale, dans un temps de 46 sec 98, le natif de Bucarest Ă©tait devenu le quatriĂšme homme seulement Ă  descendre sous les 47 secondes derriĂšre Cielo, le Français Alain Bernard et l'AmĂ©ricain Caeleb Dressel À noter que la marque de Bernard n'avait toutefois pas Ă©tĂ© homologuĂ©e officiellement en raison d'une combinaison non-valide.Pas d'urgence»Hier j'ai dit que le record d'Europe Ă©tait juste un pas dans la bonne direction, et j'avais raison», a rappelĂ© Popovici aprĂšs son exploit. Il n'y avait pas d'urgence et j'ai dĂ» ĂȘtre extrĂȘmement patient pour le record du monde», a expliquĂ© le nageur roumain. Ces championnats ne sont pas encore terminĂ©s, ni cette trĂšs longue saison», a soulignĂ© celui qui doit encore participer aux championnats du monde juniors qui dĂ©butent fin aoĂ»t au PĂ©rou. À Rome, il doit encore disputer les 200 et 400 m nage libre.Cela a fait mal, mais cela en vaut toujours la peine et je me sens bien maintenant», a-t-il expliquĂ© au sujet de sa course. C'Ă©tait gĂ©nial et c'est trĂšs spĂ©cial de battre ce record qui a Ă©tĂ© Ă©tabli ici en 2009 par Cesar Cielo» dans la mĂȘme piscine du Foro Italico, a ajoutĂ© lors des championnats d'Europe juniors l'Ă©tĂ© dernier, dĂ©jĂ  Ă  Rome, Popovici avait confirmĂ© quelques semaines plus tard aux Jeux olympiques de Tokyo. Alors qu'il n'avait que 16 ans, il avait Ă©chouĂ© Ă  2 centiĂšmes du bronze en finale du 200 m nage libre avant de prendre la septiĂšme place de la finale du 100 m nage progression n'a pas cessĂ©. À Budapest, en juin dernier, il est devenu le premier homme Ă  rĂ©aliser le doublĂ© de la nage libre 100-200 m dans des Championnats du monde depuis prĂšs de cinquante ans. Sa performance samedi finit de l'installer au sommet de la natation masculine mondiale. Natation le Roumain Popovici amĂ©liore le record du monde du 100 m nage libre en finale des championnats d'Europe S'ABONNERFermerS'abonner

Top10 des champions olympiques avec le plus de médailles de l'histoire du sport. Classement des champions olympiques les plus titrés de tous les temps.

Sans surprise, les pilotes quĂ©bĂ©cois ont dominĂ© la sĂ©ance de qualifications de la SĂ©rie NASCAR Pinty’s en prĂ©vision du Grand Prix de Trois-RiviĂšres qui sera disputĂ© dimanche aprĂšs-midi. Kevin Lacroix a cĂ©lĂ©brĂ© l’arrivĂ©e de son nouveau commanditaire, NAPA PiĂšces d’auto, pour rĂ©aliser la position de tĂȘte avec un chrono de 1 min, 06,947 s. Marc-Antoine Camirand 106,964 l’accompagnera sur la premiĂšre ligne au dĂ©part. ‱ À lire aussi La Coupe NASCAR Ă  MontrĂ©al? Quatre autres reprĂ©sentants de la Belle Province ont suivi dans l’ordre, soit Louis-Philippe Dumoulin 107,109, Andrew Ranger 107,191, Alexandre Tagliani 107,261 et Jean-François Dumoulin 107,430. Pour rappel, les sept derniĂšres Ă©ditions du GP3R ont Ă©tĂ© remportĂ©es par des QuĂ©bĂ©cois. Villeneuve classĂ© 11e Quant Ă  Jacques Villeneuve 108,374, il a dĂ» se contenter du 11e rang, tout juste derriĂšre Alex GuĂ©nette 108,108. Le champion du monde de Formule 1 en 1997 a Ă©prouvĂ© des problĂšmes de freins lors de la sĂ©ance d’essais libres en matinĂ©e, qui n’ont pas Ă©tĂ© rĂ©glĂ©s pour l’étape des qualifications. Les Ontariens Kennington 7e, Treyten Lapcevich 8e et Gary Klutt 9e se retrouvent Ă©galement dans le top 10. Frayeur en matinĂ©e La journĂ©e avait pourtant mal commencĂ© pour Lacroix alors que ses mĂ©caniciens n’ont eu d’autre choix que de changer le moteur de son bolide. L’équipe a travaillĂ© fort et je leur en suis reconnaissant, a dit celui qui vise une troisiĂšme victoire au GP3R. Je suis heureux de partir premier. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre devant le peloton pour ne pas avoir Ă  pourchasser un autre pilote.» Lacroix a remportĂ© la derniĂšre Ă©preuve de circuit routier de la sĂ©rie prĂ©sentĂ©e Ă  Toronto Ă  la mi-juillet. Camirand satisfait Camirand, lui, s’est offert une derniĂšre tentative pour ravir le premier rang Ă  Lacroix, mais son quatriĂšme tour en qualifications n’a pas Ă©tĂ© suffisamment rapide. Je suis trĂšs satisfait de ma deuxiĂšme place sur la grille de dĂ©part, a dĂ©clarĂ© le pilote de Saint-LĂ©onard-d’Aston. D’autant plus qu’en matinĂ©e, on a connu des problĂšmes de carburateur.» Camirand a accumulĂ© beaucoup de victoires Ă  Trois-RiviĂšres, mais jamais en sĂ©rie NASCAR Pinty’s.
PORTRAIT- Le plongeur de l’extrĂȘme va enchaĂźner les figures du haut d’une plateforme de 27 mĂštres pour la premiĂšre fois Ă  Paris. Portrait.

AprĂšs une Ă©dition annulĂ©e en raison de la Grande Guerre, les Jeux Olympiques reprennent en 1920 dans la ville d’Anvers. Les Olympiades de 1924, cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  Paris, sont placĂ©es sous le signe de la diversitĂ© des nations prĂ©sentes le nombre de nations reprĂ©sentĂ©es passe de 29 Ă  44. Les Jeux Olympiques de 1936, organisĂ©s Ă  Berlin aprĂšs ceux de Los Angeles en 1932 les premiĂšres olympiades organisĂ©es depuis le dĂ©but de la crise Ă©conomique de 1929, donnent au IIIe Reich l’occasion de glorifier son rĂ©gime. Cette Ă©dition sera la derniĂšre avant 1948 car, entre-temps, la Seconde Guerre mondiale va empĂȘcher deux olympiades consĂ©cutives 1940 et 1944. VIIe OLYMPIADE - 1920 ı Anvers VIIe OLYMPIADE 20 AOÛT-12 SEPTEMBRE 1920 Anvers ı BELGIQUE L’équipe française portant le bĂ©ret Ă  cocarde tricolore, photographie de presse, 1920. MarquĂ©s par des premiĂšres olympiques avec le serment et le drapeau olympique cinq anneaux, sur fond blanc, qui reproduisent les couleurs de toutes les nations et symbolisent les cinq continents unis par l'Olympisme, les Jeux Olympiques d’Anvers accueillent hommes et 65 femmes 2,47 % reprĂ©sentant 29 nations. Les États-Unis l’emportent au tableau des mĂ©dailles, comme en 1912, avec des athlĂštes tels Charles Paddock au 100 mĂštres, qui fait un saut de 4 mĂštres juste avant la ligne d’arrivĂ©e, ses nageurs et nageuses Duke Kahanamoku de HawaĂŻ — qui popularise le surf —, Norman Ross ou Ethelda Bleibtrey, et ses tireurs au pistolet et Ă  la carabine. En natation, l'AmĂ©ricaine Ethelda Bleibtrey s'impose dans les trois Ă©preuves fĂ©minines. Elle bat le record du monde chaque fois qu'elle entre dans l'eau, y compris lors de tours de qualification. La Finlande se distingue tout particuliĂšrement en cross et au mĂštres avec Paavo Nurmi, au marathon, au pentathlon, au triple saut, au lancer du poids, du disque et du javelot, et en brille en escrime avec les cinq mĂ©dailles d’or de Nedo Nadi tandis que la France remporte la palme de la mode et du glamour avec sa championne de tennis Suzanne Lenglen. Dans l’épreuve atypique du tir Ă  la corde, les policemen de Londres triomphent comme en 1908. Alors que les Jeux Olympiques prĂ©vus Ă  Berlin pour 1916 ont Ă©tĂ© annulĂ©s Ă  cause du conflit, Pierre de Coubertin et les autres membres du CIO considĂšrent qu’ils doivent retrouver leur cycle quadriennal dĂšs 1920 sous peine de disparaĂźtre. Si le choix se porte sur la ville belge d’Anvers alors que Lyon, La Havane et plusieurs villes amĂ©ricaines sont candidates, c’est qu’elle symbolise la rĂ©sistance Ă  l’invasion s’agit aussi de rĂ©pliquer Ă  l’offensive sportive des États-Unis en Europe qu’incarnent la YMCA et les Jeux InteralliĂ©s organisĂ©s par le gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Pershing Ă  Paris en juin-juillet 1919. Par ailleurs, Pierre de Coubertin et son collĂšgue belge Henri de Baillet-Latour s’opposent farouchement Ă  la participation des athlĂštes allemands et autrichiens et Ă  celle de leurs alliĂ©s comme les Hongrois, les Turcs et les Bulgares. Mais pour ne pas compromettre son idĂ©al de paix internationale, le CIO prend prĂ©texte que leurs États n’existent plus pour ne pas les inviter. Quant aux Britanniques, ils ont hĂ©sitĂ© Ă  venir car ils ont pour projet de crĂ©er des jeux limitĂ©s aux nations de leur Empire, finalement inaugurĂ©s en 1930 sous le nom de Jeux de l’Empire britannique, compĂ©tition qui perdure aujourd’hui sous le nom de Jeux du Commonwealth. Les chiffres clĂ©s de la VIIe OLYMPIADE AthlĂštes 2561 2,47 % DE SPORTIVES VIIe Olympiade. Anvers Belgique, affichesignĂ©e Walter van der Ven & Co, 1920. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver - 00 dĂ©but en 1924 Classement ÉTATS-UNIS SUÈDE GRANDE-BRETAGNE Liens externes VIIIe OLYMPIADE - 1924 ı Paris VIIIe OLYMPIADE 4 MAI-27 JUILLET 1924 Paris ı FRANCE DĂ©filĂ© de l’équipe de France, photographie, 1924. Lors des Jeux Olympiques parisiens de 1924, le nombre de ComitĂ©s Nationaux Olympiques participant passe de 29 Ă  44. Cette augmentation rĂ©vĂšle l’ampleur prise par les Jeux Olympiques et symbolise dĂ©sormais la diversitĂ© du monde. La popularitĂ© de cette Ă©dition parisienne — c’est la premiĂšre fois qu’une ville reçoit pour la seconde fois les Jeux Olympiques — est consacrĂ©e par la prĂ©sence de plus de mille journalistes, en lien avec l’apparition du direct Ă  la radio, rendu possible par les installations prĂ©vues par les organisateurs. CouplĂ©s Ă  la semaine internationale des sports d’hiver de Chamonix nommĂ©e ultĂ©rieurement Jeux Olympiques d’hiver, ils font de la France la pierre angulaire du sport mondial. L’Équateur, l’Irlande, la Lituanie, les Philippines et l’Uruguay y participent pour la premiĂšre fois. Les Jeux Olympiques de Paris sont aussi les premiers Ă  organiser une cĂ©rĂ©monie de clĂŽture telle que nous la connaissons aujourd’hui et Ă  loger des athlĂštes dans un village olympique constituĂ© de cabanes en bois. Trois drapeaux y sont dĂ©ployĂ©s celui du ComitĂ© International Olympique, du pays accueillant les Jeux Olympiques et du prochain pays Britanniques Harold Abrahams et Eric Liddell remportent respectivement le 100 mĂštres et le 400 mĂštres. Leurs Ă©tonnants parcours jusqu’aux Jeux Olympiques sont retracĂ©s dans le film Les Chariots de feu de Hugh Hudson. Mais cette Ă©dition, avec athlĂštes hommes et 135 athlĂštes femmes 4,37 % est aussi celle de la diversitĂ© ». En effet, il n’y a pas d’exclusion de minoritĂ©s, de populations coloniales ou de groupes spĂ©cifiques comme lors des Jeux Olympiques de 1904, bien au contraire, les grandes puissances impĂ©riales mobilisent dĂ©sormais les athlĂštes de leur empire pour conquĂ©rir des mĂ©dailles, comme les États-Unis leurs minoritĂ©s ». De fait, lors de ces Jeux, l’athlĂšte africain-amĂ©ricain William DeHart Hubbard sera mĂ©daillĂ© d’or. Cette Ă©dition est Ă©galement marquĂ©e par la mise en scĂšne de la propagande politique de l’Italie fasciste lors des Ă©preuves d’escrime mais aussi par les violences lors des matchs de star de cette Ă©dition est le coureur finlandais Paavo Nurmi qui remporte cinq mĂ©dailles d’or, aux cĂŽtĂ©s du nageur Johnny Weissmuller lors des Ă©preuves ayant pour cadre la piscine des Tourelles. Le 5 juillet 1924, spectateurs assistent Ă  la cĂ©rĂ©monie d’ouverture. Sur le site de Colombes se dĂ©roulent principalement les Ă©preuves d’athlĂ©tisme, de rugby, de football dont notamment la finale remportĂ©e par l’Uruguay. Le public assiste Ă©galement au dĂ©part et Ă  l’arrivĂ©e de l’épreuve de cyclisme sur route et Ă  la derniĂšre prĂ©sence du rugby Ă  XV dans une Olympiade, considĂ©rĂ© comme trop violent aprĂšs une bagarre entre supporteurs et joueurs amĂ©ricains. Les compĂ©titions d’aviron ont lieu sur le bassin de Colombes-Argenteuil. Au palmarĂšs, la France termine deuxiĂšme derriĂšre les États-Unis et devant la Finlande avec 12 mĂ©dailles d’or, 13 d’argent et 10 de bronze. Les chiffres clĂ©s de la VIIIe OLYMPIADE AthlĂštes 3089 4,37 % DE SPORTIVES Paris 1924. Jeux Olympiques,affiche signĂ©e Jean Droit, 1924. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver 258 athlĂštes Classement ÉTATS-UNIS FINLANDE FRANCE Liens externes IXe OLYMPIADE - 1928 ı Amsterdam IXe OLYMPIADE 17 MAI-12 AOÛT 1928 Amsterdam ı PAYS-BAS Le serment olympique par le footballeur Harry DĂ©nis [Pays-Bas] devant son drapeauet les reprĂ©sentants des nations, carte postale dessinĂ©e, 1928. Riches en performances et innovations, les Jeux Olympiques d’Amsterdam sont un succĂšs durant l’étĂ© 1928. Un succĂšs aussi parce qu’ils se situent au cƓur de la brĂšve pĂ©riode d’accalmie des tensions gĂ©opolitiques en Europe, aprĂšs les accords de Locarno en octobre 1925, signĂ©s notamment par l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni mais aussi l’Italie de Mussolini afin de garantir provisoirement une sĂ©curitĂ© collective en Europe. 46 nations parmi lesquelles se trouve l’Allemagne de retour aux Jeux Olympiques depuis son exclusion aprĂšs la guerre et athlĂštes dont 277 femmes 9,61 % sont prĂ©sentes. Pour cette Olympiade, on note plusieurs nouveautĂ©s le rituel de l’allumage de la flamme olympique ainsi que l’accĂšs d’athlĂštes fĂ©minines Ă  certaines Ă©preuves d’athlĂ©tisme et de gymnastique artistique, aprĂšs bien des polĂ©miques et les rĂ©sistances de Pierre de Coubertin puis celles de son successeur Henri cette Olympiade, Amsterdam se dote d’un stade flambant neuf, Ɠuvre de l’architecte Jan Wils pouvant accueillir spectateurs. Outre la sensation provoquĂ©e par la victoire de l’ indigĂšne algĂ©rien » issu de l’Empire colonial français Ahmed Boughera El Ouafi lors de l’épreuve du marathon, les performances les plus marquantes sont rĂ©alisĂ©es par des athlĂštes de lĂ©gende. Au premier rang de ceux-ci se trouvent les Finlandais volants » qui dominent largement les Ă©preuves d’athlĂ©tisme. Le plus en vue est Paavo Nurmi qui, confirmant les cinq mĂ©dailles d’or obtenues en 1924, s’octroie une nouvelle mĂ©daille d’or en mĂštres et deux mĂ©dailles d’argent en mĂštres et mĂštres steeple. La Suisse applaudit son hĂ©ros, le gymnaste Eugen Mack qui dĂ©croche deux mĂ©dailles d’or Ă  Amsterdam et qui reste le sportif suisse le plus mĂ©daillĂ©, avec huit titres, dont cinq gagnĂ©s Ă  Berlin en confirmation pour le nageur amĂ©ricain Johnny Weissmuller, comme en 1924 Ă  Paris, avec deux mĂ©dailles d’or en 100 mĂštres nage libre et relais 4x200 mĂštres nage libre. Alors que le tennis, le polo, le tir et le rugby ne figurent plus au programme, le grand exploit des Jeux Olympiques se trouve dans la victoire de l’équipe indienne de hockey sur gazon estampillĂ©e raj britannique » en finale sur les Pays-Bas, avec l’emblĂ©matique Dhyan Chang Singh, considĂ©rĂ© comme le plus grand sportif indien de tous les temps. Enfin, la presse retient l’aventure de l’Australien Henry Pearce qui, en quart de finale du rameur-skiff, s’arrĂȘte pour laisser passer une famille de canards, puis remonte ses concurrents et dĂ©croche la mĂ©daille d’or. Les chiffres clĂ©s de la IXe OLYMPIADE AthlĂštes 2883 9,61 % DE SPORTIVES 1928. IXe Olympiade. Amsterdam,affiche signĂ©e Joseph Rovers, 1928. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver 464 athlĂštes Classement ÉTATS-UNIS ALLEMAGNE FINLANDE Liens externes Xe OLYMPIADE - 1932 ı Los Angeles Xe OLYMPIADE 30 JUILLET-14 AOÛT 1932 Los Angeles ı ÉTATS-UNIS Los Angeles Coliseum Olympic Stadium, carte postale colorisĂ©e, 1932. AprĂšs Saint-Louis en 1904, le CIO confie Ă  nouveau les Jeux Olympiques Ă  un pays non europĂ©en. C’est un risque pour la rĂ©ussite des compĂ©titions car le dĂ©placement des sportifs europĂ©ens sur la cĂŽte ouest des États-Unis nĂ©cessite un budget substantiel pour financer une semaine de voyage en paquebot, puis une autre pour la traversĂ©e du pays, comme l’expĂ©rience de Saint-Louis en 1904 l’a montrĂ©. Pour les Ă©lites dirigeantes de Los Angeles, les Jeux Olympiques sont une belle opportunitĂ© de promouvoir leur ville, en pleine explosion dĂ©mographique mais encore peu connue, alors que depuis 1929 la crise Ă©conomique ravage socialement le pays. En 1921 a commencĂ© la construction du Coliseum un gigantesque stade de places Ă  la mĂ©moire des vĂ©tĂ©rans de la PremiĂšre Guerre mondiale. Et en 1923, cet engagement permet de convaincre les membres du CIO. Mais Los Angeles est aussi un choix stratĂ©gique pour diffuser l’Olympisme dans l’aire gĂ©ographique de l’ocĂ©an terrible krach boursier de 1929 menace sĂ©vĂšrement l’avancĂ©e des prĂ©paratifs. Les financeurs ont moins d’argent et l’opinion publique s’indigne des dĂ©penses faites pour le sport alors que le chĂŽmage et la prĂ©caritĂ© explosent. Beaucoup d’installations existantes sont utilisĂ©es par les organisateurs. Au regard de la situation Ă©conomique, le prĂ©sident Herbert Hoover refusera d’ailleurs pour cette raison d’ouvrir officiellement les Jeux Olympiques, comme le font habituellement les chefs d’État. On craint Ă©galement, comme nous l’avons vu, que les sportifs europĂ©ens ne puissent financer leur voyage car la crise Ă©conomique frappe tout autant l’Europe. Pour pallier cela, les organisateurs construisent un village olympique » imposĂ© par le cahier des charges formulĂ© par le CIO aux villes hĂŽtes depuis les Jeux Olympiques de 1924 permettant d’ĂȘtre logĂ© et nourri pour seulement deux dollars par jour. Les participants hommes en profitent, mais les 126 femmes 9,45 %, quant Ă  elles, sont logĂ©es dans les hĂŽtels de la ville pour des raisons morales ». Le public amĂ©ricain et Ă©tranger est finalement bien au rendez-vous Ă  partir du 30 juillet 1932, pour voir le spectacle sportif pendant un peu plus de 15 jours la durĂ©e la plus courte pour des Jeux Olympiques jusqu’alors, mais aussi pour tenter d’apercevoir les stars d’Hollywood. Charlie Chaplin, Gary Cooper ou Buster Keaton assistent par exemple Ă  la cĂ©rĂ©monie d’ Mildred Didrikson s’impose sur le 80 mĂštres haies avec un record du monde de 11,7 secondes, mais remporte aussi le lancer du javelot avec un jet Ă  43,60 mĂštres record olympique et termine par une mĂ©daille d’argent au saut en hauteur. Une combinaison de podiums unique. Son compatriote Eddie Tolan rĂ©alise le doublĂ© aux 100 mĂštres et 200 mĂštres. Juan Carlos Zabala est le premier Argentin sacrĂ© en athlĂ©tisme, au marathon et il est toujours, Ă  20 ans, le plus jeune vainqueur de l’épreuve. Enfin, en natation, l’équipe du Japon est Ă  son sommet, avec quatre des cinq titres masculins. Les États-Unis terminent largement premiers de cette Ă©dition, alors que l’Italie se classe seconde. La propagande fasciste s’appuie sur ce rĂ©sultat pour vanter son modĂšle totalitaire. Finalement, grĂące Ă  l’union de tous les acteurs Ă©conomiques, politiques et culturels de Los Angeles, les Jeux Olympiques de la Grande DĂ©pression » sont une rĂ©ussite. NĂ©anmoins, le ComitĂ© d’organisation prĂ©fĂšre dĂ©truire le village olympique plutĂŽt que de le mettre Ă  disposition des milliers de sans-abris de la ville, crĂ©ant une polĂ©mique qui dure de nombreux mois. Les chiffres clĂ©s de la Xe OLYMPIADE AthlĂštes 1334 9,45 % DE SPORTIVES Olympic Games. 1932. Los Angeles, affiche signĂ©e Julio Kilenyi [repriseen couverture du programme], 1932. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver 252 athlĂštes Classement ÉTATS-UNIS ITALIE FRANCE Liens externes XIe OLYMPIADE - 1936 ı Berlin XIe OLYMPIADE 1er AOÛT-16 AOÛT 1936 Berlin ı ALLEMAGNE Stade olympique des Jeux Olympiques de Berlin, photographie, 1936. Les Jeux Olympiques sont accordĂ©s en 1931 Ă  l’Allemagne de Weimar. Lors de l’arrivĂ©e des nazis au pouvoir, en 1933, plusieurs voix s’élĂšvent contre l’octroi des Jeux Olympiques aux nouveaux dirigeants de l’Allemagne. Un vaste mouvement de boycott, menĂ© par les organisations sportives ouvriĂšres, des intellectuels et les partis de gauche en Europe et aux États-Unis, s’organise, mais Ă©choue Ă  convaincre les États. MalgrĂ© le projet de contre-olympiade Ă  Barcelone rendu impossible par la Guerre d’Espagne, les dirigeants des pays concernĂ©s craignent les consĂ©quences d’un boycott. Les nazis maintiennent l’illusion d’un pays normal », y compris en alignant Helen Mayer, une athlĂšte en partie d’origine juive elle est ce que les nazis appellent alors une mischlinge, une mĂ©tis » Ă  leurs yeux car seul son pĂšre est juif, Ă©tudiant alors aux États-Unis. Tous les autres athlĂštes juifs allemands ont Ă©tĂ© exclus des compĂ©titions Ă  l’image de la championne du monde de saut en hauteur, Gretel Bergmann, qui est intĂ©grĂ©e Ă  l’équipe allemande, puis en est chassĂ©e la veille des Jeux Olympiques. Helen Mayer obtient une mĂ©daille d’argent Ă  l’escrime et, ne se pensant nullement juive, fait le salut nazi sur le podium. Elle repart aux États-Unis aprĂšs les Jeux Olympiques. Finalement 49 pays et athlĂštes – dont 331 femmes 8,35 % – sont IIIe Reich perçoit tout le potentiel des Jeux Olympiques pour glorifier le rĂ©gime. AprĂšs les Jeux d’hiver de Garmisch-Partenkirchen, qui ont permis aux nazis de roder l’organisation et la mise en scĂšne des Jeux, les moyens dĂ©volus pour les Jeux d’étĂ© sont faramineux constructions d’infrastructures modernes – dont le stade olympique de Berlin, d’une capacitĂ© hors-normes de places –, accueil fastueux des athlĂštes et des reprĂ©sentants des pays invitĂ©s, propagande intense en Allemagne et Ă  destination du monde, mises en scĂšne inĂ©dites avec un dĂ©corum inspirĂ© de l’AntiquitĂ©. Artiste de gĂ©nie vouĂ©e au culte du FĂŒhrer, Leni Riefenstahl rĂ©alise le film Les Dieux du stade, diffusĂ© dĂšs 1938 dans plusieurs pays. La spectacularisation des compĂ©titions, grĂące aux films, aux innovations techniques, aux diffusions radiophoniques et, pour la premiĂšre fois, en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision, expliquent que ces Jeux Olympiques soient considĂ©rĂ©s comme les premiers Jeux modernes ».Les Jeux Olympiques sont aussi marquĂ©s par les exploits de Jesse Owens qui remporte quatre mĂ©dailles d’or. Les États-Unis dominent les compĂ©titions d’athlĂ©tisme, suivis par l’Allemagne, celle-ci se distinguant dans les Ă©preuves de gymnastique. Enfin, le Japon domine les Ă©preuves de natation. La plongeuse amĂ©ricaine Marjorie Gestring devient, Ă  13 ans, la plus jeune championne olympique chez les hommes, en 1896, DimĂ­trios Loundras, a 10 ans. Les nazis prĂ©sentent au monde abasourdi une compĂ©tition grandiose et trĂšs bien organisĂ©e. Le pari de rendre l’Allemagne populaire et frĂ©quentable » est gagnĂ© en 1936. Les Jeux Olympiques sont dĂ©tournĂ©s pour servir les desseins d’une dictature, surtout que les organisateurs diffusent un discours de Pierre de Coubertin enregistrĂ© en 1935 avant la clĂŽture des Olympiades. Les chiffres clĂ©s de la XIe OLYMPIADE AthlĂštes 3963 8,35 % DE SPORTIVES Allemagne. Berlin 1936. Jeux Olympiques,affiche signĂ©e Werner WĂŒrbel, 1936. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver 646 athlĂštes Classement ALLEMAGNE ÉTATS-UNIS HONGRIE Liens externes XIIe & XIIIe OLYMPIADESOLYMP... - 1940 ı 1944 XIIe & XIIIe OLYMPIADES 1940 ı TOKYO JAPON [annulĂ©e] 1944 ı LONDRES GRANDE-BRETAGNE [reportĂ©e en 1948] XIIe Olympiade Tokyo 1940. Exposition internationale, carte postale de la direction gĂ©nĂ©rale du tourisme et des chemins de fer de l’état japonais, 1940. Comme en 1916, au regard de la Seconde Guerre mondiale et du contexte international, deux olympiades sont annulĂ©es. La XIIe Olympiade est prĂ©vue Ă  Tokyo pour 1940, avec le soutien de l’Allemagne nazie et de Benito Mussolini pour l’Italie qui retire sa candidature au profit du Japon dĂ©sormais alliĂ© des deux dictatures europĂ©ennes. En 1937, Ă  la suite de l’invasion de la Chine par le Japon, les Jeux Olympiques sont reprogrammĂ©s Ă  Helsinki, mais la Finlande retire sa candidature aprĂšs le dĂ©clenchement de la guerre avec l’URSS en 1939. L’Olympiade est dĂ©finitivement annulĂ©e et la Grande-Bretagne se voit attribuer la XIIIe Olympiade pour 1944, que le prolongement de la guerre annule. La XIVe Olympiade est organisĂ©e Ă  Londres au regard du report de 1944.

MbappĂ©rĂȘve "d'un triplĂ© Ligue des champions, Euro, Jeux olympiques" en 2020

Belga Ancien coureur de demi-fond, Gary Lough est dĂ©sormais l'entraĂźneur de Bashir Abdi. Le Britannique, prĂ©sent Ă  Eugene pour encadrer le Gantois lors du marathon des Mondiaux d'athlĂ©tisme, a fait preuve d'un mĂ©lange de sentiments malgrĂ© la deuxiĂšme mĂ©daille de bronze acquise par Abdi en moins d'un an, aprĂšs celle dĂ©crochĂ©e aux JO de Tokyo l'Ă©tĂ© dernier. "Si je suis honnĂȘte, je dois avouer que je m'attendais Ă  mieux", a lancĂ© tout de go Gary Lough avant de nuancer ses propos. "Mais je pense qu'il faut malgrĂ© tout se montrer satisfait car nombreux Ă©taient les athlĂštes capables d'accrocher une mĂ©daille et beaucoup n'y sont pas parvenus. Bashir dĂ©croche une mĂ©daille de bronze mondiale aprĂšs celle des Jeux, mais je pense qu'il Ă©tait potentiellement capable de mieux." Lough a notamment dĂ©plorĂ© les problĂšmes de ravitaillement, Bashir Abdi ayant ratĂ© six des huit boissons proposĂ©es. "On a souffert de problĂšmes de communication et il ne s'est peut-ĂȘtre pas mis dans la bonne position pour avoir accĂšs Ă  ses bidons. Il y avait beaucoup de gens, peut-ĂȘtre plus qu'anticipĂ©. Cela a provoquĂ© de la frustration et ce n'est pas la meilleure posture mentale quand vous courrez un marathon contre les meilleurs du monde. Peut-ĂȘtre que s'il avait Ă©tĂ© plus calme et bĂ©nĂ©ficiĂ© de ses boissons, il aurait pu accompagner Tamirat Tola le vainqueur final, ndlr, mais il s'est montrĂ© un peu trop hĂ©sitant." Belga
Unbattement d'ailes de papillon et il était devenu l'égal de l'unique Mark Spitz, sacré champion olympique à sept reprises, à Munich en 1972. Phelps terminerait le travail le lendemain, avec
Introduction1Les sports olympiques, et la natation de compĂ©tition en particulier, offrent une occasion exceptionnellement claire pour Ă©tudier la nature de l’excellence. Dans d’autres champs, il peut ĂȘtre moins facile de dire quels sont les performers d’exception le peintre ou le pianiste le plus brillant, le businessman le plus productif, la serveuse la plus attentionnĂ©e ou le meilleur des pĂšres. Mais, dans le sport et c’est lĂ  un de ses charmes, le succĂšs est dĂ©fini plus exactement, par le succĂšs dans des compĂ©titions. Il y a des mĂ©dailles, des rubans et des coupes pour les premiĂšres, secondes et troisiĂšmes places ; des matches sont organisĂ©s pour faire se rencontrer les meilleurs compĂ©titeurs du monde ; en natation et en athlĂ©tisme, les temps sont mesurĂ©s Ă©lectroniquement au centiĂšme de seconde prĂšs ; il y a des statistiques publiĂ©es et des classements annoncĂ©s chaque mois ou chaque semaine. A la fin des Jeux olympiques, tous les quatre ans, on sait clairement qui a gagnĂ© et qui a perdu, qui est allĂ© en finale, qui a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour les Jeux, et qui n’a jamais participĂ© aux compĂ©titions sportives. 2Au sein de la natation de compĂ©tition tout spĂ©cialement, une stratification tranchĂ©e existe, non seulement entre les individus mais aussi bien entre les niveaux dĂ©finis dans ce sport. Au niveau infĂ©rieur, on a les Ă©quipes de clubs de campagne, qui fonctionnent pendant la saison estivale dans le cadre de tournois organisĂ©s de maniĂšre peu formelle, et modĂ©rĂ©ment compĂ©titifs. Au-dessus, il y a des Ă©quipes qui reprĂ©sentent des villes entiĂšres et qui concourent contre d’autres Ă©quipes reprĂ©sentant d’autres villes de l’Etat ou de la rĂ©gion ensuite, le niveau de compĂ©tition National Junior » qui aligne les meilleurs jeunes athlĂštes en dessous de 18 ans ; puis, le niveau National Senior tous Ăąges, les meilleurs du pays et, finalement, les champions qu’on peut appeler de classe olympique ou mondiale. A chacun de ces niveaux, on trouve, de maniĂšre prĂ©visible, certains individus en compĂ©tition tel athlĂšte nage dans un tournoi d’étĂ©, et ne rencontre jamais les nageurs d’autres villes tel nageur peut ĂȘtre rĂ©guliĂšrement qualifiĂ© pour des Ă©preuves Nationales Junior, mais pas pour les Ă©preuves Senior un troisiĂšme peut nager aux Jeux, mais ne jamais retourner dans les Ă©preuves Nationales Junior. Les niveaux du sport sont remarquablement distincts les uns des autres. 3C’est pratique pour celui qui Ă©tudie la stratification. Comme le succĂšs en natation est bien dĂ©finissable, et le systĂšme de stratification relativement peu ambigu si bien que le progrĂšs d’un athlĂšte peut ĂȘtre aisĂ©ment mesurĂ©, nous pouvons clairement voir, en comparant les niveaux et en Ă©tudiant les individus dans leurs dĂ©placements entre, et au sein, des niveaux, ce qui produit exactement l’excellence. En outre, les carriĂšres en natation sont relativement courtes on peut obtenir des succĂšs remarquables en peu de temps. Rowdy Gaines, dĂ©butant en sport Ă  17 ans, est passĂ© directement d’un club local au record du monde dans un 100 mĂštres nage libre en seulement trois annĂ©es. Cela permet au chercheur de mener une vĂ©ritable recherche longitudinale en peu de temps. 4Bref, en natation compĂ©titive, on peut apprendre assez vite quelque chose Ă  propos de la stratification c’est un lieu privilĂ©giĂ© pour Ă©tudier la nature de l’excellence. 5L’approche suivie ici s’inscrit dans l’interactionnisme symbolique et la phĂ©nomĂ©nologie, tels qu’ils sont dĂ©finis par Peter Berger et Thomas Luckmann, Herbert Blumer et Alfred Schutz [2]. La littĂ©rature de sociologie du sport est pauvre sur la natation on s’appuiera sur des classiques et quelques travaux rĂ©cents [3].La recherche6De janvier 1983 Ă  aoĂ»t 1984, j’ai assistĂ© Ă  une sĂ©rie de rencontres de natation, de classe nationale et internationale, organisĂ©es par United States Swimming, Inc. USS, l’instance dirigeante nationale pour cette discipline. United States Swimming contrĂŽle le processus de sĂ©lection des Ă©quipes amĂ©ricaines pour les rencontres internationales tels les Jeux olympiques, et accrĂ©dite plusieurs milliers de clubs amateurs dans tout le pays, rĂ©unissant plusieurs centaines de milliers d’athlĂštes, en majoritĂ© des enfants et des adolescents. Ces clubs fournissent la base organisationnelle de la natation amateure en AmĂ©rique. Les compĂ©titions suivies comprenaient Ă  la fois des rencontres indoor et des Championnats nationaux outdoor, le meeting International de l’USS, le tournoi des Champions du magazine Seventeen, le meeting des Champions Speedo / Dupont, les rencontres prĂ©paratoires aux Jeux de 1984 et les Jeux olympiques de 1984 eux-mĂȘmes. J’avais une accrĂ©ditation de journaliste et j’étais libre de me dĂ©placer et de parler Ă  qui je voulais. Dans la plupart des dĂ©placements, je voyageais avec los Nadadores les Nageurs de Mission Viejo Californie, champions par Ă©quipe des Etats-Unis Ă  l’époque, partageant leur vie lors des transferts en avion, Ă  l’hĂŽtel, pour les repas et en ville. J’ai vĂ©cu avec les entraĂźneurs et les athlĂštes de cette Ă©quipe en assumant le rĂŽle traditionnel d’observateur participant. Il Ă©tait explicite pour tout le monde que j’étais lĂ  en tant que chercheur il n’y a eu aucune tromperie Ă  aucun moment de l’enquĂȘte. Durant cette phase et par la suite, j’ai interviewĂ© un total de quelque 120 nageurs et entraĂźneurs de classe nationale et mondiale [4]. 7Pendant ces annĂ©es, j’ai frĂ©quemment passĂ© de trois jours Ă  un mois et demi Ă  Mission Viejo Ă  une heure de route, au sud de Los Angeles en cĂŽtoyant les entraĂźneurs, visitant les installations et interviewant nageurs, entraĂźneurs et officiels. Le club des Nageurs m’a ouvert complĂštement l’accĂšs aux lieux de pratique, aux sĂ©ances de musculation, aux rĂ©unions d’équipe, aux soirĂ©es et autres Ă©vĂšnements. De plus, j’étais prĂ©sent Ă  Mission Viejo pendant le stage de PrĂ©paration olympique qui s’est tenu lĂ  en juillet 1984, et j’étais le seul non-membre du club au bord des bassins pendant les aprĂšs-midis d’entraĂźnement Ă  huis clos de l’équipe olympique. En outre, je viens d’achever cinq annĂ©es comme entraĂźneur d’une Ă©quipe de nageurs de niveau d’ñge rĂ©gional 7-16 ans dans l’Etat de New York. Dans cette fonction, je me suis rendu Ă  de nombreux meetings, depuis la rĂ©union du plus petit club de campagne dans le Championnat de la Zone Est, jusqu’aux grands meetings de la Mississipi River. J’ai aussi entraĂźnĂ© dans le sud des Etats-Unis, et travaillĂ© avec des dĂ©butants comme avec des dĂ©tenteurs de records du groupe d’ñge National. 8Bref, ce compte-rendu repose sur une expĂ©rience durable partagĂ©e avec les nageurs Ă  tous les niveaux d’habiletĂ©, pendant une demi-douzaine d’annĂ©es. L’observation a couvert l’ensemble des carriĂšres, et j’ai eu la chance de comparer, non seulement des athlĂštes appartenant au mĂȘme niveau perception que la plupart des entraĂźneurs partagent, mais entre les niveaux les plus contrastĂ©s. De ce fait, les analyses Ă©vitent l’habituel problĂšme de sociologie de la connaissance » de l’observateur uniquement familiarisĂ© avec les athlĂštes d’un seul niveau. Quand des entraĂźneurs de haut-niveau, par exemple, discutent de ce qui permet le succĂšs, ils pensent souvent Ă  des diffĂ©rences entre les athlĂštes qu’ils observent dans le haut-niveau. Leur ignorance des rĂ©alitĂ©s quotidiennes des niveaux infĂ©rieurs programmes d’apprentissage de la nage, Ă©quipes de clubs de campagne les empĂȘche d’avoir une vision vĂ©ritablement comparative. Ou quand des journalistes sportifs Ă©crivent Ă  propos des athlĂštes qualifiĂ©s aux Jeux, ils commencent de maniĂšre typique la recherche une fois que les actions dĂ©cisives ont eu lieu, et ils manquent d’une vĂ©ritable perspective longitudinale ; la mĂ©morisation par le nageur de son histoire passĂ©e subira des distorsions. 9Cette Ă©tude des nageurs olympiques, Ă  l’opposĂ©, 1 observe diffĂ©rents niveaux du sport, et 2 a Ă©tĂ© engagĂ© bien avant les Jeux, alors que personne ne connaissait Ă©videmment qui gagnerait et qui ne gagnerait pas elle fut conçue avec le projet explicite de voir comment la plante pousse avant que la fleur ne s’épanouisse. Le rĂ©sultat est Ă  la fois transversal en observant tous les niveaux du sport et longitudinal couvrant l’étendue des carriĂšres.10Par excellence », j’entends une supĂ©rioritĂ© durable des performances ». L’athlĂšte qui excelle rĂ©alise rĂ©guliĂšrement, voire de maniĂšre routiniĂšre, des performances meilleures que celles de ses concurrentes. La permanence des performances supĂ©rieures indique qu’un athlĂšte est vĂ©ritablement meilleur qu’un autre, et que la diffĂ©rence entre eux n’est pas le produit de la chance. Cette dĂ©finition s’applique Ă  tous les niveaux du sport, et diffĂ©rencie les athlĂštes. La supĂ©rioritĂ© discutĂ©e ici peut ĂȘtre celle d’un nageur sur un autre, ou de tous les athlĂštes d’un niveau disons, le niveau olympique sur un autre niveau. Par cette dĂ©finition, nous ne sommes pas contraints de juger une performance Ă  l’aune d’un critĂšre absolu, mais seulement par rapport Ă  d’autres performances. Il y a des leaders reconnus dans toute Ă©quipe, tout comme il y a des Ă©quipes largement reconnues comme dominantes. 11Pour prĂ©senter ce que sont les sources de l’excellence pour des athlĂštes olympiques, je dois suggĂ©rer tout d’abord – rĂ©servant la dĂ©monstration pour plus tard – ce qui ne produit pas l’ n’est pas, selon mes rĂ©sultats, le produit de personnalitĂ©s socialement dĂ©viantes. Ces nageurs ne semblent pas ĂȘtre des hurluberlus », ni des sauvages » des gosses qui ont abandonnĂ© la vie normale des teenagers » [5]. Si leurs comportements rĂ©sultent de traits de personnalitĂ©, ces traits ne sont pas Ă©vidents. Peut-ĂȘtre est-ce vrai, comme le veut la mythologie des sports, que les meilleurs athlĂštes ont plus confiance en eux-mĂȘmes bien que ce point soit discutable ; mais une telle confiance pourrait ĂȘtre un effet de la rĂ©ussite, non une cause de celle-ci [6].L’excellence ne rĂ©sulte pas de changements quantitatifs du comportement. Une augmentation du temps d’entraĂźnement, per se, ne fait pas nager plus vite, et n’amĂ©liore pas la prĂ©paration psychologique, de mĂȘme que de mouvoir les bras plus vite. Faire simplement davantage du mĂȘme ne conduit pas Ă  une Ă©lĂ©vation du niveau en ne rĂ©sulte pas de quelque qualitĂ© intime spĂ©ciale de l’athlĂšte. Le talent » est le mot usuel pour cette qualitĂ© parfois, on parle de don », ou d’ aptitude naturelle ». Ces termes sont employĂ©s pour mystifier les procĂ©dĂ©s terre-Ă -terre de la rĂ©ussite en sport, nous Ă©loignant d’une analyse rĂ©aliste des facteurs concrets qui mĂšnent Ă  la performance superlative, et nous protĂ©geant du sentiment de responsabilitĂ© face Ă  nos propres alors, d’oĂč vient l’excellence, la supĂ©rioritĂ© rĂ©guliĂšre des performances ?I – L’excellence suppose une diffĂ©renciation qualitative12L’excellence dans la natation de compĂ©tition est atteinte par le biais d’une diffĂ©renciation qualitative avec les autres nageurs, et non au moyen d’une augmentation quantitative de l’activitĂ©. Cela signifie, en bref, que les niveaux du sport sont qualitativement distincts la stratification est discrĂšte, non continue ; et, du fait de ces caractĂ©ristiques, l’univers de la natation se prĂ©sente comme une multiplicitĂ© de mondes, plutĂŽt que comme une entitĂ© unique, chacun de ces mondes ayant ses formes de comportements. 13Avant de dĂ©tailler ces points, je dois Ă©claircir ce qu’on entend par quantitatif » et qualitatif ». Par quantitĂ©, nous entendons le nombre ou le montant de quelque chose. Une amĂ©lioration quantitative suppose l’accroissement du nombre d’une des choses que l’on fait. Un athlĂšte qui s’entraĂźne 2 heures par jour et augmente cette activitĂ© Ă  4 heures a accompli un changement quantitatif de comportement. Ou, une nageuse qui nage 5 miles et passe Ă  7 miles. Elle fait davantage de la mĂȘme chose. Ou encore, un nageur de style libre qui, tout en conservant la mĂȘme technique de crawl, dĂ©place ses bras Ă  un nombre plus Ă©levĂ© de mouvements par minute, a effectuĂ© un changement quantitatif. Une amĂ©lioration quantitative implique de faire davantage de la mĂȘme chose. 14Par qualitĂ©, par contre, nous entendons le caractĂšre ou la nature de la chose. Un changement qualitatif suppose de modifier ce qui est actuellement fait, et pas seulement d’en faire plus. Pour un nageur, un changement de qualitĂ© dans sa technique de brasse consisterait Ă  Ă©carter mouvement de godille les bras vers les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs plutĂŽt que de les tirer directement vers l’arriĂšre ; ou, au lieu de se soulever hors de l’eau au moment du virage, de rester prĂšs de la surface. Les autres changements qualitatifs comprennent d’aller concourir dans un meeting rĂ©gional, au lieu de rester dans un meeting local ; manger des lĂ©gumes et absorber des hydrates de carbone plutĂŽt que des graisses et des sucres ; s’inscrire Ă  un Ă©vĂ©nement de niveau plus faible plutĂŽt qu’à un plus fort ; apprendre Ă  faire un virage culbute en crawl plutĂŽt que de se retourner et de pousser le bord ; ou de s’entraĂźner Ă  un niveau d’intensitĂ© quasi-compĂ©titif plutĂŽt qu’irrĂ©guliĂšrement. Chacun d’entre eux implique de faire les choses diffĂ©remment qu’avant, pas nĂ©cessairement de faire plus. Une amĂ©lioration qualitative suppose de faire des sortes de choses diffĂ©rentes. 15Ensuite, nous pouvons examiner comment une diffĂ©renciation qualitative devient manifeste. 16* Les diffĂ©rents niveaux du sport sont qualitativement distincts. Les champions olympiques ne font pas seulement davantage de la mĂȘme chose que les nageurs des clubs de campagne des tournois d’étĂ©. Ils ne font pas que nager plus d’heures, ou mouvoir leurs bras plus vite, ou suivre un plus grand nombre d’entraĂźnements. Ce qui les rend plus rapides ne peut ĂȘtre comparĂ© quantitativement aux nageurs de niveau infĂ©rieur, parce que mĂȘme s’il y a des diffĂ©rences quantitatives – et certainement il y en a, par exemple dans le nombre d’heures passĂ©es Ă  s’entraĂźner –, elles ne sont pas du tout, je pense, le facteur dĂ©cisif [7]. 17Au lieu de cela, ils font les choses diffĂ©remment. Leurs brasses sont diffĂ©rentes, leurs attitudes sont diffĂ©rentes, leurs groupes d’amis sont diffĂ©rents ; leurs parents ont un rapport au sport diffĂ©rent, les nageurs se prĂ©parent diffĂ©remment pour leurs courses, et ils s’inscrivent dans des catĂ©gories de meetings et de rĂ©unions diffĂ©rentes. Il y a de multiples discontinuitĂ©s de cette sorte entre, disons, les nageurs engagĂ©s dans les compĂ©titions des Championnats de la Ville du coin et ceux qui participent aux compĂ©titions prĂ©-olympiques. Il faut prendre en considĂ©ration trois types de diffĂ©rences. 181 La technique. Les styles de mouvements, de plongeon et de virage sont radicalement diffĂ©rents aux diffĂ©rents niveaux. Au niveau C » le plus bas dans le systĂšme de classement de l’United States Swimming, une nageuse de brasse tend Ă  ramener ses bras loin derriĂšre elle, Ă  battre des jambes largement sans les ramener ensemble Ă  la fin, Ă  se maintenir assez haut hors de l’eau dans le virage, Ă  manquer de prendre une grande impulsion aprĂšs le virage, et toucher d’une seule main lors du finish. Par comparaison, un nageur de haut niveau AAAA », en brasse, Ă©carte les bras vers les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs puis les ramĂšne vers l’intĂ©rieur contre la poitrine d’un mouvement trĂšs similaire Ă  un balayage ne tirant jamais les bras de l’avant vers l’arriĂšre, produit des battements Ă  faible amplitude et avec les pieds qui reviennent ensemble, reste en position immergĂ©e dans les virages, prend une longue impulsion sous l’eau aprĂšs le virage et touche la ligne de finish des deux mains. Non seulement les mouvements sont diffĂ©rents, mais ils sont si diffĂ©rents qu’un nageur C » serait Ă©tonnĂ© de voir Ă  quoi un nageur AAAA » ressemble quand il nage. L’apparence elle-mĂȘme est dramatiquement diffĂ©rente, tout comme la vitesse Ă  laquelle il nage. Il en va de mĂȘme pour les autres nages Ă  un degrĂ© plus ou moins Ă©levĂ©, et certainement pour les dĂ©parts plongeons et les virages. Pour apporter une autre observation, les nageurs de niveau olympique sont Ă©tonnamment silencieux quand ils plongent – ça fait un petit splash ». Inutile de dire qu’avec un dĂ©butant de 10 ans, il n’en va pas de mĂȘme. 192 La discipline. Les meilleurs nageurs sont les plus stricts avec leur entraĂźnement, venant aux sĂ©ances Ă  l’heure, faisant soigneusement les mouvements canoniques de la nage compĂ©titive sans violer les rĂšgles techniques de la discipline [8], surveillant ce qu’ils mangent, dormant avec rĂ©gularitĂ©, faisant les Ă©chauffements adĂ©quats avant les Ă©preuves, et ainsi de suite. Leur Ă©nergie est soigneusement canalisĂ©e. Le plongeur Greg Louganis, qui remporta deux mĂ©dailles d’or aux Jeux de 1984, pratiquait seulement trois heures par jour – ce qui n’est pas un long temps – divisĂ©es en deux ou trois sessions. Mais, durant chaque session, il essaye de faire en sorte que chaque plongeon soit parfait. Louganis ne bĂącle jamais durant l’entraĂźnement, et de mĂȘme il ne bĂącle pas en compĂ©tition [9]. 203 L’attitude. Aux plus hauts niveaux de la natation compĂ©titive, quelque chose comme une inversion d’attitude prend place. Les aspects mĂȘmes du sport que le nageur de classe C » trouve astreignants, le nageur de haut-niveau les apprĂ©cie. Ce que les autres perçoivent comme ennuyeux – disons, nager de long en large, le long d’une ligne d’eau – ils le trouvent paisible, voire mĂ©ditatif [10], le prennent souvent comme un dĂ©fi, ou comme une thĂ©rapie. Ils savourent les tĂąches les plus dures, se projettent vers les compĂ©titions les plus difficiles, essayent de se fixer des buts exigeants. Venant pour l’entraĂźnement de 17h30 Ă  Mission Viejo, de nombreux nageurs arrivaient frais, rigolards, bavardant, savourant la vie, apprĂ©ciant peut-ĂȘtre le fait que la plupart des gens auraient positivement dĂ©testĂ© faire cela. Il est faux de croire que les athlĂštes d’élite endurent de grands sacrifices pour parvenir Ă  leurs fins. Souvent, ils ne perçoivent pas ce qu’ils font comme un sacrifice. Ils aiment ça [11]. 21Ces diffĂ©rences qualitatives sont ce qui distingue les niveaux du sport. Elles sont trĂšs nettes, tandis que les diffĂ©rences quantitatives entre les niveaux, aussi bien dans l’entraĂźnement que dans la compĂ©tition, peuvent ĂȘtre Ă©tonnamment faibles en vĂ©ritĂ©. David Hemery, qui gagna une mĂ©daille d’or au 400 mĂštres haies aux Jeux de 1968, a recueilli des interviews d’athlĂštes de classe mondiale dans 22 disciplines diffĂ©rentes. La plupart du temps, le temps passĂ© Ă  s’entraĂźner un facteur quantitatif, dans notre analyse ne change pas significativement depuis le dĂ©but de leur spĂ©cialisation jusqu’au haut niveau ». MalgrĂ© tout, de petites diffĂ©rences quantitatives dans les performances peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  de trĂšs grandes diffĂ©rences qualitatives dans la finale du 100 mĂštres nage libre hommes des Jeux de 1984, Rowdy Gaines, le vainqueur, finit devant Mark Stockwell, le second, avec 44 centiĂšmes de seconde d’avance, soit 0,8%. Entre Gaines et le nageur classĂ© huitiĂšme pratiquement inconnu, Dirk Korthals, d’Allemagne de l’Ouest, il y avait seulement 2,2% de diffĂ©rence de temps. En fait, entre Rowdy Gaines, le nageur le plus rapide du monde cette annĂ©e-lĂ , et un champion dans la catĂ©gorie des dix ans, la diffĂ©rence quantitative en vitesse n’est que de 30%. Encore une fois ici, comme dans bien des cas, une diffĂ©rence quantitative plutĂŽt faible produit une diffĂ©rence qualitative Ă©norme. Gaines fut nettement un vainqueur des plus grandes compĂ©titions internationales, dĂ©tenteur du record du monde et de mĂ©dailles d’or au cours de trois Jeux olympiques. 22* La stratification du sport est discrĂšte, non continue. Entre les niveaux du sport, il y a des ruptures – ou discontinuitĂ©s – significatives. Cela inclut des diffĂ©rences dans les attitudes, la discipline et la technique qui, en retour, produisent des diffĂ©rences de rapiditĂ©, petites, mais consĂ©quentes. Des Ă©quipes toutes entiĂšres prĂ©sentent de telles diffĂ©rences quant Ă  l’attitude, la discipline et la technique qu’elles paraissent vĂ©ritablement liĂ©es » Ă  certains niveaux [12]. Certaines Ă©quipes rĂ©ussissent toujours bien Ă  certains niveaux du Championnat National, d’autres au niveau RĂ©gional, d’autres aux rencontres locales. Et, assurĂ©ment, certains nageurs restent typiquement au sein d’un mĂȘme niveau tout au long de leur carriĂšre, conservant durant toute cette carriĂšre les mĂȘmes habitudes qu’ils avaient Ă  leurs dĂ©buts. Au sein d’un niveau, les amĂ©liorations en termes de compĂ©tition pour de tels nageurs sont typiquement marginales, reflĂ©tant surtout les Ă©carts diffĂ©rentiels de croissance au tout dĂ©but de la pubertĂ©, par ex. ou les manƓuvres pour ĂȘtre sĂ©lectionnĂ© dans la petite sphĂšre de leur niveau. 23Je suggĂšre ici que les athlĂštes n’atteignent pas le plus haut-niveau simplement par un processus de progression, en accumulant purement du temps dans la pratique ; les amĂ©liorations d’un niveau Ă  l’autre ne rĂ©sultent pas de changements quantitatifs. Aucune quantitĂ© de travail supplĂ©mentaire en soi ne transformera un nageur de classe C » en un nageur AAAA » sans qu’il y ait concurremment des changements qualitatifs dans la maniĂšre de faire ce travail. Au-delĂ  d’une amĂ©lioration initiale de la force, de la souplesse et des sensations, il y a peu de gains de vitesse Ă  rĂ©aliser Ă  travers une simple augmentation du volume d’entraĂźnement. Au contraire, les athlĂštes parviennent aux plus hauts niveaux grĂące Ă  des sauts qualitatifs des changements notables dans leur technique, la discipline et les attitudes, rĂ©alisĂ©s journellement Ă  travers un changement de cadre, e. g. en se joignant Ă  un nouveau groupe avec un nouvel entraĂźneur, de nouveaux amis, etc. qui travaillent Ă  un plus haut niveau. Sans ces sauts qualitatifs, aucune amĂ©lioration majeure ascension dans les niveaux de la compĂ©tition ne se produira. 24Nous rencontrons le mĂȘme phĂ©nomĂšne dans d’autres domaines d’action. Carl von Clausewitz, l’auteur d’un traitĂ© de stratĂ©gie militaire classique du XIXe siĂšcle, De la Guerre, note que les grands gĂ©nĂ©raux et il aurait pu ajouter, les grands nageurs et entraĂźneurs montent en grade rapidement. SpĂ©cialement pendant les pĂ©riodes de guerre, quand le rĂ©sultat sur le champ de bataille est une nĂ©cessitĂ© vitale, il n’y a pas de longue pĂ©riode d’apprentissage avant d’atteindre les plus hauts rangs, ni d’ accumulation » ennuyeuse de savoirs ou d’habiletĂ©s 25 Les grands gĂ©nĂ©raux ne sont jamais issus de la caste des officiers Ă©rudits, ou des savants. La plupart du temps, leur situation ne les avait guĂšre mis en mesure d’accumuler de vastes connaissances
 Il n’y a pas d’activitĂ© de l’intelligence humaine possible sans l’acquisition d’un ensemble de notions. Il s’agit donc seulement de savoir de quelle espĂšce doivent ĂȘtre ces notions. » [13] 26Le mĂȘme schĂ©ma vaut pour la vie universitaire. Les figures majeures d’une discipline ne sont pas ceux qui ont la quantitĂ© de production la plus grande – bien que cela puisse donner un avantage Ă  ceux qui sont largement lus – mais plutĂŽt ceux qui Ă©crivent des articles et des livres d’une qualitĂ© ou d’un genre tel qu’ils sont largement lus et commentĂ©s. Jamais le simple nombre de papiers prĂ©sentĂ©s dans des confĂ©rences locales ou publiĂ©s dans des journaux mineurs ne sera Ă©quivalent Ă  une MĂ©daille d’or du CNRS en sociologie [14] ou Ă  un article dans Deadalus [15]. Au niveau micro, augmenter simplement le nombre d’heures de travail fait chaque jour ne produira aucun changement majeur de statut si le genre de travail fait reste le mĂȘme. 27Cela reste difficile Ă  croire complĂštement. Cela semble contredire notre sens commun », ce que nous voyons dans notre expĂ©rience quotidienne. Le fait est que, quand autour de nous les gens en font davantage, ils tendent Ă  faire mieux. Quand on joue une partie de football le weekend, un simple accroissement des efforts par exemple en marquant en permanence un adversaire conduit Ă  une meilleure rĂ©ussite Cette bande de mecs va-t-elle se saigner, juste pour finir aller boire une biĂšre ? ». On dit aux enfants dans les championnats scolaires – et leurs entraĂźneurs finissent par le croire – que travailler dur est la premiĂšre cause de la rĂ©ussite [16], et les entraĂźneurs de natation partagent largement la croyance que ceux qui sont dans le sport le plus long temps et nagent tout au long de l’annĂ©e ont le plus de succĂšs. Les entraĂźneurs de haut-niveau amĂ©ricains sont pris dans le mĂȘme prĂ©jugĂ©, attribuant souvent la rĂ©ussite au dur labeur » ou au talent ». Comme ils vivent, de maniĂšre non-rĂ©flexive, dans le haut-niveau ayant effectuĂ© lĂ  presque toute leur carriĂšre d’entraĂźneur, ils ne voient jamais ce qui crĂ©e les diffĂ©rences entre les niveaux. Le fait est que les changements quantitatifs apportent la rĂ©ussite – mais seulement au sein d’un niveau dans la discipline [17]. Faire plus du mĂȘme apporte quelques bĂ©nĂ©fices, mais seulement sous une forme limitĂ©e, localisĂ©e. On peut s’assurer un mince avantage sur ses pairs en faisant plus sans changer la qualitĂ© de ce qui est fait. 28Ayant vu que le plus est le mieux » au sein de situations locales, nous essayons d’extrapoler [18]. Si je travaille dur ce point pour atteindre mon niveau, avec quelle duretĂ© les nageurs olympiques devront-ils travailler ? Si je fais tel sacrifice pour me qualifier pour les Championnats de l’Etat, quel sacrifice doivent-ils faire ? On croit, en extrapolant Ă  partir de ce que l’on a appris Ă  propos de la rĂ©ussite Ă  son propre niveau, qu’ils doivent travailler de maniĂšre incroyablement dure, qu’ils doivent ressentir une pression formidable, qu’ils doivent faire de plus en plus de sacrifices pour rĂ©ussir. Supposant implicitement que la stratification en sport est continue plutĂŽt que discrĂšte que les diffĂ©rences sont quantitatives, on croit que les athlĂštes de haut-niveau font des choses incroyables. En bref, on croit qu’ils doivent ĂȘtre surhumains. 29* Ce sont rĂ©ellement plusieurs mondes, chacun avec ses modĂšles de conduite. L’analyse dĂ©veloppĂ©e ci-dessus peut ĂȘtre poussĂ©e un cran plus avant. Si, comme je l’ai suggĂ©rĂ©, il y a rĂ©ellement des ruptures qualitatives entre les niveaux du sport, et si les gens ne font pas leur chemin vers la gloire » simplement dans un sens additif, peut-ĂȘtre que notre conception d’un seul monde de la natation est inappropriĂ©e. J’ai parlĂ© du sommet » du sport, et de niveaux » au sein du sport. Ces mots suggĂšrent que tous les nageurs sont, Ă  proprement parler, en train de monter la mĂȘme Ă©chelle, visant les mĂȘmes buts, partageant les mĂȘmes valeurs, nageant les mĂȘmes nages, tous aspirant Ă  la mĂ©daille d’or olympique. Mais ils ne le sont pas [19]. Certains veulent des mĂ©dailles d’or, d’autres veulent appartenir Ă  la sĂ©lection nationale, d’autres veulent de l’exercice, ou se marrer avec des potes, ou ĂȘtre en plein air, au soleil et dans l’eau. Certains essaient d’échapper Ă  leur famille. Les images de l’élite » et des niveaux » de la natation que j’ai employĂ©es jusqu’ici sont le reflet de la domination d’une certaine fraction de nageurs et d’entraĂźneurs dans le sport l’élite est ce qu’ils considĂšrent comme l’élite, et leur dĂ©finition du succĂšs est celle qui a le plus largement cours dans United States Swimming. Les nageurs les plus rapides considĂšrent comme allant de soi que ce qui est rapide est le meilleur – plutĂŽt que, par exemple, le plus beau qui soit le meilleur ; ou que l’implication des parents est ce qu’il y a de mieux ; ou que les enfants bien dans leur corps » quelque soit la signification de ceci, c’est le mieux. La terminologie elle-mĂȘme, Ă©lite » et niveau », rĂ©ifie le systĂšme de classement en vigueur. 30Une telle rĂ©ification n’est pas seulement suspecte d’un point de vue analytique, elle est aussi incorrecte au plan empirique. La plupart des nageurs n’ont pas envie de gagner une mĂ©daille olympique. Quelques-uns peuvent avoir, au mieux, un vague dĂ©sir, non-suivi d’actes, d’aller un jour aux Championnats Nationaux. Bien sĂ»r, si un adulte demande Ă  un enfant ce qu’il veut accomplir en nageant, l’enfant rĂ©pondra je veux devenir Champion olympique », mais c’est davantage pour impressionner ou pour faire plaisir aux adultes que pour annoncer les intentions personnelles de l’enfant. Quand les athlĂštes les plus jeunes parlent de ce genre de sujet, c’est pour partager des rĂȘves, pas pour annoncer des plans ; et les fantasmes sont plus souvent apprĂ©ciĂ©s dans leur irrĂ©alitĂ© que dans leur rĂ©alisation. 31Aussi, nous devons envisager non un monde de la natation, mais de multiples mondes [20] et changer de monde est une Ă©tape importante vers l’excellence, une diffĂ©renciation verticale plutĂŽt qu’horizontale du sport. Ce que j’ai appelĂ© des niveaux » est mieux dĂ©crit comme des mondes » ou des sphĂšres ». Dans certains de ces mondes, les parents sont vaguement impliquĂ©s, les entraĂźneurs sont des adolescents employĂ©s comme des surveillants, les pratiques ont lieu peu de fois dans la semaine, les compĂ©titions sont programmĂ©es peut-ĂȘtre une semaine Ă  l’avance, la saison dure quelques semaines pendant l’étĂ©, et les nageurs qui sont plus nettement rapides que les autres peuvent ĂȘtre dĂ©couragĂ©s par la pression sociale d’aller en compĂ©tition, parce qu’ils trouvent le plaisir en dehors d’elle [21]. Le grand Ă©vĂ©nement de la saison est le Championnat de la Ville, quand les enfants de toute l’aire mĂ©tropolitaine viennent passer deux jours Ă  concourir les uns et les autres dans de multiples Ă©preuves, et le reste du temps demeurent assis sous de grandes tentes Ă  jouer aux cartes, lire, Ă©couter de la musique, et bavarder. Dans un autre monde, les entraĂźneurs sont trĂšs puissants, les parents ne sont aperçus qu’occasionnellement et jamais sur les bords de bassin, les nageurs voyagent sur des milliers de kilomĂštres pour participer Ă  des rencontres, ils nagent six jours par semaine pendant des annĂ©es en continu, et les plus rapides parmi eux sont objets de respect et de louanges. Le grand Ă©vĂ©nement dans la saison peut ĂȘtre le Championnat National, oĂč les athlĂštes passent beaucoup de temps – s’asseyant sous de grandes tentes, jouant aux cartes, lisant, Ă©coutant de la musique et bavardant [22]. 32Chacun de ces mondes enferme une figure de personnage puissant et d’athlĂšte dominant, et occuper une position prĂ©dominante dans un monde ne garantit pas d’en avoir une dans un autre [23]. Aux niveaux les plus modestes, les parents des nageurs ont voix au chapitre ; au plus haut niveau, les entraĂźneurs ; peut-ĂȘtre dans les Ă©quipes de MaĂźtres, qui sont composĂ©es de nageurs de plus de 25 ans, les nageurs eux-mĂȘmes [24]. Chaque monde a des buts distincts aller aux Jeux olympiques, faire un bon temps aux Championnats nationaux, gagner un tournoi local, avoir du bon temps dans les semaines qui viennent. Dans chaque monde, les techniques sont au moins quelque peu diffĂ©rentes comme pour le geste de brasse, discutĂ© plus haut et les familles et les amis ont leur rĂŽle. Sous tous ces rapports, et bien d’autres encore, chaque soit-disant niveau » de la natation compĂ©titive est diffĂ©rent des autres. Les diffĂ©rences ne sont pas de simples Ă©carts quantifiables dans un espace unidimensionnel menant vers les Jeux olympiques. Les objectifs sont variĂ©s, les participants ont des engagements multiples, les techniques se mĂ©langent [25]. 33Cette notion de diffĂ©renciation horizontale du sport – des mondes sĂ©parĂ©s au sein de la natation compĂ©titive, plutĂŽt qu’une hiĂ©rarchie – peut paraĂźtre rĂ©futĂ©e par le fait Ă©vident que monter» jusqu’au niveau olympique est trĂšs difficile, alors que redescendre » est apparemment facile, comme si une force de gravitĂ© s’exerçait. Nous savons tous que l’on ne devient pas champion olympique en un jour. Il faut du temps pour acquĂ©rir toutes ces habiletĂ©s, saisir les techniques, dĂ©velopper l’envie de gagner, changer ses attitudes, se soumettre Ă  la discipline. Le travail physique, ainsi que les ajustements psychologiques et sociaux sont consĂ©quents. Cette difficultĂ© suggĂšre l’idĂ©e d’une relation asymĂ©trique entre ces mondes. 34Moins Ă©vident, cependant, est le fait que revenir au point de dĂ©part » est difficile pratiquement. PremiĂšrement, les techniques, une fois apprises et incorporĂ©es, ne se dĂ©tĂ©riorent pas en un jour. Un assez grand nombre de nageurs, des annĂ©es aprĂšs s’ĂȘtre retirĂ©s de la compĂ©tition, peuvent revenir et, avec quelques mois d’entraĂźnement, faire de bonnes choses. En 1972, une certaine Sandra Nielson, 16 ans, gagnait trois mĂ©dailles d’or aux Jeux de Munich en natation. En 1984, atteignant juste ses 29 ans, elle participait aux Championnats Nationaux de Course de Distance, se qualifiait pour la finale, et nageait plus vite qu’elle ne l’avait fait 12 ans plus tĂŽt – et avec nettement moins d’entraĂźnement [26]. A ce moment-lĂ , elle avait Ă©tĂ© Ă©loignĂ©e de la compĂ©tition pendant 10 ans, ne revenant que quelques mois avant les Nationaux. Nielson avait trĂšs peu perdu de sa capacitĂ©. 35Ensuite, il semble qu’il y a des effets permanents ou persistants de l’entraĂźnement intensif les attitudes de compĂ©titivitĂ© et les stratĂ©gies pour concourir, une fois apprises sont rarement oubliĂ©es [27]. Et, finalement – et c’est peut ĂȘtre le plus significatif –, la pression sociale est forte pour ne pas redescendre » Ă  un niveau infĂ©rieur de la compĂ©tition. Les super champions » ne sont tout simplement pas les bienvenus dans les championnats de petits clubs de province tant qu’ils ont la super forme, et si leur niveau commence Ă  baisser, l’embarras ressenti a plus de chance de mener simplement Ă  l’abandon du sport plutĂŽt qu’à la poursuite. Le cas peut ĂȘtre semblable au vieux professeur qui, plutĂŽt que d’essayer de rivaliser avec de jeunes collĂšgues dans un champ disciplinaire en rapide Ă©volution, commence Ă  remplir son temps avec davantage de travaux de commission ou d’expertises pour des fondations. Une retraite harmonieusement nĂ©gociĂ©e est prĂ©fĂ©rable Ă  un dĂ©clin humiliant. 36Tous ces arguments peut-ĂȘtre provocants pour suggĂ©rer que le monde de la natation consiste rĂ©ellement en plusieurs mondes, et que les nageurs de haut-niveau » sont plutĂŽt diffĂ©rents que meilleurs. MĂȘme cette formulation laisse entendre qu’à un moment donnĂ© le performer excellent pourrait ĂȘtre dominant Ă  un niveau infĂ©rieur dans cet autre monde. Mais, comme le signale Clausewitz, en comparant les commandants en chef de l’armĂ©e de NapolĂ©on avec un simple colonel 37 Certains commandants en chef n’auraient pas fait brillante figure Ă  la tĂȘte d’un rĂ©giment de cavalerie, et vice versa. » [28] 38Certains ne commencent mĂȘme pas Ă  briller avant d’avoir atteint les plus hauts niveaux. Pour notre propos, le vice versa » de Clausewitz dans la citation ci-dessus nous rappelle la sĂ©paration en sous-espaces, et les principaux points Ă©tablis les niveaux » de la natation sont qualitativement distincts la stratification du sport est discrĂšte, et non continue ; et le sport est le plus adĂ©quatement dĂ©crit comme une collection de mondes relativement – Pourquoi le talent » ne mĂšne pas vers l’excellence39Jusqu’ici, j’ai suggĂ©rĂ© qu’il y a des mondes sociaux distincts au sein de la natation compĂ©titive, et qu’un athlĂšte rejoint ces diffĂ©rents mondes en adoptant les normes de comportement des membres de ces mondes. Cet argument implique, primo, que la plupart des gens ne veulent pas en fait appartenir au plus haut rang, et secundo, que le rĂŽle de l’effort est exagĂ©rĂ©. Je suggĂšre que l’excellence athlĂ©tique est largement inaccessible, voire gĂ©nĂ©ralement non recherchĂ©e. De nombreux individus – disons des centaines de milliers, dans ce pays – ont les ressources physiques pour appartenir Ă  l’élite olympique. Bien qu’il y ait un niveau minimum d’entrĂ©e » en termes de caractĂ©ristiques physiques nĂ©cessaires pour les performances olympiques, ce niveau doit ĂȘtre assez faible, et en aucun cas mesurable. 40A ce point de l’exposĂ©, bien des lecteurs vont demander, Mais que faites-vous du talent ? Le Talent » est peut-ĂȘtre l’explication naĂŻve la plus rĂ©pandue de la rĂ©ussite sportive. Les grands sportifs, semblons-nous croire, sont nĂ©s avec un don spĂ©cial, quasiment une chose » en eux, qui manque aux autres, peut-ĂȘtre physique, gĂ©nĂ©tique, psychologique ou physiologique. Certains l’ont, d’autres non. Alors qu’un athlĂšte, nous le savons, doit s’astreindre Ă  de nombreuses annĂ©es d’entraĂźnement et d’attention pour dĂ©velopper et exercer ce talent, celui-ci est tout le temps en lui », attendant seulement une occasion pour ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©. Quand les enfants font de bonnes performances, on dit d’eux qu’ils ont » du talent si les performances dĂ©clinent, ils peuvent s’entendre dire qu’ils ont gaspillĂ© leur talent ». Nous croyons que c’est ce talent, conçu comme une substance cachĂ©e sous la rĂ©alitĂ© superficielle de la performance qui, finalement, distingue le meilleur parmi nos athlĂštes. 41Mais, sur un plan conceptuel, la notion de talent Ă©choue comme explication du succĂšs sportif. Elle mystifie l’excellence, rĂ©sumant un ensemble d’actions distinctes sous un seul concept indiffĂ©renciĂ©. Pour comprendre ces actions et l’excellence qu’elles constituent, nous devons en premier lieu dĂ©valuer ce concept de talent, et voir lĂ  oĂč il cloche. Sur trois points, je crois, le talent » est inadĂ©quat. 42* Des facteurs autres que le talent expliquent le succĂšs sportif plus prĂ©cisĂ©ment. Nous pouvons voir, sans grande difficultĂ©, ce que sont ces facteurs en natation la localisation gĂ©ographique, particuliĂšrement vivre en Californie du sud oĂč le soleil brille toute l’annĂ©e et oĂč tout le monde nage ; le revenu plutĂŽt Ă©levĂ© de la famille, qui permet de se rendre aux meetings et de payer les droits d’inscription, sans oublier le simple prix d’entrĂ©e des piscines quand on est jeune ; la stature, le poids et les proportions ; la chance ou le choix d’avoir un bon entraĂźneur, qui peut enseigner les habiletĂ© requises ; l’hĂ©ritage d’un bonne structure musculaire – ĂȘtre Ă  la fois fort et souple aide certainement – ; des parents qui s’intĂ©ressent au sport. Certains nageurs, aussi, ressentent davantage de plaisir physique Ă  nager ; certains ont une meilleure coordination ; d’autres encore ont un pourcentage supĂ©rieur de fibres musculaires rapides. De tels facteurs sont nettement identifiables et leurs effets peuvent ĂȘtre clairement dĂ©montrĂ©s. Les confondre tous, peu ou prou, sous la rubrique talent » obscurcit plutĂŽt qu’éclaire la question des sources de l’excellence athlĂ©tique. 43Il est facile de procĂ©der ainsi, spĂ©cialement quand le seul contact avec les athlĂštes de haut-niveau ne se produit que tous les quatre ans en regardant les Jeux olympiques Ă  la tĂ©lĂ©vision, ou quand on ne les voit que durant des compĂ©titions plutĂŽt que dans leur entraĂźnement quotidien. Imaginons, par exemple, qu’un jour, j’allume la tĂ©lĂ©vision et je vois une figure magnifique en patinage artistique rĂ©alisĂ©e par Scott Hamilton. Ce que je vois est la grĂące, la puissance et l’adresse s’exprimant tout ensemble, apparemment sans effort une unique image mobile, rapide et sure, trĂšs Ă©loignĂ©e de ce que je peux faire moi-mĂȘme. En termes phĂ©nomĂ©nologiques, je saisis la performance d’Hamilton de maniĂšre monothĂ©tique », d’un seul coup d’Ɠil, tout Ă  la fois [29]. Son patinage », pourrais-je dire, en me rĂ©fĂ©rant Ă  ses actions comme Ă  une seule chose, est spectaculaire ». Avec cette rapide stĂ©nographie, j’ai captĂ© je pense d’un coup la richesse des infimes dĂ©tails qu’Hamilton a, pendant des annĂ©es et des annĂ©es, assemblĂ©s si harmonieusement en une performance qu’ils deviennent invisibles pour un Ɠil non entraĂźnĂ© [30]. Il est possible que, en se concentrant, Hamilton puisse sentir les dĂ©tails dans ses mouvements certainement, un grand entraĂźneur peut les percevoir, et repĂ©rer la petite faute ou erreur dans une routine par ailleurs sans dĂ©faut. Mais, pour moi, la performance est un tout. 44AprĂšs coup, mes amis et moi pouvons nous asseoir et parler de l’histoire d’Hamilton comme d’une carriĂšre d’excellence », ou qui montre un incroyable investissement », une motivation fantastique » – de nouveaux comme si son excellence, son investissement, sa motivation existaient en quelque sorte tout-Ă -coup. L’excellence devient quelque chose en lui, qu’il nous rĂ©vĂšle pĂ©riodiquement, qui s’exprime de temps Ă  autre sa vie et ses habitudes sont rĂ©ifiĂ©es. Le talent » est simplement le mot employĂ© pour mettre une Ă©tiquette sur cette rĂ©ification. Mais ce n’est pas une explication du succĂšs. 45* On ne peut pas distinguer le talent de ses effets. On ne peut pas voir que le talent existe avant que ses effets ne deviennent Ă©vidents. La recherche de Kalinowski sur les nageurs olympiques le dĂ©montre clairement [31]. 46 Une des dĂ©couvertes les plus Ă©tonnantes de notre Ă©tude est qu’il faut beaucoup de temps pour identifier le talent en natation. En fait, ce n’est pas avant d’avoir des succĂšs au niveau rĂ©gional, et plus souvent encore au niveau national, qu’un enfant est repĂ©rĂ© comme talentueux » p. 173. Il ne m’ont jamais dit que j’avais du talent avant que je ne fasse de trĂšs bonnes performances et que je fasse les Championnats Senior Ă  seize ans ; c’est Ă  ce moment-lĂ  qu’ils ont commencĂ© Ă  dire que j’avais du talent » p. 174. En dĂ©pit des capacitĂ©s physiques qu’il possĂ©dait de naissance, il a fallu plusieurs annĂ©es Ă  Peter six, selon notre estimation pour apparaĂźtre douĂ©. C’est le schĂ©ma le plus frĂ©quent, sinon gĂ©nĂ©ral, que nous trouvons dans nos donnĂ©es sur les nageurs. La plupart d’entre eux sont caractĂ©risĂ©s comme Ă©tant “naturels” ou “douĂ©s”, une fois qu’ils ont consacrĂ© beaucoup de temps et un dur labeur Ă  la discipline » p. 194. Quelles que soient les qualitĂ©s exceptionnelles qu’on lui a reconnues une fois qu’il a Ă©tĂ© plus ĂągĂ© et plus performant, elles n’étaient pas apparentes alors avant qu’il ait treize ans. » 47Les citations ci-dessus suggĂšrent que le talent est dĂ©couvert assez tard dans la carriĂšre, le sens implicite Ă©tant que, bien que l’aptitude de l’athlĂšte existe en permanence, nous ne la voyons pas jusqu’à un moment tardif. Kalinowski, comme beaucoup d’entre nous, conserve la croyance qu’il doit y avoir une chose dans l’athlĂšte qui prĂ©cĂšde et dĂ©termine ses succĂšs, et qui ne sera dĂ©couverte que plus tard. Mais, ses propres rĂ©sultats, Ă  plusieurs reprises, suggĂšrent une interprĂ©tation diffĂ©rente peut-ĂȘtre qu’il n’y a pas quelque chose comme le talent », il y a seulement la performance formidable elle-mĂȘme. Il constate le succĂšs et immĂ©diatement en infĂšre une cause sous-jacente, une cause pour laquelle il n’y a pas d’autres preuves que le succĂšs lui-mĂȘme. Ici, comme dans d’autres cas, le talent notre appellation pour cette cause ne peut ĂȘtre mesurĂ©, ou perçu, ou ressenti, sous aucune forme autre que le succĂšs qu’il est supposĂ© produire. 48Ce faisant, dans l’analyse de Kalinowski – et la vision profane est trĂšs semblable Ă  celle-ci –, rĂ©side une erreur analytique du premier degrĂ© la variable indĂ©pendante et la variable dĂ©pendante ne peuvent pas ĂȘtre mesurĂ©es sĂ©parĂ©ment [32]. 49* La quantitĂ© » de talent nĂ©cessaire au succĂšs en compĂ©tition paraĂźt Ă©tonnamment faible. A premiĂšre vue, il semble plausible qu’il soit nĂ©cessaire d’avoir un certain niveau d’aptitude naturelle pour rĂ©ussir en sport ou en musique, ou dans l’universitĂ©. Mais, aprĂšs enquĂȘte empirique, il reste trĂšs difficile de prĂ©ciser quel est exactement ce minimum physique. A vrai dire, une bonne part de la mythologie sportive est construite autour de personnages qui, manquant d’aptitudes naturelles, ont connu des succĂšs fabuleux. Tout un genre de littĂ©rature Ă©mouvante est construite sur le thĂšme de la personne dont les capacitĂ©s naturelles ordinaires ont Ă©tĂ© dĂ©truites Wilma Rudolph avait eu la polio dans son enfance, avant de remporter le 100 mĂštres aux Jeux olympiques de 1960. Glen Cunningham avait eu les jambes gravement brĂ»lĂ©es dans un incendie, pour, ensuite, battre le record du monde du mile. De telles histoires donnent du grain Ă  moudre aux Ă©crivains sportifs. 50Non seulement ces histoires sont communes, mais elles sont presque un genre. Bien des champions olympiques, quand on Ă©tudie leur histoire, semblent avoir surmontĂ© une forte adversitĂ© dans leur poursuite du succĂšs. Accidents d’automobile, jambe dans le plĂątre, cheville foulĂ©e, chirurgie de l’épaule sont courants dans de telles histoires. En fait, ils sont frĂ©quents dans la vie en gĂ©nĂ©ral. Bien qu’un minimum nĂ©cessaire de force physique, de capacitĂ© pulmonaire et cardiaque, de densitĂ© nerveuse puisse ĂȘtre requis pour obtenir des rĂ©sultats sportifs une fois encore, je ne nie pas les avantages diffĂ©rentiels, ce minimum semble Ă  la fois difficile Ă  dĂ©finir et nettement faible, au moins dans de multiples cas. Peut-ĂȘtre que le facteur dĂ©cisif n’est pas du tout l’aptitude naturelle, mais la volontĂ© de surmonter les dĂ©savantages, naturels ou non, du genre de ceux auxquels la plupart d’entre nous faisons face, allant des obstacles mineurs quand nous grandissons et quand nous travaillons, jusqu’aux accidents et aux blessures, et aux handicaps physiques majeurs. 51Et, ensuite, si le niveau minimum de talent exigĂ© paraĂźt trop faible au point d’ĂȘtre universellement accessible, peut-ĂȘtre que le simple concept de talent lui-mĂȘme – ne diffĂ©renciant pas les performers entre eux – pourrait ĂȘtre complĂštement abandonnĂ©. Il ne permet pas d’expliquer les diffĂ©rences dans les rĂ©sultats. PlutĂŽt que de parler de talent et d’aptitude, on ferait mieux de regarder ce que les gens font rĂ©ellement pour produire des performances extraordinaires. 52Le concept de talent fait obstacle Ă  une claire comprĂ©hension de l’excellence. En fournissant une explication » immĂ©diate mais fallacieuse au succĂšs athlĂ©tique, il satisfait notre curiositĂ© en passant, tout en ne requĂ©rant ni investigation empirique ni questionnement critique de nos prĂ©suppositions tacites Ă  propos des athlĂštes de haut-niveau. Au mieux, c’est un moyen commode pour admettre que nous ne connaissons pas la rĂ©ponse, une sorte de terme profane pour variance inexpliquĂ©e ». Mais, le projet d’expliquer Ă©choue. Ce que nous appelons talent n’est rien de plus que la rĂ©ification projetĂ©e de choses particuliĂšres dĂ©jĂ  accomplies des mains placĂ©es correctement dans l’eau, des virages exĂ©cutĂ©s brusquement, une tĂȘte relevĂ©e plutĂŽt que prĂšs de la surface de l’eau. A travers la notion de talent, nous transformons des actions particuliĂšres qu’un ĂȘtre humain effectue en un objet possĂ©dĂ©, conservĂ© au secret pour le jour oĂč il sera rĂ©vĂ©lĂ© Ă  la vue de tous. 53Cet axe de rĂ©flexion mĂšne vers un autre point. Dans la mesure oĂč le talent ne peut ĂȘtre vu qu’indirectement Ă  travers les effets qu’il est supposĂ© produire, son existence est une affaire de croyance. Le dogme fondamental du talent » dit que ce que les gens font en ce monde a une cause qui rĂ©side par-devers eux, qu’il y a une sorte de rĂ©alitĂ© en arriĂšre-plan oĂč les choses rĂ©elles se produisent, et que ce que nous, vous et moi, voyons ici dans nos vies par ex. la conquĂȘte d’une mĂ©daille d’or est rĂ©ellement le reflet de la vraie rĂ©alitĂ© cachĂ©e derriĂšre. Ceux qui ne sont pas admis dans la compagnie des Ă©lus – les talentueux – ne peuvent jamais voir comment est rĂ©ellement cet autre monde des succĂšs fabuleux, et ne peuvent jamais partager ces expĂ©riences. Et en acceptant cette foi dans le talent, me semble-t-il, nous abandonnons nos chances de comprendre correctement l’excellence. 54Encore et toujours, nous voulons croire dans le talent. Comme Jean-Paul Sartre le dit ce que les gens veulent, c’est qu’on naisse lĂąche ou hĂ©ros » [33], sachant que cela nous protĂšge en dĂ©valuant les rĂ©alisations qu’on prĂ©tend Ă©lever [34]; nous sĂ©parant sur un mode magique de ces gens qui sont de grands athlĂštes, nous assurant que nous sommes incomparables Ă  eux et dĂ©chargeant ceux d’entre nous qui ne sont pas excellents de la responsabilitĂ© de leur propre condition. Qualifier quelqu’un de divin », note Friedrich Nietzsche, signifie Ici, nous n’entrons pas en compĂ©tition » [35]. Avec la notion mystificatrice de talent » et la pseudo-explication in-analysĂ©e des performances exceptionnelles, nous codifions notre propre rĂ©sistance psychologique profonde devant la simple rĂ©alitĂ© du monde, devant la banalitĂ© accablante de l’excellence [36].III – L’excellence au quotidien55 Les gens ne savent pas Ă  quel point le succĂšs est ordinaire » disait Mary T. Meagher, triple championne olympique Ă  Los Angeles, quand on l’interrogeait sur ce que le public comprenait de son sport. Elle expliquait avoir dĂ©butĂ© sa carriĂšre dans une ligue estivale et travaillĂ© pour atteindre des compĂ©titions de niveau de plus en plus Ă©levĂ© ; aprĂšs avoir appris de nouvelles techniques, intĂ©riorisĂ© de nouvelles habitudes, et relevĂ© de nouveaux dĂ©fis [37]. Ce que Meagher disait – Ă  savoir que le succĂšs est, en un sens, ordinaire – s’applique, je crois, Ă  d’autres espaces comme ceux des affaires, de la politique, ainsi qu’aux professions de tous types, y compris acadĂ©miques. Dans ce qui suit, je vais essayer de dĂ©velopper ce point, en donnant des exemples tirĂ©s de mes recherches sur la natation, mais aussi d’autres espaces afin de montrer la gĂ©nĂ©ralitĂ© de cette conception. 56* L’excellence se construit au quotidien 57Une performance exceptionnelle est en fait le produit de douzaines d’habiletĂ©s et d’activitĂ©s, apprises ou acquises de façon fortuite, et patiemment transformĂ©es en habitudes assemblĂ©es dans un tout intĂ©grĂ©. Il n’y a rien d’extraordinaire ou de surhumain dans chacune de ces actions prises isolĂ©ment, si ce n’est que, rĂ©alisĂ©es correctement, avec rĂ©gularitĂ©, et toutes ensemble, elles produisent l’excellence. Quand une nageuse apprend le virage culbute en nage libre, elle nage plus vite ; grĂące Ă  une position alignĂ©e lors de la poussĂ©e sur le mur avec les bras dans le prolongement du corps, elle gagne encore un peu de temps ; elle peut Ă©galement progresser en changeant l’orientation de ses mains lors des actions sous-marines en Ă©vitant la prĂ©sence de bulles d’air, ou en modifiant ses retours aĂ©riens ; en soulevant des charges pour se muscler correctement ; et en adoptant les meilleures tenues pour la glisse dans l’eau, et ainsi de suite [38]. Chacune de ces tĂąches semble limitĂ©e en elle-mĂȘme, mais chacune d’elle permet Ă  l’athlĂšte de nager un peu plus vite. Une fois qu’il a appris et intĂ©grĂ© ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments et bien d’autres, le nageur peut participer aux Jeux olympiques. Une victoire n’est rien d’autre que la synthĂšse de ces innombrables petites choses – mĂȘme si certaines d’entre elles sont faites involontairement ou par d’autres, ce que l’on appelle souvent la chance ». 58Ainsi les petites choses » comptent vraiment. Nous avons dĂ©jĂ  vu comment une trĂšs petite – en termes quantitatifs – diffĂ©rence peut produire un succĂšs notoire. MĂȘme d’apparents hasards peuvent conduire Ă  des mĂ©dailles d’or. 59 Dans l’épreuve du 100 mĂštres nage libre Ă  Los Angeles, Rowdy Gaines, sachant que le starter de la course avait tendance Ă  donner le dĂ©part rapidement, a anticipĂ© le signal ; bien qu’il n’ait pas volĂ© le dĂ©part, l’observation des vidĂ©os de la course donne l’impression que Gaines savait exactement quand partir, que les autres Ă©taient encore sur les plots quand il s’élança. Mais, le starter ne l’a pas rappelĂ©. Et les protestations d’aprĂšs course des autres concurrents furent ignorĂ©es. Gaines a passĂ© des annĂ©es Ă  observer les starters, et il a parlĂ© avec son entraĂźneur Richard Quick de ce starter en particulier avant la course. » [39] 60Gaines n’était pas notoirement plus rapide que plusieurs des autres nageurs de la course, mais avec cette tactique, il conquit un avantage suffisant pour gagner. Et, dans l’ensemble de ses courses, il cherchait Ă  trouver un avantage de ce type dans le cas prĂ©sent, cela lui a permis de remporter la mĂ©daille d’or. Portant attention Ă  de telles subtilitĂ©s, nous pouvons dire que, non seulement les petites choses sont importantes ; Ă  certains Ă©gards, les petites choses sont les seules choses. 61Peter Drucker, le doyen des consultants amĂ©ricains en management, suggĂšre une idĂ©e similaire quand il Ă©crit, Ă  propos du monde des affaires, que ce sont ces petites choses qui, prises dans leur en Ligue1 : «On ne peut pas rĂ©aliser une telle performance sans un Ă©tat d'esprit exceptionnel», note GĂ©nĂ©sio Par Le Figaro avec AFP PubliĂ© le 07/11/2021 Ă  23:50 , Vuelta Mercato lire le journal voir la chaine en direct Ă©couter la chaine en direct Ă©couter tous les podcasts ma liste lire les articles abonnĂ©s du jour rĂ©sultats et actualitĂ©s mĂ©dias coaching aviron badminton baseball beach volley canoĂ«-kayak Ă©quitation escrime gymnastique haltĂ©rophilie hockey sur gazon NFL pentathlon moderne softball squash tennis de table tir tir Ă  l'arc tous sports triathlon voile volley-ball water-polo Jeux Olympiques accĂšs rapide programme tv replays Ă©missions les privilĂšges abonnĂ©s le journal les articles les notes de Ligue 1 les analyses tactiques les sĂ©ries les documentaires les longs formats les enquĂȘtes les grands entretiens les paroles d'ex une vie de Messi autres thĂ©matiques France Football VĂ©lo Magazine Sport & Style SpĂ©cial L'Équipe services flux RSS la boutique L'Équipe inscription Ă  une course jeux-concours la boutique des Unes et Photos paramĂ©trer mon consentement aide et contact nous contacter Bonjourje bloque sur une question de Pix : Gary rĂ©alise un classement des champions olympiques. ComplĂ©tez le tableau Ă  tĂ©lĂ©charger Ă  l'aide du texte suivant. La kayakiste française Émilie Fer a remportĂ© l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancĂ© l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent. Quel est vendredi, 6 aoĂ»t 2021. 0736 Mise Ă  jour vendredi, 6 aoĂ»t 2021. 1345 Le titre qu'elle convoitait tant, Christine Sinclair l'a finalement obtenu. La Canadienne de 38 ans, capitaine de l'Ă©quipe fĂ©minine du Canada depuis maintes annĂ©es, totalise plus de buts que quiconque sur la scĂšne internationale du soccer, hommes ou femmes. Mais il manquait Ă  son palmarĂšs un triomphe Ă  un tournoi majeur. Jusqu'Ă  vendredi. À lire Ă©galement Julia Grosso a couronnĂ© des moments de grande tension en touchant la cible lors de la sixiĂšme ronde et le Canada a remportĂ© la mĂ©daille d'or du tournoi de soccer fĂ©minin des Jeux olympiques de Tokyo, vendredi soir, grĂące Ă  une victoire de 3-2 aux tirs de barrage contre la SuĂšde. Les deux clubs Ă©taient Ă  Ă©galitĂ© 1-1 aprĂšs 90 minutes de temps rĂ©glementaire et 30 minutes additionnelles. AprĂšs le but dĂ©cisif, les joueuses du Canada ont accouru vers Grosso et Sinclair a levĂ© ses bras dans les airs en guise de victoire avant de sauter sur ses coĂ©quipiĂšres. Vraiment, elle paraĂźt mĂȘme plus jolie », a dĂ©clarĂ© Sinclair, en levant la mĂ©daille d'or. Tout juste avant le but dĂ©cisif, la gardienne Stephanie LabbĂ© avait frustrĂ© Jonna Andersson en plongeant pour empĂȘcher le ballon de toucher le coin infĂ©rieur droit du filet. Pendant la session de tirs de barrage, LabbĂ© a bloquĂ© un autre tir, celui d'Anna Anvegard. Elle a aussi eu l'aide de son poteau gauche sur le tout premier tir, celui de Kosovare Asllani, et celle de Caroline Seger, qui a vu sa tentative survoler la barre transversale alors qu'un but aurait procurĂ© la mĂ©daille d'or aux SuĂ©doises. AprĂšs l'Ă©chec de Seger, Deanne Rose a ramenĂ© le Canada a Ă©galitĂ© 2-2 en dĂ©jouant Hedvig Lindahl. J'essaie de ne pas trop le sentir, de me rĂ©veiller de ce mauvais rĂȘve », a dĂ©clarĂ© Lindahl. FĂ©licitations au Canada, elles ont bien dĂ©fendu. Nous avions la mĂ©daille Ă  portĂ©e de nous. » Pendant le temps rĂ©glementaire, Stina Blackstenuis a donnĂ© l'avance Ă  la SuĂšde pendant la 34e minute. DominĂ©es jusque-lĂ , les Canadiennes ont rĂ©ussi Ă  crĂ©er l'Ă©galitĂ© Ă  la 67e minute lorsque Jessie Fleming a touchĂ© la cible sur un penalty, aprĂšs une infraction Ă  l'endroit de Sinclair dans la surface de rĂ©paration quelques instants auparavant. IgnorĂ©e sur le coup par l'arbitre sur le terrain, l'infraction a Ă©tĂ© signalĂ©e aprĂšs l'intervention de l'assistance vidĂ©o Ă  l'arbitrage. Fleming a aussi trouvĂ© le fond du filet lors des tirs de barrage. Il s'agit de la premiĂšre mĂ©daille d'or olympique pour l'Ă©quipe fĂ©minine du Canada, aprĂšs des troisiĂšmes places lors des Jeux de Londres, en 2012, et lors des Jeux de Rio de Janeiro, en 2016. HonnĂȘtement, je n'arrive pas Ă  croire ce qui vient juste d'arriver », a dĂ©clarĂ© Sinclair, qui a marquĂ© 187 buts en carriĂšre. Pendant les 40 derniers jours, nous avions l'objectif de venir ici et de changer la couleur de la mĂ©daille. Et nous avons atterri au sommet du podium. C'est tout simplement un grand honneur de faire partie de ce groupe. » Le Canada a pu atteindre le match ultime du tournoi de soccer fĂ©minin en terminant d'abord au deuxiĂšme rang du groupe E avec cinq points en trois matchs, rĂ©sultat d'une victoire de 2-1 contre le Chili et de matchs nuls de 1-1 face au Japon et Ă  la Grande-Bretagne. En quarts de finale, la formation canadienne a eu besoin d'un but de Vanessa Gilles et de deux arrĂȘts-clĂ© de LabbĂ© pour Ă©liminer le BrĂ©sil 4-3 aux tirs de barrage, aprĂšs 120 minutes complĂštes sans un seul but de part et d'autre. Puis, en demi-finale lundi, le Canada a Ă©liminĂ© ses grandes rivales des États-Unis, l'emportant 1-0 grĂące au but de Fleming, sur un penalty, Ă  la 75e minute. De leur cĂŽtĂ©, les SuĂ©doises ont complĂštement dominĂ© le groupe G, duquel elles sont sorties avec un dossier immaculĂ© de trois gains et aucune dĂ©faite. La SuĂšde a amorcĂ© la phase de groupe en battant facilement les États-Unis 3-0, avant d'inscrire des victoires de 4-2 contre l'Australie et de 2-0 face Ă  la Nouvelle-ZĂ©lande. En quarts de finale, les SuĂ©doises ont dĂ©fait le Japon 3-1 avant de prendre la mesure de l'Australie pour la deuxiĂšme fois du tournoi, cette fois par la plus mince des marges, 1-0. k1Xb.
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