LocalisationCondé sur Noireau 120 r St Martin Condé sur Noireau 14110 Condé en Normandie. Ajouter ce pro aux favoris . Afficher le numéro. Numéro de Téléphone 02 31 69 02 96 02 31 69 02 96 FAX 02 31 69 35 97 02 31 69 35 97 Informations financières et juridiques Ouvrir les annonces légales. Sur l'établissement SIRET 51288980900012 Code NAF 9603Z Effectif de
PR Madame Paulette ROUSSEAU Date du décès 20 avril 2016 Montilly-sur-Noireau 61100 Nous sommes au regret de vous faire part du décès de Madame Paulette Rousseau Celui-ci est survenu le 20 avril 2016 - Montilly-sur-Noireau 61100 Envoyer des fleurs de deuil Ouvrir une cagnotte obsèques Allumer une bougie de deuil Écrire un message de condoléances Voir plus de services Mur du souvenir Envoyer Allumer une bougie EA Equipe Avis-De-Décès a allumé une bougie Nous vous adressons nos sincères condoléances. Avisde décès de Madame Christiane MORAND née DUMONT paru le 16/11/2021 à Condé-Sur-Noireau : retrouvez toutes les informations sur les funérailles. 04 82 53 51 51 AVIS DE DÉCÈS Présentation de l'établissement Quelles sont les informations pratiques à connaître sur l’agence de pompes funèbres GAUQUELIN ? L’entreprise pompes funèbres GAUQUELIN est située dans la ville de Condé-sur-Noireau, dans le département du Calvados 14. Elle est située à l’adresse suivante 120 rue Saint Martin, 14110 Condé-sur-Noireau Les horaires d’ouverture sont les suivants lundi 0900–1215, 1400–1900 mardi 0900–1215, 1400–1900 mercredi 0900–1215, 1400–1900 jeudi 0900–1215, 1400–1900 vendredi 0900–1215, 1400–1900 samedi 0900–1900 Permanence décès 24/24h 7/7j Le gérant de l’agence est M. Sylvain GAUQUELIN Services de l'agence Quels services propose l’agence de pompes funèbres GAUQUELIN ? Dans le but de toujours mieux aider les personnes confrontées à un décès, l’agence de pompes funèbres GAUQUELIN propose un panel de services funéraires qui se veut le plus complet possible Diverses démarches administrativesMise en bièreToilette mortuaire et habillageSoins de conservation réalisés par un thanatopracteur diplôméConvoi funéraireTransport de corpsTransfert de corpsInhumation / crémationMaître de cérémonieCérémonies civiles et religieusesRapatriement depuis et vers l’étranger Quels produits propose l’agence de pompes funèbres GAUQUELIN ? L’agence pompes funèbres GAUQUELIN ne se contente pas de prendre en charge uniquement les services funéraires minimum. Pour accompagner toujours plus les familles endeuillées, elle s’occupe de leur fournir de nombreux produits indispensables avant, pendant et après les obsèques proprement dites Plaque funéraireCercueilCouronne de fleursCaveauPierre tombaleMonument funéraireUrne funéraire Qu’est-ce qui distingue l’agence de pompes funèbres GAUQUELIN des autres ? L’agence de pompes funèbres GAUQUELIN peut se vanter de proposer un large éventail de prestations liées à la marbrerie funéraire création de monuments, gravures, entretien des sépultures, terrassement, réfection, rafraîchissement, travaux de cimetière… Monuments cinéraires Soins de conservation Transport défunt Accessoires funéraires et urnes Organisation funéraire Prestations en marbre Avis de décès en ligne Demande de devis en ligne Jours de permanence Corbillards Fournitures funéraires cercueils, urnes Supply Personnel Items Services Transport de corps avant inhumation Prix moyen des obsèques dans le departement Tarifs moyens pour l'inhumation Voir le détail Fermer Frais avancés pour le compte de la famille Prestations courantes Voir le détail Démarches & formalités 238 € Ouverture / fermeture caveau porte 380 € Toilette mortuaire préparation et habillage du défunt 169 € Corbillard et chauffeur convoi funéraire 298 € Cercueil avec cuvette étanche et quatre poignées standard 691 € Personnel pour inhumation 116 € Prestations complémentaires optionnelles Voir le détail Maître de cérémonie 165 € Prestations courantes Prestations complémentaires optionnelles Frais avancés pour le compte de la famille Cérémonie funéraire Frais de culte 180 € Porteurs 370 € Maître de cérémonie 165 € Corbillard et chauffeur convoi funéraire 298 € Démarches & formalités Démarches & formalités 238 € Toilette mortuaire préparation et habillage du défunt 169 € Inhumation Ouverture / fermeture caveau porte 380 € Personnel pour inhumation 116 € Cercueil et Accessoires Capiton standard 85 € Cercueil avec cuvette étanche et quatre poignées standard 691 € Mise en bière Mise en bière 137 € Estimation moyenne 2829 € *sources Tarifs moyens pour la crémation Voir le détail Fermer Frais avancés pour le compte de la famille Prestations courantes Voir le détail Démarches & formalités 238 € Dispersion des cendres 44 € Toilette mortuaire préparation et habillage du défunt 169 € Corbillard et chauffeur convoi funéraire 298 € Cercueil avec cuvette étanche et quatre poignées standard 691 € Prestations complémentaires optionnelles Voir le détail Maître de cérémonie 165 € Prestations courantes Prestations complémentaires optionnelles Frais avancés pour le compte de la famille Crémation Crémation adulte 610 € Urne 66 € Dispersion des cendres 44 € Cérémonie funéraire Frais de culte 180 € Porteurs 370 € Maître de cérémonie 165 € Corbillard et chauffeur convoi funéraire 298 € Démarches & formalités Démarches & formalités 238 € Toilette mortuaire préparation et habillage du défunt 169 € Cercueil et Accessoires Capiton standard 85 € Cercueil avec cuvette étanche et quatre poignées standard 691 € Mise en bière Mise en bière 137 € Estimation moyenne 3053 € *sources *sources Quels sont les tarifs moyens des obsèques dans le département du Calvados ? À noter que les tarifs signalés dans les tableaux ci-dessus sont uniquement indicatifs. Le prix des obsèques peut en effet varier en fonction des prestations optionnelles choisies - ou non - par la famille, et en fonction de la politique suivie par l’agence les prix du funéraire n’étant pas fixés par l’État, chaque agence funéraire est donc libre d’appliquer les prix qui lui conviennent. Vous désirez connaître le prix exact des obsèques de votre proche ? N’hésitez pas à utiliser notre comparateur de devis en ligne, 100% gratuit et sans engagement. Quels sont les moyens de paiement acceptés par l’agence de pompes funèbres GAUQUELIN ? L’agence accepte les paiements en carte bleue, chèque et espèces. Accéder à l'établissement Photos de l'établissement Comparer les agences proches Avis des internautes 6 Les avis sont certifiés afin d'éviter le trucage. Ils proviennent de personnes qui ont utilisé nos services et sont passées par l'établissement. Tous les avis positifs et négatifs sont publiés. Si les notes sont bonnes, c'est que nous vous conseillons des prestataires de qualité. Si vous avez déjà utilisé nos services et êtes passé par un établissement, vous recevrez prochainement un email pour noter notre site ainsi que la prestation proposée par l’établissement. Attention, les détails des notes ne sont calculés qu'à partir des commentaires MPF Fermer Marie-pierre R. 30/04/2021 J'ai fait livrer des fleurs samedi matin pour unedéfunte dans votre établissement. J'apprends ce soir qu'aucune fleur n'a été déposée dans le salon, pas plus que celles commandées par son époux dans votre magasin funéraireNous ne les verrons peut-être qu'à l'égliseC'est de l'irrespect vis à vis de la défunte etde sa famille Fermer Nathalie M. 30/06/2018 Pour la fête des mères , j'ai fait livrer un bouquet de fleurs. 50 eurosLa vendeuse m'a assurée qu'il serait livré à 9 heures, heure à laquelle , l'aide à domicile peut s'occuper de la livraison. MAIS,La livraison n'a pas été faite chez ma mère mais dans la maison d'à côté ,inhabitée!!!On m'avait dit "oui, oui , pas de problèmes , ça sera fait, nous savons où habite votre mère!"Par le plus grand des hasards , une voisine a vu le bouquet qui prenait le soleil et a pensé qu 'il était destiné à la maison d 'à 9 heures du matin à 3 heures de l'après midi, les fleurs sont restées sur le sol devant une maison inoccupée! sous un soleil si personne ne s'était rendu dans cette maison ce jour là?Pas de fleurs pour la fête des mères?Quel manque de professionnalisme!Il ne s'agissait pas du bouquet pour personne inconnue que je Michot-Duval Derniers commentaires Marie-pierre R. 30/04/2021 J'ai fait livrer des fleurs samedi matin pour unedéfunte dans votre établissement. J'apprends ce soir qu'aucune fleu... Voir plus Nathalie M. 30/06/2018 Pour la fête des mères , j'ai fait livrer un bouquet de fleurs. 50 eurosLa vendeuse m'a assurée qu'il serait livré... Voir plus Toutsavoir sur le patronyme GAUQUELIN Fréquence du patronyme GAUQUELIN: Ce patronyme est présent 45 649 fois sur Geneanet ! Origine du nom. GAUQUELIN : Porté en Basse-Normandie (61, 14), c'est une autre forme de Vauquelin (voir ce nom). Variantes : Gauclain, Gauclin (72), Gauglin (28), Gauguelin (50). Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 16 on 16Number of pages 16Full noticeTitle L'Ouest-Éclair journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercialPublisher [ RennesPublication date 1937-01-20Contributor Desgrées du Lou, Emmanuel 1867-1933. Directeur de publicationRelationship textType printed serialLanguage frenchFormat Nombre total de vues 135307Description 20 janvier 1937Description 1937/01/20 Numéro 14683.Description Collection numérique Fonds régional BretagneDescription Collection numérique Yroise, bibliothèque numérique de BrestRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k6607788Source Bibliothèque nationale de FranceProvenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 18/01/2011The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 100%.On a pose hier à Paris la première pierre du pavillon de la Bretagne à l'Exposition de 1937 M. Gasnier-Duparc, ministre de la Marine, scelle la première pierre. Voir en c Informations régionales DRAME DE LA MER A CANCALE PARTIS EN PECHE DEPUIS TRENTE-SIX HEURES, PAR UN TEMPS EFFROYABLE. DEUX CANOTS A MOTEUR, MONTÉS CHACUN PAR TROIS HOMMES, NE SONT PAS RENTRÉS AU PORT Cascale, 19 janvier. De notre correapondant particulier. Lundi, vers 10 heures du matin, malgré le mauvais temps, cinq des canots à moteur de notre flottille cancalaite, pratiquant, la petite pèche, prenaient' le large. Vers 13* h. 30, le vent, jusqu'alors de la partie du Sud-surolt, montait ïubiteme* à l'Ouest et se mettait à •ouffler en cyclone. Un véritable coup de temps, comme il est rare d'en voir Au port de la Houle, sous Cancale, les familles des intrépides marins partis en mer se montraient justement inquiètes sur leur sort. Entre 15 h. 30 et 16 heures, trois des frêles embarcations avaient réussi. après une lutte titanesque contre les éléments déchaînés, à se réfugier a proximité du port. Malheureusement. on déplorait l'absence de deux autres barques. Il s'agissait de deux canots à moteur Le Fend-i'Onde, construit à Cancale en 1932, jaugeant 1 tonneau 89 brut. muni d'un moteur de 6 chevaux, était monté par le patron Maillard Eugene. né le 7 septembre 1897, et les matelots Leroux Francis, né le 11 septembre 1914 Devran Julien, né le 3 décem bre 1900. La France-Amélie, canot non ponté moteur de 6 chevaux. 1 tonneau 89 de jauge brute, était montée par le patron Couapel François, né le 8 no- vembre 1691 et ses matelots Verdier Jean-Marie, né le 26 juillet 1889. et Lebrun Louis, né le 12 novembre 1912. Depuis hier, malgré toutes les recherches entreprises pour', retrouver trace des canota disparus, d'abord par la grande Jjisquine La France, pui* par quatre canots à moteur de la Houle et le canot de sauvetage de SaintMalo-Saint-Servan, on reste sans aucune nouvelle à l'heure où nous transmettons ces lignes. Après une accalmie, la tempête fait rage à nouveau. Parmi les six vaillants marins disparus et déjà pleurés dans leurs familles, se trouvent quatre pères de femille, MM. Maillard, deux enfants Couapel, trois enfants Davran, un Verdier, un. Ce tragique événement de mer a causé une grosse et légitime émotion dans toute la région. Vaines recherches au large Saiht-Malo, 19 janvier de notre rédaction malouine Le Capitaine-de-Vaisseau-Recoloux et rentré ce soir à son mouillage vers 20 h. 30. Il avait accompli, sous la direction du capitaine Bourges, une vaste randonnée, allant jusqu'à Chausey et aux Minquiers, à la recherche des bateaux de Cancale. A son retour, l'équipage a déclaré n'avoir rien trouvé. M. VINCENT AURIOL PARLERA DEMAIN AU CLUB AMÉRICAIN Paris, 19 janvier. Le Journal des Débats annonce que M. Vincent Auriol, ministre des Finances, a accepté l'invitation qui lui a été faite par M. Théodore Rousseau, président du club. d'être l'hôte du Club Américain, à son déjeuner d'après demain jeudi. On se rappelle que c'est au Club Américain que M. Léon Blum prononça non premier discours politique comme chef du Gouvernement. Les déclarations du ministre des Fifiances sont attendues dans les circonstances actuelles avec un particulier intérêt. SIX DISPARUS RETROUVÉS VIVANTS DANS L'ANTARCTIQUE Lombres, 19 janvier. Un radiogramme émanant du croiseur britannique Ajax a été reçu au Foreign Office, disant que les membres de l'expédition du Discovery Il perdus dans l'Antarctique avaient été retrouvés et ramenés à bord du Discovery. Il s'agit, comme on le sait. de six officiers et marins qui avaient disparu après avoir débarqué à Esther Harbourg, dans l'Ile du Roi George, qui fait partie des Shetlands. L' Ajax avait été accompagné dans ses recherches par plusieurs baleinièfes. LES AFFAIRES D'ESPAGNE Le contre-torpilleur français ci Maillé-Brézé » qui fut bombardé par un avion au large da côte» d'Eipafne, ainsi que nous l'avons relaté hier. .jtVoir en deuxième page. Duplicité de Moscou • Paria; 19 janvier. La note jiar laquelle Moscou répond à Londres, en ce qui concerne les enrôlement» de volontaires pour l'Espagne, est vraiment fadéfendable. Elle déclare que le gouvernement soviétique ne se livre pas à l'envoi de volontaires alors que depuis des mois, le gouvernement de Valence et les autorités de Barcelone ne cessent de proclamer, avec de longues effusions de gratitude, l'aide que leur apporte la 3' Internationale On reconnaît bien, dans ces dénégations moscoutaires, le système du mensonge cynique système plus Imbécile encore que révoltant dont s'inspirent les communistes depuis l'avènement du Front populaire en France. La vérité, c'est que les nombreux soldats et techniciens russes qui se trouvent actuellement en Espagne y sont partis sur l'ordre du Komintern d'accord avec le gouvernement soviétique. Us sont la en service commandé , avec tout leur matériel. Il en est de même des Italiens et des Allemands qui combattent dans les armées Franco, direz-vous. Je le Mais que M. Litvinolf et ses compères ne viennent pas nous raconter qu'ils sont, eux. innocents de tout recrutement, de tout armement. de tout appui militaire aux marxistes espagnols 1' Le gouvernement soviétique est coupable en outre, si nous en croyons les rumeurs les plus autorisées. de la suggestion faite au gouvernement de Valence de naturaliser en massé les étrangers combattant dans les range communoanarchistes. Le procédé est simple autant que déloyal. Il prévient le rapatriement de ces étrangers pour le cas où, d'id un mois, France et Angleterre décideraient de les rappeler sous peine de condamnations sévères. Il permet de recruter sans cesse, au mépris des conventions internationales car il suffira au cabinet de Valence d'envoyer massivement en Russie, ou à Perpignan, des lisasses d'actes de naturalisation et de passeports en blanc. Les recruteurs y inscriront le nom des soi-disant volontaires, et ceux-d passeront les frontières comme de iraia Espagnols jsnfjant chss eux. ̃̃'̃'•̃ ̃ ••- '̃ Telle est l'attitude de grossière duplicité adoptée par un gouvernement que toute l'Europe se plait à considérer comme notre intime allié. C'est flattent. en vérité Hitler et Mussolini ont la partie belle et la propagande facile lorsque, lisant nos annales parlementaires et les votes de la Chambre depuis juin 1936, ils constatent que les communistes sont les soutiens fidèles de M. Blum et les animateurs d'une C. G. T. qui ést là maîtresse absolue des destins du gouvernement français Signalons enfin que Moscou se livre, depuis quelques jours, à un singulier chantage à notre égard et à l'égard de l'Angleterre. Staline fait savoir à une agence britannique qu'il considère que, depuis la remilitarisation de rhénane et la guerre espagnol. France et Grande-Bretagne sont stratégiquement beaucoup moins fortes qu'auparavant se solidariser avec elles devient, pour l'U. R. S. S., une affaire médiocre on ne pourrait conjurer l'affaiblissement commun qu'en agissant tous de concert en Espagne d'une façon Immédiate. Si Paris et Londres refusent, dit-on au Kremlin, l'U. R. S. S. se repliera sur elle-même et abandonnera à leur sort les démocraties occidentales. Le mensonge ou le bluff, la tromperie ou la menace, tels sont les procédés internes et internationaux du communisme. Son but, c'est la révolution violente au profit d'une dictature. Nous ne pouvons concevoir comment les radicaux ont pu admettre, même un Instant, l'alliance politique avec un parti qui n'a pour objet que la destruction intégrale du régime démocratique 1 DANS L'OISE UN AVION HOLLANDAIS S'ECRASE AU SOL. Ses quatre occupants sont tués Senus, 19 janvier. Cet après-midi, à 14 h. 5, un avion de tourisme hollandais immatriculé c P. H. M. A. J. » s'est écrasé sur le sol près de la commune de Pontarme. L3 chute s'était produite prts du bois de Mocreux, sur le territoire de la commune de Mont-L'Evêque. On ne trouva dans les débris de l'appareil, dont l'aile droite avait été arrachée, que deux des 'aviateurs. MM. Scenmer et Fissot. Les corps des deux autres, Adrianin Hœrtens et Jacob Maltha, furent retrouvés dans les chamns à environ 150 mètres du point de-chute. Des morceaux de l'aile de l'avion ont été découverts à 800 mètres de là. Les corps des quatre victimes ont été transportés ce soir à l'hôpital de Senlis. On attend l'arrivée du consul wénéral des Pays-Bas et du commandant Girardot, du Bourget. LES CONFLITS ÏE TRAVAIL DOIT REPRENDRE CE MATIN AUX AB A TTOIRS Le différend, aux termes de la loi, sera tranché' par arbitrage LE CONFLIT. DES ABATTOIRS PARISIENS Malgré la grève, l'activité régnait hier à l'intérieur des abattoirs. PARIS, 19 janvier. Les pourparlers engagés hier entre les patrons et employés des abattoirs ayant échoué, la grève commencée la veille continuait ce matin. Cependant, il est désormais établi que le travail reprendra demain matin. ,,Aux Halles Centrales, on déclarait, à la fin de la matinée, que la grève des abattoirs avait eu pour conséquence de faire baisser l'approvisionnement des pavillons de la boucherie. Néaninoins, grâce aux réserves, les bouchers détaillants étaient pourvus comme à l'ordinaire. Les représentants des ouvriers des abattoirs de la Seine ont été reçus à la présidence du Conseil par M. Marx Dorinoy, qui, après cette entrevue, a également reçu M. Robert Lévy, président de la Fédération des Boucheries en gros, et M. Joubin, président de la Fédération des sous-produits des abattoirs. Une réunion, commune a eu lieu ensuite souc la présidence du ministre de l'Intérieur entre les représentants patronaux et ouvriers. Au cours de cette réunion, il a été convenu ce qui suit 1° Conformément à l'article 2, paragraphe 2 de la loi du 31 décembre 1936, le travail reprendra immédiatement; 2° Les contestations qui existent actuellement entre les parties seront portées immédiatement devant un arbitre désigné par le .gouvernement. Cet arbitre rendra sa sentence le plus rapidement possible. Cette dernière, conformément à l'article 6 de la loi du 31 décembre 1936, sera publique, obligatoire et sans appel. Il n'y aura pas de renvois pour faits de grèves. L'intendant général Bernard, directeur général de l'Intendance au ministère de la Guerre, a été désigné par le Président du Conseil comme arbitre dans le conflit de la boucherie. Voir en DERNIERE HEURE n LES R1C0E0R8 DE HIVER TEMPETE DE NEIGE sur l'Allemagne Berlin, 19 janvier. Un ouragan de neige s'est abattu cette nuit sur toute l'Allemagne. De nombreux navires, surpris par la tempête, se sont réfugiés en hâte à Kiel et dans la plupart des ports allemands de la Mer du Nord et de la Baltique. A Sassanitz. de nombreux arbres ont été arrachés. La neige a considérablement gêne la circulation ferroviaire. INONDATIONS en Amérique New-York, 19 janvier. Les inondations de la rivière Ohio et de ses affluents qui touchent huit Etats sur un parcours de kilomètres ont causé la mort de six personnes et contraint trois mille familles à évacuer leurs domiciles. Les dommages matériels s'élèvent à plusieurs millions de dollars. Cinq mille employés de l'organisation du travail des chômeurs, sous la direction d'ingénieurs du génie militaire, combattent le fléau qui est dû aux pluies incessantes des deux dernières semaines. LE FROID SÉVIT en Europe Centrale Varsovie, 19 janvier. Un froid très, vif règne dans toute la Pologne. A Varsovie, par 170 au-dessous de zéro, la Vistule est gelée. Le fleuve charrie des glaçons jusqu'à son embouchure et les brise-glaces fonctionnent sans arrêt dans la baie de Dantzig. A Lwow, le froid atteint moins 20"; 87 personnes se sont présentées hier dans les hôpitaux avec les mains, les pieds ou les oreilles gelées. BUCAREST, 19 janvier. Le Danube est gelé entre Galatz et Tulcea. La couche de glace est très épaisse et l'on peut traverser le fleuve d'une rive a l'autre. A Constanza, la Mer Noire est gelée jusqu'à 100 mètres de la rive. Plusieurs personnes sont mortes de froid. Un paysan a été dévoré par les loups qui, en plusieurs endroits, cherchent à pénétrer dans les villages. A PROPOS DE LA TAXE UNIQUE DE 6 SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES Voir plns loin en Informations diverses L'OURAGAN SUR LA MANCHE Ou difue anflaite est battue par le* flot*. LES ENTREVUES CŒRING-MUSSOUNI Il faut régler d'abord l'affaire espagnole dit un article inspiré Roux, 19 janvier. Les première* précisions sur les conversations Goering-Mussolini et sur la réponse italoallemande à la note anglaise sont données par Virginio Gayda dans le Giornale d'Italia organe nettement inspiré par le Duce. D'après celui-ci, le voyage du général Goering a confirmé la solidité du front italo-allemand à l'égard de tous les problèmes européens. Entre Rome et Berlin, il n'y a plus rien à éclaircir ou à définir; il suffit de mettre à jou! la collaboration d'après les variations du moment. L'axer Rome-Berlin demeure la directive essentielle de la politique extérieure italienne. Les autres collaborations auxquelles participe l'Italie, par exemple le c Gentlemen's agreement », ne s'opposent pas à cette directive centrale, mais s'harmonisent avec elle. Le problème espagnol a été le principal de ceux qui furent examinés dans les conversations de Rome. Son importance découle non seulement des complications internationales qu'il peut entrainer, mais aussi de ce que rien ne pourra être tenté en Europe tant qu'il ne sera pas résolu. Qu'il s'agisse de Locarno ou du pacte à quatre, il faut d'abord régler l'affaire espagnole. Les trois principes de la politique italo-allemande à l'égard de l'Espagne sont 1° pas de régime communiste 2" nécessité de cantonner la guerre civile dans les limite de ses éléments nationaux authentiques; 3* LE DUCE ET LE GENERAL assistant à une parade au Forma Mussolini prompte collaboration à toute initiative de bonne foi en faveur de la neutralité. Le miniatre allemand admire les collines d'Anacapri CAPRI, 19 janvier. Le général Hermann Goering a passé la matinée dans son appartement, où il a travaillé. Il avait reçu ce matin un courrier particulier qui avait été amené spécialement à Naples par le contre-torpilleur Baleno. Cette nuit, le général, accompagné de olusieurs autorités italiennes, avait fait une' longue promenade jusqu à Anacapri, où il était resté jusqu'à 2 heures du matin. Le prince de Piémont, venu de Naples, a pris part à un déjeuner que le général Gœrinfc a offert en son honneur. Le général Goering a décidé de prolonger son séjour à Capri jusqu'à vendredi. POUR SECONDER SON FRÈRE LE DUC DE GLOUCESTER VA QUITTER L'ARMÉE Londres, 19 janvier. On annonce de source officielle que le duc de Gloucester a décidé de renoncer à poursuivre sa carrière dans l'armée afin de pouvoir aider le roi George VI dans l'exercice de ses fonctions. Le duc et la duchesse de Gloucester viendront donc résider à Londres et s'installeront à York-House vers la fin du mois de mars. LE RAID PARIS-TOKIO Paris, 19 janvier. L'équipage Doret-Micheletti compte s'envoler demain matin à 6 heures du terrain d Bourget pour Tokio. LA CHAMBRE A REPRIS LE DEBAT SUR L'AMNISTIE Aucin des correctifs détendus âV trouvé grâce Paiub, 19 janvier. La Chambre reprend cet après-midi le projet t!'amnistie, dont la discussion avait eté abandonnée le 31 décembre. L'article 2, auquel on en était resté, ..concerne entre autres les délits de certificats, de violences, voies de faits officiers ministériels ou agents de la force publique, menaces, M. Marin voudrait que l'on exceptât de ;'amnistie, comme le demandait le gouvernement, le port illégal d'uniformes et la vente de timbres-poste ayant déjà servi, mais il renonce bientôt sur les instances de M. Sérol, pré̃x aident de la Commission de législation. M. Parmentier. lui, souhaite que l'on ne montre pas d'indulgence pour les faux commis dans les passeports. Il n'obtient pas davantage gain de cause. *• Le délit de détournement V d'objets saisis •• M. Vallat est d'avis de refuser l'amnistie pour le détournement d'objets saisis. mais M. Sérol soutient que le petit fermier ruiné. qui emporte sa tortie de la ferme un peu de matériel qui était là à son entrée dans la ferme, et sur lequel le propriétaire a pratiqué une saisie, ne peut être taxé d'abus de confiance. Une fois de plus, la Commission l'emporte. M. Emile Perrein. député du Maineet-Loire, plaide la cause de ceux qui ont offert, donné ou reçu des paris pour les courses de chevaux. Ce texte est trop large au gré de la Commission, qui oppose une rédaction limitatlxe lixant des cas exceptionnels, et notamment ceux des petits cafetiers ayant accepté des paris clandestins. Après quelques mots de M. François Martin en faveur de l'amendement Perrein. celui-ci est repoussé par 528 voix contre 88. M. Parmentier réclame l'indulgence pour les contrevenants aux lois sur les lotissements. M. Brmehard l'appuie, mais M. Sérol combat. Une joute au sujet de l'affichage ^des Iocaux disponibles Finalement, M. Parmentier abandonne, mais c'est pour mieux rompre des lances en faveur des propriétaires 'qui ont omis d'afficher les locaux disponibles dans les formes prescrites par lq loi. Le rapporteur, M. Richard, s associe cette façon de voir. Après deux épreuves douteuses et un scrutin pu- bUe, le second amendement Parmen- -Aler est repoussé par 360 voix contre 3W. Enfin, l'article 2 est adopté. M, Quenette demande la suppression de l'article 3. qui décrète l'amnistie pour certains faits commis antérieurement au 12 novembre 1936 qui ont entrainé, pour les délinquants primaires, soit une peine d'emprisonnement inférieure ou égale à 15 jours, soit une peine d'emprisonnement avec sursis inférieure ou égale à 3 mois. soit une peine d'amende inférieure ou égale à 500 francs, soit une peine d'amende avec sursis. M. Quenette fait valoir que des petnea différentes peuvent, selon les divers tribunaux, frapper les mêmes délits. On aboutirait A l'application d'une Ipi d'amnistie par le pouvoir Judiciaire. ce qui est intolérable. Sans méconnaître que l'article en discussion pèche par certains côtés, M. Rùcart, garde des Sceaux, prie la Chambre de le voter dans un geste de générosité envers ceux qui ont fauté une seule fois. t En 1025. rappelle-t-il, l'amnistie personnelle avait été accordée de la même façon par M. Léon Bérard » .Tout en reconnaissant oue les moelles du gouvernement sont très res'pectables. M. Quenette répond que les arguments sentimentaux invoqués par M. Rucart ne détruisent pas les motifs juridiques sur lesquels il avait basé son raisonnement. Quoi qu'il en soit, le député de Meurthe-et-Moselle s'incline. La suppression de l'article 3 i est repoussée M. Richard réédite néanmoins le discours du garde des Sceaux et M. Drouot celui de M. Quenette La suppression de l'article 3. sollicitée par le député fie la Haute-Saône, est repoussée par S93 voix contre 200. après explications de vote de MM. Desbons et Parmentier. Le communiste Langumier réclame l'amnistie pour divers délinquants primaires condamnés avant le 1er janvier 1937 à des peines d'amende et de prison avec ou sans sursis. 1 VOUS ne pouvez tout de même amnistier tous les escrocs a, proteste le président de la Commission de législation, approuvé par le gouvernement. La Chambre dit de méme par 428 voix contre 75. en rejetant l'amendement Langumier. M. Parmentier voudrait qu'au moins il fut entendu que l'amnistie ne bénéficiera pas aux infractions non encore jugées car les magistrats ne peuvent tout de même pas condamner un individu eh le sachant par avance amnistie- L'Assemblée, qui n'en e3t pas à une contradiction près, décide que si i par 312 voix contre 216. Elle adopte, par contre, à mains levées, un amendement de M. Frot. visant une dernière catégorie de peines. Mais voici que s'ouvre le chapitre des restrictions Exceptés, suggère M. Marin. e vol, les coups et blessure3 ayant entraîné une incapacité de plus Par 378 voix cette sutgestion est repoussé;. t Am^lst'ei les chômeurs condamnés pour escroanerle et abus de confiance plaide M. Légumier qui se contente d'ailleurs, d'une manifestation électorale et se garde d'insister. Pu 'd'amnistie pour les fraudes en matière d'appellation d'origine,. souhalte M. Parmentier, bientôt battu par 398 voix contre 201. Les communistes n'oublient pas les leurs Le communiste Quinet voudrait que l'on réintègre dans la nationalité française ceux qui en ont été déclarés déchus en vertu de l'article 9 de la loi du 10 août 1927. Il s'agit du cas d'un Polonais naturalisé, militant syndicaliste, nommé Olzanski, et d'une femme française par son mariage. Mme Régnier, qui distribua des tracts antimilitaristes. Pour repousser l'amendement, le rapporteur fait valoir la gravité des faits. Le cas des commerçants faillis On vote. Il. y a lieu de procéder au pointage. Pendant qu'on s'y livre, la Chambre aborde l'article 4 qui réhabilite, à certaines exceptions près et les droits des créanciers étant réserves, les commerçants déclarés en état de faillite ou de liquidation judiciaire antérieurement à la promulgation de la loi. Sauf en cas de récidive, veut faire préciser M. Vallat. Un nouveau scrutin intervient. L'amendement Vallat est repoussé par 328 voix contre 218. L'article 4 voté, la suite du débat est renvoyée à jeudi après-midi. La séance est levée à 19 heures Quelques Instants plus tard, on apprenait dans les couloirs que l'amendement Quinet était adopté par 299 voix contre 245. M. P. LA CRISE DE LA NATALITÉ Une proposition de M. Le Poullen Paris, 19 janvier. Dans son rapjport sur l'aide à apporter aux familles nombreuses, M. Le Poullen, député d'Iile-et-Vllaine, rappelle la situation démographique de la France en 1935 décès de p!u3 que de naissances. t La France, ajoute-t-il, a le bilan naissances-décès le plus défavorable de toutes les nations de l'Europe et sans doute du monde entier. L'Italie, population sensiblement égale à la nôtre, compte un excédent annuel de naissances depuis trois ans. L'Allemagne volt cet excédent approcher de Nous devons, par tous les moyens. nous efforcer de favoriser le nombre des naissances, si -nous voulons conserver il. notre pays son rang de grande nation x Nous ne pouvons plus espérer, au-' jourd'hui. un relèvement de notre po- pulation en abaissant le pourcentage do" la mortalité infantile les lois d'hygiène sociale, de ce côté. ont donné leur plein résultat. Ne nous leurrons donc pas d'espoirs chimériques Ne comptons pas sur des naturalisations aouvent reerettables pour maintenir le chiffre de notre population. La crise de la natalité est due chez nous à l'affaiblissement du niveau mora des jeunes générations, du fait de 1n guerre et des années d'après-guerre et aux difficultés matérielles de toutes Fortes auxquelles se heurtent les jeunes nonr fonder un foyer. La crise agricole a éprouvé une population où nous trouvions le plus de berceaux. Si nous voulons éviter que les Jeunes ménages ne limitent pas le nombre de leurs enfants. 11 faut leur donnPr la possibilité de les élever en leur éVUant la gène et la misère. En conclusion, M. Le Poullen présente la proposition tendant à accorder aux chefs de famille de nationalité française non assujettis à l'impôt général sur le revenu, une allocation annuelle de 900 francs par enfant de moins de 14 ans à partir du troisième. interdisant les départs de volontaires pour l'Espagne Dans son discours de réélection, M. Jeanneney avait précédemment rappelé le rôle de la Haute Assemblée Paris, 19 janvier. La séance est ouverte a 15 h. 30, sous la présidence de M. Jeanneney qui, l'on s'en souvient. fut réélu président à la dernière séance. Après les remerciements et les congratulattons d'usage. M. Jeanneney fait le tour de l'activité sénatoriale au cours des huit premiers mois de la législature. Il commence par regretter que le Sénat ait été parfois dans l'obligation de discuter de manière hâtive des textes législatifs importants et plus particulièrement le projet de budget de 1937. Il observe, à ce propos, que la Haute Assemblée n'a jamais, à aucun moment de son histoire, songé à se drexser contre la Chambre issue du suffrage universel. Elle ne poursuit qu'un but légiférer avec méthode dans la clarté, et rien de plus. Le Sénat est tout entier acquis aux idées de progrès social, mais une difficulté subsiste assortir aux choses conçues les moyens de les réaliser. Le rôle modérateur de la Haute Assemblée C'est ici que le rôle modérateur du Sénat a l'occasion de s'exercer de façon utile. En fin de compte, nul n'oserait prétendre que le stage subi ici par maints projets de loi n'ait pas été grandement profitable à leur mise au point. nous Le pays, continue l'orateur, dont pensée, s'en aperçoit avec le temps. Ne s'en rend-il pas même, dès maintenant, un peu compte ? Les conditions de la reprise des affaires Le président du Sénat, après avoir dit les inquiétudes par lesquelles avait passé l'opinion publique, envisage les possibilités de reprise des affaires. Mais il précise Qu'on se le dise bien, toutefois, les capitaux né consentiront à s'employer que dans la stabilité, dans le respect des engagements, dans l'ordre légal. » Et. pour terminer, M. Jeanneney adresse un appel à la collaboration de tous les Français. Sa péroraison est saluée de bravos prolongés. La liste des interpellations Le président du Sénat donne ensuite lecture des Interpellations déposées depuis la dernière session, interpellations que nous avons données au fur et mesure de leur dépôt. D autre part, M. Jeanneney rappelle au Sénat que les interpellations suivantes avaient été préoédemment déposées 1" par M. Gautherot, sur les menées communistes en France et en Afrique du Nord; 2° par M. Gaston Rugé sur les licences d'importations; 3u par M. Le Bail sur les mesures relatives à l'importation de l'iode; 4° par M. Armbruster sur la politique extérieure 5° par MM. Jean Philipp et Bstoulle concernant les travaux et le personnel de la radiodiffusion; enfin, 6° par M. Roux-Freisslneng sur les menées antifrança'ies en Algérie. L Sénat fixe aux dates suivantes 1m Interpellations ci-après le 26 janvier, interpellation Ce MM. Philipp et Batoulle le 29 janvier, celle de MM. Oautherot et Roux-Freislneng situation en Algérie le 2 février, celle de M. aautherot menées communis- tes en France et après la prochaine seasion de la 8. D. N.. l'interpellation de M. Marcel Plaisant. La nomination des commissions Le Sénat décide ensuite, qu'il nommera ses Commissions annuelles, le mardi 2 février, et le jeudi 4 février. celle de la Commission d'instruction de la Cour de justice. Le président du Conseil dépose le projet de loi adopté par la Chambre concernant le départ de volontaires pour l'Espagne. Ce projet sera discuté, jeudi prochain. La Haute Assemblée valide encore l'élection de M. Ouilhem dans le dé- partement de l'Aude et s'ajourne au. 21 janvier, 15 heures. UN INCENDIE MONSTRE DANS LES DOCKS DE MELBOURNE Un paquebot est endommagé par les flammes qui causent cent millions de dégâts Melbourne, 19 janvier. Un violent incendie a eclaté dans les docks Victoria, où se trouvent entreposées de grandes quantités de vivres appartenant au gouvernement australien. Les flammes, activées par le vent, se sont rapidement communiquées au paquebot Port-de-Wellington, qui a dû être remorqué jusqu'au fleuve. Les dégâts sont évalués à près de cent millions de francs. C'est Berchtesgaden que siégerait déaormaia la chancellerie du Reich MUNICH, 19 janvier. Berchtesgaden parait devoir devenir, dans un avenir prochain, le siège de la chancellerie du Reich. L'érection, à Berchtesgaden, d'un édiflce destiné à abriter les services de la chancellerie semble indiquer que M. Adolphe Hitler veut établir sa résidence habituelle dans les Alpes bavaroises. On remaroue, à ce propos, que les séjours de M. Adolphe Hitler à Berlin se font de plus en plus rares et ne durent généralement que quel- ques jours. ÉCHOS PARLEMENTAIRES Une délégation radtcale-ioelaliite se rendra à Barcelone PARts'19 janvier. Le groupe rdlclsoclallate s'est réuni ce matin à la Chambre. Répondant à une Invitation de la généralité de Catalogne, il a désigné une délégation composée de MM. Bosaoutrot, Bezos. Fully. Galimand. Ouiebard, LauaUe, Manent et Naudin, qui aura pour mission de se rendre à But- celone, afin de recueillir dee informations au. situation. La question de la retraite des Inscrits maritimes a été ensuite exposée par M. Perrot et un ordre du jour a été voté pour signaler au Gouvernement l'urgente nécessité du relèvement de la pension des Inscrits maritimes Une dé- I légation se rendra. cet effet, auprès au mUçOsUe des Finanett, LA GUERRE D'ESPAGNE Valence et Salamanque ont répondu r!au plan due contrôle des voies d'accès en Espagne LEURS RÉPONSES SONT, ELLES AUSSI, TRÈS CONDITIONNELLES. SINON NÉGATIVES Une bombe tombée dans une des artères du centre de Madrid, a erevé la voûte du métro LONDRES. 19 janvier. Les réponses de Valence et de Salamanque au plan provisoire de contrôle des voies d'accès terrestres et maritimes à l'Espagne sont maintenant parvenues à Londres. On sait que ce projet, élaboré par le Comité de non-intervention, avait été soumis, au nom de ce comité et par les moins du Gouvernement britannique. aux autorités des deux partis espagnols, au début de janvier. réponse de Valence énumère certaines conditions dont la réalisation pourrait, aux yeux du Gouvernement espagnol, rendre ce plan acceptable. Elle fait notamment observer que le plan du Comité demande à être précisé en ce qui concerne le contrôle des ports aux mains des insurgés, et que ce projet doit être étendu aux arrivées de volontaires en Epsagne. Elle spécifie également que la violation du projet par l'une quelconque des parties contractantes devrait rendre leur liberté d'aotion aux autres signataires. Les objections des nationaux La réponse de Salamanque, dont le résumé télégraphique seulement a été reçu à Londres, n'accepte ni ne refuse .en termes spécifiques le plan de contrôle mais on a l'impression, dans les milieux bien informés. que les autorités de Salamanque répugnent à prendre ce plan en considération. Ces autorités. après avoir rendu hommage au strict respect de la neutralité par le Gouvernement britannique, expriment le regret que d'autres puissances ne se conforment pas aussi rigoureusement à leurs engagements en particulier en ce qui concerne les départs de volontaires. Vers l'élaboration d'un nouveau projet Relativement à ces deux réponses et au caractère négatif de celle de Salamanque, on fait observer, dans les milieux autorisés, que de nombreux aspects du plan de contrôle soumis aux Espagnols ont été modifiés au cours des travaux ultérieurs du Comité de non-intervention. Le projet initial est, en fait, actuellement en voie de remplacement par un nouveau plan de contrôle qui. espère-t-on, enrayera les départs de volontaires aussi bien que l'envoi de matériel de guerre. Ce projet, qui pourrait voir le jour prochainement, aurait, en outre, l'avantage de répondre à la- plupart-des points soulevés par les deux réponses espagnoles, et de ne pas' dépendre, autant1 que le précédent, de l'acceptation des deux partis en présence. Malgré la réticence des milieux ofnciels, au sujet de ce nouveau projet, on recueille l'impression qu'il combinerait le contrôle terrestre et maritime prévu dans le plan initial, avec un système de surveillance qui fonctionnerait en dehors du territoire et des eaux territoriales espagnoles. LE BOMBARDEMENT PAR UN AVION INCONNU DU CONTRE-TORPILLEUR FRANÇAIS MAILLÉ-BRÉZÉ » Toutou, 19 janvier. Un officier du Maillé-Brézé, arrivé cette nuit à Toulon, a fait la déclaration suivante, au sujet du bombardement de cette belle unité navale française, par un mystérieux avion, au large du Cap San Sebastian Le Maillé-Brézé, a-t-il dit, avait quitté hier matin, vers 8 heures, Barcelone. Une heure plus tard, un avion trimoteur, ne portant aucune marque extérieure, a survolé le contre-torpilleur à une hauteur d'environ mètres, et a lancé six bombes qui sont tombées à environ 200 mètres du bord. L'équipage, massé sur le pont, hurlait apres les aviateurs. Malgré la demande des matelots, les officiers du bord refusèrent de tirer sur l'avion et le navire a poursuivi sa route sur Toulon. En dépit de tous les efforts des observateurs de ce navire, il a été matériellement impossible d'établir la nationalité de l'avion. Le Maillé-Brézé. qui fut lancé en 1931 aux chantiers de Penhoët, à StNazaire, était parti de Palma le 16 à destination de Barcelone. Il est actuellement détaché sur les côtes d'Espagne, prêt à assurer éventuellement l'évacuation des ressortissants français des ports de la péninsule. Le ministère de la marine confirme l'agreeeion Paris, 19 janvier. Le miniatére de la Marine communique Le contre-torpilleur Maillé-Brezé, venant de Barcelone et ralliant Toulon, a été attaqué en mer et bombardé a deux reprises, le 18 janvier, a 9 h. 35. à 15 milles au large du Cap San Sébastian. Cinq bombes ont été lancées, dont aucune n'a atteint le Maillé-Brézi. Une enquête est ouverte pour identifier l'agresseur. Le ministre de la Marine, précis» nt les règles générales édictées par le décret sur le service à bord des bâtiments de la Flotte, a donné comme Instructions aux navires de guerre francais croisant sur les côtes d'Espagne, l'être en tout temps prêts à riposter à toute attaque nettement dirigée contre eux. Un bâtiment italien aurait été capturé par les gouvernementaux Midrid, 19 janvier Selon un rappor venant de Valence, un bateau marchand Italien transportant' une cargaison d bombes et de matériel de guerre destiné aux nationalistes aurait été capturé par un navire appartenant aux loyalistes. Un submersible tente de torpiller un vapeur VALENcp, 19 janvier. On mande de Tarragone qu'un sous-marin dont on ignore la nationalité, a lancé deux torpilles en direction du vapeur espagnol au large du lieu dit La Punta Del Faro. Les engins n'ont pas atteint le bateau et sont venus éclater contre les rochers, au pied du port. Le s'est mis à l'abri dans le port de Tarragone. Quel est le sort du Français Georges Hamel ? BAYONHE, 19 janvier. Des renseignements particuliers de bonne source contredisent l'information publiée ces jours derniers au sujet de la récente exécution, à Santander, du Français Georges Hamel, qui dirigeait les entrepôts de pétrole d'une maison française. Quand le gouvernement espagnol décréta le monopole du pétrole, M. Hamel abandonna cette direction et créa une distillerie à son compte. Dès le début de la guerre civile, il fut l'objet de menaces de moft de la part des extrémistes. C'est dans le courant de septembC qu'un matin, vers 10 h. 30, il fut apprts hendé à son domicile et jeté dans une automobile. Depuis on est resté sans nouvelles de lui Les consuls français de Santander et de Eilbao ont ouvert une enquête, mais toutes les recherches sont restées vaines. Georges Hamel était le doyen de la colonie française de Santander. Le cardinal-primat d'Espagne écrit au gouvernement basque PAR BAYowre, 19 janvier. Le cardinal primat d'Espagne a adressé une lettre à M. Aguirre, président du gouvernement basque de Bilbao, reprochant à celui-ci et ses collaborateurs de continuer leur collaboration au gouvernement de Valence. LA LOTERIE NATIONALE Aujourd'hui, émission de la première tranche 1937 PARIS, 19 janvier. Le Secrétariat de la Loterie Nationale procédera demain à rémission de la première tranche de la loterie 1937. Le tirage aurait 1'.u au début de la seconde quinzaine de février. COURTE FUGUE. Guxlph Ontario, 19 janvier. A l'exception de cinq d'entre eux, la totallté des prisonniers qui s'étaient évadés de la maison de réforme d'Ontario ont été capturés. LE PAPE SOUFFRE A NOUVEAU DE DOULEURS PLUS FREQUENTES Crrt du Vaticak, 19 janvier. Les douleurs que le pape ressentait & la jambe sont devenues plus fréquentes depuis deux jours, après l'apaisement qui s'était vérifié ces derniers temps. Cela ne l'empêche pas, cependant, de continuer à se consacrer à ses occupations habituelles. Une Confédération nationale des Syndicats professionnels On nous communique La Confédération Nationale des Syndicats Professionnels Français vient de se constituer. Son siège social, est fixé provisoirement 34, rue Godotde-Mauroy 9*, ses statuts ont été déposés sous le n, Elle a pour but De créer des syndicats professionnels dans chaque établissement commercial et industriel ou agricole, pour la défense des intérêts .de leurs »dhérents. De grouper lesdits syndicats en fé> dérations départementales et de réunir ces fédérations dans la Confédération Nationale. D'observer si les conditions de travail sonc conformes au code de travail, soit en raison de la législation établie, soit en raison de contrats individuels et collectifs, soit par suite de règlements existants entre les directions et les salariés. Faire connaître au patronat la doctrine économique et sociale de la Confédération nationale des syndicats professionnels français, travailler à établir dans l'intérêt général une coopération sur toutes les améliorations aux conditions de travail. Faire respecter la liberté du travail et des opinions, obtenir pour chaque travailleur un salaire lui permettant d'élever dignement sa famille et assurer la sécurité de ses vieux jours. Résolument placée en dehors de toute école politique et religieuse, la Confédération des syndicats professionnels français réunira les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la reconstitution économique et sociale et pour la revalorisation de l'homme dans son métier. Pour tous renseignements. s'adresser au siège, 34, rue Godot-de-Mauroy. LE SHAH DE PERSE RAPPELLE SON mINISTRE A PARIS Une allusion littéraire serait à l'origine de cette mesure Paris, 19 janvier. Indisposé par une allusion d'un échotier parisien, jugée par lui blessante pour l'Iran, le Shah de Perse vient de rappeler son ministre à Paris. M. Abolghassen Frouhar. Le souverain iranais a décommandé du même coup la participation de la Perse A l'Exposition Universelle de Paris. SOURIMES II ne faut Jurer de rien. Surtout, vteux garçons fiers de votre liberté, n'affirmez pas devant témoins que vous n'êtes point eatpétrés dans les Ilens du marlage. On ne sait Jamais. Supposer que l'aventure dont ne rit pas, mals pas du tout, son héros, un habitant du douzième arrondissement parisien, vous soit arrivée f. L'homme se présente il la mairie Je viens chercher une pièce d'Iden. tlté. la meilleure de toutes, un extrait des reglstres de l'état civil. Voilà, monsieur. "Hein ? Mais vous faites erreur. Je suis célibataire Non, monsieur. Vous avea épousé, 11 y a vingt ans, au Creusot, une dame qui ee prénomme Augustlne. Mol f. Vous-même. C'est écrit. Bt sur papier timbré encore L'explication est simple pendant la guerre un soldat égare son livret mlHtaire, un quidam s'en empare et vit sous le nom du poilu dépossédé. C'est aiûil qu'un célibataire prend femme sans le savoir. a plusieurs enfant* qu'il ne connaîtra Jamais et endosse aux yeux de la toi une responsabilité à laquelle Il ne saurait se soustraire. Le voilà bien, le vrai dédoublement de la personnalité Avec cette méthode d'usurpation un honnête citoyen peut non seulement épouser à son Insu la plw Insupportable mettre du paye. mais passer aux Assise» sans se douter de sa culpabilité et finir sei Jour» au bagne, malgré lui, malgré se» bons antécédents. Célibataires, Je vous en prie, acceptez le conseil suivant.. Courez vite au bureau de l'état civil. Vérifiez donc si personne n'a eu l'Idée saugrenue de se marier pour vous. 81 oui, entamez le tour de Franee la recherche de l'autre vous-même. Si non, convolez en justes noces aa plus tôt afin de couper court a un vol d'Identité toujours possible et à un nuriage mystérieux dont vous ferte7. les trafs sans être présent a la cérémonie.. Ah qu'il est malaisé de rester réIU bataire > LE PETIT QBfOOUUS PARIS, 20 janvier, 5 heures du matin. LE CONSEIL DE LA SE REUNIRA DEMAIN A GENEVE Six ministres des Affaires Etrangères seront présents GErtvE, 19 janvier. On confirme l'arrivée imminente à Genève de MM. Anthony Eden, Litvinoff et Antonesco. Avec MM. Delbos. Rustu Aras et Sandler, la 96' session au Conseil qui s'ouvre jeudi, à 17 heures, réunira, a Genève, six ministres des Affaires Etrangères d'Europe. Il est impossible que l'occasion ne soit pas mise à profit par eux pour conférer, en marge du Conseil, des grands problèmes actuels de la politique extérieure. Abstention de l'Italie ROME. 19 janvier. L'Italie ne participera pas aux travaux du Conseil de la S. D. N. On fait, en effet, remarquer qu'aucun événement nouveau n'est venu modifier l'attitude de l'Italie à l'égard de Genève. Une conférence à l'Hôtel Matignon PARIS, 19 janvier. M. Blum prési- dent du Conseil, a présidé cet aprèsmidi, à l'hôtel Matignon, une conférence en vue d'examiner les diverses questions qui vont être posées au prochain conseil de la S. D. N., à Genève. A cette conférence assistaient notamment MM. Delbos, Vienot, Massigli, Daladler et Gasnier-Duparc et Pierre Cot. M. Yvon Delbos quitte Paris PARIS, 19 janvier. Ce soir, à 23 h. 20, M. Yvon Delbos a quitté Paris par la gare de Lyon pour Genève. Il était accompagné de MM. Viénot, soussecrétaire d'Etat Massigli, directeur politique, et Basdevent, jurisconsulte. LA LIBÉRATION DE LA CLASSE » AURA UEU LE 10 AVRIL Les opérations de libération des militaires appartenant aux catégories suivantes a engagés par devancement d'appel en avril 1935 et astreints à 2 ans de service b ajournés ou sursitaires appartenant à la troisième fraction de la classe 1933 et à la première fraction de la classe 1934, incorporés en octobre 1935 et astreints à 18 mois de service c ajournés ou sursitaires appartenant à la deuxième fraction de la classe 1933 incorporés en avril 1936 et astreints à un an de service par application des dispositions de l'article l" de la loi du 17 mars 1936 d tous autres jeunes gens dont les obligations légales d'activité expirent le 15 avril 1937, auront lieu par anticipa- tion le 10 avril 1937. Toutefois. les jeunes gens appartenant à la catégorie b ci-dessus et incorporés en septembre 1935 dans les unités de forteresses dent les obligations légales d'activité expirent 'e 1™ mars 1937. seront libérés par anticipation le 20 février 1937. LES RECOUVREMENTS DES IMPOTS SONT EN DIMINUTION Paris, 19 janvier. Le ministre des Finances vient de communiquer le tableau du rendement des impôts en décembre dernier et pour l'ensemble de 1936. Au titre des impôts indirects, il a été perçu 3 milliards 689 m'llions en décembre. Les recouvrements effectués au titre des impôts cédulaires de l'impôt général sur le revenu des Contributions directes et des taxes assimilées, au cours de décembre, s'élèvent à francs. Cette somme est inférieure de francs aux recouvrements constatés en décembre 1935. pendant la même période. Il a été recouvré au profit des départements et des communes, au titre des anciennes Contributions directes, une somme de francs. Le total des Contributions directes encaissées en décembre 1936 atteint ainsi la somme de francs. On arrête les agresseurs du notaire de Saint-Antonin Toulouse, 19 janvler. L'enquête menée de concert avec la Sûreté car la police mobile de Toulouse au sujet de l'agression commise sur la personne du notaire de Saint-Antonin Tarn-etGaronnei, vient d'aboutir à l'arrestation de deux mauvais sujets déjà connus de la police. Une troisième arrestation serait imminente dans la région parisienne. Paris, 19 janvier. Le Journal Officiel va publier demain matin le décret portant application de la semaine de 40 heures aux chemins de fer. Ce decret prévoit une période d'application oui lm Juaou'à. la fin du mois d» mai, LES CONFLITS DU TRAVAIL Le personnel des abattoirs de la Villette et de Vangirard accepte les décisions prises par les délégaés PARis, 19 janvier. Les ouvriers et employés des abattoirs de la Villette et de Vaugirard, ainsi que des boucheries et charcuteries en gros, à l'issue d'une réunion cet après-midi, ont décidé d'accepter le protocole et de reprendre le travail demain matin. Des ouvrières parisiennes occupent un magasin PARIS, 19 janvier. Les ouvrières d'un magasin de nouveautés, 36, faubourg Saint-Denis, se sont mises en grève et ont occupé les locaux. Grève du bâtiment dans le Limousin LIMOGES, 19 janvier. Les pourparlers entamés au sujet de l'augmentation des salaires et de l'application des lois sociales ne leur ayant pas donné satisfaction, les ouvriers du bâtiment et des scieries de la région de Sainte Amand. Magnazeix et de Fromental se sont mis en grève. .et à Vichy ViCHY, 19 janvier. Les ouvriers du bâtiment de Vichy se sont mis en grève. Ils estiment que l'accord mtervenu entre patrons et ouvriers concernant la semaine de 40 heures n'est pas respecté. Pas de grève générale dans les charbonnages belges BRUXELLES, 19 janvier. Un accord a été conclu entre patrons et ouvriers mineurs au sujet de l'application de la semaine de 45 heures. Tout danger d'une grève générale dans les charbonnages serait donc écarté. wvw> M. Bastid parle au dîner de YUnion des Industries exportatrices La dévaluation de-franc a été opérée, affirme-t-il, dans l'intérêt de notre commerce Paris, 19 janvier. M. Bastid, ministre du Commerce, a prononcé ce soir au diner de l'Union des Industries Exportatrices une importante allocution, dont voici les principaux passages Nous avons conscience de ne pouvoir demander aux producteurs français les sacrifices qui dépendent d'eux pour reprendre plus largement pied sur les marchés extérieurs que si de notre côté. nous Gouvernement, nous manifestons une activité renouvelée en matière de traités de commerce. Certaines négociations sont engagées. d'autres vont l'être. Nous offrons, ou nous offrirons, aux pays étrangers des avantages oui ne seront consentis que contre des avantages équivalents. » Le ministre a ensuite assuré les exportateurs de la sollicitude du Gouvernement et il s'est exprimé en ces termes au sujet du lien qui existe entre la politique monétaire et la politique commerciale nui la cracruèle. la gerce et favorise l'aioarltion de' rides. Le chaque soir avec une hu!!e véf*tiile- D"ns l'Rnthong'a'mo du départ Pt dons 'i hft»» de faire vo'r le .uir'à votre bel neuf, n» rw» ci soi"» qui ont »>'us prérleilx qu» iimut» pour conserver la beauté de votré teint. Claude Jakt. Deux parures de lingerie en deux patrons sealement X» 561, comprenant dans une même pochette COMBINAISON, CHEMISE et Cl'LOTTE. Cette parure est garnie de festons de même ton ou de teinte tranchante. La combinaison, cintrée à la taille, est composée d'un corselet monté à la Jupe par des Jours roulés. Au milieu du devant, un médaillon brodé avec vos Initiales. Chemise assortle culotte aux côtés légèrement arrondis du bas, montée sur empiècement. Métrages chemise et culotte réunies, 3 mètres en 100 combinaison, 2 m. 30 en 100. Prix des trois patrons réunions, 3 tr. étran1 ger, 4 fr.. No 562, comprenant une PABURi compiéte. Le haut de la chemise et de la combinaison forme un étroit empiècement qui peut être exécuté de même tissu que l'ensemble, mais brodé de pois au plumetis, ou d'un tissu uni e ou fantaisie de teinte tranchante dans le bas de Jupe, un feston. Culotte moulant bien les hanches, terminée par un volant rapporté. Métrages chemise et culotte réunies, 2 m. 95 en 100 combinaison, 2 m. 23 en 100. Prix des trois patrons réunis, 3 fr. étranger, 4 fr.. Adressez les commandes, accompagnées des nom et adresse écrits très lisiblement et de 3 francs par mandat ou timbres-poste étranger. 4 francs par mandat au service des patrons de la Page Féminine de L'Ouest Ecialr, 11. boulevard des Italiens, Paris. Les commandes ne sont reçues que pendant huit Jours. Délai de livraison. une semaine environ. Aucun envoi n'est fait contre remboursement. Nous rappelons nos lectrices que seules correspondent à un patron les figurines au-dessus desquelles une mënt'on l'indique expressément. oooaeaoaMoaaaaeoooooaaa L'origine du mot Moutarde On peut le donner en cent, on peut le donner en mille, nul ne devwera. ft quelque savant ne le lui souffle. d'où la moutarde et principalement celle de Dijon a tiré son nom pourtant si répandu. Cette mine la moutarde très connue des anciens qui l'employaient dans leur cuisine s'appelait alors c fa rive » ou sévené ». Une circonstance aussi curieuse qu'inattendue vint la dé- baptiser. Voici comment En l'an 1382. la ville de Dijon nyant fourni mille hommes d'armes à Philippe le Hardi, duc de Bourgoan». celui-ci reconnaissant, accorda entre autres prlvlèges celui de porter ses armes avec aa propre devise Moult me tarde 9 c'eat-à-dire 11 me tarde beaucoup i\. Heureux et fiers, les Dijonnais flrent graver cette devise sur leur porte principale. Mais un accident survInt qui détruisit le mot c me ». en sorte qu'on ne lisait plus que 1 Moult tarde P. Ces deux mots restants sonnaient bien aux oreilles. On en Rt bientôt qu'un mot qu'on appliqua au célèbre condiment au'on prépare en si grande quantité Dijon. Et Voilà pourquoi la devise de Philippe le Hardi figure aujourd'hui sur toutes les NAISSANCE Nous avons le plaisir d'apprendre l'heureuse naissance, chez notre directeur général, M. Pierre Artur, et Madame, d'un neuvième enfant qui a reçu le prénom de Philippe. L'Ouest-Eclair s'associe à la joie de son directeur et de Mme Pierre Artur il leur exprime ses respectueux compliments, en même temps qu'il forme pour le bébé tous les meilleurs vœux de bonheur. CALVADOS ARRESTATION D'UN ESCROC DE GRANDE ENVERGURE Il avait opéré notamment à Falaise, Domfront, Argentan, Saint-Malo et dana la Sarthe Bayeux, 19 janvier. De notre correspondant L'Ouest-Eclair a relaté, à diverses reprises, les méfaits de Victor Métairie, coiffeur, demeurant à Saint-Frambault-sur-Pisse, qui recherché par plusieurs parquets pour vols et escroque ries avait toujours réussi à s'éclipser. C'est ainsi que traqué par toutes les brigades des environs, il était encore parvenu à exercer ses tristes exploits dans la région de Vire et de Condésur-Noireau et à s'enfuir vers ThuryHarcourt. Or il était bientôt signalé à Bayeux où les gendarmes se mettant immédiatement à sa recherche purent l'appréhender chez un commerçant de la localité. Il était encore en possession de la bicyclette dérobée à Mme Jehan lors de son passage au Plessis-Grimmoult. Les gendarmes de Bayeux n'ont pas perdu leur temps car on se trouve en présence d'un malfaiteur d'une certaine envergure. En effet. Métairie a opéré dans presque toute la France, peut-être même en Belgique. Il est officiellement l'objet des recherches des Parquets de Domfront, Argentan, Saint-Malo, Saumur. Auxerre. Il doit être également signalé dans la Sarthe et l'on peut craindre encore des surprises à son sujet. Métairie faisait en outre l'objet d'une contrainte par corps de M. le Percepteur de Caen et enfin pour couronner sa carrière il était recherché par le bureau de recrutement d'Alençon pour insoumission. ̃ C t sur cette dernière ville que le Parquet de Bayeux a dirigé sa belle capture. ÎAKMKBÀftMJ E PARIS SUCCURSALE A NANTES 27 rue du Calvaire nnexe à St-NAZAtRE 2 rue Vlllèt-Mortlr Aujourd'hui, 20 janvier St Sébastien Le soleil se lève à 7 h. 37 et se couche & 16 h. 27. La lune se lève a 10 h. 47 et se couche à 1 h. 4. Pleine lune le 26 a 17 h 15. Temperature maxima du 18 20° Pau. 19° Ajaccio. 17"; Perpignan. Bordeaux, Cazaux, 14» Toulouse, Angoulème, Rochefort, ClermontFerrand. Nantes, Rennes. 13° Le Bourget. Orléans. Chartres, Le Havre. Cherbourg. Brehat. Belle-Ile, Tours Royan, Marseille, Amibes. 12° Avord, Brest, Reims. Paris. Abbeville. 11° Calais. Valenciennes, Lyon. Nlmes, 10° Nancy. Dtjon, Montélimar. 8° Upaix. 5° Strasbourg. 41 Lanslebourg, 2°. Temperhture minima du 19 févrierBiarritz, 10° Belle-Ile. Bordeaux, Cazaux, Aîaccio. 9° Marseille. Nimes, Lyon Royan. Angouléme, 8° Le Bourget. Bréhat. Brest. Rochefort. Montélimar, Antibes. 7°; Avord Nantes. Cherbourg. Le Havre. Pans, Chartres. Strasbourg 8° Orléans. Nancy. Dijon. Reims. Tours, Toulouse. Perpignan. 5° Calais, Abbeville. Besancon, 4°; Valenciennes, 3° Upalx, 2o Lanslebourg, 1°. Evolution probable. Les perturbations venant du large continuent a se succéder assez rapidement sur notre pays. Une zone de mauvais temps. qui couvrait à 7 heures la majeure partie de la France extrême nord et littoral méditerranéen exceptés se déplacers vers l'est-nord-est et ne laissera demain matin des résidus que dans les Pyrénées et le sud-est Elle sera suivie d'une zone de temps Instable, à éclaircles et à averses, qui débute déjà dans le nord-ouest et qui est accompagnée d'air plus frais. Probabilités pour la journée du 20 janvier Etat du ciel. Dans les régions Nord, Parisienne. Nord-Ouest. Bretagne, nuageux à très nuageux avec éclaircies et queliues averses. Vent». Secteur Ouest modéré et Irrégulier. Coup de vent d'Ouest & NordOuest. Température. Maximum en baisse de 2 à 4° par rapport à la veille. 1 M. H" S. H" dm dm Cherbourg 63 Oranvllle 112 Saint-Malo 102 Salnt-Brleuc . 95 915 Siimpol 86 84 Lorlent 42 Vannes 42 2352 Sables-d'Olonne. 43 La Rochelle •t-Mazalre 9-5 44 L'EXPOSITION DE 1937 La pose de la première pierre du Pavillon de la Bretagne a donné lieu à une cérémonie solennelle Trois orateurs M. Louis AUBERT, président du Comité Breton M. Edmond LABBÉ, commissaire général de l'Exposition M. GASNIER-DUPARC, ministre de la Marine, ont célébré à l'envi la gloire de notre province Paris, 19 janvier De notre rédaction parisienne. Le crachin qui, depuis quarante-huit heures, mouille le sol parisien et obscurcit le ciel de la capitale, a fait place ce matin vers 10 heures à une bise froide qui faisait claquer brutalement le drapeau tricolore flottant au bord de la Seine, audessus de l'emplacement même, sur lequel s'élèvera le pavillon breton à l'Exposition de 1937. C'était aujourd'hui la pose de la première pierre d'un pavillon dont nous avons donné toutes les caractéristiques. Comme toujours, depuis le début d2 l'Exposition, le Comité breton qui fut le premier constitué le premier dont les plans du pavillon furent présentés, le premier dont les plans furent acceptés, a été le premier des cômités régionaux à célébrer la pose de la première pierre de son pavillon. Cette cérémonie a été célébrée devant de nombreuses personnalités qui avaient tenu à assister à la première manifestation tangible de l'activité bretonne à l'Exposition de 1937. Nous avons remarqué notamment M. Gasnier-Duparc, ministre de la Marine, qui présidait le commandant Balat, son officier d'ordonnance M. Aubert, président du Comité breton MM. Le Trocquer, sénateur, ancien ministre Gautherot, sénateur Trémintin, Morane, Tristan, Peaet, Guernier, Desgranges, députés Petrhe, Charles Brun, Ancel et Rodel, du centre régional à l'Exposition Lesage, président de la Fédération des Sociétés Bretonnes de Paris et d* la région parisienne Beaufrère, directeur de La Bretagne à Paris Bahon-Rault et Roulaud, président de Chambre de Commerce en Bretagne Couarnon, architecte du pavillon breton Râteau, secrétaire général du Comité Breton, etc. Le premier, M. Aubert prit la parole et prononça à la gloire de la Bretagne le discours suivant LE DISCOURS DE M. AUBERT Monsieur le Ministre, Mesdames. Messieurs, Le Comité de participation de la Bretagne à l'Exposition des Arts et Techniques vous remercie très sincèrement du grand honneur que vous lui faites en venant aujourd'hui procéder solennellement à la pose de la première pierre de la Maison où doit, au cours des mois rayonnants que chacun attend, se manifester la vie intellectuelle et active d'un pays qui vous est, comme à nous particulièrement cher la Bretagne. Vous étiez plus que quiconque cher Monsieur le Ministre, désigné pour accomplir ce geste rituel. La Bretagne est, en effet, la noble terre féconde et rude qui fournit à la marine de guerre dont vous êtes. au Gouvernement, le chef très respecté, le plus fort contingent de ces vaillants marins, fierté de la France, et que le monde entier admire. c Mais, à nos yeux, à nos cœurs aussi, vous avez un autre titre. Vous êtes de chez nous, vous êtes au Sénat le représentant de l'un de nos plus beaux départements, et vous présidez tout à la fois à ses destinées et à celles de la ville si bretonne qui a mis en vous toute sa confiance SaintMalo. Et voyez combien s'accordent, s'harmonisent les hautes fonctions du ministre national et du magistrat municipal. Il suffit pour illustrer le rapprochement de rappeler que la vieille cité malouine, aux toits élevés qui jaillissent avec tant de pittoresque grandeur sous la pression de son corset de pierres grises, battu par des flots d'émeraude, est la patrie de Jacques Cartier, de Duguay-Trouin de Mahé, de La Bourdonnais et de bien d'autres grands découvreurs de terres nouvelles, qu'ils ont données à la France; la Patrie des légendaires corsaires de Robert Surcouf, la Patrie des Terreneuvas dont les ancêtres, bien avant les Conquistadors, connurent les rivages du nouveau monde, la Patrie, en un mot de tous ceux qui ont, depuis des siècles, manifesté sans arrêt leur intense amour pour la mer, leur passion jamais satisfaite pour l'aventure, et dont l'inlassable dévouement atteint, si souvent aux limites de l'héroïsme, et de cet esprit de sacrifice qu'il y a peu de temps vous exaltiez et magnifiiez en saluant, au nom du gouvernement et au nom de la France, les dépouilles des victimes glorieuses du Pourquoi-Pas ? ». La présence à vos côtés de M. le sous-secrétaire d'Etat nous aurait fait plaisir; si des engagements antérieurs ne lui ont pas permis d'être là, du moins s'est-il fait représenter par M. le Directeur de son Cabinet et nous l'en remercions vivement. M. GaanierDuparc d'une part, M. Blancho, d'autre LA MAQUETTE DU FUTUR PAVILLON DE BRETAGNE On reconnait le ministre de la Marine et M. Labbé, commissaire général de l'Exposition. M Pezet et M. le chanoine Des crantes, députés du Morbihan. part, évoquaient en notre esprit une image toute symbolique. Je les voyais tous deux entourant l'ensemble de la péninsule armoricaine d'un long ruban, qui épouserait les mille dentelures de nos côtes tourmentées de Saint-Malo à Saint-Nazaire, et dont ils auraient chacun une extrémité. C'était montrer ainsi bois au milieu, mer tout autour que la Bretagne que l'on dit individualiste et cloisonnée, forme au contraire un tout indissoluble dont les diverses parties s'associent toujours, quand, il s'agit d'exalter leua intégrale affection pour elle. Vous me permettrez maintenant de saluer M. le Commissaire général Labbé. Que de reconnaissance ne lui devons-nous pas de s'être un instant arraché à ses écrasants travaux, à ses formidables responsabilités pour venir nous apporter, à l'occasion de la pose d'une première pierre du centre régional, le précieux encouragement de son appui si bienveillant. Les Présidents de régions qui l'ont vu à l'œuvre et ont à cœur de suivre de leur mieux son laborieux exemple, savent ce que la France entière lui doit et lui devra pour l'œuvre titanesque qu'il a mission de réaliser et qu'il réalisera, soyons en surs, en heure et temps. Ces discours terminés, sous le feti des photographes, M. Gasnier-Duparc, prenant en main la truelle symbolique, scella la première dalle de granit, car nos architectes bretons ne s'étaient pas contentés d'une vulgaire meulière, mais avaient tenu à employer du roc breton. Cette traditionnelle cérémonie terminée, un déjeuner amical réunit, sous la présidence de M. Aubert, les personnalités qui avaient assisté à la pose de la première pierre du futur pavillon breton à l'Exposition internationale de 1937. Arts et Technique b. Si tous les participants à l'Exposition apportent à leur tâche le même cœur et la même ardeur que les membres du Comité de Bretagne, nous pouvons être sûrs que non seulement l'Exposition sera prête à temps, mais qu'elle connaltra un magnifique succès. Nous le lui souhaitons. P. Laureht. La Gadnase est plns économiqne Non seulement la Gaduase est plus agréable au goût. plus facile à digérer et tout aussi efficace que l'huile de foie de morue, mais encore elle est plus économique parce qu'elle se prend il. doses et que personne n'en laisse la moindre goutte dans le flacon La Gaduase, délicieux sirop framboisé, accroit l'appétit, favorise la croissance, purifie le sang, et fortifie petits et grands. Demandez de la Gaduase à votre pharmacien. MAYEKNE APRÈS LE DRAME DE L'ALCOOLISME D'ANDOUILLÉ Lever., 12 janvier de notre rédaation Ainsi que nous le disions hier, les constatations du médecin légiste ont permis à M. le Juge d'instruction de déclarer que la mort de la femme Carre était due à une cause naturelle. Il ne reste donc plus qu'à expliquer le désordre constaté dans la pièce où l'on trouva des débris de bouteilles et de verres brisés, des chaises renversées, le tapis de la table avait dû être tiré violemment et pendait jusqu'à terre. Le tout laissant croire à une lutte qui précéda la mort de la femme Carré. Personne, et nous moins que tout autre, ne peut avoir la prétention de discuter une décision qui repose sur les données de la science mais comment s'expliquer la posture dans laquelle fut trouvé le cadavre par MM. Hardy, Halouze, Marcadé et Lefaucheux ? Grâce au témoignage du propriétaire et du charpentier que les travaux de réparations l'immeuble avaient mis dans l'obligation de passer la nuit de jeudi à vendredi à la Gaufrière, dans le même appartement que les époux Carré, le mari put être mis hors de cause parce que rien ne fut relevé contre lui, malgré tout le zèle déployé par l'actif maréchal des logis chef Germain qui commande la brigade d'Andouillé et les gendarmes sous ses ordres. Pour expliquer le désordre de la pièce et celui des vêtements de la morte, il faudrait donc supposer que dans la journée de vendredi, alors que la victime se trouvait seule dans cette maison isolée, un homme resté inconnu se soit introduit à la Gaufrière comme s'introduisit, il y a quatre mois, dans une autre maison Isolée de Landivy, un misérable qui commit le crime abominable dont on se souvient encore et que l'on n'a pu découvrir. La suite de l'enquête jettera sans doute un peu de lumière sur les circonstances qui ont entouré la mort de Mme Carré. THEATRE MUNICIPAL DE RENNES Jeudi 21 Janvier, à 14 heures, unique Matinée populaire à prix réduits, places de 1 fr. à 9 fr. tout compris LA VEUVE JOYEUSE avec le concours de toute la troupe d'opérette. Samedi 23 soirée et Dimanche 24 matinée et soirée, 3 représentations de FRASQUITA, avec les danseurs Marilinda et José Kico. On peut retenir les places à l'avance par lettre, mandat ou téléphone 20-37 Rennes. LOIRE-INFEr L'ÉNIGME D'AVIGNON Le canonnier nantais serait en Tchécoslovaquie Avignon, 19 janvier. La Sûreté a reçu un télégramme venant de Tchécoslovaquie et adressé au canonnier Jean Journel à sa caserne de Fontainebleau, ainsi que deux lettres venant, de Prague et parvenues après son dé- part. Or, comme on sait que Journel avait, à Prague, une amie et qu'il est en possession d'un passeport général, il est vraisemblable qu'il a gagné en chemin de fer l'Italie par VintuniUsv puis la Tchécoslovaquie. CÔTES-SHORt Dans nne crise de folie, une jeune mère tue son enfant Powtritox, 19 janvier. De notre correspondant Cet après-midi, nous étions prévenus téléphoniquement, vers 14 h., qu'un crime venait d'être commis à Brelldy. Nous nous sommes immédiatement rendua sur les lieux, à quatre kilomètres environ du bourg de Brelidy, dans la direction de Saint-Laurent, nous quittons la route praticable et c'est A travers des chemins remplis d'ornières et de boue que nous arrivons à la ferme de Keravel. La maison sans étage est parfaite- ment tenue les meubles et le sol, tout est propre. Notre regard se fixe à l'arrivée sur un berceau d'enfant dans lequel git un bébé de cinq mois que la folie d'une mère vient de tuer. Quand nous arrivons à Brélidy, le pays est en émoi; c'est que depuis la veille, ces braves paysans viennent d'être bouleversés par un drame navrant. A notre arrivée à la ferme nous trouvons MM. Lautier, juge d'instruction à Guingamp; Geffroy, son gref-,fier Gauffenlc, lieutenant de gendar-' merie et les gendarmes de Pontrieux qui firent la première enquête et les gendarmes de Guingamp. La meurtrière. Mme Bellec. née Ma- ria Offret, 24 ans, est assise près de la table, calme en apparence, vêtue d'un sarrau gris et coiffée d'un béret de laine rouge. Les questions posées n'ont pas l'air de l'émouvoir et c'est par oui et non qu'elle répond aux questions du juge d'instruction. Voici d'abord, à peu de choses près, sa déclaration de samedi après-midi J'ai frappé mon enfant, ma petite Jeanne. âgée de cinq mois; à son arrivée, mon mari, ouvrier agricole, m'a demandé ce qui s'était passé; je lui ai répondu que l'enfant était tombée; lundi après-midi, vers 14 h. 30, j'ai pris l'enfant. je l'ai déshabillée. je me suis assise près du feu et je l'ai frappée 6 coups de poing. Voyant qu'elle ne mourait pas. je l'ai allongée sur la table et je l'ai étranglée. Puis je l'ai rhabillée et mise dans son berceau; ensuite je suis allée prévenir mon mari qui travaillait chez M. Le Peuch. à environ mètres de la ferme. s Sur les mobiles de son crime, la femme répond J'ai volé il y a quelques semaines un morceau de pain au bourg et l'idée d'être poursuivie m'a complètement affolée c'est la raison pour laquelle j'ai tué mon enfant. » L'autopsie qui aura lieu aujourd'hui déterminera exactement les causes de la mort du bébé qui. à notre avis, a succombé à une fracture du crâne. Mariés depuis quatorze mois, M. et Mme Bellec formaient un ménage très uni Mme Bellec est enceinte de trois mois et ce n'est que depuis le larcin qu'elle commit dans un geste probablement inconscient vers le 1" Janvier, que son caractère changea du tout au tout. Devant la gravité des faits, M. Lautier, juge d'instruction, a décerné con'tre elle un mandat d'arrêt et nous quittons la ferme devant un pauvre homme désolé, qui pleure sur le cada- vre de son enfant. La meurtrière a été conduite à la gendarmerie de Pontrieux en attendant son transfert à Saint-Brieuc. INQUIÉTANTE DISPARITION D'UN FACTEUR ET DE SES DEUX FILLETTES Auray, 19 janvier. M. Le Blé, facteur au bureau d'Auray, étant en .congé. la semaine dirnlère, devait re- prendre son service dimanche matin, et ne parut pas au bureau. M. Le Tréis, receveur, inquiet, entreprit immédiatement des démarches, notamment, près du frère du facteur, adjoint au maire de Saint-PierreQuiberon, chez qui on pensait qu'il avait pu se rendre. Or, personne ne l'avait vu dans cette région. Au cours des recherches, on apprit seulement, qu'il avait quitté son domicile, rue Georges-Clémenceau, dans la journées de vendredi, avec ses deux fillettes, Agées respectivement de 7 et 8 ans. Depuis cette date, on ignorait ce qu'il était devenu, et toutes les recherches furent vaines. Mardi matin, le receveur envoya quelqu'un au domicile de M. Le Blé, pour voir si, par hasard, sa mère, avec qui il hebitait, avait eu de ses nouvelles. La réponse fut négative, mais on apprit qu'il avait écrit sur un cahier toute la journée de jeudi. Le facteur envoyé par le receveur, trouva, en effet, sur la table un cahier, sur lequel il jeta un coup d'œil. La lecture des dernières lignes ne lui laissa aucun doute, il acquit la certitude que Le Blé avait mis fin à ses jours, entraînant avec lui dans la mort ses deux fillettes. Dans ce cahier, après avoir décrit sa vie et les souffrances qu'il endura durant son séjour à la poste de Guémené-sur-Scorff, c 13 mois, écrit-il, qui diminuèrent sa vie de 20 ans », l'infortuné facteur continue c Je vais disparaître a l'aurore due la vie, 47 ans arrivé à l'âge mûr, je n'ai pas de peine toute grande pour moi-même, c'est pour mes enfants. Adieu à ceux qui ont été bons pour moi et misère et maladie à ceux qui ont été méchante pour moi. J'ai écrit à M. le Keceveu en lui disant de donner tout mon bien à l'Orphelinat des P. T. T., & Vannes, livret de caisse d'épargne, pension, mobilier, etc. c J'aurais bien été faire mon testament chez un notaire, mais J'aurais été lui donner l'éveil de mon projet. Adieu. c Cependant, j'avais prie il. tâche d'élever mes enfants jusqu'à 20 ans, mais, inutile, peut-être qu'elles sont malades comme moi. M. Le Blé. mutilé de guerre, étal' fi -̃♦nme sérieux, très sobre, mais neufhstbérvque et d'un caractère sombre et très renfermé. Malade, il se croyait certainement plus atteint qu'il ne l'était a LA JOURNÉE A I/A4EOPOBT 9 heures 15 heures. Aéroport de Rennet-St-Jaccruer Baptêmes de Vair et votmoes aériens. CONFÉRENCES 17 heures. Salle du Beaux-Arts, rue Hoche Conférence dt 11. André Foulon de Vaulx, président de l'Association des Poètes Français sur l'Ame Bretonne dans l'œuvre d'Eugène Le Mouël. 18 h. 30. Boulevard de la Liberté, 26 Conférence de M. l'abbé Simonntau directeur des Œuvres Soclalu sur Les délègues du personnel. 20 h. 30. Salle des Fêtes de la Maison du Peuple Conférence de Af. Ouy Robert, professeur agrégé au Lycée de Saint-Brieue sur L'Histoire du Syndicalisme français de 1905 à 1921. FETES ET REUNIONS 17 heures. Maison du Peuple Réunton générale du Syndicat du Bâtiment. 18 h. 30. Assemblée générale annuelle de l'Association des Anciens Etudiants et des Amis de la Faculté de Droit, sous ta présidence de M. Georpea Phllippar, président du Conseil d'administration de la Compapnie des Messageries Maritimes, président du Comité Central des Armateurs de France, président de l'Académie de Marine, membre de l'Académie des Sciences Coloniales. BANQUETS le h. 30. Salons de l'Hôtel Duguesciens Etudiants et des Amie de La Facutté de Droit de Rennes. BALS 23 heures. Salona de la Faculté de Droit, tace St-Melaine Soirée dansante de l'Association des Anciens Etudiants et des Amis de la Faculté de Droit de Rennes. CINEMAS 14 h. 30. Au Royal Merluaae. 14 h. 48. Select La p'tite dame du wagon-lit. 14 h. 45 Sxcelsior Bach détective. 20 h. 30 A la Tour d'Auvergne Rose-Marie. 20 h. 41 Royal Merlu_. 20 h. 45. Setect La p'tlte dame du wagon-lit. 20 h. 45. Excclsior Bach détective. LA JOURNEE JUDICIAIRE 13 h. 30. Falaise de Justice Audience de la Cour d'Appel. HALL DE CI 'L'OUEST-ECLAIR » 16 h. 30 Informations. Expositions des plus récentes photographies de l'actualité mondiale. L'OFFICE DES VOYAGES DE cc L'OUEST- ECLAIR n Dans le hall du Journal Vous délivrera les billets de chemin de ter pour toute8 destinations, sans attente et aux mémes prix qu'aux guicheta des gares. Pour vos déplacements, consultez L'Office des voyages de i L'Ouest-Eclalr ». RIMA If AH créé pour votre acte, DlHlVlVnU contient de la figue pasteurisée pulvérisée Se digère Jtlenx JOURNÉES DENTAIRES DE RENNES Organisées par l'Ecole Dentaire de Rennes, ces journées scientifiques auront lieu les 5 et 6 février. M. Davy. recteur de l'Académie et M. le docteur Dufourmentel, professeur de chirurgie maxillo-faciale, ont accepté la présidence d'honneur de ce congrès. Les conférences et les démonstrations seront faites à l'Fcole de Médecine, au Centre anti-cancéreux et a l'Ecole Dentaire. L. CAILLER, Chirurgien Dentiste 5, rue de l'Horloge Tél. 43-42 LES CONFERENCES DE LA SOCIÉTÉ DESTRUCTION POPULAIRE DE RENNES Dimanche prochain 24 janvier, à 17 heures, salle des Beaux-Arts, 30, rue Hoche, sera donnée une conférence sur La crise économique, la crise du chômage et leur solution ». Le conférencier. M. Louis Grillet, examinant les crises de même nature du XIX- siècle 1810 et 1846 notamment montrera que toutes ces crises découlent d'une même cause générale. qu'elles se développent d'après les mêmes règles, et qu'elles se sont toutes résolues par le développement Intensif d'industries, travaillant jusqu'alors pour une minorité de consommateurs et qui de ce fait deviennent des industries de fabrication de produits d'une consommation plus générale. puis de produits de première nécessité. Jusqu'alors. toutes les crises ont abouti à une augmentation du standard de vie pour J'ensemble de la nation. Le développement de l'industrie de la construction pour l'habitation doit avoir la plus heureuse conséquence pour la résolut!on de la crise actuelle dans tous les pays. UNIVERSITÉ DE RENNES Conférences publiques de la Faculté des Lettres M. Collas, profeaseur, fera jeudi. 21 janvier, a 17 heurea, salle A. Le Bras, une conférence publique sur le sujet suivant La bataille des Satfrea. suadé qu'il avait communiqué sa maladie a ses enfants. M. Le Tréis s'est empressé de mettre la gendarmerie de notre ville au courant et des recherches sont actuellement en cours pour établir dans quelles circonstances le facteur Le Blé a Ole à écutiQtt w Iune»t proJM» LE KRACH DE LA SOCIÉTÉ DE PANIFICATION Deuxième audience Les débats, interrompus lundi soir ont repris hier. M. le bâtonnier de Goascaradec, représentant, avec Me Bourrut-Lacouture, les parties civiles, jointes, prend la parole. Il signale d'abord le diacredit que les prévenus tentèrent de jeter parmi les intéressés, sur leurs conseils. M. Marçais jurait qu'il' n'avait pas voulu cela et qu'il était prêt à réparer dana la mesure de sa fortune. Plusieurs se déclarèrent disposés à écouter ses propositions, mais il out se rendre insolvable en tnuvant acquéreur, à des prix suffisants, pour couvrir légalement le chiffre des hypothèques grevant ses immeubles. Du moins ces prix furent les prix officiels, ce qui ne veut pas dire qu'il ne tirât point de ces ventes un certain profit. Quelques jours avant l'audience du 21 novembre 1935, Il se débarrassa de cette façon de propriétés aux environs de Hédé, château, dépendances et bois. C'est pourquoi, aujourd'hui, les commettants du bâtonniers ont chargé ce dernier d'affirmer à la barre que, contre le sentiment du tribunal, cest M. Marçais qu'ils considèrent comme le plus coupable. S'ils n'avaient pas constaté sa présence aux conférences des démarcheurs, ils n'eussent point souscrit. M* de Goascaradec regrette que dans l'inculpation dirigée contre M. Marçais, s'il a été tenu compte du délit de mise en circulation d'actions non libérées du quart, il n'ait pas été retenu contre lui la souscription à l'aide de traites, délit pour lequel Thibault a été condamné. L'avocat croit pouvoir demander la requallflcation de ces manœuvre dolosives. La Cour peut condamner aussi bien l'un que l'autre pour délit de droit commun, d'escroouerie et tentative d'escroquerie, délits découlant des articles 13 et 15 de la loi du 24 juillet 1867. Car, à la base de toute cette affaire, il y a abus de confiance et escroquerie. La panification de Rennes n'a été tentée que pour voiler le déficit du Mans. Puis, dana la pensée du prévenu, l'affaire à créer à Nantes eût caché les pertes de Rennes et ainsi de suite Angers et Tours. C'était dépouiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul. C'était encore faire la boule de neige. La panification du Mans est déjà malade quand, le 24 décembre 1931, est décidée la création de celle de Rennes, à qui on donne tout de suite une personnalité juridique autonome, avec des statuts tout preparés pour le notaire. Sans tarder, paraissent quelques articles de presse, puis des démarcheurs étrangers au pays, bien stylés, et en juin 1932 tout est prêt peur l'assemblée générale. Le capital sera de francs, comprenant de l'argent frais et les effets souscrits à présenter à l'escompte. D'octobre 1931 à juin 1932, l'argent afflue en billets de banque ou en bons de la Défense Nationale. Tous les fonds sont adressés au Mans et déposés, par la Société de PaniScation de cette ville, au Crédit Lyonnais. Malgré tout, le versement du premier quart n'a pu être réalisé. Ce n'est pas la faute des démarcheurs, de leurs réunions où les détenteurs de petits capitaux étaient conviés par cartes de convocation signées Marçais. M. Marçais payait ces agents a la journée. Il laissait dire qu'il avait souscrit francs, alors qu'il n'avait pas dépassé et versé seulement Les démarcheurs parlaient en public du patronage du ministre de l'Agriculture ou de celui de M. Guernier, ministre des de la garantie de l'Etat pour un capital pouvant aller jusqu'à 4 millions. On produisait des souscriptions fictives ou majorées, on promettait du 6 Interrogés devant le juge d'instruction, des démarcheurs comme Bazin et Chatelard ont déclaré, sous la foi du ferment, n'avoir rien fait que d'après les instructions de M. Marçais. Si l'une des dupes, enfin éclairée, demande des explications, M. Marçais l'envoie avec un billet à M. Thibault pour qu'on la rembourse. Sur l'application de l'article 15 de la loi du 24 juillet 1867, le Tribunal correctionnel de Rennes a trouvé qu'il s'agissait moins, dans cette propagande, de faits prétendument réalisés que de promesses. L'article 15 n'ayant pas défini le caractère de la publicité, il faut s'en tenir sur ce chapitre aux notions générales. Pourquoi la souscription s'est-elle faite par des effets de commerce acceptés par les cultivateurs ?. Pourquoi ne s'est-on pas borné à faire des appels de fonds ? C'est que, établis sur le papier de la Société de Panification du Mans portant la signature, non pas d un administrateur délégué de la société rennaise, comme M. Thibault. mais celle de l'administrateur manceau, feu M. Demeuré, ces eSets étalent destinés à être remis à l'escompte. au profit de la société du Mans. MO de Goascaradec rend justice aj Crédit Lyonnais qu'il a pu croire ur instant de connivence, mais dont la bonne foi lui a été démontrée. Au dernier moment, lorsque les cultiva- teurs alertés orirent une position me- nacante. M. Thibault essaya de récu- pérer une somme de fr. payée de cette façon aux établissement!» Lldon avec l'argent rennais, pour le compte de la Panification du Mans. Ce sont là les novations dont a parlé Mc Apnleson. La déclaration, sur le vereimnnt in- tégral du premier quart, était donc controuvée. Des cultivateurs s'étalent intéfrrelement libérés, d'autres valent versé moins d'un quart, et d'autres rien du tont. C'est alors que la So- ciété du M»ns prétendit, par une somme de francs, couvrir la différer^ un t'ers Tv>uvnnt. à la coti- dition d'aviser le débiteur, libérer luimême 1% créance d'autrui. Un tel ti- glement doit être réel et effectif. Or de cette opération, il n'est pas de trace pour ia sortie dans les registres du Mans, en faillite à la date indiquée par la lettre, où il n'est question de ce virement, non plus que dans les entrées de la Société de Rennes. Le 6 juin 1932, la Société du Mans auraitelle pu s'y prêter elle qui, en faillite, n'avait plus un sou ? Cette lettre a été fabriquée, dit le bâtonnier, pour les besoins de la cause, M. Marçais n'était-il pas le président de l'une et de l'autre ? n y a activité de correspondance et de versement. Et c'est cependant sur ce virement, que le tribunal a fondé sa clémence relative. M* de Goascaradec s'étonne que le tribunal ait pu débouter les parties civiles de leurs conclusions, sous prétexte qu'il n'y avait pas de relation entre les effets et la cause, entre le préjudice subi et la nullité de la Société. Le tribunal n'a voulu voir cette cause que dans l'emploi fautif des fonds. Et cependant, vu la non libération du quart de la souscription, la Société n'existe pas et ne peut avoir d'effets juridiques. M* de Goascaradec termine sa longue plaidoirie en déclarant n'avoir aucun doute sur la non passivité de M. Marçais en cette affaire. Il n'aurait jamais dû accepter ces présidences. Il est mal venu à feindre d'ignorer ce qui se passait, n doit supporter l'entière responsabilité. D'accord en cela, avec M* Appleton, M' de Goascaradec estime que le premier coupable est M. Marçais. Plaidoirie de Me BourrutrLaeoutnre M* Bourrut-Lacouture partage entièrement cette conviction. M. Marçaia a la responsabilité morale aussi bien que pénale. Il ne faut point lui attribuer un rôle effacé. C'est grâce à son influence que, fin 1931 et débuts 1932, se sont formées ces masses de souscriptions. Les campagnes étaient encore en pleine vigueur et cette prospérité factice de la veille. Elles s'émerveillaient de fortunes marchandes ou Industrielles si rapides à s'échafauder, près du dur travail de la terre. Comme elles avaient encore de l'argent, il était facile de leur faire rechercher dans une belle entreprise, un enrichissement plus rapide. n se trouva des gens qui leur parlèrent de la suppression de l'intermédiaire, dans la transformation de leur principal produit le blé, d'où idée d'une coopérative. Ce fut le moment psychologique, pour l'ancien député, homme très riche et influent. Celui-ci ne parla ni n'écrivit. Mais sa présence aux conférences, les mensonges et les manœuvres dont il laissa les démarcheurs éblouir les gens simples, les articles, les prospectus, l'exemple des souscripteurs et son propre exemple, les convocations signées de sa main, tout cela créa l'atmosphère favorable. Qui connait mieux que lui, les ressources de ces laborieux ? Il paie ses démarcheurs sur le pied de 15 En huit mois, deux d'entre eux se font chacun plus de francs. On draine ainsi une somme de Ir. M. Marçais aurait pu se ressaisir. Le 27 et le 28 novembre 1931, deux cultivateurs viennent le trouver. Ils t'étonnent de certains propos entendus et voici la réflexion àe M. Marçais. fiairant le danger c Est-ce que Thibault voudrait rembourser la Société du Mans ? Il y a abus de confiance chez ces deux hommes. L'argent recueilli, détourné de sa destination, a été remis au Mans. On trouve ici tous les éléments constitutifs d'un tel délit défini par l'article 408 du C. P. Les prévenus se sont mis dans l'impossibilité de représenter les fonds dissipés. Il n'est point nécessaire, pour que le délit existe, qu'ils en aient profité. Ils ont fait servir à autre usage ce qui était destiné à la Société de Rennes. Les premiers temps, on peut s'expliquer qu'ils considéraient l'argent confié comme les prodromes de la réalisation du projet primitif, Le MansRennes-Nantes-Angers qui nécessiterait un capital de francs. Le succès, lamentable au Mans, était moins médiocre t Rennes à cause de la notoriété de Marçais. Mais après 1931, les choses changent. Il ne s'agit plus que du sauvetage du Mans. C'est au Mans que se concentrent toutes les affaires. On a excusé cela en disant qu'au Mans existaient d'importants services de comptabilité. Il est plus croyable qu'on eut de suite l'idée de faire marcher Le Mans avec l'argent de Rennes et de solder ainsi les fournitures des établissements Lidon Car tout à Rennes semble abandonné de bonne heure. Le 16 janvier 1933, sur ordre de la police judiciaire, il est constaté avenue de Chardronnet, l'état lamentable des constructions. Vu l'heure tardive, M. le conseiller Poret, président de la 3' Chambre, renvoie à aujourd'hui la suite de la plaidoirie de M* Bourrut-Lacouture. Ce soir, à 17 heures, aux Beaux-Arts, conférence littéraire sur l'âme bretonne dans l'œuvre d'Eugène Le Mouël Aujourd'hui mercredi 20 janvier, salle des Beaux-Arts, rue Hoche, à 17 heures, M. André Foulon de Vaulx, président de la Société des Poètes Français donnera une grande conférence, avec interprétation de poèmes, sur L'dme bretonne dans l'œuvre d'Eugène Le Mouël. Avec son beau talent de conférencier, il saura faire revivre les plus belles pages d'Enfants bretons, de Fleur de blé reoir, de Bonnes gens de Bretagne et de tant d'oeuvres du poète qui a si bien compris sa province et chanté avec tant de force rame des gens et des choses de son pays. M. Davy, recteur de l'Académie présidera. Tous ceux qui aiment la Bretagne et la poésie se feront un devoir d'y assister. Entrée gratuite. Une quête sera faite après la conférence au profit du monument. RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Contentieux, procès attirée litigieuses, baux, loyers, uceesoiona, impôts, etc..Hurol ci renseignement4 cuure mandat de 8 t. 60 adressé à l'Uue-£cMir. L'A » PARAITRA DEMAIN ,j Le spirituel journal estudiantin fera. sa quatrième sortie demain; si voua l'apercevez, n'hésitez pas à mettre la main dessus, de peur qu'il ne vous échappe. l'auto qui s'est signalée à notre attention ces jours derniers, vous sera dévoilé dans l' A » demain, Vous lirez aussi dans l' Il A s un article sur d'éminentes personnalités rennaises Ces Messieurs en bordée, d'innombrables blagues, des poèmes, des études littéraires, les critiques de théâtre et de cinéma, des comptes rendus sportifs, etc. Achetez l' t A », surnommé par un de ses confrères Le papillon du Parnasse ». Ce numéro sera Illustré abondamment par des clichés inédits et sensationnels. IMMEUBLE DE RAPPORT à vendre a Rennes., 21 pièces, plein centre, avec fonds de meublé, très belle affaire enlever suite. Rapport net 8 GAUDIN, 41. rue Paul-Bert, RENNES. LA PLUS BELLE INDEFRISABLE Se fait au CENTRAL INDEFRISABLE. 28. rue PoullalnDuparc. RENNES. Tél. 49-09. !'• Maison spéciaffsée dans l'Indéfrisable de sécurité et. la recoloratlon lnnoHenslve. ON DEM. 1. F. DACTYLO aide-compta. ble. Ecr, HAVAS, RENNES, n* 600. ON DEMANDE VENDEUSE au courant pour la couture. Sér. référ. exigées. Ecrire HAVAS, RENNES, n* 601. GARCON BOUCHER SËïïSsâ; l'abattoir est demandé Boucherte Pivert Pontorson Téléph. 17. Référ. exigées.' L. OLLIVRY 3. rue de Brllhac. Haut place Mairie! RENNES Tél. SPECIALISTE DE "INDÉFRISABLE avec et sans B1 60, 8U fr. et 10U fr. Tête entière, tout compris. Dépositaire de Guerlain et PnéDei Vingt Salons pour Dames et Messieur». E. RIUOULUT, Place Mairie, RENNES. 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MAGASINS MODERNES RENNES JEUDI 21 JANVIER et Jours suivants QUINZAINE ANNUELLE DE o BLANC 0 DES ACHATS MASSIFS, FAITS EN TEMPS OPPORTUN, NOUS PERMETTENT DE VOUS OFFRIR UN STOCK IMPORTANT DE MARCHANDISES BIEN AU-DESSOUS DES COURS ACTUELS ACHETEZ. ACHETEZ du BLANC des MAGASINS MODERNES, à des prix que vous ne reverrez pas Le BLANC des MAGASINS MODERNES dont la qualité fait la réputation H INSTRUCTIONS CONTRE LA GRIPPE M. le Ministre de la Santé publique, en raison de l'épidémie de grippe qui sévit dans les pays voisins du nôtre, -charge M. le Préfet et MM. les Maires de recommander à la population de recourir à certaines précautions énumérées ci-après 1- Eviter les reunions. Il est avéré que les réunions importantes, dans des endroits confinés ou encombrés, offrent à la grippe des conditions extrêmement favorables à sa diffusion. On s'interdira, chaque fois que les nécessités de la vie le permettent, de s'enfermer dans les lieux fréquentés du public. Ces prescriptions sont particulièrement Impérieuses à l'égard des enfants en bas Age, des personnes Agées ou affaiblies. 2° Eviter le refroidissement, surtout après le travail; éviter le surmenace. 3° Antisepsie de la bouche et du nez brossage des dents deux fois par jour; lavages de bouche et gargarismes chauds à l'eau salée à 15 p. une cuillerée café pour un demi-litre d'eau, ou à l'eau oxygénée une cuillerée à café par verre d'eau; instillations nasales, deux fois par jour, d'huile goménolée à 10 p. 100. 4° Eviter les poussières, Le balayage à sec doit être proscrit en particulier dans tous les lieux de réunions. Lorsqu'en dépit de ces précautions, une personne ressent les signes avantcoureurs très connus frissons, courbature, fièvre, enchifrènement, sensation de chaleur à la gorge, elle doit, dans son intérêt, en raison des complications qu'une grippe même fruste peut occasionner, rester à son domicile et appeler un médecin. La déclaration de la maladie n'est pas obligatoire, mais les chefs de famille auront intérêt à la faire ou à la demander à leur médecin, car la désinfection des linges et des locaux est nécessaire. A l'Amicale des Bretons bretonnants de Rennes On nous communique Le comité de l'Amicale des Bretons Bretonnants de Rennes, réuni à l'Hôtel de Brest, son siège social, le vendredi 15 janvier, se joint énergiquement au grand mouvement de protestation qui se manifeste dans tous les milieux bretons vraiment conscients de leur dignité à l'égard de l'odieuse bande cinématographique Tout va tris bien, Madame la Marquise. Ce film fait suite à La Marpoton du Bataillon et à d'autres insanités issues d'un esprit de dénigrement systématique que nous ne pouvons admettre. Si Bécassine amuse les gens à nos dépens, les autorités responsables ne devront pas oublier le lourd tribut de la Bretagne pendant la guerre, qui doit lui donner droit au respect elémentaire. La Bretagne n'est pas ce pays rétrograde qu'on veut faire conn»!.tre au public. On a voulu matérialiser le mépris que l'on porte aux hacheurs de paille x, mais en les ridiculisant ainsi, on s'attaque à une industrie vitale pour eux le tourisme. Notre prestige moral veut qu'à la suite de cet acte, il y ait réparation. Les platitudes de Noël-Noël ne suffisent point, pas même des coups de ciseaux par ci, par là. Nous aurons l'occasion d'applaudir de tout cœur prochainement un geste sympathique de M. le Ministre détruisant par devoir cette ordure. Une attitude négligeante de sa part envers cette infamie donnerait au séparatisme le champ libre; aussi, soutenant moralement les bruyants protestataires de Paris, nous demandons d'urgence justice. 1 BACH DETECTIVE! âuiiiiiimiiiiiiiiiii Le ui des Policiers iiiiimiinmiimih' fait MOURIR de rire 1 1 Tél. L'ENCELSIOR Tél. ^llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllN JEUDI 21 JANVIER, à 14 heures MATINEE A PRIX REDUIT PLACES DE 1 FRANC à 9 FRANCS tout compris LA VEUVE JOYEUSE Le triomphal succès de Mlle G. AVRIL-PARELLY et de M. Ed. DEMONTY, avec toute la Troupe Louez vos places. Téléphone 20-37. SAMEDI 23 Soirée, DIMANCHE 24 Matinée et Soirée, 3 représentations de FRASQUITA », avec les danseurs MARELINDA et RICO LOCATION VENDREDI. f£2i5 AU ROYAL f2=£5 g Avez-vous été voir 5 i MERLUS SE 1 g C'est un film de Marcel PAGNOL g cÏNÈ^AMIuÀrLA ^^tÔu^aÛvERGNeTl42^891 Exceptionnellement, Soirée aujourd'hui à 20 h. 45 Matinées Jeudi. à 14 h. 15 Dimanche, à 14 h. 30. Soirées Jeudi, Samedi, Dimanche, à 20 h. 30- x H n Location gratuite tous le» Jours, de 10 h. a 12 h. et de 16 h. à 18 h. Il EN VISITE CHEZ NOTHE CONFRÈRE L'A », LE PREMIER JOURNAL ou MONDE, JOURNAL DES ÉTUDIANTES ET ÉTUDIANTS RENNAIS Photo-cliché L'Ouest-Eclair ». La rédaction de l' cc A groupée dans cc son » bureau de la rue Saint- Yves. L'Ouest-Eclair en visite à l'A. Nous devions cette visite à nos éminents confrères du premier journal du Monde. par lettre alphabétique, c'est entendu, mais aussi par l'esprit et l'humour que ses collaborateurs dispensent deux fois par mois seulement, hélas! dans les douze pages de ce journal bi-mensuel, dont les Etudiants ne sont pas les seuls lecteurs à attendre impatiemment la parution. de toute la ville que l'A prête à L'Ouest-Eclair *ses ateliers, ses machines, pour lui permettre de paraître chaque jour. Comment dès lors manquer aux devoirs de politesse et de reconnaissance en oubliant d'aller, à l'occasion de la nouvelle année., présenter nos vœux à ceux qui assument la lourde responsabilité de présider à l'administration et à la rédaction du journal estudiantin. Avec une bonne grâce charmante et un esprit de confraternité dont nous les remercions ici, nos éminents confrères ont bien voulu nous recevoir chez eux, dans leurs bureaux de la rue Saint-Yves. Et je vous prie de croire que ce ne fut pas sans émotion que je pénétrais dans ce sanctuaire où le rédacteur en chef, un prénommé Maxime, dont le sourire découvrait des crocs bien faits pour mordre, avait réuni son état-major. Ainsi, je me trouvais en compagnie de l'élite journalistique du moment de cette phalange qui deux fois par mois met le feu à la ville c'est une image par ses potins et ses on-dit habilement présentés, par ses grands reportages toujours vécus, par ses critiques littéraires et artistiques toujours marquées au bon coin de. la satire correcte et amusante. Maxime, son éternel sourire narquois aux coins des lèvres fit les présentations. Et c'est ainsi que je connus les noms et que je serrai la main de Leroy, secrétaire général de la rédaction, du président Le Mazou, grand censeur de la maison, de Le Goff, préposé à la chronique scientifique ouand il n'est pas pris par l'organisation de service d'ordre et qu'il peut, sans danger pour la sécurité de la ville, troquer son bâton blanc pour le stylogranhe du chroniqueur, de Jean-Pierre Gasnier, un cumulard celui-là, puisque en dehors de ses fonctions administratives et de son rôle d'avocat stagiaire, il collabore aussi à la revue corporative des Etudiants en Droit L'Hermine. Devant d'aussi éminents confrères.. l'avais conscience de ma faiblesse. Heureusement, ils eurent la gentillesse de ne pas abuser de leur supériorité et c'est sans forfanterie aucune qu'ils me firent visiter leur installation. Sur 1 le bureau du patron j'apercevais mon rêve » une machine à écrire. Maxime qui avait traduit l'envie de mes regards me dit Eh oui. vous voyez, nous possédont même une machine à écrire que nous mettons à la disposition de nos rédacteurs. Quel luxe Oui. n'est-ce pas ? Il n'est du reste qu'un très léger ennui la machine à écrire ne fonctionne pas. Mais nous l'avons. Evidemment, c'est déjà quelque chose. Autre avantage l'A est rédigé par une équipe de collaborateurs si distingués que les titres n'y comptent pas. Le rédacteur en chef, les échotiers, les critiques, le gérant, sont tous placés sur le même plan. C'est pourquoi nous n'avons qu'un bureau, et dans ce bureau qu'un seul fauteuil. C'est le bureau, le fauteuil de tous. Entre nous, nos collaborateurs préfèrent travailler at home ». Pensez-donc, si l'un de nous réussissait à réparer la machine et à s'en servir, ça en ferait du bruit. » Quelques minutes plus tard, le prénommé Maxime et son fidèle second Leroy me font visiter ruche fiévreuse et bruyante les ateliers d'imprimerie de l'A. Oh bien sûr, je ne suis pas certain de ne pas avoir rencontré là des visages et des silhouettes connues, mais la présence des grands chefs du journal estudiantin mettait dans cette maison qui, dès l'entrée, m'avait semblé familière, un je ne sais quoi de nouveau et d'inattendu qui transformait les gens et les choses. Et je fus saisi de l'accent de sincérité avec lequel Maxime, qui prenait une épreuve à la brosse, cependant que Leroy, tel un typographe expérimenté, maniait des paquets de lignes et effectuait sur le plomb des corrections, me dit en me montrant tout l'atelier Voici notre marbre. nos linotypes. en bas, je vous ferai voir notre clichérie, nos rotatives. » Quelle magnifique organisation 1 Vous voyez, nous préparons le prochain numéro de l'A, celui qui paraîtra jeudi. » Un coup d'oeil rapide sur les épreuves me permet de me rendre compte qu'il contiendrait des échos fameux. Avec esprit, avec humour, quelquefois avec rosserie, mais jamais avec méchanceté, les collaborateurs de l'A font de la mise en boite ». Et je ne suis pas très sûr que certains de leurs prochains échos n'égratigneront pns nuelque peu le reporter qui se permit d'aller troubler leurs travaux. Comme tout le monde, jeudi matin, je m'empresserai d'acheter le premier journal du monde l'A. J. TH. Un neveu qui n'attend pas. vole une f orte somme d'argent à son oncle, la dépense et se f ait arrêter Le 9 janvier dernier, M. François Daniel, demeurant 154. rue de Brest, portait plainte, une forte somme d'argent environ francs lui ayant été dérobée chez lui. Une enquête fut ouverte et la Sûreté fit des recherches adroites. Les circonstances du vol permettraient d'affirmer que seul un habitué de la maison pouvait l'avoir commis. On limita le cercle des poursuites à l'entourage immédiat de M. Daniel. C'est ainsi que le Jeune Antoine Poussier, 24 ans, chauffeur-livreur, habitant cité Villebois-Mareuil, fut étroitement surveillé. Neveu du plaignant. il pouvait bien ne pas être étranger à l'affaire. Les agents Gautier et Tirel, du Service de la Sûreté, s'attachèrent à ses pas Ils ne tardèrent pas à reoiarquer les exagérations monétaires du chauffeur-livreur. Poussier menait grand train, trop grand train pour sa condition. Ce qui devait arriver, arriva. Poussier fut invité à venir expliquer l'emploi et la source de ses revenus anormaux. Hier donc il fut conduit à la Sûreté où après quelques hésitations, il avoua ce qu'on devinait fort bien. Effectivement il avait volé son oncle sans en attendre l'héritase. Il n'avait pas pris le gros magot d'un seul coup Pas si bête Par billets de francs et petit à petit il avait rassemolé le pactole qui lui permit d'améliorer son standard de vie. C'est ainsi qu'il s'était acheté des meubles, qu'il avait échangé en mettant la différence une vieille automobile contre une plus récente. Il s'était payé des voyages. Bref, il avait bien profité et quelquefois sagement d'une richesse malheureusement illégalement et malhonnêtement obtenue. Le chauffeur-livreur pourra grandement éditer sur les circonstances de la i ortun* LES GRANDS BALS DE L'HOTEL DE VILLE SAMEDI PROCHAIN BAL DE BIENFAISANCE DE L' A » EN FAVEUR DU SANATORIUM DES ETUDIANTS L' des Etudiants organise le 23 janvier, un grand bal dans les salons de l'Hôtel de Ville, au profit du Sanatorium des Etudiants. Le traditionnel entrain de la jeunesse universitaire, la verve des dix boys du Lily's Orchestra, la splendeur du cotillon doivent en faire une des plus joyeuses soirées de l'année. Le comité de l'A. a déjà reçu de nombreuses demandes de cartes d'entrée au bal. Il s'excuse de ne pouvoir y répondre, des circonstances exceptionnelles ne lui ayant pas permis d'organiser leur distribution comme par le passé, sous le patronage des principales personnalités rennaises. En conséquence, ces cartes ne pourront être mises en vente qu'à l'entrée du bal aux prix de 8 et 15 francs. Le 13 février bal des Sports Nous apprenons que le Bal des Sports 1937 aura lieu le samedi 13 février dans les Salons de l'Hôtel de Ville, sous la présidence d'honneur de M. Bodenan, préfet d'Ille-et-Vllaine, M. le général d'Arbonneau. commandant la place et M. Château. maire de Rennes. L'organisation de ce bal, dont les bénéfices, on le sait. doivent être repartis entre les différentes œuvres de bienfaisance pour l'enfance, a été confiée à un comité qui comprend tous les présidents des sociétés sportives rennaises. Nous pouvons dire, dès maintenant, que le c Lily's Orchestra », dans sa grande formation, divisée en deux orchestres qui joueront sans interruption, assurera au Bal des Sports 1937 un succès sans précédent. Nous donnerons prochainement tous détails sur l'organisation de ce bal. RENSEIGNEMENTS MILIIA1KE8~ ttecruiuoinnt oursin d'Incorporation, réloruie pensions. etc.. Sadreniier à Baoiu». Uun'»nts et la famille remercient bien slncèrament les personnes qui leur ont témnlsné de la sympathie l'occasion du décè? de Monsieur Alphonse GOURMAUX at en particulier celles qui ont offert der fleurs. Mm* et M. Beaup'.et. lnstl- ti'*»ur le fqmtll Ouprm^nd. B»flU"'•t. i,e Cm-»"nel. Frémy. DescMmns, r-MTcrrtpm hlMl s1nc*'P"nU toutp i** p*»non"» r^iTi leur ont témoigné un- si vive svm"n>Mi> k l'occasion du décès de leur cher petit ALAIN SAINT- Mme Paul Blllaz. M. et Mme Stéphane Noury. leurs enfants et leurs familles, remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sysmpathie Il l'occasion du décès de Monsieur Paul BILLAZ COMZTi DfPARIEHEKTAI. Artisans maf/v aiavë si Altiste rva't rdue de Cl,udlençe, M* Carra, avoué, déclare se porter partie civile pour M. Hameiot, père de l'enfant. M* Naut, avoué, assure la défense de M. Momi. Jugement le 2 février. IL FAUT DES PREUVES A la requête de M. Delegge, proprié- taire au Pertre, M. Martin Louis, cul- j tivateur à la Nafterie, en 8t-M'Hervé, est prévenu d'avoir, le 29 novembre 1936, vers 14 heures, chassé dans un bois bordant la ferme de la Caillefer, en La Chanelle-Erbrée, bois appartenant au plaignant. A l'audience, les déclarations du garde sont en contradiction avec celles du prévenu et celles d'un témoin. Alors M' Carro, représentant la par- tie civile, déclare ne pas vouloir poursuivre l'affaire. Le tribunal, estimant que la preuve du délit n'est pas faite, acquitte Martin, et condamne la partie civile aux dépens, au bourg de Cornil'é; Perrier Maurice, charron au même l'eu. et Loury Jo seph, cultivateur à la Mai'larditre, en Cornillé, prévenus de chance sur autrui, le 15 novembre dernier, à la re- quête de M. Lemonnier, cultivateur au Pàtis, en CorniUé. ont été acquittés, la preuve du délit n'ayant pas été faite. M' Carro. avoué, plaidait pour la partie civile et M' Perdriel-Valssière. avocat à la Cour d'Appel de Rennes pour les prévenus. AU DISPENSAIRE ANTITUBER- CULEUX. n n'y aura pas de consultation demain jeudi 21 janvier, le doc- teur étant souffrant. CLASSE 1927. Les membres de la classe 1927 sont priés de se réunir ce soir, à 20 heures, au café LhermenierLetort, boulevard de Lavel. But de la réunion organisation du banquet. CLASSE 1918. Le banquet de la classe 1918 aura lieu le samedi 6 février prochain, à 20 heures, au café-restau- rant Gasnier, boulevard Pierre-Landais à Vitré, où les cotisations devront être versées au moins huit jours à l'avance. OUTRAGES A AGENTS. Dimanche soir, M. Louln, agent de ville à Vitré, étant de service au cinéme, fut prévenu que deux Individus en état d'ivresse causaient du scpndale dans un café. Se rendant en ce lieu, M. Louin invita les deux hommes à sortir. C'é- taient les nommés Gilbert Pierre, do- j micilié rue du Val, et Peltier Auguste, même lieu. Au lieu d'obtempérer à cet ordre, les deux Ivrognes insultèrent grossièrement le représentant ds l'ordre public, puis rentrèrent chez eux. Le lendemain lundi. 16 heures, rencontrant à nouveau l'pgcnt Louin, Gil- bert et Peltier l'insultèrent derechef. Gilbert, retrouvé le soir même en complet état d'ivresse, fut conduit au violon où il passa la nuit. Procès-verbal fut dressé aux deux hommes. LA OUERCHE-DE-BRETAGNE BAL DE LA MUSIQUE MUNICIPALE. Le deuxième bat de la Musie Municipale pour l'hiver 1936-1937 .2* lieu dimanche prochain, à 20 h. 30, dara les salons de l'hôtel Gandon. Ce bal. qui est ouvert à tous, aura un excellent orchestre sous la direc- tion de M. Laurent, chef de la musique. CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal se réunira en séance publique vendredi prochain 22 Janvier, à Ordre du jour communication d'un mémoire préalable à l'ouverture d'une instance à engager contre la commune de La Guerche par M. Solnicka. LE PERTRE CONFÉRENCE SUR LES ASSURANCES SOCIALES, Jeudi prochain, à 19 heures, salle du Patronage, une causerie sur les assurances sociales sera faite. Un conférencier de Rennes donnera des renseignements pour les cas particuliers qui pourront être demandés. SAINT-M'HEKVB GRAVE ACCIDENT. Un pénible accident est survenu lundi à M. Ange Oranger, propriétaire cultivateur à i l'Orriere. M. Oranger se rendait au Moulin-Neuf. en La Croixille, avec sa voiture, conduire du blé et pour ramener de la farine. En route, considérant que la selle de sa jument était mal assujettie il descendit de voiture, pour la remettre, quand faisant un faux pas, il se brisa la jambe. M. le docteur Chevallier, de Vitré, lui a prodigué ses soins et lui a prescrit un long repos. Nous formons des vœux pour le prompt et complet rétablissement du MOUTIERS Un cultivateur est blessé par une ruade Lundi aoir, vers 17 h. 30, M. Lemarié Aman 35 ans, cultivateur au PetitChevroiais, allait chercher ses chevaux 1 dans une prairie afin de les faire rentrer à l'écurie. Il avait ouvert la barMère du champ et se tenait à l'entrée lorsque le dernier cheval en sortant lui décocha une ruade qui l'atteignit à la Jambe gauche à hauteur de la cuisse. Ayant beaucoup de peine à marcher, le blessé fut transporté à son domicile où M. le docteur Vallée, de La Guerche, fut appelé à lui donner ses soina; le praticien ne releva aucune fracture. M. Lemarié devra garder le lit quelques jours et un repos de 15 jours sera nécessaire à sa guérison si aucune complication ne survient. Espérons que cet accident n'aura pas d'autre suite et nous souhaitons prompt rétablissement à M. Lemarié, i 5, ni'A an-Jaurès. L'éclairage de la chaussée de Saint-Nicolas Nous avions annoncé que des travaux étaient en cours pour l'éclairage de la chaussée de Salnt-Nicoias. Ces travaux sont aujourd'hui termines; on a conservé deux lanternes surplombant le milieu de la chaussée à La Digue; les autres lampes centrales >..t été supprimées et remplacées par 13 lanternes placées sur le passe-pied de 1 la route. Cette idée excellente devrait permettre aux piétons de circuler sans danger sur l'emplacement qui leur a été réservé, une lueur suffisante éclairant la route elle-même, sans aucune gène pour les automobilistes. Mais. pour un motif que nous ignorons et qui pourrait être la surcharge de la ligne, l'éclairage est nettement insuffisant. Aussi devrons-nous attendre que l'Energie Electrique de la Basse-Loire ait remédié à ce manque de courant pour apprécier pleinement le travail réalisé à la demande de la municipalité de Saint-Nicolas. LES SEANCES DU PATRONAGE SAINT-CONWOION. La première des représentations des Deux OrpheUnes au patronage St-Conwoïon, a obtenu, dimanche dernier, un grand succès et nombre de personnes n'ont pu trouver de place. Rappelons que la deuxième séance aura lieu dimanche prochain, à 14 h. 30 Dores et déjà on peut retenir ses places chez M. Trochu, directeur de 1 Œuvre, rue de la Gare. EPAVE. Un vêtement caoutchouc d'enfant, a été recueilli sur la vole publique èt déposé au bureau de police où l'ayant droit pourra le récla- MESSAC LA FOIRE. La première foire de l'année, bien connue dans le pays, se t'endra au bourg de Messac, le qua- trième mardi de janvier, c'est-à-dire le 26. Cette foire, la plus importante de l'annee. est très suivie et attire dans la localité beaucoup de monde. Les agriculteurs et les marchands de bestiaux y viennent très nombreux et y trouvent de beaux animaux. SÉANCE THEATRALE DU TIM- BRE ANTITUBERCULEUX. Nous apprenons que la matinée théâtrale au profit du timbre antituberculeux qui devait avoir lieu le dimanche 31 janvier a été reportée courant février. Nous tiendrons ultérieurement nos lecteurs au courant de la date exacte de cette séance. MINIAC-SOUS-BECHEREL NECROLOGIE. Nous avons appris avec regret le décès, survenu Minac, dans sa 84' année, de Mlle Marie Gendrot. Dimanche dernier, au sortir de l'église, elle fut prise d'un malaise su- bit et décédait dans la soirée, vers j 20 heures, sens avoir repris connais- sance. A la famille de la vénérable défunte très sympathiquement connue à Mi-' n'ac, et en particulier à M. Constant Gendrot. son frère, maire de cette commune et conseiller général du canton de Bécherel, nous offrons nos bien vives condoléances. BREAL-SOUS -MONTFORT PAIEMENT DES ASSISTANCES DIVERSES. Le percepteur de Mordelles prévient les administrés que les assistances aux vie'llards. aux femmes en couches et l'encouragement national aux familles nombreuses devront être encaissés par les intéressés avant le 23 janvier 1837, dernier délai. CHIFFRE D'AFFAIRES. Il Mt rappelé que l'lmp0t sur le chiffre d'aSai- ras aéra perçu la mairie de Saint- Méen le Jeudi 21 courant toute la JourMONTAUBAN-DE-BRETAONE Un grave accident un passage à niveau UN JEUNE CYCLISTE A LE PIED ÉCRASÉ PAR UNE MICHELINE Un grave accident s'est produit hier matin, vers il heures, au passage i, niveau de la ligne Paris-Brest, situé sur le G. C. 28 bis allant de Montau- ban-de-Bretagne à Saint-Méen-le- Grand, à environ mètres de la gare de la Brohinière. Un jeune cultivateur, de Montauban, M. Henri Blanchet, 16 ans, roulait a bicyclette, sur le chemin de grande communication. Lorsqu'il fut il. hauteur du passage à niveau, il vit que les barrières étaient fermées. Au lieu d'attendre le passage des convois signalés, sans descendre de sa macnine, il poussa le portillon et s'élança sur les voies mais comme il s'était engagé, il entendit soudain le roulement rapide d'un train venant de Rennes. Le jeune homme crut être sauf en faisant un bond en avant. Par comble le malchance arrivait à cet instant sur la vole montante une Micheline dont le conducteur voyant soudain l'obstacle qui surgissait sur les rails, immo- bilisa son automotrice. Celle-ci avait cependant happé la roue arrière de la bicyclette tandis que le jeune imprudent tombait sous la Micheline donl une roue lui écrasa un pied. Un automobiliste de Saint-Méen-leGrand conduisit le blessé A Rennes, où Il fut hospitalisé la clinique SaintYves. Dans le courant de l'après-midi, l'amputation du pied dut être pratiquée. En fin de soirée, nous avons pris des nouvelles du blessé. Son état ne donne pas d'inquiétude. Nous souhaitons à la victime un rétablissement rapide. Les débris du théâtre et la tempête Nous avons dit hier comment on avait dû abattre une cheminée de l'ancien théâtre municipal que le vent menaçait de faire tomber. Un pan de mur donnant sur la place des Champs-Vauverts oscillait également de façon inquiétante. Hier matin, des barrières ont été dressées pour prévenir tout accident et la démolition de ce morceau va être entreprise, sitôt que la bourrasque sera calmée. SYNDICAT DES OUVRIERS DE LA METALLURGIE ET DES GARAGES. Il est rappelé aux adhérents du Syndicat que la réunion générale annuelle aura lieu jeudi prochain 21 courant, à 18 h. 30. Maison du Peuple. Ordre du jour Rapport moral et financier de 1936 désignation du bureau de 1937 l'application des 40 heures et divers. Communiqué. SERVICE DE NUIT DES TRAMWAYS BRETONS. A l'occasion de la soirée donnée le jeudi 21 janvier 1937, au Cinéma Celtie, à ParaméRochebonne par la Lyre Municipale, un service spécial de tramways desser- vira Saint-Servan et Saint-Malo. Départ de Saint-Servan à 20 h. 10 et de Saint-Malo-Saint-Vincent à 20 heures 30. Arrêts aux haltes habituelles des tramways. Retour assuré pour les deux villes à la fin du spectacle. FRANÇOIS LE CHAMPI. Dimanche dernier, la troupe Les Mouettes de Tourville » ont interprété avec succès la magnifique pièce de G. Sand. Le public, trop peu nombreux, a admiré le Jeu des artistes qui se sont surpassé. Félicitations à toute la troupe et à son régisseur, M. Hareng. Nous invitons le public à venir très nombreux dimanche prochain à la dernière représentation, qui aura lieu en soirée. Retenez vos places chez M. Jouanne, libraire, rue de Dinan. SYNDICAT DES EMPLOYAS. AGENTS, OUVRIERS MUNICIPAUX ET HOSPITALIERS DE SAINTMALO. Les membres du Syndicat sont priés de bien vouloir assister il. l'assemblée générale qui aura lieu il. la Maison du Peuple mercredi 20 jan- vier, il. 17 h. 15 très précises. La présence de tous est Indispensa- ble, vu l'ordre du jour très chargé. Communiqué. Convoi mortuaire 10 h. Mme Guihanat, avenue Moka; égllsl N,-D. Auxlllatrlce; cimetière Salnt-Malo. COMBOURG Une sérieuse collision entre une auto et un camion Une blessée Hier après-midi, vers 14 h. 30, un 1 sérieux accident de la route s'est pro- duit au lieu dit Les Landelles s sur la route de Dol, à 3 kilomètres de Combourg. M. Edouard Lognoné, plombier, pla- ce de la Mairie à Dol-de-Bretagne, se dirigeait en auto vers Rennes, via Combourg, il était accompagné de sa femme. Près de Combourg, aussitôt après avoir traversé le passage à niveau des Landelles, M. Lognoné fut soudainement aveuglé par le soleil et n'aperçut pas un lourd camion qui venait sa rencontre. Le chauffeur du camion, voyant le I danger, appuya sensiblement à droite, mais cependant une collision brutale se produisit. Dans une terrible embardée, la conduite intérieure de M. Lognoné fit un téte-à-queue et me coucha dans le fossé droit de la route, l'avant de la voi- ture vers Dol. Le camion s'arrêta sur le milieu de la chaussée, à 35 mètres du lieu de la rencontre. Les témoins de l'accident ne portèrent au secours des occupants de la conduite Intérieure, mais déjà ceux-ci s'en retiraient par leurs propres moyens. Mme Lognoné, fortement commotionnée, portait en outre de légères blessures à la face. La blessée fut reconduite à son domicile, alors Que M* Blouet, huissier arrivait sur les lieux pour procéder aux constatations La voiture de M. Lognoné est hors d'usage. Le camion, appartenant à M. Busnel, minotier à La ChapelleChaussée, a, lui aussi, subi de graves dégâts. SOCIETE DE SECOURS MUTUELS. Tous les membres de la société de Secours Mutuels de Combourg sont priés d'assister aux obsèques de leur camarade M. Louis Horvais. Rassemblement vendredi à 9 h. 45, place de l'Eqllse, autour du porte-bannière M. Peuvrel. DOL-DE-BRETAGNE SPECTACLES, Cette semaine, au Cinéma du Patronage Salnt-Samson Le comte de Monte Cristo, d'après l'œuvre d'Alexandre Dumas. Au Cinéma des Familles Pasteur et Bonne chance, avec Sacha Guitry. A LA PERCEPTION. Le personnel de la perception étant sensiblement réduit par nécessités de service, jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 janvier, les personnes qui ont des opérations à effectuer dans ce bureau sont priées de les reporter au lundi 25 janvier. TINTENIAC CONSULTATION DE NOURRISSONS. Aujourd'hui, troisième mercredi du mois, jour de la foire mensuelle, aura lieu la consultation habituelle des nourrissons. Cette consultation aura lieu à 14 heures, à la mairie de Tlnténiac. ASSISTANCES. Rappelons aussi l'urgence pour toutes les personnes touchant soit l'assistance aux vieil- lards, soit l'assistance aux femmes en couches, soit l'encouragement aux familles nombreuses, d'avoir à ee pré- senter aujourd'hui à la perception de Tinténlac pour toucher leurs mensualités, les états devant être retournés incessamment à la Recette principale. LE TRONCHET ASSEMBLÉE ANNUELLE. L'Assemblée annuelle du Tronchet aura lieu le dimanche 7 février. Les forains sont priés de bien vouloir faire retenir leur emplacement. Aucun droit de place ne sera perçu. NOZAY REPRESENTATION AU PATRONAGE. Nos artistes du patronage se sont remis au travail depuis quelques semaines déjà et doivent nous présenter dimanche 24 courant, en matinée à 3 heures, dans leur superbe salle de la rue de la Gare, une superbe représentation de La Femme aux yeux ouverts, drame en 9 tableaux, tiré par M. l'abbé Pineau du célèbre roman de Pierre L'Ermite. Les principaux rôles masculins de cette magnifique pièce seront tenus par MM. Théophile Renard. Prosoer Provost et Paul Bouteiller. Les rôles si Intéressants de tante Cécile, Rolande, Mme et Mlle Maud seront joués par les artistes habituellement chargés des rôles féminins. au patronage, et dont tous les habitués de nos séances récréatives ont pu depuis longtemps apprécier le fin talent. MM Pierre Friou. Alex Leguippe, Blouin. Ch. Gauthier, etc., etc. avec leur talent habituel, se chargeront d'amuser les spectateurs pendant les entr'actes. Le piano d'accompagnement sera tenu par Mlle Méraud. NORT-SUR-ERDRE DÉCOUVERTE D'UN CADAVRE Mardi matin, vers 7 heures, le cadavre de M. Leclaire Pierre, journalier, a été découvert sur le champ de foire de cette localité. Le docteur Clenet, de Nort-sur-Erdre, a constaté le décès dû à une congestion. INFORMATIONS DIVERSES A propos de la taxe unique de 6 °!o sur le chiffre a affaires • JlfJtf. F. Saudubrav et P. Ooussu, dé- putés de la Sarthe afin de répondre au vœu exprimé par de nombreux commerçants donnent ci-dessous les modalités que de 6 sur le chiffre d'affaires TAXE UNIQUE SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES LOI DU 1" JANVIER 1937 Cette loi stipule Art. 2. Il sera institué sur les affaires au sens des dispositions des articles 1" à 4 du décret de codification du 27 décembre 1934 11 En ce qui concerne les ventes, une taxe unique de 6 2 En ce qui concerne toutes autres opérations, une taxe de 2 Art. 3. i 1. La taxe unique globale de 6 sera perçue a Sur les ventes effectuées par un producteur ou fabricant soit à un commerçant, en vue de la revente en l'état, soit à un consommateur b Sur les importations faites destination, soit d un consommateur, soit d'un commerçant, en vue de la revente en l'état, à moins que ce commerçant prenne la qualité de producteur dans les conditions déterminées à l'article 12. 1 2. Sont assimilées des ventes à la consommation al Les ventes faites pour l'exercice de sa profession artisanale, à un artisan, remplissant les conditions prévues par l'article 23 du code général des Impôts directs b Les ventes faites a toua les assujettis à la taxe de 2 c Les livraisons, par un producteur, d'objets ou de produits de sa fabrication, a titre de primes, a l'occasion de ventes de produits non fabriqués par lui; d Les ventes aux coopératives de consommation et groupements d'achat. 1 6. Devront prendre la qualité de producteurs pour la totalité de leurs ventes les commerçants qui seraient imposables pour un montant annuel de ventes supérieur à franca. Pourront, dans des conditions définies à l'article 12, prendre la qualité de producteurs. ies commerçants qui achètent ou qui Importent des produits pour les revendre directement ou par l'intermédiaire d'autres commerçants ayant euxmêmes pris la qualité de producteurs, à des fabricants ou en vue de l'exportation. 17. La taxe unique globale de 8 devra faire l'objet sur facture, d'une mention ainsi libellée Taxe perçue pour le Trésor ». ART. 5. Seront soumis a la taxe de 2 2 Les ventes la consommation effectuées par les redevables définis au 4 4 de l'article 3 de la présente loi susceptibles de bénéficier du régime forfaitaire prévu en matière d'impôts sur les bénéfices Industriels et commerciaux et achetant la plus grande partie de leurs matières premières des commerçants qui les ont acquises libérées de la taxe de 8 ainsi que les ventes de produits fabriqués par des commerçants lorsque celles-ci ne douassent pas francs. ART. la. Pour la période transitoire, la taxe ancienne sur le chiffre d'affaires concernant les stocks existant au 31 Janvier 1937 et exigible lors de la vente des produits sera recouvrée comme suit .1* Chez les commerçants soumis au régime au paiement mensuel, au taux de 2 pour les détaillants, 4 pour les grossistes sur la valeur des stocks au 31 janvier 1937 la taxe sera payée au fur et mesure des ventes Jusqu'à ce que ces ventes atteignent la valeur du 2° Chez les commerçants soumis au forfait. par versement des trois douzièI mes du forfait annuel pour les détaillante, des six douzièmes pour les grossistes. Cette disposition résulte d'un amendement déposé par nous il la séance du 27/11/1936. Lee stocks existant chez les producteurs donneront droit au taux de 2 à une imputation sur les sommes dont ces producteurs seront ultérieurement redevables au titre de la taxe unique. A cet effet. les Intéressés, il l'exception des commerçants soumis Jusqu'Ici au régime forfaitaire, denoat rMMttr* dis» le délai d'un mois une déclaration de leurs stocks Suivant ces textes, la loi devra s'appliquer comme suit I. Grossistes Les grossistes pourront ou prendre la qualite de producteur, en vertu du paragraphe 6 de l'article 3 Dans ce cas ils devront demander, la Direction ne8 Contributions indirectes dont Ils dépendent, un certificat déclarant qu'ils rentrent dans la catégorie des producteurs, adresser ce certificat A tous leurs fournisseurs et recevoir leurs marchandises sans taxe. Par contre, pour leurs ventes, Ils devront Soit ajouter, sur leurs factures. la taxe de 6 sous la rubrique Taxe perçue pour le Trésor » pour toutes les ventes faites par eux à un commerçant en vue de la revente en l'état, ou à un consommateur soit facturer sans taxe, pour toutes marchandises à destination d'un producteur, sous la condition que ce producteur leur envole un certificat de la Direction des Contributions indirectes dont il dépend, attestant qu'il est producteur. Le grossiste qui aura ainsi pris la qualité de producteur devra faire, en conformité de l'article 12. à la date du 31 Janvier un inventaire de ses stocka établi à ses prix de vente et remettre celui-ci dans le délai d'un mois. à l'Administration des Contributions Indirectes dont il dépend Sur le montant de cet inventaire, Il aura droit à une ristourne de 2 Il retiendra le montant de cette ristourne par imputation sur la taxe de 6 qu'il aura Dayer mensuellement partir du 1 février Ou prendre la position de commerçant. Dans ce cas. ils devront recevoir de leurs fournisseurs toutes les marchandises, taxe acquittée c'est-a-dlre que sur les factures de leurs fournisseurs sera ajoutée la taxe de 6 sous la rubrique Taxe perçue pour le Trésor Ils n'auront, eux-m*mes. aucune taxe à ajouter à leurs ventes. Le grossiste qui aura ainsi pris la position de commercant devra faire, en conformité de l'article 12. à la date du 31 1anvler. un Inventaire de ses stocks établi ses prix de vente et remettre celui-ci, dans le délai d'un mois. a l'Administration des Contributions indirectes dont il dépend. Il sera redevable, sur le montant de cet mventafre, d'une taxe de 4 cette taxe devant être payée au fur et a mesure de ses ventes Jusqu'à ce que celles-ci atteignent la valeur de ses stocks II. MAGASINS DE détail rABRiouAinr TOUT OU PARTIE DES ARTICLES qu'ils vendent. La loi prévoit pour les magasins de détail fabriquant tout ou partie des articles qu'ils vendent deux catégories La première. Les magasins faisant un chiffre d'objets transformés par eux sunérleur à francs. Ils devront, dans ce cas. prendre obligatoirement la qualité de producteur. en conformité du paragraphe 6 de l'article 3. La deuxième. Les magasins faisant un chiffre d'objets transformés par eux inférieur & francs Dans ce cas ces magasins pourront Soit prendre la qualité de producteur, en vertu du paragraphe 6 de l'article 3 soit prendre la qualité A commerçant. en vertu du paragraphe 2 de l'article 5. Ci-dessous, les obligations auxquelles la loi astreint chacune de ces deux catégories ̃ Première catégorie. Magasins de détail faisant plus de francs de vente d'objets fabriqués par eux et devant prendre la qualité de producteur. Ces magasins devront recevoir de leurs fournisseurs toutes leurs marchandises exemptes de la taxe. Pour cela. ces magasina demanderont à l'Administration des Contributions Indirectes dont Ils dépendent des certificats attestant qu'ils rentrent dans la catég le des producteurs. Ces certificats seront envoyés par eux à tous leurs fournisseurs pour leur permettre de recevoir leur» nwgriinfliM» M* taxa. Par contre, ces magasin» paieront une [ taxe du 6 sur toutes leurs ventes. aous déduction cependant d'un abattement ce 25 sur toutes leurs ventes au détau. En vertu de l'article 12, ce* magasin» devront faire un inventaire au 31 Janvier. Cet inventaire, établi à leurs prix 1 de vente sera remis dans le délai d'un, mois a l'Administration des Contrlbutlone indirectes. Sur le montant de cet inventaire, Cas magasins auront droit une ristourne de 2 Cette ristourne leur sert réglés par imputation sur la taxe de 8 qu'ils auront à payer sur leurs ventes 6 partir du 1" février. Deuxième •catégorie. Magasins de détail faisant moins de franca de vente d'objets fabriqués par eux. Cea magasins peuvent prendre, en vertu de l'article 3, paragraphe 6, li qualité de producteurs. Dans ce cas. leurs obligations seront les mêmes que celles de la première catégorie examinée ci-dessus. Cth magasins peuvent prendre, au contraire, en vertu du paragraphe 2 de l'article 5 la Qualité de commerçants. Dan* co cas, Ils recevront de leurs fournisseurs toutes les marchandises nécessaires à leur commerce, taxe acquittée, c'est-à-dire que sur toutes les factures de leurs fournisseurs figurera en sus .du prix une taxe de 8 sous 18 libellé Taxe perçue pour le Trésor Les ventes faites par ces magasins leur clientèle e-ont, par contre. exemptes de la taae à l'exception dea ventes des objets qu'ils auront fabriques, qui seront soumises à la taxe de 2 en vertu du paragraphe 2 de l'article 9. Ces magasins devront faire, en con»formlté de l'article 12. un inventaire au 31 Janvier. Cet Inventaire. établi aux prix de vente, devra être remis, dana le délai d'un mois, à l'Administration des Con»tribut Ions indirectes. Si un magasin de détail, fabriquant moins de francs d'objets fabriqués par lui, a pris la qualité de producteur. 11 aura droit, sur cet lnventaire, une ristourne de 2 cette ristourne étant réglée par imputation sur la taxe de 6 qu'il aura à payer à partir du l– février. Si ce magasin de détail, faisant moins de francs de vente d'objets fabriqués par lui, a pris, au contraire, la qualité de commerçant. il devra, sur son inventaire, payer une taxe de 9 cette taxe devant être payée au fur et à mesure des ventes Jusqu'à ce que celles-ci atteignent la valeur du stock. III. MAGASINS DE détail acheta» TOUTES LEURS MARCHANDISES ET NE FAISANT AUCUNE TRANSFORMATION A partir du 1" février, ces magasin* recevront toutes leurs marchandises, avec, sur les factures de leurs fournisseurs. une majoration de 6 mention. née sous la rubrique Taxe perçus pour le Trésor », à moins que leurs fournisseurs, ayant eux-mêmes payé cette taxe, n'aient pas la facturer nouveau. Ils n'acquitteront eux-mêmes aucun* taxe sur leurs ventes. En vertu du paragraphe 1 classe ̃ M. Prln3ault. en remplace- ment de M. le commissaire en chef de 2' classe Borius. Au grade de commissaire princtpal lwtour. ancienneté M. Marty. en rempl. de M. le commissaire principal Pnngault. Au Drade de commissaire de 1" classe 1*r tour, ancienneté M. Berthemet, en rempl. de M. le commissaire de 1™ cl. Merty, promu. DIRECTIONS DE TRAVAUX Ont été promus et nommés dans le corps des Ingénieurs des directiona de travaux des constructions navales pour compter du 19 Janvier Au grade d'ingénieur de 1" classe il" tour, ancienneté M. Bougaran, .nu. de 2. clecse. Au grade d'ingénieur de 2e classe choix, A Indret. M. Averty. A. T. principal de 1'" classe, port matriculaire Brest. B. M. R. Lorient. Nouvelles diverses Les nouvelles promotions daus l'état-major générale Le vice-amiral Le Bigot Le contre-amiral Le Bigot qui vient d'être promu vice-amiral, né à SaintBrieuc en 1833, fut nommé aspirant le 1" avril 1901. Il lit campagne de guerre au Maroc en 1907. En 1915, Il fit partie de la brigade de fusiliers-marins commandée par l'amiral Ronarch. Il prit, en 1916. le commandement de la canonnière contre sous-marins Railleuse. Entré à l'Ecole Supérieure de Marine en 1920. diplômé le 2 Janvier 1921. il fut appelé à l'état-major de la Marine. Commandant du contre-torpilleur Léopard. en 1925 chef-adjoint du cabinet du ministre de la Marine, 11 fut en 1929 appelé au commandement du croiseur Colbert. Choisi par M. Paul Doumer. en mal 1931. pour faire partie de aa maison militaire, le contre-amiral Le Bigot a conservé les mêmes fonctions auprès de M. Albert Lebrun Jusqu'en '.936 où il s'est vu confier le commandement de la divtslon d'instruction en escadre de la Méditerranée. Le vlce-amirai Le Bigot, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre. est titulaire de plusieurs citations. Il vient d'être nommé commandant en chef des forces navales d'ExtrêmeOrient. Le vice-amiral Uensoui Le vce-amlral Gensoul, né à Montpellier, en 1880, fut nommé aspirant le 1" août 1900. Pendant la nuerre il commanda le torpilleur Fanfare, dans la zone des armées du Nord. Chef Q'Etat-MaJor de division en 1922, Il fut appelé au commandement du torpilleur Lansquenet en 1924. puis du culrasré Brelagne^en 1927. capitaine de pavillon du vice-amiral Durand-Viel à bord du eu rasgé Provence en 1929. puis chef d'Etat-Major de la 3" région maritime en 1931. Il fut désigné pour remplir les fonctions de sous-chef d'EtatMajor de la marine en 1932, poste qu'il occupa dans le grade de contre-amiral Jusqu'en 1934. Il fut alors nommé au commandement de la 3' escadre légère et avait son pavillon sur le croiseur Foch. Le vice-amiral Qeneoul en commandeur de la Légion d'honneur. Le vice-amiral Uldive Le vlce^mlraJ Olllve est ne a Rezé Loirû-Infér^ur;, le 1" juin 1B82. Entré 4 l'Ecole Navale le 1" octobre 1899, 1l 4 fait campagne en Atlantique de 1901 à i 1902; puis en Extrême-Orient en 19041905 promus lieutenant de vaisseau en 1911. Il était versé au début de la guerre dans le régiment des canonniers marins de 1914 à 1917 puis de 1917 à 1918. 11 a commandé le torpilleur Fauconneau. Promu capitaine de corvette en 1919. il a commande le torpilleur Téméraire de 1919 à 1920. Promu capitaine de frégate en 1923. 11 a été nommé professeur à l'Ecole d'application de tirs la mer et conférencier à l'Ecole de Guerre Navale de 1922 à 1924. Ensuite Il a commandé dane ce grade la sixième escadrille de torpilleurs et l'Algérien, de 1924 à 1928 Promu capitaine de vaisseau en 1927, il a exercé les fonctions de chef d'étatmajor du vice-amiral commandant en chef la première escadre de 1927 929 dans le même grade Il a commandé de 1929 a 1931 le croiseur Gueydon et l'Ecole d'application de tirs à la mer. En 1932, Il a exercé les fonctions de chef d'état-major du vice-amiral Inspecteur général des forces maritimes du Nord. Il a été promu contre-amiral en 1933 et a commandé a 3' escadre légère de l'e» cadre de la Méditerranée. Il vient d'être nommé premier sous-chef de l'étatmajor général. Le vice-amiral Olllve est commandeur de la légion d'honneur. Le contre-amiral Bourragué Le capitaine de vaisseau Bourragué qui Vient d'être promu contre-amiral est né le 22 novembre 1886 à Brassac Tarn. Entré à l'Ecole Navale en 1902, il effectue comme aspirant et comme enseigne diverses campagnes dans l'Atlantique, en Extrême-Orient et au Maroc. Promu lieutenant de vaisseau en 1916. il devient officier d'ordonnance du viceamiral commandant les patrouilles de la Méditerranée; en 1917 Il commande une section Ge chalutiers Apres la guerre, Il vient à l'état-maJor général et dt 1919 a 1921 est officier d'ordonnance du ministre. Il commande ensuite le Matelot Leblanc. Comme capitaine de corvette. puis comme capitaine de frégate, de 1923 & 1927 Il est professeur a l'Ecole de guerre navale qu'il quitte pour commander le torpilleur Le Mars Japltaine de vaisseau en 1931, Il commande le croiseur Dupleix de 1933 1935 et prend ensuite les fonctions de chef d'état-major dans la 1" escadre. Depuis l'an dernier l'amiral Bourragué est secrétaire du Conseil supérieur de la marine et chef de la section d'études des armements navals. Il est officier de la Légion d'honneur. Le contre-amiral de Carpentier Le capitaine de vaisseau de Carpentier qui vient d'être promu contre-amiral, né le 31 décembre 1881 Eplnal. est entré & l'Ecole Navale le ln octobre 1899. Successivement promu aspirant de 2' et de 1" classe. puis enseigne Ge vaisseau 16 octobre 1904 et lieutenant de vaisseau 9 août 1912, Il fait de nombreuses campagnes lointaines à Madagascar, au Maroc et en Indochine. Pendant la guerre Il commande L'Engageant. Capitaine de corvette le 18 mal 1920, Il commande le Delage, puis comme capitaine de frégate 14 Juin 1923 la Tempête et une escadrille de torpilleurs. Dans le grade de capitaine ne vaisseau 2 Janvier 1930, Il commande successivement le Tourville et le cuirassé Paris. Depuis avril 1936. l'amiral de Carpentier est directeur du port de Toulon. Il vient d'être désigné pour y occuper les fonctions de major général. Il est officier de la Légion d'honneur. Le contre-amiral Derrien Le capitaine de vaisseau Derrien Edmond, qui vient d'être promu contreamiral, est né le 2 novembre 1882, à ChAteauneuf h Finistère Entré Il l'Ecole Navale en 1900, Il effectue diverses campagnes de 1902 a 1910 en Atlantique. en Orient et dans l'Océan Indien. Lieutenant de vaisseau en 1914. il commande en 1915 le Canada-il et en 1917 La Luronne. Dans le grade suivant il est aide de camp du préfet maritime de Lorient, puis commande le Régulus de 1921 à 1923. Capitaine de frégate en 1924. Il commande le torpilleur Ouragan capitaine de vaisseau en 1930. il exerce successivement les commandements de l'Adroit et de la 2' escadrille de torpilleurs, du Lion et de la 4' division légère, du MailléBrézé et enfin du cuirassé Provence. Depuis octobre 1936. l'amiral Derrien est chef d'état-malor de la 2H. Messon Kalougi Expert J'ai Comprts Margueti • Jean -de- la -Lune- IV M Gougeon ̃ Jéhu IL Souchoni Jatnac-VIl A. Lecomte Justice-11 'Alb Tambérii- Jalapine iL. Carré i Je suis Bille M. Lsrivlèrei Jap-Il iG. Chéron Prit DE Croise ville, Monté. 10000 fr.. 2625 m.. La Réponse iH. Picard Ltonie iAndré Thibaut La Vivandière ' 8'monarii- Lot Nationale ou Lanrousrin» ÉA Décroche Lolotte ,B. Man-*on> La r'-ueuterte iR. Boudeaui; La Ténébreuse U. Merlsse L'Amourette P QuH'.oui; La Haute-Folie iH Mariel. La Divex Bertog'.latl La Ntrerna*'e lE. Carré Lvneravximne rG Pentecôtet La Pailu iM. Dejean- Langrune 'E. Marie L'Abeille ̃Gamet LuCette 'A. Porcinal; Lune dt Miei Il iCh Frestel Prix DE MaR'.t ,attelé, 15 000 fr., mètres. Jamta E. Bulhion Pupiter XIV iA. Deheegherl- Jean Bart Il M James Jessika iH. Masson. PRIX CHARLES TIE CFLIN ¡attelé, fr.. 2600 mitres Lulu M M. Roussel; Lancrlot A. Morel Loupiac io. Bottonll Liban Il A Cholsselct Le Bienfaisant .C Vtrzè'.ei- lord Williams R. Geenen.» Labarte lA, SourrouVlle. PRIX DE Lectoupe monté. fr., mè'resi Julube A Lefèvrel Jack lA. Delarochei J'Arriverai IV Jin2 Port Gras.' Jour tf'E'oo'r Il[ tSustroneki Joué-rtu-Bois R C S'.mnnard" J l*ronotl 1™ courte Jean-de-la-Lvne, Ktnd-M 21 c. La-Rtponae. Langoustine 3' c. Joyeuse-Commère. Jacinthe-G 4' c. Jujube. Jurgues 5* c. Laut, Lotka 6* c.. Kenai Karinette Pronosttcs de la prease spéciale Paris SPORT. 1" course Justice-II 2' c • La-RépOtise; 3* c. Jessika; 4* c. Labnrd'-L ̃ 5* c. Jujube 6' c Lallcdone T c. Kenai Le Jockey. 1" course Tferlureffe 2* c La-Ripcnse 3* c. Jakcw f c. Le-Cid S* c. Jutube c. Paris, le 19 Janvier. De notre correspondant spécial BEURRES. Vente ordinaire. On a casé un peu plue que les arrivages modérés du Jour et la resserre n'était déjà guère Importante. C'est pourquoi les cours ont été bien tenus, sauf pour les centrifugeas ordinaires. On cote au ktlo cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses Beurres en mottes Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Oharentea Poitou, Normandie 12 à Touralne, 15 Il autres provenani ces. 10 Il Malaxés Normandie, à Bretagne. 11 a 15 13 autres provenances, 10 à 14 12. Beurres en vrac Provenances diverses. a Beurres en ltvres Provenances diverses. 12 Arrivages du jour Beurre français kilos pour mottes. Ventes du jour mottes. Resserre du Jour mottes. ŒUFS. Devant l'importance de 1la resserre, les acheteurs ont fait preasion sur les cours. Les petits arrivages du Jour ont été casés, ainsi Que prés de 500 colis de la resserre, mais celleci est encore Importante. Cours par colis de mille oeufs cours extrêmes avec cours moyens entre Normandie, 550 6 700 660 Brie Beauce. 410 à 650 t6OO Bretagne, 370 a 560 5301 Poitou. Touraine, Cen- Itre. 520 à 700 660 Champagne, Bour- Bogne. Bourbonnais. 570 a 580 5i5i Auvergne. Midi. 510 a 580 550 conserve par le froid. 400 à 480 1440 Ma- roc. 350 & 450 380. Arrivages du jour 450 colla. Ventes du Joue 945 colla. Resserre du Jour colis. FROMAGES. PATES MOLLES. Vente facilitée par les petits arrivages. Hausse sur le Brie. Prix au cent Camemberts Normandie, 210-350 divers, 160-210; Pont-1'Evê- que. 200-340 chèvre. 65-350. Prix à la dizaine Brie grand moule. 190-210; moyen moule, 130-180 laitier, 60-120. Pâtes SÈCHES. Vente moyenne. Cours peu soutenus en gruyère. Aux 100 kilos Port-salut, gruyère, Comté, Arrivages Pâtes molles, kilos; pâtes sèches, kilos. VIANDES. A cause de la grève des tueurs à La Valette, Il fallait s'attendre une restriction sensible des offres et un accroissement de la deman- de aux Halles. Une forte hausse s'est donc produite. On cote au kilo cours extrêmes Bœuf. Hausse de Il 1. sauf sur les quartiers. Quart derrière non traité Première qualité a deuxième. 8 A troisième. quart devant, 2 à aloyau et milieu de train de côte. 8 à tram entier, 12; pale- VEAU. Entier ou demi Première qualité, à deuxième, & troisième, à pans, cuisseau, carré. 10 & 11; basse complète. 8 Mocton. Hausse de sur le mouton entier et l'agneau. Première qualité, a deuxième. à troisième, à gigot, 14 20; carré, 8 à 26 épaule. 6 a 11 agneau de lait, 13 à chèvre, 2 a 4 PoRc. Hausse de sauf sur la poitrine et le lard. Demi Première Qualité, a deuxième, 8 à longe ou filet. 9 à 13; reins. A poitrine, à .tambon, a lard Arrivages du jour kilos. VOLAILLES. La restriction des offres de viandes a fait que l'on s'est Intéressé a la volaille. Une hausse a été possible sur les canards morts, dindes. coqs, lapins vivants. oies en peau et lapins de garenne. Cependant, les canards sauvages poules mortes et agneaux de lait sont en régression. On cote au Kito 1 cours extrêmes Agneaux de lait. 9, agneaux gros. 10-14; canards rouennais. canards nantais. 14-16,50; canards de ferme 10-12 5G; dindes Gâtinais et Touraine poules, 13-14,50; coqs, 9-11 dindes du Midi poules, 13,50-15,50; foie gras d'oie, 35-45; lapins du GAtinala et Touraine, 10,50-11; lapins de provenances diverses, 10, poulets nantais. 13-15; poulets du Gâtlnals. 14-16 poulets de Touralne, 14-16 poulets de Bresse, 17-19; poules de Bretagne, On cote la piece cours extrêmes Pigeons gros et petits, 5-10,50; pintades. 14-22. On cote les volailles vivantes au kilo cours extrêmes Canards, 8-10 lapins ofes, dindes. 8-12; poulets Jeunes Gâtlnals. Charentes. 10-12 poulets vieux Gâtlnals, Bretagne. 9-10 Arrivapes kilos. Resserre de la veille kilos. GIBIER. On cote la pièce cours extrêmes Bécasses. 12-18 bécasstnes 6-7; canards sauvages. 14-23; lapins de garenne 5-9; sarcelles, 4-7. On cote au kilo cours extrêmes Lapins de garenne dépouillé. 5-7. Arrivages 850 kilos. LEGUMES. La demande manquait d'entrain. Quant à l'offre elle était abondante pour les produits de la région parisienne. plus modérée pour ceux des départements. Un? hausse a été posslble sur les choux-fleurs, épinards. scaroles. Par contre, les carottes de Meaux, choux de Bruxelles, pois mange-tout. artichauts d'Alger. choux verts et poireaux communs accusent un certain recul. Cours extrémes aux 100 Kilos Ail, 250 500- carottes de Meaux. 40 à 55; carottes de Créances, 60 80' carottes d'Algérie. 180 a À50; champignons couche extra. 550 & 700 champignons moyens 450 a 550; champignons de conserve, 00 a 450 chicorées du Midi. 80 & 163; chicorées améliorées. 100 a 250 choux de Bruxelles. 60 a 150 crosnes. 400 a 500 échalotes 150 a 250; echalotes-ognons. 140 a 180 endives belges. 160 a 190; épinards départements. 170 a 220- épinards région parisienne. 100 a 200 escaroles Nantes et Saumur, 160 a 180 escaroles région parisienne 140 à 160 escaroles du Midi. 100 200 fèves du Maroc. 500 a 600 fenouil du Midi, 100 a 180 haricots verts du Maroc. 750 A d'Algérie. 700 A 1200; haricots secs, 340 a 450- laitues du Midi, 100 350 lentilles 40. a 650 mâches départements. 200 a 320 mâches région parisienne. 350 a 450 navets de Fins et Vlarmev 20 a 40 navets d'Algérie nouveaux. 150 a 25U oignons en grains. 40 à 70 oseille. 250 350 patates. 150 220 persil. 140 a 160; poivrons, 380 & 420- pissenlits de Vendée. 200 à 250; pissenlits verts de Paris, 250 300 pissenlita blanc» de Paris, 420 à, 460;. pl8-,1 senlits blancs de Meaux. 360 â 400; pois verts du Midi. 500 à 600; pois verts d'Al- gérie, 450 550; pois cassés 230 270; potirons, 80 à 100; raifort, 450 & 550 topinambours. 40 à 60; salsifis de Hollande, 280 330; salsifis d'Orléans, 80 t 250. Cours extrêmes aux 100 kilos Pommes de terre Hollande commune 65 à 100 Rosa. 95 le Saucisse rouge 65 & 90; Jaune ronde. 50 & 60; Eerstelingen, 60 à 65; nouvelles d'Algérie. 140 & 180; nouvelles rouges, 160 à 250 nouvelles du Midi. 240 à 2ti0. Cous au cent Artlchauts d'Algérie, .130 A 200; chicorées du Midi, 50 A 100; choux verts de Paris. 15 45; choux rouges, 50 200 choux brocolis, 30 40; choux-fleurs du Midi, 150 326 choux-fleurs de RoscofI, 120 200; escaroles, 60 à 100; laitues du Midi. Sa k 100. Cours aux 100 bottes Barbe de Capucin. 80 & 90; carottes des Vertus. 100 & 150; ciboules, 20 à 60; estragon, 75 125; panais, 40 A 60; poireaux de Montesson. 175 225 poireaux ordinaires, 75 A 150 radis de Nantes et Orléans. 40 A 90; radis noirs. 100 140. Cours aux 218 bottes Cresson. 75 & 145. Cours à la botte Salsifis région parisienne. à 2 salsifis de la Manche, A 10; thym. Cours d la pièce Cardons, 3 & 7; céleri-rave. A FRUITS. Marché peu actif gérie. On cote aux 100 ktlos cours extrême Abricots secs, 800 A amandes sèches. 700 750 clémentines. 350 à 700 dattes. 350 790 figues sèchea 300 à 800 mandarines, 300 à 500 marrons français. 150 à 280 marrons d'Italie 220 300 nèfles. 150 à 250 noisettes sèches, 400 à 550 noix sèches de Grenoble, 500 600 noix sèches diverses. 320 A 500 oranges d'Algérie, 1932. 767 »! 762 NICKEL 1310 » 1305 » OITV OEEP 216 50 219 » BONS 4 I 133 » 10 ni 908 »! 910 » PENARROV* 361 » 361 » 0ONC0RO1A 90 » 88 50 BONS 5 1933 963 ni 965 » UGINS 11861 » 1855 » OROWN mines 1783 » 1781 BONS S 19!4 940 » 941 KUNLMANH 783 » 770 » DacgafOntein 264 50 264 » BONS 4 1/} , 1934 971 971 50 MAT. OOLOR. SI OENIS.. 1410 » 11383 » OE BeERl Ordinaire 1721 » 1714 4 BONS 4 1936 950 et[ 950 » PHOSPHATE DE OAFSA 885 ni 872 » prof 1850 ,Il 0 O-» UTON»" D MORT 796 793 » PEOHINEV 2090 i> 12052 » OURBAN ROODEPORT.. 387 11 376 » BANQUE OE FRANCE 8305 11,8075 il RHONE POULEU0 1357 » 1325 EA8TERN RUBBER . 247 il 243 BANQUE OE L ALGERIE 66J0 » 6510 » SAINT GOBAIN 2070 II 2040 » EAST OEOULD 1082 »11081 n BANQUE DE PARIS 1508 11483 PORT DU ROSARIO 5750 »15740 » EAST RAND 428 »l 428 » BANQUE UNION PARIS. 621 »l 621 CHARGEURS REUNIS 520 501 » FRANCO- W YOMINO 385 501 383 50 C" ALGÉRIENNE 1357 »H369 » AIR LIQUIDE 1491 »I1466 » GENERAL MINING 626 » 626 » OOMPT' O ESCOMPTE.. 811 > 840 » BRASSERIE OUILMEL. 4495 » 14495 il GOLOFIELOS 588 » 579 » OREDIT COM FRANCE. 679 675 » OAOUTCH INDOCHINE., 686 665 » HOTCHKIS8 1235 i 1206 » CRÉDIT FOND. FRANCE 2885 » 12840 CITROEN i 769 » 742 .1 JACER8FONTEIN 191 501 289 » CRÉDIT LYONNAIS 1753 11716 n COMPT' MAT US. • GAZ 900 876 » JOHANNESBURG 482 501 476 » SOCIÉTÉ GENERALE 748 » 745 » PEUGEOT 683 » 684 » KUALA LUMPUR 360 nI 344 » PENTE FONCIERE 555 » 620 » SAV Raltintrlt 782 » 751 » lanClaaote 122 501 122 50 SU GENERALE FONO 172 » 173 » TERRES ROUGIS 513 » 501 » MAIN REEF 500 496 • -JEZ Action* 26805 » 127020 » UNION EUROPtENNt.. 781 » 784 n MALAOCA ORDINAIRE.. 260 »I 251 50 Parts de Fondit.. 23750 » 23900 » PLAN VOUNO 428 n 420 » MEXIOAN EAOLa 165 SOI 166 50 -société Civil* /5 6?50 » 6*20 n ORED ARDENT 4 • 1934. 666 n 665 » MIOHELIN 1/6 ci$ arts 1775 » 1770 » EST 625 ni 624 tELOt ô 11 1934 1487 »11485 NEW STATU ARIAS. 354 » 352 50 LYON 769 »! 771 » EGYPTE UNIFIEE 1 2225 12225 » PAOANO 700 » 683 i> MIDI 650 625 » JAPON 6 t> 1907 i 1627 ». PERNOD 1910 n 1990 ̃> SANTA-FE 778 »I81O » TURO 7 i t 1913 1'* 328 322 » rand mines 983 » 985 METROPOLITAN 1200 i> 1 1 C3 » BANQ. NAT. MEXIQUE. 301 »l 299 » ROAN ANTELOPE 410 x 403 » PARISIENNE IND. CLEO.! 431 429 » BANQUE OTTOMANE 525 512 n ROBINSON OEEP B 330 501 331 » TRAM. OE SHANCHAI 1031 » 10*?4 CRÉDIT FOND EOVPT. 4610 14600 » SHELL TRANSPORT 729 nI 722 » LYONNAISE d EAUX 0-1. 1S85 » 1602 ̃> OANAOIAN PACIFIO .l 3S1 11 346 i> SIMMER AND JAOK. 90 501 90 i> J-. 1i40 n'mn » WAGONS-LITS JIW 501 103 » SPRINC8 226 »l 222 CAUX • EL. INDOCHINE 1875 ii'lIftO » PHILIPPS 2»*ÎO » 12780 tDS NICEL 1526 »I1518 n DI8TRIB. D'ELECTRIO liât ,1170 » CENTRAL MINING I 31X0 Il -11, ,> TANGANVIKA 101501 101 n ELEOTRIO OE PARIS, 795 »I7*8 » GEDULD IllOO nHft5 THARSIS' 337 501339 50 ÉLECTR DE LA SEINE., 442 ni 4M MONTECATINI JWS »l 1*8 51 TRAN8VAAL 349 501 350 •> ELEO. • OAZ 0" NORO 4R? »l 470 » RIO TINTO ?W- n'7340 » SOIE OE TUBIZI 187 183 i> ELlOTR Dit O* ].t0 1 AZOTE Rte WORViQn* 1309 ,i 13 UNION CORPORATION J081 »']0S7 n EN'' ELEO LIT. MEDIT. 714 nl 641 » PETROFINA S'fl »I SK7 » U'"MIN Ht » » T â N 0 • '47?8 U '° MIN H -K AT ANC 3 »l PAO » AMttTEBOAM UBBER.. JIMII » 3MI » VIEILLE MONTAGNE 24R7 , 23RS n T S. F Ç77 ni P'M n NESTLE 5115 »>545 » VINS SPIRITUEUX.. 377 'il 144 THOMSON HOUSTON 9*7 21S n PORTUON DES TABACS 400 11 397 » WEST RAND 212 ni 211 50 UNION D'ELECTRICITE. 535 il 525 SUCR O'ECYPTE Ord..1 715 702 i> WEST $PRIMO$ 312 313 50 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT Prècéd. loor Préeéd. Jour BANQUE INDOOHINB 4530 » 4520 4 1/J 19Î9 d. 500. 399 398 • BANQ. NAT. COM. e- ind. 540 » 538 » S 1934. d* 805 » 804 a SOO. marseillaise 524 525 i> 1 &% 1919 s lot*. 495 » 490 » EAUX 01* Oansr. Oap. 1440 » 1380 =z>6 Iflil 495 490 » VIOHY Aotion A .1 '» »l » » *j° 960 » haVraise D'EN'' ËLEO. 911 895 MAROO 4 1930 658 »l 647 » NANTAISE O-EOLAIR 410 » 391 OEp. AISNE 1 il 1918,. 491 493 • TELEPHONES 351 338 » I 1927.. 566 560 » GAZ LEBON Jouit. 1450 » 1430 OEP NORD t 1911 441 440 » ACIERIES lONOWV 494 n 465 » 8 1M3. 455 455 a atel. •̃ Oh BRETAONE 260 » 280 » IX ant. 1926 483 477 » OHANTIERSSI NAZAIRE 750 740 » J Mpl 1926 494 494 • FIVES-LILLÏ 890 850 PAS-OE-OALAIS 7 1928 489 » 487 » PONTOIBAUD 1870 »I177O » J 1927 486 » 484 » FRANC MATER. OH FER 720 i> 701 » IND. SIN. 4 t In 193t 722 754 a METAUX 01* 2720 "J2680 n PARIS S 1910 • Ion 219 217 » SENELLB MAUBEUGE. 865 815 n 4 l't 19t9 » >ol* 716 719 Il aniche 1230 »I115O n 4 1931 lot. 658 » 660 » ANZIN 636 i>l 600 » 4 ♦ '932 • lot* 720 » 720 » CHARBONN. du TONRiN 3690 113514 n 5 • 1934 • lot* 886 875 Il vokt» Ci HAOID 5526 "15340 OOMM» 3 i»" 'en 287 ni 286 » MINES OF BOR srdln B600 »!2595 FONO"» 3 1909 0 10» 147 501 146 Il ZINOdsi UEHOOUR Ao. 2050 u n » 00 M M» 3 1911 0 loto 147 n 145 » ETAINS d* TEKKA Ao. 1475 nl n » OOMMM* 4 1931 • >ott 670 ni 672 n ► âLI SAINTE THERESE 1760 ni 1650 0OMM 4 1/4 1131 a lois 682 ni 680 » SOIE ARTIF. GIVETi I “,» »l n OOMMI** 6 l'i 1934 s lot* 91g nI 908 » ENTREP nr QRENELlt 915 865 IONS EST 5 io 1931/41 871 871 » OLIDA 3995 »I395O » BONS TAT t 1931/41 865 » 858 » St-RAPHABl Quinquina., 6800 »I66SO BONS ETAT 1914/49 901 Il 900 » SUORERIES OOLON» 360 345 50 ETAT 5 1911 A 611 Il 608 » POLIET 0HAUSS0N.. 717 » 688 ETAT 5 1/1 1935 '785 » 788 a BON MARCHE 225 n 225 ETAT S 1936 873 n 871 GALERIES LA"AYETTB 59 ni 57 n BONS lVOm i 1934 '49 908 Il 895 a PARIS-FRANCE 895 »l 850 n LYON 6 1921 A 608 »l 606 » PRINTEMPS • n »1 » » LYON s 1933 700 »l 696 n AIR LIQUIDE Psrt 4000 »'385O n MIDI s frocanao 3X75 »!3!MM> Il ORLEANS 4, 1991 A 550 553 EST asiatiQ OANOIS 5975 .5910 n ORLEANS S 1933 M7 ni 96 Il ELEOTRO OIVES 4 11. J1K »l 515 n OUEST 3 J4fl ni 339 Il HUTCHINSON ]620 »ll50ft n ANGLAIS CONSOL. I . 9102 19080 Il MONACO ldfil Il'1420 BRESIL 4 1910 I • 400 ni 409 » HOTELS oeunis c 1/4- 750 nt 755 Il NORVIOE 1 11 1901.. a ni » Feuilleton de L'Ouesi-Eclatr du 20 Janvier 1937 32 O'NEVÊS d'après Charles QARVICE Une jeune fille aux enchères Crand roman d'amour et d'aventirn inédit Vous pensiez que je pourrais voua payer une seconde lois? Vous vous trompez. J'ai écouté patiemment vos divagations. Avec plus de patience que n'en auraient des juges et un ;ury. Personne ne croirait a votre Histoire d'un second testament, une h'stolre racontée plr un forçat évade. Ce second testament, n'a jnmsl* existé que dans votre imagination. L'invention est digne d'un homme condamné comme faussaire, d'un cr'm'npl bien connu qu'il est de mon devoir de Urrer à la polio*. Lavaric lui jeta un regard de côté. Ah je suis un imbécile, n'est-ce pas ? Peut-être bien, mais pas plus sot que vous, car vous oubliez que ce testament a été signé par deux temoms. La vieille mistress Parsons vit toujours et n'a pas du tout envie de quitter le monde. Elle a toute sa tête et sa memoire. Jordan tressaillit et son visage qui s'était empourpré reprit une pâleur de cadavre. Pourtant, il se força a rire. Très bien. dit-il. Admettons le second testament Mais votre interprétation de la scène est fausse. C'est mon père qui s'est repenti de l'avoir écrit et m'a demande de le détruire C'est par son ordre que je l'ai brtllé, quelquea minutes avant sa mort. Lavaric se frappa les genoux avec admiration. Sur mon âme. Sir Jordan, vous êtes très fort Votre coup est une parade habile Moi-même Je n aurais pas trouvé mieux. Fâcheusement pour vous. il se pencha en avant, ses yeux sur ceux de Jordan, malheureusement pour vous. vous ne l'avez pas brûlé. parce qu'il existe encore Sir Jordan se serra les mains. C'est un mensonge S il existe encore. ou est-il ? Qui le détient ? Lavaric pnt l'air solennel. autant que son laid visage pouvait prendre de dignité. Moi, Sir Jordan. XXXI Les lèvree palet de l'Honorable Sir Jordan. Membre du Cabinet, s'ouvrlrent et laissèrent tomber une exclamation de dépit. Et oui. Sir Jordan. il est en ma possession. Quand vous avez quitte la otatunbre pour parler a la nurse, il ne m'a pas fallu vingt secondes pour me glisser dans la pièce, prendre le document a terre et revenir dans mon abri. Je me suis toujours étonne qu'intelligent comme vous l'êtes vous ne l'aylez pas devine tout de suite. Sir Jordan essayait de bien saisir la situation. Ce bandit, ce faussaire dont l'audace égalait la ruse. le tenait en sa puissance; s'il exhibait ce testament, c'était la ruine, car quelque Importante que fût la fortune à partager, la part qui lui reviendrait ne comptait pas pour un homme dans sa position. Un membre du Cabinet qui veut devenir Premier Ministre a besoin de ressources considérables L'habileté sert peu sans l'appui de l'argent. Sir Jordan ne pouvait renoncer a un penny En plus. il y avait le scandale. Avec quelle joie ses ennemis il les savait nombreux s'empareraient de cette histoire. avec quelle ardeur ils le poursuivraient de leurs aboiements La pensée lui donnait tour à tour chaud et froid. A tout pnx 0 fallait acheter cet homme, sans pourtant lui céder tout de suite. pour sauver les apparences Il prit un air détache Voyons. dit-il si l'admettais, pour l'amour de la discussion, que vous avez dérobé ce testament. je ne vois pas quel parti vous pourriez en tirer. Lavanc eut un nre sinistre. Vous ne voyez pas, vrai. voua ne voyez pas ? Non D'abord. vous ne pouver pas le montrer. Vous ne pouvez expliouer comment il est tombé en votre possession sans vous accuser vous-même de cambriolage. sans parler du risque ou plutôt de la certitude d'être repris. C'est mon affaire. Laissez-moi vous rappeler qu'une lois déjà vous avez été condamne comme faussaire. Banks. Et vous auriez de la peine à prouver l'authentlcite d'un document que je déclarerais faux. Je ne doute pas que vous le ferlez. Mais vous oubliez les témoins Je n'oublie rien. Mais en admettant même que vous réussissiez a convaincre un jury, et n'oubliez pas que pour la lutte je dépenserais jusqu'a mon dernier penny. en admettant que vous réussissiez, je ne vois pas comment cela vous rapporterait ce que vous cherchez. de l'argent. Vous dues que mon demi-frere. Neville, bénéficierait; mais peut-être est-il mort; c'est même probable. C'est possible, admit froidement Lavanc. Et s'il était vivant pourquoi me dénonceriez-vous a son profit puisque vous ne le connaissez pas ? Je ne l'ai jamais vu. = La seule autre personne à considérer, c'est cette jeune tille de Je ne sais rien. ni vous non plus. Elle aussi peut être morte Elle l'était peut-être avant que le testament tût écrit. Lavanc se pencha en avant et posa sur la table ses deux larges mains C'était le moment de son triomphe. Il le savoura lentement Elle est vivante prononça-t-il avec emphase Un spasme contracta le visage de Jordan. Vous le dites n faudrait le prouver. Je peux le prouver. Je ne crois pas beaucoup à la Providence. Sir Jordan, pourtant quand je vois les événements, J'incline à penser qu'il y a pour gouverner le monde, quelque chose d'autre que le hasard. Regardez un peu je me suis trouvé sur le bord d'une fenêtre a point pour apprendre l'existence d'un testament, et quelques mois plus tard. je me suis trouve, a l'autre bout du monde, a proximité d'une pauvre cahute pour voir mourir le père de l'héritière désignée. Oh 1 Je le connaissais de longue date et il m'a suffi d'entendre sa voix pour n'avoir aucun doute. Oui. sa fille etait l'héritière de Sir Gréville et moi J'avais en ma possession le testament qui la ferait riche N'est-ce pas étonnant ? Sir Jordan écoutait, fasciné par l'étrange enchaînement. C'est l'exacte vérité. J'avais été tente de rester en Angleterre et de me mettre Il sa recherche e n'avais pas eu le courage de courir le risque.. heureusement. car si j'étals resté. je l'aurais peut-être manquée Jordan ncana. J'ai peine a croire que vous ayez découvert cette personne. à l'autre bout du monde. Comment prouverezvous son Identité ? Son pere lui a remis les papiers nécessaires, en lui recommandant de ne pas les ouvrir dans un délai qu'il lui a fixe. Il redoutait que la haine de Sir Gréville poursuivit l'enfant comme elle avait poursuivi les parents. J'ai vu la petite les cacher daa* sa poitrine. Sir Jordan releva la tête vivement. Vous les avez. ces papiers ? Pour la première fois. Lavaric parut déprimé et honteux. Je vous ai dit que je Jouerais franc-Jeu, et je le ferai. Non. je ne les ai pas J'ai risqué ma vie pour les prendre, pas seulement une fois. mais plusieurs, et j'ai toujours manqué. Il frappa la table de son poing. Je jure que je les surai. Jordan l'étudiait avec attention. De tant parler m'a sèche la gorge, dit brusquement Lavanc N'y aurait-il pas moyen de boire quelque chose ? Certainement dit Jordan. Il se leva et sortit de la pièce. Lavanc le suivit jusqu'à la porte et jeta un coup d'œil sur le corridor couvert d'un tapis épais, décoré de bellea tentures. Sir Jordan revint portant une bouteille de whiaky, une carafe d'eau et des verres qu'il poda sur la table. Servez-vous, dit-il bnevement. Lavarie but largement et reposa le verre sur la table. PinlMons-en. dit Sir Jordan. Ma patience est à bout. J'aimerais mieux tout abandonner que de respirer le même air que vous un quart d'heure de plus. Vous êtes venu me vendre le testament Dites votre prix Je l'achèterai tout de suite, ou jamais. Lavaric remplit une seconde fois son verre et le vida d'un trait. Nous verrons bien, ncana-t-il. remis de bonne humeur par l'alcool Me Jugez-vous assez mais pour être venu vous trouver avec la chose dans ma poche ? Je vous connais trop bien. Je me fierais plutôt à un tigre qu'à vous. Sir Jordan, malgré votre beau parler et vos grandes manières. Jordan, blême de colère, frappa du pied. N'allez pea trop loin. Banks, menaca-t-il. Je suis déjà bien tenté de vous laisser vous livrer à vos fantaisies. USNS21ONIIal£N TS JUKIDIWUCS Oowntieui procM »tT»iro* nurfieuMe, baux. loyers jucce*iion», impôt», des renueignemenu contra aaiH IMMEI/BLÉSutr. Ventes et locations AGENCE LAORANGE. fondée en 1878 34. rue Pasquier. PARIS B1 AlfClinDC Propriété 33 hect. seul iCnilnC tenant près Saintes, loué ou libre. Prix 145000 fr. Propriété 22 hect. s/rlvière à Pons. ^Ecr! Faveau, ROYAI. A LOUER p. Parthenay. B. FERME 15 à 18 na. pr gare et laiterie. BAtlm. part. état. Gaillard, Notaire. Parthenay D£. 4LI/HE/VTATIO/V an. MIELS NATURELS des ruchers de u Solesmes l'Abbaye n. Envoi franco en seaux plombés et caisses de pots. Gros et détail t. rue Haute St-Martln SABLE iSartnei Rucnes et ruchettes peuplées noires et Chypriotes. 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Les découvertes de l'Abbé Blanc M. l'abbé Blanc a toujours tu la passion de la botanique appliquée au soulagement des souffrances humaines. Vivant depuis bien longtemps en Algérie, joiqnant l'expérience à l'obaervation, guidé aussi par quelque mystérieuse intuition, il eut le bonheur de réaliser d'inestimables découvert»». C'est 1919 qu'il trouva dans les montagnes du Zaccar les plantes rares dont la médecine arabe fait un usage empirique pour décongestionner les volet respiratoires. Après plusieurs mois d'étude et de recherches, l'abbé Blanc mit au point un remède dont la première application fut La commande du carillon électrique unique ta Afrique du Nord installé à aux frais de M. l'Abbé Blanc. merveilleuse un flacon suffit à quérir la coqueluche qui étouffait une petite fille d'Ain-Sultan commune d'Affreville. La semaine suivante, un autre enfant le petit Trantour était guéri de même. De 1919 à 1928, l'abbé poursuivit ses travauz, perfectionna les dosages et la présentation de son remède, qui devint le ameux Coqueluchsirop Et les quirivu se multiplièrent Peu après, naissait le Bronchocure >, autre forme du même remède, spécialement dosé pour combattre la toux de rhume, de bronchite et même d'asthme. chez les adultes, les vieillards, comme chez les petits enfants. En 1928. l'abbé Blanc. débordé par les demandes de sirops, confia leur preparation aux Laboratoires Bourély, les plus importants spécialistes de l'Afrique du Nord. Libéré de cette charge, l'éminent botaniste put mettre sur pied un autre remède non moins précieux des gouttes antipaludiques, produit végétal dont les essais, maintenant achevés, ont été satisfaisants dans la remarquable proportion de 89 des cas. Le désintéressement de l'Abbé Blanc Menant une vie de labeur et de dévouement M. l'abbé Blanc ne tire aucun profit personnel de ses découvertes. De par sa volonté formelle, le prix de vente de ses produits a été fixé fort au-dessous de la valeur des spécialités pharmaceutiques correspondantes. C'est ainsi que le flacon de Bronchocure n'est pas vendu plus de 12 francs. En raison de sa contenance 400 gr., c'est le moins cher de tous les sirops contre la toux. Les redevances minimes perçues par l'abbé Blanc sont entièrement consacrées à ses œuvres paroissiales. En 1934, l'abbé Blanc a fait installer dans son église de Beni-Mered un superbe carillon électrique, le plus moderne de toute l'Algérie. L'année dernière, il dotait l'église des grandes orgues dont nous publions ci-contre la photo. Et, bien en- Le 15 mara 1935. J'ai pris du c Bronchocure d plusteurs reprises et chaque fois avec un réel soulagement. Je conseille tous votre excellent remède, car c'est rendre service. FONS, de Gendarmerie, Blida. Le 30 décembre 1936.. Quand mon mari, mes enfants, ou moi, nous nous enrhumons, le ne donne que le Bronchocure ». Ça suffit I Mme Douillet, Fort Lamothe, Duperre. Le 22 décembre 1936. Mes deux fillettes 7 et 9 on» étaient atteintes d'un rhume tenace. Ignorant le Bronchocure ». le leur donnai différents sirops Qui n'eurent aucun effet. Avec deux flacons de e Bronchocure », leur rhume disparut. M. LONGHI, 85, rue Alger, Le 22 novembre 1936. J'ai l'honneur de vous adresser mes remerciements et félicitations pour l'efficacité du e Coqueluchstrop » dana la guérison de notre enfant. M. RurroRT, 24, rue Alger. Le 4 janvier 1936. J'étais affligé d'une toux opiniâtre qui durait depuis plusieurs années a la suite d'une bronchite. Ayant essayé le Bronchocure », Je Jus surprise d'être calmée dès la première bouteille, et complètement déltvrée de cette mauvatse toux1 après une cure de quelques semaines. Mme Debakd, 28, rue Dr-Trolard, Alger. M. l'Abbé Blanc exerce une surveillance active sur toutes les opérations de la fabrication du Coqueluchsirop et du Bronchocure. Le voici, dans la réserve des plantes, contrôlant le hachage et vérifiant l'homogénéité du mélange. tendu, on ne compte pas les oeuvres d'assistance auxquelles il apporte sa collaboration généreuse et discrète. Les grandes joies d'un saint homme Ce bienfaiteur ne eonnait pas de joies plus vives que d'enregistrer les témolqnages de confiance et de reconnaissance qui lui parviennent chaque jour de l'Afrique du Nord et des région. de France où sa réputation s'est établie. Il a constitué un album de gratitude » qui s'enrichit rapidement. L'origine et l'aspect divers de toutes ces lettres font mieux ressortir l'unanimité des sentiments exprimés. En voici quelques-unes Le 21 octobre 1936. Je suis heureux de pouvoir vous remercier de votre excellent produtt le c Coqueluchsirop » qui a guéri en quelques jours ma fille âgée de 4 ans 1/2. atteinte d'une forte coqueluche. Je me fais un plaisir de le conseiller à chaque occasion, car il est vraiment efficace. M. Compaih, 4, rue Clos-Margot, Le Mans. Le 6 décembre 1936. La coqueluche ayant sévt dans notre localité, l'ai demandé en deux fois, 35 flacons de votrt merveilleux remède. Le 1- envoi a fait si bon effet auprès des fillettes que lorsque le mal s'est attaqué aux garçons, j'ai dû faire une nouvelle commande par avion. Je vous félicite de ce bon remède qui soulage tant les petits enfants. Sœur J. B. I. Supérieure de la Communauté de C6te*-du-Nord. Le père du Bronchocure » reçoit une visite inattendue Au Jour de l'An, parmi les visiteurs venus lui apporter leurs voeux, l'abbé Blanc distingue un couple jeune et vigoureux. L'homme te présente Femand Trastour. Le visage du prêtre s'Illumine de plalsir Femand Trostour. le petit qarçon d'Aïn-Sultan, le deuxième 0 guéri de la coqueluche par les plantes merveilleuses Et l'abbe prend plaisir à rappeler ces heures passionnantes des débuts du Maurjr; 18 h. 50. Météo. 7 h. Informations 8 h. Informations Presse répétition 9 h. 45 Concert de musique variée, organisé pur ie Conseil de Gérance de Rennes-Bretagne avec le concours d'un orchestre de ciambre sous la direction de Maurice Henderick Les Cadets, marche Ssusai Ouverture italienne Zercj Isoline, ballet Messagers Mignon sélection Thomas Valse poudrée Francis Popy La Gardetde nuit en Chint iL. S'.édel Gazouillement du printemps ISinding Pour une rose, suite de valses ,Wa'.dteurel. 10 h. 45. Limoges • Criari Linckel; Le Cvone lEalnt-Saën» Phi-Phi iChristlnéi La Marcna iChaxlnadei Hans. le joueur de flûte CKinne La Balerine Marie. .1 h 35. Tour Eiffel Cours commerciaux. 11 h. 45 Disques Lolita BuzziPecciat Mai d'amour Buzz'Peccla > Opéra de ctuaf sous We'l'.i a Chant de* cenous». b 1 Ballade 12 h. Lyon Marche italienne Rousseau* Doux sommeil G Marlel Le nouLrau setpneur du village Boleldieu E*pana lAlbeniz Eugène Onépuitte 'Tcnaïkov.'sky En vacances Rhené-Baton Danses norvégiennes Or'eg ̃ Passionnément Messager. '12 h. 50. Relais de Par' Informations du Radio Journal. 13 h. Suite du concert de Lyon. 13 h. 30 Tour Elffe Physionomie de Is Bourse Météo. 13 h 50. Musique enregtstrée. 14 h. 20 Tour Eiffel Cours. 14 h. 30. St-itlsn Radlo-Co'.onlnle Jeux d'enfants Blzetl Esquisses maritimes, harpe et orchstre MTlottei Scherzo iLa'.oi S-'ite pastorale ichabrter La petite chanson des hommes Clerguel. 16 h. 45. Tour Elflel Bourse. 16 h. Llle ̃ Mu?lerbrr>cnt. 22 h 30. Relui* de P* Dernière* Informations Météo. ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T 4S1 m. 7. 120 kw. 6 h. 50. Météo. 7 h., 7 h. 30, 8 h.. 8 h. 30. Presse.. 8 h. 40. Météo. 8 h. 50. Revues, par Alex Surchamp. + 9 heures. Lecture par Renée Bourgeon. ♦ 10 heures. J'avais un Camarade, de Paul Vialar. 10 to. 45 Limoges. ♦ 11 h. 35. Cours. 11 h. 45. Tourisme.. 12 h. Disques 12 h. 50. Informations, 13 h. Disques ♦ 13 h. 30. Bourse. 13 h. 45. Météo. ♦ 13 h. 50. Mélodies par Mlle Wlthe. 14 h. Espéranto, par Rousseau. 14 h. 20. Ohroniaue astronomique par Hamon. + 14 n. 30 La radio aux aveugles Lea Présents Fauré Berceuse Boellmanni Causerie de M. Maheut Cette mélodie Plniault Chez mol iFéllne L'Hôtel au clair de lune Jacque-Simonot La Longue Route ¡Parés 1 Barcarolle Cho- pin Ronde des lutin; iFr Llazt Cabaret des noctambules Pièces pour piano Mirny, Interprétées par l'auteur Mireille dans ses oeuvres. 16 h. Cauerie a Le raisin et le jus de raisin au Contres de Tunl* ». par Daude-Ban- cel. 16 h. 10. Causerie scientlfioue. r>ar Paul Oetova ̃ c Cru^ticte envahis- Méphiftos » Faust svmnhovie. MêphlsiB»r!loz. ♦ 16 h. 30 Chansons, par Mlle Mnud O'psy. 16 h. 46. Lecture lHt^r1re Extraits de Dai'id Couperfield de Dlcken», rar Mme Rlvain. 17 h Dli"es Œuvres de Théodore Botrel QrèHnds et Goél'ttes. Ln F»nchette Crv'le berceuse. La Pafmvolai* Le Mouchoir ronge nrotfl?es de ©•we» t,!on 18 h. ro'.e Ce qu'a vu le vent d'Ouest iD»bTJf>sv> Le Vent IBol'erï Mon ami Ie vent Delertreï Ar'et'e de Cl"iutine iSrrtub°rt\ Cantique A l'épouse Chausson Je vux Sérénade Strn"»*i. ♦ 18 h 30. Radl ^Tournai de France 19 h. 30. Météo, 19 h. M Disques c Contes s Ma Mdre t'Ot'e Riveli Jolis de fées Marinier Conte bleu et or iRoeirsenCh»m-lonl • 20 h. Le tourisme, par Geor?»s Gévllle. ♦ 20 h. 15. Poli- tique "Ttériei're. pur Jacnues Knyser. 20 h. 23 L*s hommes et les livres. noir PhlUppp Soupault. 20 h. 30 L'Appel du clocher, scène berrichonne ït un acte en vers de Jacques Martel. ♦ 21 h. Minique de chambre par l'Association des Anciens Élèves du Conservatoire Commentaires sur Morart par Rpvnaldo Hahn Sonate en la mnleur Mozart par Benvenutl Mélodies par Arnoult Enlèvement au Sérail AIr de Don Juin Le Ruban égaré, trio Mlle Joncplm. O'rlat et Barbero Variations sur un thème de Mozart iR Hahm. flûte et piano. par Gaston Blsnquart et l'auteur Deux pièces pour violoncelle R. Hahn. par Mas accompairné par l'auteur MM"dles par Louis Amoult Brummel L'Atr, accompagné par l'auteur Oufntette pour piano et cores iHahn. par Bfvenutl et le quatuor Calvet 22 h. 80. Information* des *tt-Unl» d'A-né-ique. ♦ 22 h. 45. R*di"Tournal de Prence Informations météo. TOUR EIFTEL 86 m. 15 kw- 20 h. 30. Par la Comédie-FrançaUe Le Chandelier Musset. POSTE NATIONAL RADIO-PARIS L650 m. 75 kw. 6 h. 45. Gymnastique. ♦ 7 h. Disques ♦ 7 h. 15. Heure Presse. 0 7 h. 45. Gymnastique. 8 h. Disques. 11 h. Musique variée. 12 b. Bretlgnléres. 1. Les prix de revient agricoles ». ♦ 12 h. 15. Heure ̃ Caste-noisette Tchalkowaky Valse des Brunes IL. Ganne Scherzo Moussorgsky Les Maîtres chanteurs Wagner Mélodies par Germaine Geniayre Cantate lOarlsslml; Mon amour fleurit Brahms Le plus doux chemin iPauré Roses en bracelets igaubert Lu Papillons iChau.*son> Rhapsodie Ph. Gaubert Napoü Charpentier. ♦ 12 h. 45 Chronique, par Fernand Divolre. ♦ 14 h. Chronlaue musicale. 14 h. 15. Rossllon L'économie politique dans la littérature ». ♦ 14 h. 30 Poste Colonial. ♦ 16 h Pierre Lièvre Corneille et son oeuvre ». 16 h 15. Philippe Marx La justice a travers les temps et les n»uple » ♦ 16 h. 30. Revue de la Presse humoristique.. 16 h. 40. Muxln"» Mirée. 17 h. Causerie sclenflflmie. par Albert Ranc. 4 17 h. 15. Courrier des llv-es. ♦ 17 h. 30. Dlsriue» ♦ 17 h. 45. Mélodies car Lucie Rauh. ♦ 18 h. Informations pour les Jeunp*. nar Mme Conudo. 18 h. 30. e Histoire du Théâtre lyrlnue en France » par Guy de Pourta'ès P-emi*re de TannhnUser, de Wafner. 19 h. 30. Politique Inté-ieure. 19 h. 40. Fernand Gregh Le Théâtre po'tique Pn Franr» deouls Beaumarchais. • 20 h. RpMtal de nioTio. nar Wtïsb'^1! von M's»n p»*liirt. Sini^'ridP. Oi?ue. Rigaudon K-T.!inn Clair de lune De^iiR'v I p~j'ti*0 Le .rrmnlei/r 'T>n-tk'°wicz>. ♦ 20 *i. 30. Pre* ♦ 90 h. 45 Her»e. Nice. 22 'h. 45 inforviat'oT» Hei"e. ♦ 93 h. Must"'̃• de danse.. 23 h. 30. Musique légère. BC n" » tIX-L AP A VETTE 278 m 6 25 kw. 20 h 15 Informations. 4 20 h. 30. Radlo-Parls. 20 h. 45. Nice. ♦ 22 h. 45. Radio-Paris. RADIO-NORMANDIE Fécamp 269 m. 5 I kw. 7 h. 10. Presse régionale. ♦ 7 h. 30. Journal parlé. ♦ 7 h. 50. Orchestre. 9 h Disques. 10 h. 30. Concert, populaire 11 h Chansonnettes. ♦! 12 h. Musique léKére. ♦ 12 h. 40. Journa. parlé. ♦ 13 h. Heure des auditeurs. 14 h. 30. Variété., 16 h. 45. Émission enfantine.. 17 h. 30 Disques ♦ 19 h. Concert des auditeurs. 4 19 h. 40. Journal parlé. 21 n. Concert. Vieilles, chansons. Danses d'autrefois. 23 h. Musique de danse. POSTE PARISIEN 312 m. 8. 80 kw 20 h 34. La minute policière. 20 h. 40 Simone fait la tournée des grands-ducs ». présentation Louis Merlin. ♦ 21 h. 10. Le portrait en cinq sec. par Georges QucsMau. + 21 h. 12. causerie. 21 h. 25. Marguerite Msreno Pauline Carton. Claude Dauphin, Balder serjius. Vallauris et Jean Nohain comparaîtront c En Correctionnelle ». Diamant-Berger. 4 22 h. Orchestre du Lido. retransmission. ♦ 22 h. 30. Disques. RADIO-TOULOUSE 328 80 tw 19 h 50 Ray Ventura et ses collégiens. Retransmission depuis la Pleyel. ♦ 21 h 46, La demi-heure de Paris ♦ 22 h. 15. Concert sur Trots de la Marine. de Scotto. 22 h. 40. Orchestre de danse. ♦ 22 h. 55. Informations. ♦ 23 h. Extraits de films 23 h. 16. Ordhestre de salon. 23 h. 40. Concert sur Les Gangsters du Château d'If, opérette de Scotto. ♦ 23 h. 55 Informations. 4 0 h. 5. Caveau A la Viennoise ♦ 0 h. 30. Bul'etln météorologique régional. Calen- drier du jour. Pète souhaiter. NATIONAL DroltwlcW m 150 kw. 10 h. 15. Service du Jour. 10 h. 4*. H. 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Jean MOIRON 17/12/2019 à l'âge de 92 ans Voir Publié il y a 7 mois Marcel GUILLAUMONT à l'âge de 96 ans Allichamps 52130 Voir Publié il y a 7 mois Gilbert MAGAUD 20/12/2019 à l'âge de 66 ans Manosque 04100 Voir Publié il y a 7 mois Roberte DÊCHER née REYMOND à l'âge de 84 ans Voir Publié il y a 7 mois Albert, Jean MERLINO à l'âge de 87 ans Aubagne 13400 Voir Publié il y a 7 mois Frédéric ALLEMAND à l'âge de 48 ans Beauvezer 04370 Voir Publié il y a 7 mois Irène BREGUIER née DUREAU 21/12/2019 à l'âge de 89 ans Mollégès 13940 Voir Publié il y a 7 mois Jeanne CLAVIER née GAUTHIER 19/12/2019 à l'âge de 91 ans Saint-Andiol 13670 Voir Publié il y a 7 mois Fernand MAURIN 21/12/2019 à l'âge de 101 ans La Bouilladisse 13720 Voir Publié il y a 7 mois Denise VIGNE 17/12/2019 à l'âge de 94 ans Voir Publié il y a 7 mois Louisette FRIEDERICH née BASSO 22/12/2019 à l'âge de 87 ans Voir Publié il y a 7 mois Maryse ROPERT née GALFRE 22/12/2019 à l'âge de 68 ans Voir Publié il y a 7 mois Pierre MAO à 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ans Saint-Pierre-de-Maillé 86260 Voir Publié il y a 7 mois Ginette GIRARD à l'âge de 94 ans Availles-Limouzine 86460 Voir Publié il y a 7 mois Jeanne Yvonne LEVEN née RUSSAOUEN à l'âge de 92 ans Minihy-Tréguier 22220, Lanildut 29840, Ploumoguer 29810, Auvillar 82340 Voir Publié il y a 7 mois Martial JOSSE à l'âge de 66 ans Pludual 22290 Voir Publié il y a 7 mois Eliane GAREL née BRU à l'âge de 92 ans Langrolay-sur-Rance 22490, Loguivy-Plougras 22780, Plouzané 29280, Baguer-Pican 35120, Saint-Malo 35400, Vezin-le-Coquet 35132, Saint-André-des-Eaux 44117 Voir Publié il y a 7 mois Adeline PIFFETEAU née DANIEAU à l'âge de 97 ans Aizenay 85190, Les Sables-d'Olonne 85100 Voir Publié il y a 7 mois Roland DENET à l'âge de 79 ans La Chapelle-Thémer 85210 Voir Publié il y a 7 mois Jean MORNAND 16/12/2019 à l'âge de 93 ans Lanvéoc 29160, Angers 49000/49100, Cluny 71250 Voir Publié il y a 7 mois Noëlle LEVANNIER née GACHET 21/12/2019 à l'âge de 56 ans Voir Publié il y a 7 mois Armel LAUNAY à l'âge de 93 ans Saint-Gilles 35590, Mohon 56490, Saint-Saulge 58330 Voir Publié il y a 7 mois Marcel LE GUENNE à l'âge de 84 ans Andel 22400, Plérin 22190, Saint-Julien 22940, Pleurtuit 35730, Rennes 35000/35200/35700 Voir Publié il y a 7 mois Pascal GAZENGEL 21/12/2019 à l'âge de 54 ans Louisfert 44110, Saint-Aubin-de-Terregatte 50240, Saint-Hilaire-du-Harcouët 50600 Voir Publié il y a 7 mois Marie FÉJEAN née MEUBRY à l'âge de 89 ans Bégard 22140, Caouënnec-Lanvézéac 22300 Voir Publié il y a 7 mois Jean-Yves LE MELINAIRE à l'âge de 54 ans Locmariaquer 56740, Saint-Jean-Brévelay 56660, Le Havre 76600/76610/76620 Voir Publié il y a 7 mois Simonne BENTALEB née COLLIN 21/12/2019 à l'âge de 97 ans Avranches 50300 Voir Publié il y a 7 mois Geneviève MACE à l'âge de 89 ans Loudéac 22600 Voir Publié il y a 7 mois Jean LEGUÉRINEL à l'âge de 77 ans Rennes 35000/35200/35700, Pont-Péan 35131 Voir Publié il y a 7 mois Jeannine LE PRIOL née NICOLY à l'âge de 89 ans Carnac 56340, Erdeven 56410, Landaul 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Mortagne-sur-Sèvre 85290 Voir Publié il y a 7 mois Madame Micheline PENANHOAT née BLOUIN à l'âge de 91 ans Nantes 44000/44100/44200/44300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Raymond CITEAU à l'âge de 94 ans Rezé 44400, Saint-Maixent-l'École 79400, Clisson 44190, Notre-Dame-de-Monts 85690 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Bernard PABUT à l'âge de 82 ans Annezay 17380 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvette FROT née PIE à l'âge de 87 ans Rochefort 17300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Fabrice PETIT à l'âge de 50 ans Saint-Agnant 17620, Chaillevette 17890 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Rémy RENAUD à l'âge de 92 ans Pons 17800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel DAUDET 18/12/2019 à l'âge de 84 ans Arvert 17530 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean VIOLLET à l'âge de 86 ans Burie 17770 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odette GAUCHEROT 21/12/2019 à l'âge de 88 ans La Tranche-Sur-Mer 85360 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Patrick LAVERGNE à l'âge de 50 ans Bénesse-Maremne 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COUDRIN 22/12/2019 à l'âge de 75 ans Saint-Étienne-du-Bois 85670, Nantes 44000/44100/44200/44300, L'Île-d'Yeu 85350 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Raymond BRÉMOND à l'âge de 91 ans Rezé 44400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacky BEAUGEARD à l'âge de 80 ans Rezé 44400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Bernard LELASSEUX à l'âge de 73 ans Prigonrieux 24130, Issigeac 24560 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gérard CHEVALLIER à l'âge de 60 ans Fontenay-le-Comte 85200, Sainte-Hermine 85210 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Henri SAVARY à l'âge de 75 ans La Chapelle-Thémer 85210 Voir Publié il y a 7 mois Madame Adrienne CAMPERGUE 21/12/2019 à l'âge de 90 ans La Ferrière 85280, La Merlatière 85140 Voir Publié il y a 7 mois Madame Agnès COURJAL née GAUGUET 20/12/2019 à l'âge de 92 ans Saint Nazaire 44600 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique RINCEL née BUET à l'âge de 76 ans Livré-sur-Changeon 35450, Retiers 35240, Teillay 35620 Voir Publié il y a 7 mois Jean-Pierre GORRE à l'âge de 82 ans Le Bourdeix 24300 Voir Publié il y a 7 mois Madame Mauricette BROISE à l'âge de 89 ans Lège-Cap-Ferret 33950 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Albert SIMON 20/12/2019 à l'âge de 92 ans Bricquebec 50260, Baubigny 50270 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger RICHARD 21/12/2019 à l'âge de 91 ans Campigny 14490, Gourfaleur 50750 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Christine LELOUP née LECAPLAIN 21/12/2019 à l'âge de 59 ans Le Lorey 50570, Saint-Sauveur-Lendelin 50490, La Lande-Patry 61100, Marigny 50570 Voir Publié il y a 7 mois Marie-Louise JAFFRÉZIC née GUILLORÉ à l'âge de 97 ans Saint-Nazaire 44600 Voir Publié il y a 7 mois Madame Hélène NACHER à l'âge de 91 ans Bordeaux 33000/33100/33200/33300/33800 Voir Publié il y a 7 mois Madame Rachelle AMIAND à l'âge de 97 ans La Chevrolière 44118, Touvois 44650 Voir Publié il y a 7 mois Madame Annick AUDRAIN née YVINEC à l'âge de 89 ans Nantes 44000/44100/44200/44300, Pornichet 44380, Saint-Nazaire 44600 Voir Publié il y a 7 mois Ginette INACIO née DEGEORGE à l'âge de 88 ans Bergerac 24100 Voir Publié il y a 7 mois Madeleine LIÉNARD née AGUITON 21/12/2019 à l'âge de 91 ans Isigny-le-Buat 50540, Saint-Lô 50000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Théotiste PALIX née PIRON à l'âge de 85 ans Louvigné-du-Désert 35420, La Bazouge-du-Désert 35420, Saint-Hilaire-du-Harcouët 50600, Échiré 79410 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Thérèse PINEAU à l'âge de 73 ans Bouaye 44830, Saint-Jean-de-Boiseau 44640 Voir Publié il y a 7 mois Madame Catherine KERZONCUS à l'âge de 57 ans Herbignac 44410, Saint-Nazaire 44600, Agen 47000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Didier HEGRON à l'âge de 64 ans Vieillevigne 44116, Blain 44130 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierre ROUSSET à l'âge de 98 ans Razac-Sur-L'isle 24430 Voir Publié il y a 7 mois Madame Béatrice SCHEUBER à l'âge de 64 ans Mescoules 24240 Voir Publié il y a 7 mois Madame Sonia CAYLA née MESSIEUX à l'âge de 45 ans Balazé 35500, Saint-Jacques-de-la-Lande 35136, Vitré 35500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Nicolas MARIE à l'âge de 38 ans Bordeaux 33000/33100/33200/33300/33800, Le Bouscat 33110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Christiane BRETEAU née ROLLAND à l'âge de 76 ans Le Bouscat 33110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeannine JOUANNY à l'âge de 87 ans Bordeaux 33000/33100/33200/33300/33800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Paul MIQUELARD 22/12/2019 à l'âge de 93 ans Champ-Du-Boult 14380 Voir Publié il y a 7 mois Madame Albertine HERVE née LEROUX 19/12/2019 à l'âge de 93 ans Houlgate 14510 Voir Publié il y a 7 mois Madame Louise COSTEY née DADURE 21/12/2019 à l'âge de 93 ans Deux-Jumeaux 14230, Longueville 14230, Isigny-sur-Mer 14230, Nalliers 85370 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jany JAMNET née COUCI à l'âge de 88 ans Cadillac 33410 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Marc SARTORIO 21/12/2019 à l'âge de 83 ans Creully 14480, Coutances 50200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain CHOFFAT à l'âge de 53 ans Bègles 33130, Mérignac 33700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Francine MARCHAND 20/12/2019 à l'âge de 82 ans Saint-Sulpice-Et-Cameyrac 33450, Beychac-et-Caillau 33750 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Thérèse GILLIERS née FONTAINE 20/12/2019 à l'âge de 87 ans Bazouges-la-Pérouse 35560, Pacé 35740, Saint-Sauveur-des-Landes 35133, Meudon 92190/92360 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jacqueline ORNON née PLANTEY à l'âge de 87 ans Arsac 33460 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur André LAURENSON à l'âge de 89 ans Frontenac 33760 Voir Publié il y a 7 mois Madame Maryvonne NEDELJKOVIC née LECLAIRE à l'âge de 75 ans Caen 14000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Francine GUERRIER née LECOQ 21/12/2019 à l'âge de 87 ans Granville 50400, Bréville-sur-Mer 50290, Coudeville-sur-Mer 50290 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Guy GROSSE 21/12/2019 à l'âge de 87 ans Lonlay-l'Abbaye 61700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvette PRAT née BRUNEL à l'âge de 90 ans Hourtin 33990 Voir Publié il y a 7 mois Jean ROUSSELLE à l'âge de 93 ans Libourne 33500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain ROUX à l'âge de 75 ans Bordeaux 33000/33100/33200/33300/33800, Mérignac 33700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Ginette DUSSERRE née BOURDON 20/12/2019 à l'âge de 88 ans Bretteville-sur-Odon 14760, Caen 14000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierrick LERAY à l'âge de 56 ans Boistrudan 35150, Janzé 35150, Moulins 35680 Voir Publié il y a 7 mois Madame Paulette LALOS née BLANCHET 21/12/2019 à l'âge de 87 ans Lingreville 50660, Hauteville-sur-Mer 50590 Voir Publié il y a 7 mois Madame Germaine BRILLET née HAVARD à l'âge de 94 ans Brécé 35530 Voir Publié il y a 7 mois Madame Andrée GUERNEVÉ née LEFRANÇOIS à l'âge de 93 ans Juaye-Mondaye 14250, Tilly-sur-Seulles 14250 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean COCONNIER à l'âge de 86 ans Betton 35830, Aigrefeuille-sur-Maine 44140, Maurepas 78310 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie JEHAN née NOËL 21/12/2019 à l'âge de 92 ans Le Teilleul 50640, Avranches 50300, Mantilly 61350, Franconville 95130, Husson 50640 Voir Publié il y a 7 mois Madame Janine RIZZOTTO 20/12/2019 à l'âge de 75 ans Ouistreham 14150 Voir Publié il y a 7 mois Roland CHAILLON 20/12/2019 à l'âge de 82 ans Cahagnes 14240, La Vacquerie 14240 Voir Publié il y a 7 mois Luc CHAUNU 20/12/2019 à l'âge de 63 ans Balleroy 14490, Courseulles-sur-Mer 14470 Voir Publié il y a 7 mois Madame Sonia FOURMY née ROJOUAN 22/12/2019 à l'âge de 70 ans Ifs 14123, Lassay-les-Châteaux 53110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Colette FROUARD 19/12/2019 à l'âge de 74 ans Gouvix 14680, Caen 14000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Simone BOSCH née DEFFOIN à l'âge de 95 ans Randonnai 61190 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Dominique AUBIN à l'âge de 62 ans Cancale 35260, Dol-de-Bretagne 35120, Hirel 35120, Saint-Malo 35400, Saint-Méloir-des-Ondes 35350 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odile GALLOT née CHATEL 21/12/2019 à l'âge de 67 ans Argentan 61200, Beauvain 61600, Chailloué 61500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger GARNIER 21/12/2019 à l'âge de 83 ans Tinchebray 61800, Frênes 61800 Voir Publié il y a 7 mois Madame Nicole LECHEVALLIER née RENOU 21/12/2019 à l'âge de 72 ans Soliers 14540, Vitré 35500 Voir Publié il y a 7 mois Madame Anne-Marie SIMONNEAU née FRÉMANTEAU 20/12/2019 à l'âge de 80 ans Guilers 29820, Crevin 35320, Guichen 35580 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger GANDANGER 21/12/2019 à l'âge de 84 ans Pontmain 53220, Saint-Mars-sur-la-Futaie 53220, Brecé 53120 Voir Publié il y a 7 mois Madame Valérie BOUQUEREL 20/12/2019 à l'âge de 40 ans Sainte-Marguerite-De-Viette 14140 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacques MENU 19/12/2019 à l'âge de 82 ans Condé-sur-Noireau 14110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise MICHEL née ORÉLIE 21/12/2019 à l'âge de 90 ans Bruz 35170, Annecy 74000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odette LACROIX 20/12/2019 à l'âge de 86 ans Villers-en-Ouche 61550 Voir Publié il y a 7 mois Christiane BONIZEC née RENARD 21/12/2019 à l'âge de 87 ans Lassy 35580 Voir Publié il y a 7 mois Dominique DEGUINE 19/12/2019 à l'âge de 68 ans Laval 53000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Joseph GAULTIER à l'âge de 91 ans Janzé 35150 Voir Publié il y a 7 mois Juliette CROSNIER née PAILLARD 21/12/2019 à l'âge de 81 ans Rennes 35000/35200/35700, Vitré 35500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Joseph FOUCHER à l'âge de 65 ans Gorron 53120, Astillé 53230, Laval 53000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Madeleine ISTRIA née TASSO à l'âge de 91 ans Propriano 20110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Colette DERUELLE née VANDENBAVIÈRE 19/12/2019 à l'âge de 88 ans Sarcy 51170, Ville-en-Tardenois 51170 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Albert MERLINO à l'âge de 86 ans Aubagne 13400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Patrick MORICE 20/12/2019 à l'âge de 58 ans Pré-En-Pail 53140 Voir Publié il y a 7 mois Madame Camille GOFFI née LEMOINE à l'âge de 96 ans Reims 51100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvette PAJOT née MOREAU-LOISY à l'âge de 92 ans Orconte 51300 Voir Publié il y a 7 mois Denise PIRON née VENTROUX à l'âge de 93 ans Rennes 35000/35200/35700, Cesson-Sévigné 35510, Châteaugiron 35410, Goven 35580 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marcelle GARNIER née LUCAS à l'âge de 83 ans Vern-Sur-Seiche 35770 Voir Publié il y a 7 mois Madame Annick EDON née RONDI à l'âge de 84 ans Évron 53600, Bais 53160 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Angélo MILANI 21/12/2019 à l'âge de 79 ans Eurville-Bienville 52410 Voir Publié il y a 7 mois Madame Simone JEANNETEAU née PERCHAT 21/12/2019 à l'âge de 79 ans Saint-Martin-d'Ablois 51530 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Emile BELLIER DUBOISIERE 21/12/2019 à l'âge de 96 ans Mecé 35450, Rennes 35000/35200/35700, Saint-Jean-sur-Couesnon 35140 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Baptiste JARDIN à l'âge de 100 ans Fougères 35300, Rennes 35000/35200/35700, Saint-Jacques-de-la-Lande 35136, Chavanay 42410 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise BARRE née TISON à l'âge de 85 ans Bréal-sous-Montfort 35310, Cancale 35260, Saint-Aubin-du-Cormier 35140, Talensac 35160 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Eugène HEUDE 20/12/2019 à l'âge de 64 ans Boulay-les-Ifs 53370, Pré-en-Pail 53140 Voir Publié il y a 7 mois Madame Nelly POINTUD à l'âge de 58 ans Saint-Dizier 52100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Marcel GUILLAUMOT à l'âge de 95 ans Allichamps 52130 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Louis SAUDRAIS à l'âge de 93 ans Broons 22250, Médréac 35360 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger QUINTON 22/12/2019 à l'âge de 86 ans Desertines 53190 Voir Publié il y a 7 mois Madame Violette GRANDPIERRE 20/12/2019 à l'âge de 72 ans Froncles 52320 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert CHALVET à l'âge de 101 ans Doulevant-le-Château 52110 Voir Publié il y a 7 mois Andrée PECOUT née FILOSA à l'âge de 93 ans Arles 13200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Léa SIMON née GUILLERY à l'âge de 96 ans La Mézière 35520, Montreuil-le-Gast 35520, Pacé 35740, Rennes 35000/35200/35700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique HUET née LETT à l'âge de 71 ans Wassy 52130, Pleubian 22610 Voir Publié il y a 7 mois Madame Madeleine BERGMANN née LIEBY 23/12/2019 à l'âge de 74 ans Mulhouse 68100/68200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierre FAYOLLE 19/12/2019 à l'âge de 95 ans Voir Publié il y a 7 mois Madame Sylviane CARMONA née EXPOSITO à l'âge de 74 ans Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie DUBOIS née CHOUX 20/12/2019 à l'âge de 92 ans Épervans 71380 Voir Publié il y a 7 mois Emilienne PREVOT née FOUCON à l'âge de 92 ans Villeneuve-Saint-Germain 02200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Yves RAFFLIN 21/12/2019 à l'âge de 84 ans Aigny 51150 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odette NOIROT née MELET à l'âge de 85 ans Sézanne 51120 Voir Publié il y a 7 mois Victor COURCOUX 21/12/2019 à l'âge de 94 ans Vitré 35500 Voir Publié il y a 7 mois Leandro LOPEZ à l'âge de 80 ans Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel PUECH à l'âge de 74 ans Avignon 84000, Vedène 84270 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gilles BONNARD 19/12/2019 à l'âge de 57 ans Crouy 02880 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean LEJEUNE à l'âge de 87 ans Soissons 02200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Lucie GRASSET née SIBENALER 20/12/2019 à l'âge de 91 ans Sainte-Menehould 51800, Valmy 51800 Voir Publié il y a 7 mois Catherine TASSY née RATHERY à l'âge de 77 ans Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Christian DESMIGNEUX 21/12/2019 à l'âge de 69 ans Chalon-Sur-Saône 71100, Crissey 71530 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Henri MEUNIER à l'âge de 69 ans Laon 02000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jackie PEYNACHE à l'âge de 70 ans Bétheny 51450, Reims 51100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Sylvie PROTIN née ALEXANDRE à l'âge de 57 ans Reims 51100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur François PERLOT 21/12/2019 à l'âge de 69 ans Jonchery-Sur-Vesle 51140, Reims 51100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Evariste MOUTOUSSAMY 21/12/2019 à l'âge de 94 ans Vern-sur-Seiche 35770, Vitré 35500, Luynes 37230, Olivet 45160, Mézin 47170, Andelu 78770, Baie-Mahault 97122, Petit-Bourg 97170 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gérard SAMOUN à l'âge de 70 ans Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert SEMAIRE 21/12/2019 à l'âge de 75 ans Apt 84400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert JACOB 20/12/2019 à l'âge de 77 ans La Chapelle-Saint-Sauveur 71310 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Serge MARIAT 19/12/2019 à l'âge de 83 ans Tournus 71700, Sancé 71000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Georges RAVENET 19/12/2019 à l'âge de 93 ans Chalon-sur-Saône 71100, Crissey 71530 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise DUGUEZ née DHOTEL 19/12/2019 à l'âge de 89 ans Neuilly-Saint-Front 02470 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel GOUJART à l'âge de 89 ans Nizy-Le-Comte 02150 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Thérèse PROST-DUMONT née TISSERAND 20/12/2019 à l'âge de 91 ans Branges 71500 Voir Publié il y a 7 mois Madame Colette LEJEUNE née GRENIER à l'âge de 90 ans Braine 02220 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Andrew SINCLAIR 21/12/2019 à l'âge de 72 ans Montret 71440, Louhans 71500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Joël CHARTON 19/12/2019 à l'âge de 64 ans Verdun-Sur-Le-Doubs 71350, Bey 71620 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Joseph JOUANOLE à l'âge de 81 ans Claira 66530 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Raymond YVEN à l'âge de 77 ans Riantec 56670 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jocelyne ROYER née SAUSSEREAU 18/12/2019 à l'âge de 73 ans Mamers 72600, Ruaudin 72230, Veaugues 18300, Ouzouer-des-Champs 45290, Alençon 61000, Chambourcy 78240 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Antony ZASSO à l'âge de 49 ans Joué-lès-Tours 37300, Saint-Pierre-des-Corps 37700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Thérèse DURAND née BERARD à l'âge de 80 ans Bélâbre 36370, La Mesnière 61560, Châteauroux 36000, Déols 36130, Montmorillon 86500 Voir Publié il y a 7 mois Madame Anna LE SAOS née FONLENOU à l'âge de 88 ans Plomodiern 29550 Voir Publié il y a 7 mois Madame Adrienne HERRIAU née PRÉ 21/12/2019 à l'âge de 95 ans Le Mans 72000/72100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Guy JACQUOUTON à l'âge de 76 ans Vaux-sur-Vienne 86220 Voir Publié il y a 7 mois Madame Germaine LIBERGE née LAUNAY à l'âge de 92 ans Le Grand-Lucé 72150, Ruaudin 72230, Vaudelnay 49260, Courcemont 72110 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alexandre ESNAULT 21/12/2019 à l'âge de 91 ans Savigné-l'Évêque 72460 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Thérèse MARIANI à l'âge de 96 ans Châteauroux 36000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Clairette TREILLET née SEASSAU à l'âge de 86 ans Port-Vendres 66660 Voir Publié il y a 7 mois Madame Augustine BRIAND née LE MENER à l'âge de 95 ans Pontrieux 22260, Saint-Clet 22260, Plérin 22190, Saint-Agathon 22200, Vigneux-de-Bretagne 44360 Voir Publié il y a 7 mois Madame Huguette DESNOS née JAOUEN 20/12/2019 à l'âge de 87 ans Saint-Brieuc 22000, Joué-lès-Tours 37300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Marcel DEBARE à l'âge de 79 ans Oiron 79100, Thouars 79100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Fernand BELLIARD 21/12/2019 à l'âge de 90 ans Ernée 53500, Gorron 53120, Saint-Aubin-Fosse-Louvain 53120 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger CAUMETTE à l'âge de 81 ans Châteauroux 36000, Montierchaume 36130 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Max SECHET à l'âge de 73 ans Issoudun 36100, Châteauroux 36000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeannine PARFAIT née ALIBERT à l'âge de 80 ans Marcilly-en-Gault 41210, Romorantin-Lanthenay 41200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Raymond QUELVEN à l'âge de 70 ans Plogonnec 29180, Quimper 29000, Nantes 44000/44100/44200/44300 Voir Publié il y a 7 mois Madame Paulette FAVREAU née ARNAULT à l'âge de 84 ans Chail 79500, Niort 79000, Saint-Hilaire-des-Loges 85240 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Maurice BEAUCHET à l'âge de 84 ans Montreuil-Poulay 53640, Mayenne 53100, Ambrières-les-Vallées 53300, Saint-Loup-du-Gast 53300 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Claire GAUBERT née BRETON à l'âge de 64 ans La Ville-aux-Dames 37700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Josiane MARCHAND née ELOY à l'âge de 87 ans Notre-Dame-d'Oé 37390 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvonne PERNES née MOALLIC à l'âge de 86 ans Douarnenez 29100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Désiré SOLERE à l'âge de 92 ans Clara 66500 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Thérèse LECARPENTIER née CHARLES à l'âge de 73 ans Nantes 44000/44100/44200/44300, Saint-Nazaire 44600, Merlevenez 56700, Riantec 56670 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel MOISAN à l'âge de 90 ans Carhaix-Plouguer 29270, Quimper 29000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jacqueline MARTINEAU née RENAULT à l'âge de 88 ans Château-Larcher 86370, Buxerolles 86180, Saint-Germain 86310, Saint-Julien-l'Ars 86800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger TESSIER 21/12/2019 à l'âge de 97 ans Conflans-sur-Anille 72120, Saint-Calais 72120 Voir Publié il y a 7 mois Yvette MICHAUD née RAFFOUX à l'âge de 90 ans Chef-Boutonne 79110, Paizay-le-Chapt 79170 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gérard BERNERON à l'âge de 84 ans Valençay 36600, Theillay 41300 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvonne CORNETTE née COUILLARD à l'âge de 98 ans Neuvy-Saint-Sépulchre 36230 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur François LE GAC à l'âge de 92 ans Guerlesquin 29650 Voir Publié il y a 7 mois Madame Christiane DUCLOS née LE BOUR à l'âge de 88 ans Cléguer 56620, Gestel 56530, Guidel 56520, Lorient 56100 Voir Publié il y a 7 mois François-Xavier SÉRIEYX à l'âge de 89 ans Montgaudry 61360, Puteaux 92800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacques GOFFAUX à l'âge de 78 ans Pléguien 22290, Pordic 22590, Tréveneuc 22410, Lagny-sur-Marne 77400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Paul MOREAU à l'âge de 92 ans Mirebeau 86110 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel JOYEUX à l'âge de 61 ans Saint-Brieuc 22000, Lamballe 22400 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marcelle MOREAU née LE TIEC à l'âge de 90 ans Saint-Brieuc 22000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Yves CHARLOT à l'âge de 95 ans Loudun 86200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Eric LE HELLOCO 20/12/2019 à l'âge de 53 ans Ploufragan 22440, Quessoy 22120, Yffiniac 22120 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Pierre BELLICAUD à l'âge de 80 ans Moussac 86150 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Raoul DELEFLIE à l'âge de 68 ans Perros-Guirec 22700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Célina GEORGEAIS née LE DANTEC à l'âge de 92 ans Quintin 22800, Plaintel 22940, Romillé 35850, Orléans 45000/45100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Christian MONTAROU 21/12/2019 à l'âge de 63 ans Le Mans 72000/72100, Saint-Léonard-des-Bois 72130 Voir Publié il y a 7 mois Madame Rolande ROUSSEAU née LEGEAY 21/12/2019 à l'âge de 91 ans Surfonds 72370, Volnay 72440 Voir Publié il y a 7 mois Madame Sylviane ACHER née RIVIERE 19/12/2019 à l'âge de 89 ans Concarneau 29900 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeanne LEVEN née RUSSAOUEN à l'âge de 92 ans Ploumoguer 29810 Voir Publié il y a 7 mois Claude HÉLOU 22/12/2019 à l'âge de 91 ans Brest 29200, Henvic 29670 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alexis LE GALL à l'âge de 96 ans Douarnenez 29100, Audierne 29770, Châteaulin 29150 Voir Publié il y a 7 mois Madame Louise FLOCH née LARSONNEUR à l'âge de 91 ans Bohars 29820, Brest 29200, Quimper 29000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Anne JOLLY née GUINGO à l'âge de 93 ans Graçay 18310, Nantes 44000/44100/44200/44300, Bono 56400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roland GOURVELLEC à l'âge de 70 ans Saint-Jean-Brévelay 56660 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Thérèse MARTIN née BESCH à l'âge de 90 ans Dissay 86130, Saint-Georges-lès-Baillargeaux 86130 Voir Publié il y a 7 mois Madame Madeleine RASTRELLI née GUILLON à l'âge de 92 ans Vouzailles 86170 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierre POISSON à l'âge de 79 ans Plémy 22150 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel PHILIPPE à l'âge de 84 ans Mougon 79370 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert CRENIER 20/12/2019 à l'âge de 94 ans Ceton 61260, Le Mans 72000/72100, Sargé-lès-le-Mans 72190 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Bruno NOURY 21/12/2019 à l'âge de 53 ans Coulaines 72190, Neuville-sur-Sarthe 72190 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Clément DARQUE à l'âge de 92 ans Chanceaux-sur-Choisille 37390 Voir Publié il y a 7 mois Madame Angèle-Thérèse LEDUC née HUET à l'âge de 90 ans Fondettes 37230 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Henri MOALIC à l'âge de 86 ans Douarnenez 29100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Simone MOIGNE née LE BORGNE à l'âge de 88 ans Ouessant 29242, Plonévez-du-Faou 29530 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur René COUSTANS à l'âge de 84 ans Ergué-Gabéric 29500, Quimper 29000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Maurice CAILLOT à l'âge de 86 ans Saint-Lyé 10180 Voir Publié il y a 7 mois Madame Madeleine HAMEURY née CUEFF à l'âge de 80 ans Morlaix 29600, Sainte-Sève 29600 Voir Publié il y a 7 mois Madame Adeline PIFFETEAU née DANIEU à l'âge de 97 ans Aizenay 85190 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise MARTINEAU à l'âge de 101 ans Bouin 85230 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jocelyne HERPIN née RETAILLOU à l'âge de 72 ans Bournezeau 85480 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Yannick BURBAN à l'âge de 67 ans Couëron 44220, Nantes 44000/44100/44200/44300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Marc ROIRAND à l'âge de 82 ans Coëx 85220, Saint-Christophe-du-Ligneron 85670 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Patrick GALLOU à l'âge de 65 ans Brest 29200, Garlan 29610, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner 29410, Saint-Thégonnec 29410 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Bernard CHADUC 20/12/2019 à l'âge de 72 ans Challans 85300, Les Sables-d'Olonne 85100, Olonne-Sur-Mer 85340 Voir Publié il y a 7 mois Madame Thérèse GANTIER née FALLOURD à l'âge de 89 ans Vix 85770, La Rochelle 17000, Fontenay-le-Comte 85200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierre NERROU à l'âge de 80 ans Treffiagat 29730 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Yves MOURRAIN à l'âge de 84 ans Plozévet 29710 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique MONZ née QUIVIGER à l'âge de 81 ans Cléder 29233, Morlaix 29600, Plougonven 29640, Saint-Martin-des-Champs 29600 Voir Publié il y a 7 mois Madame Sylvie CHARLOT née SIMON à l'âge de 57 ans Treffiagat 29730, Pont-l'Abbé 29120 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean LE GAC à l'âge de 84 ans Querrien 29310, Lorient 56100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Guy BRIANCEAU à l'âge de 64 ans Breuil-Barret 85120 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Frédéric PUBERT 20/12/2019 à l'âge de 37 ans Chauffry 77169, Corpe 85320, Luçon 85400, Saint-Jean-de-Beugné 85210 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Christian BARNICHE 21/12/2019 à l'âge de 83 ans Sommeval 10320 Voir Publié il y a 7 mois Madame Françoise LEYRI-RAMELOT à l'âge de 80 ans Villenauxe-La-Grande 10370 Voir Publié il y a 7 mois André MIELLE à l'âge de 97 ans Hennebont 56700, Inzinzac-Lochrist 56650, Compiègne 60200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Danièle BRIÈRE née LACROIX 22/12/2019 à l'âge de 56 ans Saint-Avé 56890, Plescop 56890 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-François OLLIVIER à l'âge de 56 ans Pleubian 22610 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Bernard NOMBALAY à l'âge de 93 ans Bressuire 79300 Voir Publié il y a 7 mois Madame Liliane BENESTON à l'âge de 90 ans Benais 37140 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Georges CARNET à l'âge de 92 ans Déols 36130, Châteauroux 36000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Colette FAIVRE née CHEVALIER 22/12/2019 à l'âge de 100 ans Villers-le-Lac 25130 Voir Publié il y a 7 mois Madame Simonne GALLARD née DOMINIQUE à l'âge de 91 ans Cognac 16100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert PERICHON à l'âge de 92 ans Salignac-Sur-Charente 17800, Chenommet 16460 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odette REIX née LARENAUDIE à l'âge de 94 ans La Rochefoucauld 16110 Voir Publié il y a 7 mois Laure DARRIGO née LACLAU à l'âge de 84 ans Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Daniel POMMERAIS à l'âge de 73 ans Ondres 40440, Biarritz 64200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Germaine JAULIN née DANJOU 21/12/2019 à l'âge de 89 ans Talmont-Saint-Hilaire 85440 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Léopold PASTOR à l'âge de 97 ans Capbreton 40130 Voir Publié il y a 7 mois Henri LE NOUVEAU à l'âge de 93 ans Nantes 44000/44100/44200/44300, Saint-Sébastien-sur-Loire 44230 Voir Publié il y a 7 mois Madame Raymonde LEFORT née MONNIER à l'âge de 85 ans Saint-Philbert-de-Grand-Lieu 44310, Saubusse 40180, La Chevrolière 44118, Saint-Lumine-de-Coutais 44310, Saint-Hilaire-de-Riez 85270 Voir Publié il y a 7 mois Jacqueline BROCHET née GADRAS à l'âge de 90 ans Chaillevette 17890 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Joseph LAPEGUE à l'âge de 85 ans Saubrigues 40230 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise MÉNARD née MONNIER à l'âge de 90 ans La Bernardière 85610, La Bruffière 85530, Montaigu 85600 Voir Publié il y a 7 mois Angèle PERROT née TEXIER à l'âge de 89 ans Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Thierry RAINAUD à l'âge de 50 ans Angoulême 16000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Eugénie GIRAUDEAU née GRÉAUD à l'âge de 98 ans Avrillé 85440, Le Champ-Saint-Père 85540, La Roche-sur-Yon 85000, Les Sables-d'Olonne 85100, Talmont-Saint-Hilaire 85440 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Raymond PORTEJOIE à l'âge de 87 ans Coutras 33230 Voir Publié il y a 7 mois Marie-Louise NADAUD à l'âge de 105 ans Isle-D'espagnac 16340 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Thérèse LANDREAU née GUILLOTEAU à l'âge de 81 ans Loury 45470, Yzernay 49360, La Forêt-sur-Sèvre 79380 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marcelle BAJOT née BOUTHET à l'âge de 94 ans Cognac 16100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Ferdinand MONFRAY à l'âge de 83 ans Le Havre 76600/76610/76620 Voir Publié il y a 7 mois Madame Violette CHARTIER née MANT à l'âge de 91 ans Bonsecours 76240, Rouen 76000/76100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Mauricette PRIEUR née DIJON à l'âge de 95 ans Le Mesnil-Esnard 76240 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Georges MARQUIS à l'âge de 87 ans Maromme 76150, Rouen 76000/76100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jocelyne EUDE à l'âge de 61 ans Croisy-Sur-Andelle 76780, Rouen 76000/76100 Voir Publié il y a 7 mois Caridad MARY née BEREZOSA à l'âge de 83 ans Saint-Gély-Du-Fesc 34980 Voir Publié il y a 7 mois Madame Florence JUANCHICK à l'âge de 52 ans Lamalou-Les-Bains 34240 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique VARIN née LETANO à l'âge de 71 ans Le Havre 76600/76610/76620 Voir Publié il y a 7 mois Jean-Pierre LETERRE 19/12/2019 à l'âge de 72 ans Le Havre 76600/76610/76620 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise LACHEVRE née CHARRIER à l'âge de 93 ans Le Havre 76600/76610/76620 Voir Publié il y a 7 mois Madame Annick AUBE née MARIE à l'âge de 81 ans Le Havre 76600/76610/76620 Voir Publié il y a 7 mois Madame Janine MAHIER 17/12/2019 à l'âge de 90 ans Le Havre 76600/76610/76620 Voir Publié il y a 7 mois Jeannine DALOU née CHAMAYOU à l'âge de 77 ans Béziers 34500 Voir Publié il y a 7 mois Christian LENOIR 20/12/2019 à l'âge de 67 ans Le Havre 76600/76610/76620 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Bruno DUPONT à l'âge de 57 ans Sassetot-Le-Mauconduit 76540 Voir Publié il y a 7 mois Madame Thérèse CANDELLIER née LEFETZ à l'âge de 79 ans Longueau 80330 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Marc BOUILLANNE 20/12/2019 à l'âge de 87 ans Lissieu 69380, Pont-D'Ain 01160 Voir Publié il y a 7 mois Madame Lucienne ALQUIER à l'âge de 80 ans Sète 34200 Voir Publié il y a 7 mois Robert DUMOULIN 20/12/2019 à l'âge de 86 ans Villeurbanne 69100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain ROUFFE à l'âge de 64 ans Cambron 80132, Boulogne-Sur-Mer 62200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Paul BOURSIER 16/12/2019 à l'âge de 70 ans Noirémont 60480, Beauvais 60000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Paulette LOIRE née VERVOORT à l'âge de 97 ans Damery 80700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Simone TREFCON née PORTOIS à l'âge de 93 ans Cachy 80800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Georges DEFRANCE 20/12/2019 à l'âge de 73 ans Esclainvillers 80250 Voir Publié il y a 7 mois Madame Liliane DUHAMEL née LEROUX 20/12/2019 à l'âge de 89 ans Abbeville 80100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Claude BASTIEN à l'âge de 88 ans Orvillers-Sorel 60490 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Joseph DOMINIQUE à l'âge de 91 ans Montblanc 34290 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique CORNIER à l'âge de 87 ans Beauquesne 80600 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Claude LUCAS à l'âge de 66 ans Beaurains 62217 Voir Publié il y a 7 mois Madame Raymonde DUTHEL née CHAVEL 20/12/2019 à l'âge de 90 ans Saint-Étienne-Des-Oullières 69460 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel APOSTOLOS POLITIS 21/12/2019 à l'âge de 87 ans Valence 26000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Paul MACHY à l'âge de 74 ans Thouaré-sur-Loire 44470, Angers 49000/49100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Guy BASUYAU à l'âge de 77 ans Boué 02450 Voir Publié il y a 7 mois Madame Gina GARCIA née GIANESE 20/12/2019 à l'âge de 86 ans Saint-Priest 69800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gilbert MEY 20/12/2019 à l'âge de 88 ans Le Teil 07400, Alba-La-Romaine 07400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur André MOUNIER 20/12/2019 à l'âge de 87 ans Avrille 49240, Angers 49000/49100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert NOËL 20/12/2019 à l'âge de 86 ans Angers 49000/49100, Trélazé 49800 Voir Publié il y a 7 mois Madame Lucie DUSSERRE née MICHEL 20/12/2019 à l'âge de 93 ans Montélimar 26200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Nicole DETÈVE à l'âge de 73 ans Amiens 80000, Rivery 80136 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain QUETTE 19/12/2019 à l'âge de 70 ans Baugy 60113/60190 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Louis FAYOLLE 21/12/2019 à l'âge de 85 ans Saint-Denis-sur-Coise 42140 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Maurice MEYER 19/12/2019 à l'âge de 83 ans Gleizé 69400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Louis JONCHÈRE à l'âge de 96 ans Le Pin 44540, Riaillé 44440, Candé 49440, Challain-la-Potherie 49440 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Julien MISERY à l'âge de 71 ans Yzeron 69510, Cannes 06400/06150 Voir Publié il y a 7 mois Madame Brigitte ALLAIN 21/12/2019 à l'âge de 60 ans Die 26150, Beaumont-lès-Valence 26760 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Albert AMIOT 22/12/2019 à l'âge de 90 ans Beaupréau 49600, Geste 49600 Voir Publié il y a 7 mois Madame Régine TERLECKI née LUCAS 20/12/2019 à l'âge de 91 ans Rosières-en-Santerre 80170 Voir Publié il y a 7 mois Madame Charlotte ROYON 19/12/2019 à l'âge de 96 ans Villeurbanne 69100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Georges SCHMITT 20/12/2019 à l'âge de 89 ans Châteauneuf-sur-Isère 26300, Beaumont-lès-Valence 26760 Voir Publié il y a 7 mois Madame Christiane BERNARD née ROBIN 20/12/2019 à l'âge de 86 ans Angers 49000/49100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Guy MAILLET à l'âge de 84 ans Bouillé-Ménard 49520 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Marcel CROTTE 20/12/2019 à l'âge de 90 ans Félines 07340 Voir Publié il y a 7 mois Simone CAROD née GOMBERT à l'âge de 96 ans Decazeville 12300 Voir Publié il y a 7 mois William GALY 19/12/2019 à l'âge de 84 ans Ambérieu-en-Bugey 01500 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie MAVREL née VERRON à l'âge de 94 ans Champtocé-sur-Loire 49123, Saint-Clément-de-la-Place 49370 Voir Publié il y a 7 mois Madame Lucienne BARON née BROCHARD à l'âge de 95 ans Châteaubriant 44110, Louisfert 44110 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur François FAVRON à l'âge de 63 ans Longué-Jumelles 49160 Voir Publié il y a 7 mois Charles SUREAU 22/12/2019 à l'âge de 85 ans Saint-Martin-du-Fouilloux 49170, Chemillé 49120 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gérard BOURDEAU à l'âge de 94 ans Derval 44590, Marsac-sur-Don 44170, Cugand 85610, La Roche-sur-Yon 85000, La Garenne-Colombes 92250 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Bernard BACH à l'âge de 69 ans Saint-Geniez-d'Olt 12130 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marguerite SECHET née LANDREAU à l'âge de 91 ans Saumur 49400, Doué-la-Fontaine 49700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Annick BEURIER née PRODHOMME à l'âge de 74 ans Brain-sur-Longuenée 49220, Bécon-les-Granits 49370 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean TIJOU à l'âge de 86 ans Angers 49000/49100, Les Ponts-de-Cé 49130, Saint-Georges-sur-Loire 49170, Chemillé 49120 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Maurice COGREL à l'âge de 86 ans Conquereuil 44290, Guémené-Penfao 44290, Nantes 44000/44100/44200/44300, Saint-Nazaire 44600 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert SALVY à l'âge de 89 ans Sévérac-le-Château 12150 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvette COCHARD née ROULEAU à l'âge de 71 ans Doué-La-Fontaine 49700, Concourson-sur-Layon 49700 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur André RETIERE à l'âge de 87 ans Carquefou 44470, Nort-sur-Erdre 44390, Saint-Florent-Le-Vieil 49410 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Dimitri JONCHERET à l'âge de 30 ans Campbon 44750, Guenrouet 44530, Pontchâteau 44160, Sainte-Anne-sur-Brivet 44160 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie PINEAU à l'âge de 72 ans Bouaye 44830, Saint-Jean-De-Boiseau 44640 Voir Publié il y a 7 mois Madame Stéphanie BALLET née MORIN-FAUCONNIER 19/12/2019 à l'âge de 36 ans Douvres 01500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Claude ALIBERT à l'âge de 79 ans Durenque 12170, Le Truel 12430 Voir Publié il y a 7 mois Madame Arlette LEVEQUE née SIMON à l'âge de 95 ans Cholet 49300, La Séguinière 49280 Voir Publié il y a 7 mois François HIRON à l'âge de 62 ans La Pellerine 49490 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Eugène DELAUNAY à l'âge de 98 ans La Possonnière 49170 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odette RAULT née DAVID à l'âge de 90 ans Saivres 79400, Salles 79800, Corné 49630 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie ROBBE à l'âge de 89 ans Guémené-Penfao 44290, Langon 35660 Voir Publié il y a 7 mois Madame Christiane GICQUIAUD née SOTIN à l'âge de 87 ans Guérande 44350 Voir Publié il y a 7 mois Madame Antoinette LEROUX née BINNETEAU à l'âge de 102 ans Noyant 49490, Chigné 49490 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur François VANDROUX 19/12/2019 à l'âge de 97 ans Saint-Fons 69190 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Françoise FLEURY née LE GROS 21/12/2019 à l'âge de 83 ans Châteaubriant 44110, Mauves-sur-Loire 44470, Nantes 44000/44100/44200/44300, Angers 49000/49100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Patrick OUDARD 21/12/2019 à l'âge de 60 ans Soucia 39130, Lons-Le-Saunier 39000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Madeleine BARGOT née CHAVIN 20/12/2019 à l'âge de 91 ans Champagnole 39300, Lons-Le-Saunier 39000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacques AMORETTI 20/12/2019 à l'âge de 80 ans Nantes 44000/44100/44200/44300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacques DUSSERT 21/12/2019 à l'âge de 60 ans Seyssins 38180, La Tronche 38700 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Claude LEDUC à l'âge de 85 ans Nantes 44000/44100/44200/44300, Saint-Sébastien-sur-Loire 44230 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Pierre PERONO 19/12/2019 à l'âge de 76 ans La Tour-du-Pin 38110, Bourgoin-Jallieu 38300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert COULET 19/12/2019 à l'âge de 88 ans Grenoble 38000/38100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain HORTH 21/12/2019 à l'âge de 69 ans Housseras 88700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Claudine LANGEVIN née GAUQUELIN 20/12/2019 à l'âge de 68 ans Château-Gontier 53200, Angers 49000/49100, Corzé 49140, Gennes-sur-Glaize 53200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Yannick SORIN à l'âge de 71 ans Lège 44650 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeannine DRONET née CASSARD à l'âge de 91 ans Le Loroux-Bottereau 44430, Maisdon-sur-Sèvre 44690, Rezé 44400, Les Sorinières 44840 Voir Publié il y a 7 mois Madame Annick BLAIS née GABORIT 20/12/2019 à l'âge de 92 ans Saint-Étienne-de-Mer-Morte 44270, Nantes 44000/44100/44200/44300, Plessé 44630, Fontenay-sous-Bois 94120 Voir Publié il y a 7 mois Madame Josette OUDOTTE née MOREAU 20/12/2019 à l'âge de 72 ans Peseux 39120 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Louis LEDEVIN 20/12/2019 à l'âge de 96 ans Louisfert 44110 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Camille EVAIN à l'âge de 81 ans Herbignac 44410 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacques BOUTEILLER à l'âge de 89 ans La Montagne 44620, Saint-Jean-de-Boiseau 44640 Voir Publié il y a 7 mois Madame Madeleine DELANOË née DESMOTS à l'âge de 98 ans Renazé 53800, Congrier 53800, Couëron 44220, Orléans 45000/45100, Chazé-sur-Argos 49500, Brains-sur-les-Marches 53350 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacques CANAGUIER à l'âge de 80 ans Saint-Jean-du-Bruel 12230 Voir Publié il y a 7 mois Suzanne GUILLON née LAVAUGAUTHIER à l'âge de 88 ans Saint-Priest-La-Plaine 23240 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique MARTINELLI née TOURNIER 19/12/2019 à l'âge de 84 ans Grenoble 38000/38100, La Tronche 38700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Thérèse SEGURA née FEREZ 21/12/2019 à l'âge de 93 ans Fontaine 38600, La Tronche 38700 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Claude BOYER 21/12/2019 à l'âge de 63 ans Marcollin 38270 Voir Publié il y a 7 mois Madame Germaine BASSO née QUILICO à l'âge de 86 ans Nice 06000/06100/06200/06300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Auguste POTIRON à l'âge de 93 ans Nantes 44000/44100/44200/44300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Christophe HAMADI à l'âge de 44 ans Laval 53000, Mayenne 53100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Marcel LABOUR à l'âge de 80 ans Nantes 44000/44100/44200/44300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Armand DEVAUD née BIBARD à l'âge de 92 ans Saint-Aubin-Du-Plain 79300, Aubigné-sur-Layon 49540, Bressuire 79300, Mauzé-Thouarsais 79100, Saint-Pierre-des-Échaubrognes 79700, Thouars 79100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Michelle LE COLEY née TRICOIRE à l'âge de 83 ans Château-Thébaud 44690 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean CHAVANNE 20/12/2019 à l'âge de 64 ans Arith 73340, Bellecombe-en-Bauges 73340, Chambéry 73000 Voir Publié il y a 7 mois Antoine JACQUEMOND 21/12/2019 à l'âge de 94 ans Saint-Héand 42570 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvonne BELLOI née FERRERI à l'âge de 89 ans Aix-En-Provence 13080/13090/13100/13290/13540, Vidauban 83550 Voir Publié il y a 7 mois Elise PUTOT née DUMAS 21/12/2019 à l'âge de 94 ans Firminy 42700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marguerite CUCHE née COLIN 21/12/2019 à l'âge de 97 ans Amancey 25330, Malbuisson 25160, Marchaux 25640 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Patrick LEBRETON à l'âge de 58 ans Redon 35600, Nozay 44170, Saint-Hilaire-de-Clisson 44190 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Antoine VUILLEMIN 22/12/2019 à l'âge de 80 ans Besançon 25000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Bernard MEPLAIN à l'âge de 82 ans Le Donjon 03130 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierre MARIOTTINI à l'âge de 65 ans Aix-En-Provence 13080/13090/13100/13290/13540, Le Luc 83340 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Patrick LECOQ à l'âge de 62 ans La Meilleraye-de-Bretagne 44520, Nort-sur-Erdre 44390, Petit-Mars 44390 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise CAULLIREAU née GUICHENAL 20/12/2019 à l'âge de 86 ans Le Petit-Bornand-les-Glières 74130 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Marcel GAUTIER à l'âge de 87 ans Varades 44370 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Maurice METRAL 21/12/2019 à l'âge de 94 ans Chamonix-Mont-Blanc 74400, La Balme-De-Sillingy 74330 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Daniel LECLÈRE 20/12/2019 à l'âge de 62 ans Recey-sur-Ource 21290 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur François PARMAIN 21/12/2019 à l'âge de 93 ans Beaune 21200, Serrigny 89700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Lilette LIARDON née CARD 20/12/2019 à l'âge de 82 ans Pontarlier 25300, Lons-Le-Saunier 39000, Foncine-le-Bas 39520 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Claude CALVEL 20/12/2019 à l'âge de 73 ans Labergement-lès-Seurre 21820 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacques VOILLERY 19/12/2019 à l'âge de 90 ans Dijon 21000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Georgette LEDENTU née CLERC 22/12/2019 à l'âge de 84 ans Scey-Maisières 25290 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacques LESOIN 20/12/2019 à l'âge de 82 ans Raismes 59590 Voir Publié il y a 7 mois Louis RUELLAN 21/12/2019 à l'âge de 76 ans Mison 04200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Dominique PONNELLE 21/12/2019 à l'âge de 53 ans Plombières-lès-Dijon 21370, Chevigny-Saint-Sauveur 21800 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marinette SANTINI née CORDELIER 21/12/2019 à l'âge de 89 ans Fesches-le-Châtel 25490 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odile TRÉMEAU 19/12/2019 à l'âge de 83 ans Blaincourt-Sur-Aube 10500 Voir Publié il y a 7 mois Yvonne DEPEYRE née DEPEYRE 21/12/2019 à l'âge de 99 ans La Piarre 05700 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain MABBOUX 20/12/2019 à l'âge de 59 ans Cordon 74700 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-François ROLLIER 19/12/2019 à l'âge de 76 ans Thonon-les-Bains 74200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Annette DOVILLEZ née SCHORLEMMER 21/12/2019 à l'âge de 96 ans Nuits-Saint-Georges 21700, Dijon 21000 Voir Publié il y a 7 mois Ginette HOUILLON née DEUNIER 21/12/2019 à l'âge de 94 ans Grand-Charmont 25200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean GIL 20/12/2019 à l'âge de 67 ans Margencel 74200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Edmond FERRIEUX 21/12/2019 à l'âge de 88 ans Meuilley 21700, Beaune 21200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeanne VERGNORY née GRILLOT 21/12/2019 à l'âge de 92 ans Sancey-le-Long 25430, Rahon 39120 Voir Publié il y a 7 mois Madame Claude RENAUDIE née CAMBRAY à l'âge de 87 ans Ville-D'avray 92410 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Robert LUTZ 20/12/2019 à l'âge de 63 ans Belfort 90000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Marie THIEBAUD 21/12/2019 à l'âge de 65 ans Valdoie 90300 Voir Publié il y a 7 mois Madame Line MANTAUX née DABONOT 22/12/2019 à l'âge de 93 ans Magny-Vernois 70200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Christine MIRLIN 18/12/2019 à l'âge de 64 ans Fleurey-Lès-Faverney 70160, Amance 70160 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Guillaume DOREMUS à l'âge de 40 ans Limoges 87000/87100/87280 Voir Publié il y a 7 mois Odette PEROTIN née DARBOIS 22/12/2019 à l'âge de 92 ans Clermont-En-Argonne 55120 Voir Publié il y a 7 mois Madame Hélène CAMMARES à l'âge de 97 ans Albi 81000, Saussenac 81350 Voir Publié il y a 7 mois Madame Madeleine HENIN née GOURDET 20/12/2019 à l'âge de 97 ans Margut 08370 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Christine STOCKEL née GAGLIARDI 20/12/2019 à l'âge de 63 ans Plancher-Bas 70290 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gérard MORLET 21/12/2019 à l'âge de 83 ans Prechac 33730, Chooz 08600, Bar-le-Duc 55000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeannine MEIGNIER née MONNASSON 22/12/2019 à l'âge de 90 ans Raincourt 70500 Voir Publié il y a 7 mois Béatrice ROY née MOINE à l'âge de 71 ans Voir Publié il y a 7 mois Jeanne CHAPIN 19/12/2019 à l'âge de 89 ans Épernay 51200, Guillestre 05600 Voir Publié il y a 7 mois Guy PETERMANN 22/12/2019 à l'âge de 79 ans Neuves-Maisons 54230 Voir Publié il y a 7 mois Paulette SEIGNEUR née PORTRAT 22/12/2019 à l'âge de 80 ans Taillecourt 25400 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marlène CHEVAUX 20/12/2019 à l'âge de 78 ans Auvet-et-la-Chapelotte 70100, Avanne-Aveney 25720 Voir Publié il y a 7 mois Bernard LALLEMAND 20/12/2019 à l'âge de 81 ans Tailly 21190 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Philippe ENGEL 22/12/2019 à l'âge de 63 ans Vandœuvre-Lès-Nancy 54500, Laneuveville-Devant-Nancy 54410 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Lucien DIEUDONNÉ 21/12/2019 à l'âge de 93 ans Sainte-Menehould 51800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Victor MIEDZINSKI 21/12/2019 à l'âge de 82 ans Messincourt 08110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odile ROUVRAY née LE CORNEC à l'âge de 74 ans Goven 35580, Bréhan 56580, Larmor-Plage 56260 Voir Publié il y a 7 mois Madame Aimée VAUZELLE née PEYCLIT à l'âge de 92 ans Châteauneuf-La-Forêt 87130 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gilles BOUCHARD à l'âge de 65 ans Brévonnes 10220, Brienne-le-Château 10500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Charles BROCHARD à l'âge de 64 ans Nouvion-sur-Meuse 08160 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Yves JOUHAUD à l'âge de 93 ans Versailles 78000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Josiane GILLOUX née ROUET à l'âge de 92 ans Launois-Sur-Vence 08430, Charleville-Mézières 08000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Stenio LESTI 20/12/2019 à l'âge de 91 ans Prix-Lès-Mézières 08000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Noël CAMUS à l'âge de 69 ans Élan 08160, Prix-Lès-Mézières 08000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique ROUÉ née TABURET à l'âge de 89 ans Audierne 29770, Beuzec-Cap-Sizun 29790 Voir Publié il y a 7 mois Madame Eugénie QUÉMENER née MAHÉ à l'âge de 98 ans Berné 56240, Lorient 56100, Surzur 56450 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeannette LE SCIELLOUR née LE CHENADEC à l'âge de 91 ans Inzinzac-Lochrist 56650, Lorient 56100, Couëron 44220, Hennebont 56700 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Louise DROHM née GERBER 19/12/2019 à l'âge de 86 ans Cocheren 57800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Denis ALVES-RIGOR à l'âge de 70 ans Villers-Semeuse 08000, Prix-Lès-Mézières 08000 Voir Publié il y a 7 mois Anne-Marie LE MEUT née BRIENT à l'âge de 99 ans Crach 56950, Plescop 56890, Quéven 56530 Voir Publié il y a 7 mois Madame Lucie JACQUES née DOZOT 19/12/2019 à l'âge de 91 ans Givet 08600 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yolande LE HELLEY à l'âge de 65 ans Saint-Brandan 22800, Montauban-de-Bretagne 35360, Damgan 56750, Plescop 56890, Changé 72560 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Maurice BRIENS à l'âge de 86 ans Hillion 22120, Plaine-Haute 22800, Saint-Donan 22800, Saint-Cyr-sur-Mer 83270, Six-Fours-les-Plages 83140, Villeneuve-le-Roi 94290 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur André CORTES à l'âge de 91 ans Voir Publié il y a 7 mois Madame Joséphine LÉAUTÉ née LE TROUHER 20/12/2019 à l'âge de 85 ans Neuville-sur-Vanne 10190 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger LE JALLÉ à l'âge de 76 ans Berric 56230, Montertelot 56800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean BARNY à l'âge de 71 ans Saint-Genest-sur-Roselle 87260 Voir Publié il y a 7 mois Madame Simone LE CRENNE née LE LOUËR à l'âge de 86 ans Inzinzac-Lochrist 56650, Lorient 56100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Grégory LE ROCH 20/12/2019 à l'âge de 40 ans Elven 56250, Vannes 56000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Didier VALLÉE à l'âge de 61 ans Brest 29200, Saint-Renan 29290, Joué-lès-Tours 37300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Yves MARCHAND à l'âge de 88 ans Cléden-Cap-Sizun 29770, Le Minihic-sur-Rance 35870, Saint-Molf 44350 Voir Publié il y a 7 mois Madame Irène CARUEL née JOSSE à l'âge de 98 ans Bringolo 22170, Tressignaux 22290 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeanne INIZAN-FAVÉ à l'âge de 72 ans Lesneven 29260, Plouguerneau 29880, Trézilidé 29440 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger TANSORIER 19/12/2019 à l'âge de 87 ans Le Mans 72000/72100, Romorantin-Lanthenay 41200, Changé 72560 Voir Publié il y a 7 mois Madame Andrée APPARAILLY née HAYE à l'âge de 88 ans La Rochelle 17000, Bressuire 79300, Courlay 79440 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Claude FOURMI 20/12/2019 à l'âge de 82 ans La Ferté-Bernard 72400 Voir Publié il y a 7 mois Marie CAILLAUD née BOUDELIER à l'âge de 88 ans Villemain 79110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Gilberte BODEVIN née LE PORT à l'âge de 91 ans Antibes 06600/06160, Carnac 56340, Ploemel 56400, Questembert 56230, Croix 59170 Voir Publié il y a 7 mois Alain FOURNIVAL à l'âge de 52 ans Questembert 56230, Sulniac 56250, Treffléan 56250, La Vraie-Croix 56250, Saint-Philbert-de-Bouaine 85660, Courbevoie 92400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Sébastien MEYER à l'âge de 37 ans Lorient 56100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Célestine MICHEL née PRIMA à l'âge de 91 ans Bourbriac 22390, Kergrist-Moëlou 22110, Ploumilliau 22300, Trébeurden 22560 Voir Publié il y a 7 mois Madame Paulette SANSIQUET née GOUPIL à l'âge de 74 ans Le Vigeant 86150 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain PONTOIZEAU à l'âge de 64 ans Montmorillon 86500 Voir Publié il y a 7 mois Madame Sylviane BROSSARD à l'âge de 95 ans Poitiers 86000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvonne CHAIGNEAU 21/12/2019 à l'âge de 95 ans Guécélard 72230, Le Mans 72000/72100, Oizé 72330 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jacky ROCHER à l'âge de 78 ans Vauchassis 10190, Rosières-prés-Troyes 10430 Voir Publié il y a 7 mois Jeanne LEMOINE née KOCH à l'âge de 94 ans Dinan 22100, Pont-l'Abbé-d'Arnoult 17250, Lanvallay 22100, Saint-Cast-le-Guildo 22380 Voir Publié il y a 7 mois Pierre FICHOU à l'âge de 92 ans Lanleff 22290, Pléhédel 22290, Andrésy 78570 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Didier MARTIAL à l'âge de 59 ans Ardin 79160, Coulonges-sur-l'Autize 79160 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise QUILLÉVÉRÉ née GUÉGUEN à l'âge de 83 ans Gouesnou 29850, Quimper 29000, Le Relecq-Kerhuon 29480 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jacqueline POUPIN née ÉPRINCHARD à l'âge de 95 ans Coulon 79510, Melle 79500, Villepinte 93420, Saint-Léger-De-La-Martinière 79500 Voir Publié il y a 7 mois Raymonde PICART née PERON à l'âge de 89 ans Bannalec 29380 Voir Publié il y a 7 mois Madame Clotilde BIHAN née FOREST à l'âge de 74 ans Brélès 29810 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel LE DORZE à l'âge de 72 ans Noyal-Pontivy 56920, Pontivy 56300 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Armand GUEHENNEC à l'âge de 91 ans Baud 56150, Camors 56330, Plougoumelen 56400, Pluvigner 56330, La Chapelle-la-Reine 77760 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie POËDRAS née CROIZER à l'âge de 86 ans Lorient 56100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Joseph BURLOT à l'âge de 88 ans Caurel 22530, Saint-Gilles-Vieux-Marché 22530, Saint-Mayeux 22320 Voir Publié il y a 7 mois Madame Simone CORNILLET née NIVET à l'âge de 90 ans Andel 22400, Lamballe 22400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger WALLART à l'âge de 78 ans Guiscriff 56560, Bégard 22140 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel CHARTRON à l'âge de 78 ans Paizay-Naudouin-Embourie 16240 Voir Publié il y a 7 mois Madame Nathalie BRUNET née TABAKHOFF à l'âge de 53 ans Coulonges-Sur-L'autize 79160, Niort 79000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Berthe DUBOIS née BEUCHER à l'âge de 99 ans Torcé-Viviers-En-Charnie 53270 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Louis CARER à l'âge de 89 ans Bannalec 29380, Moëlan-sur-Mer 29350, Trégunc 29910 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Julien AZIERE à l'âge de 83 ans Saint-Julien-Les-Villas 10800 Voir Publié il y a 7 mois Odette DIZEUX à l'âge de 90 ans Nice 06000/06100/06200/06300 Voir Publié il y a 7 mois Laurent LE GAL à l'âge de 48 ans Morlaix 29600 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierre-Albert BARBEAU à l'âge de 83 ans Voir Publié il y a 7 mois Odette GUYON DE MONTLIVAULT 18/12/2019 à l'âge de 109 ans Compiègne 60200 Voir Publié il y a 7 mois Charles Meredith HAMER 01/12/2019 à l'âge de 67 ans Épernay 51200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Anne LUNVEN née DUTHEIL DE LA ROCHERE 20/12/2019 à l'âge de 86 ans Voir Publié il y a 7 mois René DE VILLENEUVE 19/12/2019 à l'âge de 90 ans Beaufai 61270 Voir Publié il y a 7 mois Maria FEDER 21/12/2019 à l'âge de 81 ans Kruth 68820 Voir Publié il y a 7 mois Roland GEYER 19/12/2019 à l'âge de 84 ans Pfastatt 68120 Voir Publié il y a 7 mois Guy RAYOT 18/12/2019 à l'âge de 65 ans Colmar 68000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain GRIM 20/12/2019 à l'âge de 99 ans Wuenheim 68500 Voir Publié il y a 7 mois Georgette RICHARD 20/12/2019 à l'âge de 89 ans Steige 67220 Voir Publié il y a 7 mois Marthe TOSCH 21/12/2019 à l'âge de 88 ans Willer-sur-Thur 68760 Voir Publié il y a 7 mois Jeanne SENGEL 19/12/2019 à l'âge de 89 ans Souffelweyersheim 67460 Voir Publié il y a 7 mois Eric TSCHANZ 13/12/2019 à l'âge de 100 ans Waldhambach 67430 Voir Publié il y a 7 mois Renée HILDWEIN 15/12/2019 à l'âge de 95 ans Strasbourg 67000/67100/67200 Voir Publié il y a 7 mois Liliane LAURENT 16/12/2019 à l'âge de 81 ans Strasbourg 67000/67100/67200 Voir Publié il y a 7 mois Yves GUEZENNEC 20/12/2019 à l'âge de 76 ans Drusenheim 67410 Voir Publié il y a 7 mois Joseph PAILLE 23/12/2009 à l'âge de 79 ans Mommenheim 67670 Voir Publié il y a 7 mois André ZERR 20/12/2019 à l'âge de 80 ans Dangolsheim 67310 Voir Publié il y a 7 mois Annie MAGNIN 17/12/2019 à l'âge de 73 ans Lutzelhouse 67130 Voir Publié il y a 7 mois Roger DIMNET 20/12/2019 à l'âge de 85 ans Keskastel 67260 Voir Publié il y a 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Thézan-Lès-Béziers 34490, Metz 57000/57050/57070 Voir Publié il y a 7 mois Lucien ZELLER 20/12/2019 à l'âge de 94 ans Maizières-lès-Metz 57280 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur René TRUTT 19/12/2019 à l'âge de 95 ans Cattenom 57570, Thionville 57100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Marie KIEFFER 05/02/2020 à l'âge de 77 ans Varsberg 57880, Creutzwald 57150, Saint-Avold 57500 Voir Publié il y a 7 mois Jean-Marie HEITZ 19/12/2019 à l'âge de 61 ans Sarralbe 57430 Voir Publié il y a 7 mois Armand ROSSI 20/12/2019 à l'âge de 73 ans Pange 57530 Voir Publié il y a 7 mois Josette WEYMER 20/12/2019 à l'âge de 90 ans Sarreguemines 57200 Voir Publié il y a 7 mois Suzanne PETITDEMANGE 21/12/2019 à l'âge de 89 ans Metz 57000/57050/57070 Voir Publié il y a 7 mois Berthe MULLER 21/12/2019 à l'âge de 96 ans Lambach 57410 Voir Publié il y a 7 mois Anne-Marie COSSON 20/12/2019 à l'âge de 88 ans Saint-Georges 57830 Voir Publié il y a 7 mois Mauricette FRITZ 20/12/2019 à l'âge de 71 ans 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20/12/2019 à l'âge de 70 ans Voir Publié il y a 7 mois Modeste, Gilbert BERTHOUMIEUX 20/12/2019 à l'âge de 89 ans Bons-en-Chablais 74890 Voir Publié il y a 7 mois Jeanne IEMMI 21/12/2019 à l'âge de 100 ans Saint-Michel-de-Maurienne 73140 Voir Publié il y a 7 mois Bernard AUDINOT 21/12/2019 à l'âge de 92 ans Domjulien 88800 Voir Publié il y a 7 mois Roger TOURNEUR 20/12/2019 à l'âge de 86 ans Saint-Dié-des-Vosges 88100 Voir Publié il y a 7 mois Hélène THOMAS 20/12/2019 à l'âge de 89 ans Les Voivres 88240 Voir Publié il y a 7 mois Madame Denise CROUZIL née DALTIN à l'âge de 91 ans Pamiers 09100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Geneviève VERLHAC née ESTRADE à l'âge de 67 ans Saint Alban 31140 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeanne DESCAILLAUX à l'âge de 96 ans Cier-de-Rivière 31510 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Henry FILHOS à l'âge de 66 ans Saint-Loup-Cammas 31140 Voir Publié il y a 7 mois Madeleine AILHAS née RINERO à l'âge de 88 ans Castelsarrasin 82100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Eugène COUMES à l'âge de 88 ans Ugnouas 65140 Voir Publié il y a 7 mois Madame Henriette DARGENT à l'âge de 92 ans Fenouillet 31150 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique JACOB née SYDOROW à l'âge de 74 ans Lectoure 32700 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Vincent MOLINA à l'âge de 90 ans Gerde 65200 Voir Publié il y a 7 mois Maria ORTEGA née SEGURA à l'âge de 84 ans Brax 47310 Voir Publié il y a 7 mois Danielle BERNARD née RAHN à l'âge de 65 ans Sainte-Livrade-sur-Lot 47110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Paulette BOYÉ née ALCOUFFE à l'âge de 97 ans Montastruc 82130 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marguerite LANDRY née PUYAU à l'âge de 89 ans Bégole 65190 Voir Publié il y a 7 mois Madame Paule SCHARDT née CHABANEL à l'âge de 92 ans Albi 81000 Voir Publié il y a 7 mois Reine COMBES à l'âge de 73 ans Bagat-En-Quercy 46800 Voir Publié il y a 7 mois Jeannette BARRAIL née LALANNE à l'âge de 96 ans Sainte-Christie-d'Armagnac 32370 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Georges MAURUC à l'âge de 76 ans Moissac 82200 Voir Publié il y a 7 mois Jacques AUGUSTE à l'âge de 70 ans Mouchès 32300 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeanine SALAS née MARTIN à l'âge de 71 ans Albi 81000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Henry GONORD à l'âge de 81 ans Pamiers 09100 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Raymond MAZERM à l'âge de 93 ans Albas 46140, Albas 11360, Laroque-de-Fa 11330 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeannine BARBERET 21/12/2019 à l'âge de 87 ans Les Junies 46150 Voir Publié il y a 7 mois Alice GREFFIER née PELLETIER à l'âge de 84 ans Cahuzac-Sur-Vère 81140 Voir Publié il y a 7 mois Lucienne HALTÉ à l'âge de 82 ans Beaumarchés 32160 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Raymond ESCAFFRE à l'âge de 87 ans Mirepoix 09500 Voir Publié il y a 7 mois Madame Odile BOULET née OLLIVIER à l'âge de 81 ans Arnaud-Guilhem 31360 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Max BARRABES à l'âge de 81 ans Saurat 09400 Voir Publié il y a 7 mois Marie-Thérèse MOLENAT née PRONZAC à l'âge de 94 ans Saint-Santin 12300, Quézac 15600, Salviac 46340, Annecy 74000 Voir Publié il y a 7 mois Ginette ROUSSEAU née GARROUSTE 22/12/2019 à l'âge de 92 ans Routier 11240 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Claude ROUCH à l'âge de 76 ans Mirepoix 09500 Voir Publié il y a 7 mois Bernard SKRZYPCZAK-BOMMEL à l'âge de 73 ans Belmont 32190 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Marie VERGNES à l'âge de 85 ans Albi 81000 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Henri DASQUE 20/12/2019 à l'âge de 95 ans Tuzaguet 65150 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Claude AUGIÈRE 22/12/2019 à l'âge de 78 ans Valence 82400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Georges BOURDES 22/12/2019 à l'âge de 74 ans Castelsarrasin 82100, Montauban 82000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Norma MILHAS née BOLZICCO à l'âge de 86 ans Marsolan 32700 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Edouard VIEU à l'âge de 91 ans Curvalle 81250 Voir Publié il y a 7 mois Catherine BARALE à l'âge de 97 ans Beaumont-De-Lomagne 82500 Voir Publié il y a 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Martres-Tolosane 31220, Saint-Jean 31240 Voir Publié il y a 7 mois Madame Louisette CATHALA née FAURÉ à l'âge de 95 ans Laroque-D'Olmes 09600 Voir Publié il y a 7 mois Giselle LOEUILLET née DEVALLIÈRE 11/12/2019 à l'âge de 92 ans Bourges 18000 Voir Publié il y a 7 mois Marie-Madeleine PENTECOSTE née CHOMONT à l'âge de 98 ans Orléans 45000/45100, Saint-Denis-de-l'Hôtel 45550 Voir Publié il y a 7 mois Christiane FAUSEL à l'âge de 94 ans La Guerche-sur-l'Aubois 18150 Voir Publié il y a 7 mois Gérard DE TERRASSON DE MONTLEAU à l'âge de 70 ans Clermont-Ferrand 63000/63100, Saint-Étienne-sur-Usson 63580 Voir Publié il y a 7 mois Danielle DESSUS à l'âge de 71 ans Tours 37000/37100/37200, Cournon-d'Auvergne 63800, Vertaizon 63910 Voir Publié il y a 7 mois Madame Mary BELLOY à l'âge de 75 ans Sauxillanges 63490, Clermont-Ferrand 63000/63100 Voir Publié il y a 7 mois Marcelle BLEU née CLÉMENT à l'âge de 85 ans Saint-Silvain-Montaigut 23320 Voir Publié il y a 7 mois Jeannine BEJEANNIN née PERRIER à l'âge de 81 ans Cusset 03300, Désertines 03630 Voir Publié il y a 7 mois Lucien CHABROUX à l'âge de 96 ans Le Donjon 03130 Voir Publié il y a 7 mois Madame Suzanne LABOURBE née METENIER à l'âge de 81 ans Gannat 03800, Biozat 03800, Saint-Pont 03110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Paulette DEZELUS née BOURGEOIS à l'âge de 81 ans Marmagne 18500, Berry-Bouy 18500 Voir Publié il y a 7 mois Régine GENESTIER à l'âge de 90 ans Les Martres-de-Veyre 63730, Parent 63270 Voir Publié il y a 7 mois Madame Françoise LEGER à l'âge de 82 ans Avermes 03000, Stundwiller 67250, Sevran 93270 Voir Publié il y a 7 mois Daniel GIRAULT à l'âge de 68 ans Sancoins 18600 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Alain BECLIN 18/12/2019 à l'âge de 60 ans Clamecy 02880, Clamecy 58500, Metz-le-Comte 58190 Voir Publié il y a 7 mois Catherine GROLLEMUND née CARON à l'âge de 73 ans Clermont-Ferrand 63000/63100 Voir Publié il y a 7 mois Roland GUERIN 19/12/2019 à l'âge de 86 ans Mehun-Sur-Yèvre 18500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Christian CASTANO 19/12/2019 à l'âge de 65 ans Gommerville 28310 Voir Publié il y a 7 mois Henri Robert DEFAYE 19/12/2019 à l'âge de 92 ans Masléon 87130 Voir Publié il y a 7 mois Claudia CABANAC née THEVENON à l'âge de 86 ans Lempdes 63370, Pont-du-Château 63430 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Sauveur DI GENNARO 19/12/2019 à l'âge de 94 ans Frazé 28160 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvette BARDE née PAULIAT à l'âge de 97 ans Limoges 87000/87100/87280 Voir Publié il y a 7 mois Madame Elise ZABEL née BOUTAUD à l'âge de 97 ans Limoges 87000/87100/87280, Dieulouard 54380, Saint-Avold 57500, Saint-Gence 87510 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Patrick PIPEREAU 19/12/2019 à l'âge de 60 ans Digny 28250 Voir Publié il y a 7 mois Madame Aimée MUNTZ née GERLINGER à l'âge de 90 ans Ajain 23380 Voir Publié il y a 7 mois Simone RONDREUX à l'âge de 87 ans Montluçon 03100, La Perche 18200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur André BOUITIER 14/12/2019 à l'âge de 96 ans Entrains-Sur-Nohain 58410 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierre AVIGNON à l'âge de 92 ans Yzeure 03400 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvette MARCHON-ARNAUD née GUIBOUD-RIBAUD 18/12/2019 à l'âge de 93 ans Orléans 45000/45100, Saran 45770 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel HEREL à l'âge de 78 ans Nevers 58000, Saint-Parize-le-Châtel 58490 Voir Publié il y a 7 mois Madame Josette DELAPORTE née RENARD à l'âge de 93 ans Chartres 28000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Julia DUCY à l'âge de 93 ans Montauban 82000, Limoges 87000/87100/87280 Voir Publié il y a 7 mois Marie-Micheline DAGOIS à l'âge de 92 ans Montluçon 03100, Évaux-les-Bains 23110, Nouzerines 23600 Voir Publié il y a 7 mois Madame Dominique WOZOLEK 19/12/2019 à l'âge de 60 ans Saint-Satur 18300, Boulleret 18240, Cournon-d'Auvergne 63800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Hervé DUBOSCQ à l'âge de 56 ans Cusset 03300, Vichy 03200 Voir Publié il y a 7 mois Madame Paulette CHAILLOU née BARON 21/12/2019 à l'âge de 84 ans Cosne-Cours-sur-Loire 58200, Léré 18240, Sainte-Gemme-en-Sancerrois 18240 Voir Publié il y a 7 mois Christiane NELATON à l'âge de 81 ans Beaumont 63110 Voir Publié il y a 7 mois Madame Madeleine HÉRAUDET née CLÉRET à l'âge de 90 ans Malicorne 03600 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Gérard VIGIER à l'âge de 65 ans Montsalvy 15120, Cassaniouze 15340, Calvinet 15340 Voir Publié il y a 7 mois Madame Gisèle ANNE née BEAUFILS 20/12/2019 à l'âge de 94 ans Saint-Denis-en-Val 45560 Voir Publié il y a 7 mois Georges POTHIER à l'âge de 85 ans Saint-Georges-sur-Allier 63800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger COLAS à l'âge de 85 ans Avril-sur-Loire 58300 Voir Publié il y a 7 mois Rolande CHEVALIER née MONEYRON à l'âge de 85 ans Dore-l'Église 63220, Thiolières 63600 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roger BODON à l'âge de 94 ans Creuzier-Le-Vieux 03300 Voir Publié il y a 7 mois Madame Monique PERRIN née AUCOUTURIER à l'âge de 88 ans Montluçon 03100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Annie LANGLOIS à l'âge de 70 ans Saint-Léger-des-Vignes 58300 Voir Publié il y a 7 mois Jean-Louis ROUSSET à l'âge de 72 ans Langeac 43300, Le Puy-en-Velay 43000, Langogne 48300, Clermont-Ferrand 63000/63100 Voir Publié il y a 7 mois Jean Pierre BARNY à l'âge de 73 ans Nouic 87330, Saint-Genest-sur-Roselle 87260 Voir Publié il y a 7 mois Madame Marie-Louise FORIE née CESSAT 20/12/2019 à l'âge de 96 ans Brive-La-Gaillarde 19100, Malemort-sur-Corrèze 19360 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel CHAMPDAVOINE à l'âge de 68 ans Lorris 45260, Amilly 45200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean TABARAUD à l'âge de 81 ans Limoges 87000/87100/87280, Dournazac 87230 Voir Publié il y a 7 mois Madame Jeanine GAUME à l'âge de 91 ans Moulins 03000, Thiel-sur-Acolin 03230, Yzeure 03400 Voir Publié il y a 7 mois Michelle BRUHAT née BROCHET à l'âge de 85 ans Montluçon 03100, Chanonat 63450 Voir Publié il y a 7 mois Gabriel BOURBONNAIS à l'âge de 93 ans Cellule 63200 Voir Publié il y a 7 mois Régis GUIGON à l'âge de 41 ans Saint-Viance 19240 Voir Publié il y a 7 mois Madame Gisèle GROS née BOULIQUE à l'âge de 87 ans Peyrilhac 87510, Limoges 87000/87100/87280 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Daniel GROSLIERE à l'âge de 62 ans Montluçon 03100 Voir Publié il y a 7 mois Madame Colette PAUTARD née SANTIGNY à l'âge de 87 ans Vault-de-Lugny 89200 Voir Publié il y a 7 mois Jean-Michel TRINQUARD à l'âge de 81 ans Cercy-la-Tour 58340 Voir Publié il y a 7 mois Michel HOHENAUER 21/12/2019 à l'âge de 58 ans Laguenne 19150, Ussel 19200 Voir Publié il y a 7 mois Léon VIALLE à l'âge de 91 ans Murol 63790 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean-Claude BEAUFFÉNY à l'âge de 70 ans Moissannes 87400, Saint-Jean-Ligoure 87260 Voir Publié il y a 7 mois René BERTHIAS 21/12/2019 à l'âge de 92 ans Châteaumeillant 18370, Châteauneuf-sur-Cher 18190, Saint-Maur 18270 Voir Publié il y a 7 mois André SITNIKOFF 21/12/2019 à l'âge de 86 ans Saint-Amand-Montrond 18200 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Henri BERTUS à l'âge de 84 ans Sauviat-Sur-Vige 87400 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Olivier LACHENY à l'âge de 47 ans Saint-Jouvent 87510, Limoges 87000/87100/87280, Compreignac 87140 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur André PESSOZ à l'âge de 92 ans Évaux-les-Bains 23110 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pierre COURBOULEIX à l'âge de 94 ans Saint-Cirgues-De-Malbert 15140, Saint Cernin 15310, Saint-Illide 15310, Montpellier 34000/34070/34080/34090, Moûtiers 73600, Noisy-le-Grand 93160 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Albert FOIX à l'âge de 90 ans Pleaux 15700 Voir Publié il y a 7 mois Marie PRADEL née VIREVAUX à l'âge de 81 ans Saint-Beauzire 63360, Saint-Laure 63350 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean GRAULIER à l'âge de 94 ans Massiac 15500 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Antonin BOURIOL 21/12/2019 à l'âge de 90 ans Vichy 03200, Cusset 03300, Saint-Yorre 03270 Voir Publié il y a 7 mois Madame Georgette BARBET née BATTUT à l'âge de 86 ans Aurillac 15000, Ytrac 15130, Goulles 19430, Sain-Bel 69210, Albi 81000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Yvonne PAGNAUD née VIGNERON à l'âge de 94 ans Saint-Bonnet-Briance 87260, Nesles-la-Vallée 95690 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Roland TABOURY à l'âge de 88 ans Maisonnisses 23150, Couzeix 87270 Voir Publié il y a 7 mois Alain BROCHEN à l'âge de 76 ans La Roche-L'abeille 87800 Voir Publié il y a 7 mois René BESACIER à l'âge de 87 ans Cestas 33610, Youx 63700, Villemomble 93250 Voir Publié il y a 7 mois Noelle BRUNET née BARRIER à l'âge de 80 ans Nouic 87330 Voir Publié il y a 7 mois Antoine SIMONET à l'âge de 84 ans Aix 19200, Ussel 19200 Voir Publié il y a 7 mois René VIZCAÏNO à l'âge de 79 ans Guéret 23000 Voir Publié il y a 7 mois Madame Claudine LARDY née PEYROT à l'âge de 66 ans Le Grand-Bourg 23240 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Pascal BUI à l'âge de 54 ans La Celle-Dunoise 23800, Ajain 23380 Voir Publié il y a 7 mois Madame Rachel BOURNAZEL née CHAVEROCHE à l'âge de 96 ans Favars 19330 Voir Publié il y a 7 mois Madame Michelle PÉRICAT née DUCHIER à l'âge de 79 ans Dun-Le-Palestel 23800 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Jean PAGE à l'âge de 79 ans Domps 87120 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Antonio MATEOS à l'âge de 77 ans Nîmes 30000/30900 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel ACHARD à l'âge de 94 ans Saint-Jean-De-Serres 30350 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Renzo CAURLA à l'âge de 82 ans Gagnières 30160 Voir Publié il y a 7 mois Monsieur Michel BELLOC à l'âge de 68 ans Saint-André-De-Majencoules 30570 Voir Publié il y a 7 mois
Fleuristesà Conde sur noireau (14110). Retrouvez nos coordonnées, horaires d'ouverture, plan d'accès, contact, Devis. 32435 . Créer Mon Site - Connexion. Euroflorist Gauquelin Adhérent. 120 r Saint Martin 14110 Conde sur noireau. Afficher le téléphone * Accueil. Horaires. Plan. Contact. Devis. Photos. Bienvenue sur le site de Euroflorist Gauquelin Adhérent situé à Conde sur Read DOCRead Free PDFRead DOCGeorges BertinSylvie ChiousseCristiane FreitasThis PaperA short summary of this paper37 Full PDFs related to this paperReadPDF PackPeople also downloaded these PDFsPeople also downloaded these free PDFsPeople also downloaded these free PDFsCulture et communication interculturelleby Sylvie ChiousseDownload Free PDFView PDFUses and images of the Historical Center of Mexico City PhD in Frenchby Jérôme M J MonnetDownload Free PDFView PDFMusiques du XXème siècle au sud du Río Bravo images d'identité et d'altéritéby Gabriel Castillo FadicDownload Free PDFView PDFMarginalités, folklore musical et civilisations. Diversité et unité d'une Amérique métisseby Frederic SaumadeDownload Free PDFView PDFCULTURES ET SOCIETES 2IE MASTER II. FOAD. Présenté par Dr. DIALLO Adamaby Guillaume LANGAMVAREDownload Free PDFView PDFPERSPECTIVES SUR LE RÉALISME Kate RoseDownload Free PDFView PDF1. 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Le Choix Funéraire, c’est une éthique professionnelle qui est la nôtre et qui s’est toujours attachée à la fiabilité et à la personnalisation de nos Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 246 on 246Number of pages 246Full noticeTitle Au pays virois bulletin mensuel d'histoire localePublisher VirePublication date 1932-01Relationship textType printed serialLanguage frenchLanguage FrenchFormat Nombre total de vues 4091Description janvier 1932Description 1932/01 A15-1932/ Collection numérique Fonds régional Basse-NormandieRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k5490691bSource Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC11-2140Provenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 19/01/2011The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 97%.Revue Historique, Scientifique, Artistique et Littéraire BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU PAYS VIROIS BM ' SOMMAIRE Pg> Nécrologie 49 Questionnaire de l'Abonné.. 58 ROBEKT BAZIN. — Une Charte de l'Abbaye de Belle-Etoile 1577. 61 EK. HALBOUT. — Le >Jieujc Condé Monographie de l'Hospice.. 73 B. LEPOËTRE. — Nomination d'un Custos 1716 80 >?AL. BOURRIENNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite 81 JEAN ROBERT. — Bibliographie . 90 PRIX DU NUMÉRO 3 fr. MORTAIN Imprimerie GABRIEL LEI KLL1EK Grande-Rue, près l'Eglise , 1 Revue Historique, Scientifique, .Artistique et Littéraire BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU PAYS VIROIS ANNÉE 1932 Sceau des Obligations de la Vicomte de "Oire MORTAIN IMPRIMERIE GABRIEL LETELL1ER Grande-Rue, près l'Eglise TABLE DES MATIERES JANVIER-MARS 1933 J. R. — Chronique Annuelle 1 VAL. BOURRIENNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite. 12 Ephémérides Semestrielles 31 FRÉDÉRIC ALIX. — Recherche de Montfaut dans l'Election de Vire, 1463 SB RENÉ PICARD. —? Les Tapisseries du Presbytère de La Graverie ... 43 AVRLL-JUIN 1933 Nécrologie ... ...... 49 Questionnaire de l'Abonné 58 ROBERT BAZIN. — Une charte de l'Abbaye de Belle-Etoile 1B77 .. 61 EM. HALBOUT. — Le Vieux Condé Monographie de l'HoBpice .-. ..-.» 73 B. LEPOËTBE. — Mesnil-Robert Nomination d'un custos 1716 80 VAL. BOURRIENNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite. 81 JEAN ROBERT. — Bibliographie > ,....... 90 JUILLET-SEPTEMBRE 1932 R. P. — Chronique Semestrielle Un témoignage relatif à la mort du sous-diacre Picquenard 1795 .. 97 Ephémérides Semestrielles , 103 Nomination de Personnes Notables 12 Nov. 1653 105 EM. HALBOUT. — Le Vieux Condé Monographie de l'Hospice suite 107 VAL. BOURRIENNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite 115 FRÉDÉRIC ALIX. — Compagnon de Gaule 139 JEAN ROBERT. — Bois-Nantier 142 OCTOBRE-DÉCEMBRE 1933 JEAN ROBERT. — Bois-Nantier suite 145 CHARLES TIRARD. — Il y a cinquante ans... au Pays Virois 153 EM. HALBOUT. — Le Vieux Condé Monographie de l'Hospice suite et fin 158 ROBERT BAZIN. — Visites officielles 173 Bibliographie 186 Table Alphabétique Par Noms d'Auteurs ALIX FRÉDÉRIC. — Recherche de Montfaut dans l'Election de Vire 1463 38 Compagnon de Gaule 139 BAZIN ROBERT. — Une charte de l'Abbaye de BelleEtoile 1577 61 Visites officielles 173 BOURRIENNE VALENTIN. — Les Seigneurs de Coulonces mite 12, 81 115 HALBOUT EMILE . — Le Vieux Condé Monographie de l'Hospice 73, 107 158 LEPOËTRE B. — Mesnil-Robert Nomination d'un Custos 1716 80 PICARD RENÉ. — Les Tapisseries du Presbytère de La Graverie 42 Chronique semestrielle Un témoignage relatif à la mort du sous-diacre Picquenard 1795 97 ROBERT JEAN. — Chronique Annuelle . 1 Bibliographie • • 90 Bois-Nantier 142 145 TIRARD CHARLES. — Il y a Cinquante Ans... Au Pays Virois ...>. 163 ERRATA Page 2. —. Ligne 84 lire ilôts et non ilôts ». Page 7. — Dernière ligne lire toits et non toits ». Page 8. — Ligne 23 lire s'élargissant et non s'élégissant ». Page 11. — Ligne 4 lire qu'on n'aille et non qu'on aille ». Page 45. — Ligne 8 lire générale et non générales ». Page 49 Ligne 1 lire Don et non Dom ». Page 57. — Ligne 12 verbe au singulier et non pas au pluriel. Page 90. — Ligne 2 lire Macquart et non Mâchait ». Page 176. — Ligne 22 lire Rocherullé et non RocherielU ». Sceau de» Obligations de la Vicomte de Condé NECROLOGIE Dans Hernani, le poète nous montre Dom Ruy Gomez de Silva, prenant le Roi par la main pour l'arrêter devant chaque tableau de la galerie où sont exposés les portraits de ses aïeux et lui vanter de chacun les mérites. Quant on considère la valeur des membres de la Société de Amis du Pays Virois dont les noms vont s'inscrire sur notre litre funèbre, on se demande en vérité s'il ne serait pas plus sage — et non moins décent — de remplacer la nécrologie habituelle par une exposition de portraits, où ils nous apparaîtraient auréolés de leurs hautes vertus de l'esprit et du coeur. Que de fois déjà nous a-t-on vu gémir ici sur la désinvolture aveugle, effroyable et dénuée pour ainsi dire de tout sens commun, avec laquelle la Mort choisissait dans nos rangs ses victimes ! Hélas ! rien n'est changé. Cette année encore, tout nous autorise à reprendre l'éternelle antienne. Voyez plutôt quel sujet d'élite ouvre aujourd'hui le ban funéraire Le professeur RENÉ VIGUIER, l'une des plus éclatantes lumières de la faculté des Sciences de Caen, n'avait que cinquante ans lorsque la mort est venue, le 19 janvier, interrompre une carrière qui s'annonçait brillante et plonger dans le deuil, non seulement une famille éplorée, mais la Faculté tout entière. Ce trépas nous est d'autant plus sensible que l'aimable et savant professeur se disposait à enrichir notre Revue locale d'un travail sur la flore et la géologie du Pays Virois. A l'opposé de cette mort, celle du chanoine RAYMOND-ALBERT DU VAL, ancien curé de Vassy, ne causa nulle surprise. Il y avait longtemps qu'on voyait ce prêtre pieux et zélé, — 50 — doublé d'un homme charmant, décliner à grands pas, sans espoir de retour. Simple autant qu'agréable et d'une gaieté prenante, le vénéré doyen, dont la piété profonde n'excluait point une aimable indulgence, trouvait dans ses vertus les armes nécessaires pour combattre l'erreur et conquérir les âmes. Hélas ! il n'était plus qu'une loque humaine et l'ombre de lui-même lorsqu'à bout de forces, un an avant de mourir, il lui fallut quitter sa paroisse aimée pour se rendre dans sa famille au Raincy, près Paris. C'est là qu'il s'est éteint le 27 janvier, à l'âge de 67 ans. Ses restes reposent dans le cimetière de ThuryHarcourt, son pays natal. • S'il n'avait pas le brillant du chanoine Duval, l'abbé ARMAND LEMONNIER, curé de Saint-Pierre-la-Vieille de 1901 à 1929, n'est pas sans offrir des traits de ressemblance avec lui. L'abbé Lemonnier vit le jour, à Vassy, en 1866 ; il avait donc à peu près le même âge que l'honorable doyen quand Dieu le rappela vers lui. Terrassé par un mal qui ne pardonne pas, il dut, lui aussi, quitter Saint-Pierre-la-Vieille, où il espérait finir son existence, pour se retirer en Amayé-sur-Orne, dans l'hospitalière confrères, qui lui avaient fait un jour l'honneur très apprécié de l'élire bâtonnier de l'Ordre. Edmond Morin, nous ne saurions l'oublier, d'une obligeance extrême, s'offrait à faire, soit aux Archives départementales soit dans les greffes de Caen, les recherches dont ses collègues du Pays Virois pouvaient avoir besoin. Il fit mieux puisque, descendant lui aussi dans l'arène, il fut notre dévoué collaborateur. Saint-Thomas. — C'est en ce lieu planté de marronniers aux majestueux ombrages et qui semble, grâce à sa situation dominante, pouvoir être considéré comme l'Acropole de Vire, que s'était écoulée la jeunesse studieuse d'Edmond Morin. C'est de cette même place que partit, le 17 juin, le convoi funèbre d'un autre de nos collègues que ses talents professionnels avaient paru désigner à l'administration des Beaux-Arts pour architecte des Monuments historiques dans l'arrondissement. GUSTAVE DAVID était né à Rouen, mais quarante années passées au pays Virois, en l'investissant citoyen de Vire, l'avaient fort attaché à sa ville d'adoption. N'y avait-il pas vu, dès en arrivant, l'avenir s'offrir à lui sous les meilleurs auspices ? Bientôt il s'y créait une situation sérieuse et fondait son foyer grâce à un mariage des mieux assortis. Mais si les sentiers de la vie se présentaient à G. David parsemés de roses, il devait très vite en connaître les épines. A l'heure où ses affaires prenaient un encourageant essor, une catastrophe imprévue et terrible s'abattait sur lui heureux père d'un enfant en bas âge, il voyait mourir dans l'épanouissement de sa riante jeunesse sa douce compagne, alors qu'elle venait de lui donner un second fils. Puis, ce l'ut, quelques années plus tard, un grave accident de voiture qui le força de renoncer à jamais à l'automobilisme et dont il devait ressentir les conséquences funestes et douloureuses jusqu'à son dernier jour. Gustave David offrait, si l'on peut dire, une dualité de caractères différents dont l'un complétait l'autre. D'une remarquable intelligence, spirituel, voire même plein de malices quelquefois, — 52 — ce joyeux causeur se doublait d'un esprit des plus sérieux et d'une énergie incroyable. Esclave de ses devoirs professionnels et religieux, il fut longtemps redouté do certains entrepreneurs dont il ne possédait pas l'élasticité de conscience. Aussi avait-il acquis l'estime et la confiance de sa clientèle. Ses dernières ^années furent un tissu de souffrances répétées et souvent atroces ; mais jamais la douleur ne parvint à émousser la foi profonde de ce talentueux homme de bien qui se montra toujours un père modèle et le meilleur des amis. Gustave David est mort âgé de 65 ans. Ces qualités morales et ces hautes vertus qui forcent l'admiration et nimbent d'une auréole de gloire des âmes d'élite comme celles dont nous venons d'évoquer le souvenir, il est un homme chez lequel nous les voyons briller d'un éclat d'autant plus pénétrant et plus doux qu'elles nous apparaissent comme à travers un voile de modestie souriante et de simplicité des plus exquises. Car c'est bien, n'est-ce pas, sous ces couleurs aimables que se présente à nos yeux l'image du regretté président d'honneur de la Société des Amis du Pays Virois, celui qui, par son seul mérite et sans la briguer, se vit investi, par ses concitoyens, de la plus haute magistrature de sa ville natale, CHARLES DROUET, avocat, maire de Vire. Qu'on le prenne au barreau, dont les avocats, ses confrères, l'avaient élu bâtonnier de l'Ordre, ou dans ses fonctions de maire ; qu'on observe en lui l'avocat disert ou le président de sociétés multiples — philantropiques, religieuses ou bienfaisantes — qui avaient remis entre ses mains expertes leurs intérêts ou leur direction ; qu'on le suive à l'hôtel de ville ou qu'on l'accompagne en sa vieille église Notre-Dame, en laquelle, sans ostentation aucune, il assistait à la messe chaque matin ; mieux encore, qu'on le considère honorant de sa présence et rehaussant de son prestige des réunions publiques, parfois en contradiction avec ses principes ou répugnant un peu à sa manière de voir, mais auxquelles il ne se reconnaissait pas le droit, en vertu de ses hautes charges, de se dépenser d'assister ; toujours on retrouve en Charles Drouet un esprit intègre autant qu'impartial et l'esclave du devoir. Cette impartialité et cette incorruptible probité ont formé le leit-motiv des flots d'éloquence, émue autant qu'élogieuse, que les représentants les plus qualifiés du parlement, du barreau et des sociétés locales ont fait couler sur la tombe entr'ouverte du bon maire Charles Drouet. Travailleur infatigable, accessible à tous, affable et consciencieux, il est resté debout sur la brèche, en dépit d'une maladie terrible, supportée avec une — 63 — vaillance surhumaine qu'il puisait dans sa foi intense, et ne s'est alité que pour mourir. Il est décédé le 8 septembre, à la veille d'entrer dans sa soixante-dix-huitième année. Les croyants ont pensé voir mieux qu'une coïncidence dans la date de la mort de Charles Drouet tombant le jour même de la Nativité de Marie, fête patronale de cette église de Vire, dans laquelle s'étaient accomplis tous les actes religieux qui avaient pour ainsi dire jalonné ses 76 ans d'existence. Il semble, à leurs yeux, que la madone compatissante ait choisi ce jour-là pour descendre cueillir l'âme de son féal et dévot serviteur sur son lit de souffrance, comme l'une des plus belles fleurs de son bouquet de fête. Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule. Cinq semaines plus tard, un autre édile Virois, PAUL LEVAVASSEUR, son ami de collège et de même âge que lui, allait rejoindre Charles Drouet dans l'au-delà. Lui, non plus, ne courut point après les honneurs ; il semble, au contraire, qu'ils lui soient advenus de manière naturelle ; soit, pourrait-on presque dire, par héritage, lorsque son père disparut ; soit par un enchaînement logique des événements. Tour à tour négociant en gros, juge consulaire, conseiller municipal et adjoint au maire de Vire, toujours on le rencontre prudent et sage, consciencieux et dévoué, serviable et charmant. Retiré des affaires depuis de longues années, Paul Levavasseur semble avoir fait alors deux parts de son temps ; soit qu'il s'appliquât d'une façon délicieuse à mettre en pratique 1' Art d'être grandpère », soit qu'il se consacrât à la chose publique, en la cité qui l'avait vu naître. Son rôle à la mairie, aussi bien que dans les commissions diverses auxquelles il fut appelé, fut avant tout silencieux et discret, mais animé de l'esprit de justice et de l'idée de se rendre utile. Cependant, la vieillesse ne lui fut pas clémente. Alors que, septuagénaire depuis longtemps déjà, Charles Drouet se montrait vif, alerte, comme s'il n'eut que trente ans, on vit, au contraire, Paul Levavasseur décliner d'une manière peu sensible d'abord, mais suivant une pente ininterrompue vers l'inéluctable fin. Tel une lampe qui, faute d'huile, est forcée de s'éteindre, ainsi Paul Levavasseur, âgé de 76 ans, s'endormit pour toujours le 17 octobre, entouré de ses enfants et de ses petitsenfants. JULIEN BRÉHIER, lui, avait plus de 80 ans, lorsque, le 10 octobre, il ferma les yeux dans sa ferme d'Airon », nom qu'il avait affecté de conserver à sa belle propriété de Saint- — 54 — Hilaire-du-Harcouët, dont les jardins faisaient l'admiration, par le luxe des fleurs et leurs eaux limpides, du voyageur qui, venant de Bretagne, passait sur le pont de l'Airon. Julien Bréhier 1 était un des fidèles de notre Société, ce qui n'est pas pour surprendre ceux-là qui connaissaient son amour de la patrie normande et son érudition. N'avait-il pas, du reste, pris la plume maintes fois pour écrire avec une infinie distinction des pages captivantes ? Les Souvenirs d'un Lieutenant des Gardes-Mobiles de Mortain, 1870-1871, récit attachant, rempli d'émotion surtout lorsque l'auteur raconte avec une concision toute militaire comment il apprit la mort de sa mère, sont un monument, petit sans doute mais combien précieux pour l'histoire de cette guerre aux sombres souvenirs. Originaire d'une famille ancienne et considérée de S'-Hilairedu-Harcouët, Julien Bréhier s'adonna d'abord à l'industrie dont il avait hérité de son père. Depuis qu'il avait vendu ses usines, il partageait ses loisirs entre les livres et les fleurs. Celui qui a franchi le cap de la cinquantaine est en droit d'espérer vivre longtemps encore. Il n'empêche que, sorti de la période active et florissante qui se nomme la jeunesse, il a parcouru plus de la moitié de sa course. Pas plus que l'homme, la femme n'est dispensée d'obéir à cette loi. C'est pourquoi l'on pourrait, semble-t-il, presque dire qu'il est hors de saison de se lamenter sur le sort de celles de nos sympathiques associées que la Parque inflexible est venue ravir à nos affections et à nos tendresses au cours de l'an passé. Mais comment se féliciter, si tardif qu'il soit, d'un départ causé par la mort ? Il s'agit alors d'un départ sans retour ; cette seule pensée suffit pour déchirer l'âme et l'abreuver d'angoisse. Celle qui nous quitta la première fut madame EUGÉNIE NICOLLE, en religion Soeur Saint-Joseph, supérieure de l'hospice Saint-Louis, de Vire. 1 Le prénom officiel de M. Bréhier était Hippolyte. Mais, comme 11 a fallu que l'heure de sa mort sonnât pour nous l'apprendre, nous avons cru devoir lui maintenir le prénom de Julien » sous lequel il était connu de tous. Son histoire de la Campagne de 1870-71, dont il est question plus bas, a paru dans la toujours intéressante REVUE DU MORTAINAIS. Commencée dans le bulletin n» 10, le 25 avril 1914, ce récit, interrompu par la guerre, fut repris en 1920 bulletin du 25 octobre et suiv. — 65 — Madame Nicolle, seul nom sous lequel en ville on la connût, était née à Courseulles en 1848. Femme d'un esprit supérieur et d'une rare intelligence, elle rencontra souvent, dans sa longue carrière, des obstacles devant lesquels une autre aurait sombré ; elle tint tête à l'orage et rendit des services immenses aux déshérités de la vie, dont elle avait la charge, à la communauté, nef dont elle tenait le gouvernail, et à la ville elle-même. Les religieuses hospitalières, ses soeurs, la maintenaient à leur tête autant que le leur permettaient les statuts de leur Ordre ; Madame Nicolle était cependant bien vieille, mais on eut dit que l'âge n'avait pas prise sur elle et les hautes qualités de cette surfemme cette hardiesse de langage est le terme qui convient autant que ses grandes vertus commandaient ce choix. Supérieure de la communauté pendant 43 ans, elle est morte le 16 mars, dans sa 84e année, dont 59 passées au service des pauvres. Le 12 juillet, décédait à Neuville, à l'âge de 60 ans, MADAME D. LIGNEL, née Marie-Victoire RIVALIN. Depuis le jour lointain qu'elle et son mari, poussés par les hasards de l'existence, étaient venus de Bretagne au Pays Virois, la vie de Madame Lignel s'était passée dans les écoles publiques de Vire. Aussi, nombreux sont nos compatriotes qui lui doivent les bienfaits de l'instruction ; leur estime comme aussi leur reconnaissance ne firent jamais défaut à l'excellente maîtresse. Modèle des épouses et des mères, mais inconsolable de la perte d'un fils mort à la fleur de l'âge, Madame Lignel conservera, dans le coeur de ceux qu' C'est sur ce terrain que fut construit l'hospice actuel. — 110 — encore pendant plusieurs années. Enfin, le 5 février 1872, le Conseil municipal prit une décision héroïque Considérant que les bâtiments de l'hospice sont dans un état déplorable, que la charpente est tellement pourrie qu'aucun couvreur ne veut se risquer à réparer le tout ; Considérant que les sommiers sont usés dans leur portée sur les murs, ont dû être étayés pour la sûreté des habitants de l'hospice ;... Considérant que la démolition est nécessaire... Accorde francs sur l'emprunt. » Arch. mun. L'emprunt dont il est ici question est un emprunt de francs voté le 7 Juillet 1871. La moitié de la somme empruntée devait être employée au remboursement d'un autre emprunt de francs, contracté le 10 novembre 1870, et l'autre moitié était destinée à payer des dépenses déjà engagées, à agrandir l'hospice, le cimetière, etc. Un grand pas était donc fait dans la réalisation du projet. Une souscription ouverte en ville produisit fr. 90 et, pour compléter la somme indispensable à l'achèvement de l'entreprise, un crédit de francs fut inscrit au budget primitif de 1873. La ville eut dès lors à sa disposition une somme de fr. 90 qui permit de se mettre à l'oeuvre immédiatement. La pose solennelle de la première pierre du nouvel hospice eut lieu le samedi 16 août 1873, à dix heures du matin. Les autorités de la ville, accompagnées de deux corps de musique, lit-on dans Le Journal de Condé du lendemain, se sont rendues sur le lieu des travaux et, devant une assistance nombreuse et sympathique accourue de tous les points de la ville, M. le maire de Condé a pris la parole en ces termes Messieurs et chers concitoyens, La cérémonie qui nous réunit aujourd'hui est une de celles qui causent chez l'homme de bien un véritable moment de bonheur. N'est-ce pas, en effet, pour les coeurs généreux, la plus pure des jouissances que de travailler à soulager l'infortune, à secourir la misère P La vie, ici-bas, est bien différente pour chacun. A côté du petit nombre de ceux qu'on appelle les heureux de ce monde, auxquels la fortune a prodigué ses dons, se trouvent ceux pour lesquels la vie est sans cesse un pénible voyage — 111 — qu'ils n'accomplissent qu'en traversant à chaque pas de nouveaux écueils. Parmi ceux-là il en est auxquels la Providence a donné assez de courage, assez d'énergie pour vaincre par eux-mêmes les difficultés qu'ils rencontrent et arriver au terme de leur carrière sans autre secours que leurs propres forces. Heureusement ils sont le plus grand nombre, car c'est eux qui forment l'activité humaine c'est eux qui, par leurs luttes, leur labeur de chaque jour, renouvellent la face du monde et l'empêchent de vieillir. Mais il en est quelques-uns que leurs forces trahissent, que la maladie, les infirmités arrêtent, chez lesquels le courage parfois fait défaut. — Ce sont les plus malheureux et ils ont droit à notre secours, à notre assistance, car ils sont aussi nos frères 1 C'est pour eux que la société chrétienne a créé ces retraites, ces asiles, où ils trouvent un soulagement à leurs misères, un allégement à leurs douleurs, l'appui, le soutien qui leur manquent pour achever seuls la route qui leur reste à parcourir. Là ils reçoivent les soins dévoués de ces saintes femmes qu'ils appellent ma soeur » et qui les entourent de toutes les tendresses d'une mère. Ces femmes, ce sont les soeurs hospitalières ; ces asiles, ce sont les hôpitaux. Condé, ville essentiellement industrielle, peuplée pour la majeure partie d'ouvriers dont la vie est souvent précaire, ne possédait qu'un hôpital restreint, alimenté, soutenu par des ressources plus restreintes encore ; aussi, jusque là, n'a-t-il pas fallu moins que l'activité, le dévouement, l'économie si bien entendue de la pieuse femme qui le dirige, l'habileté de l'ordonnateur qui le gouverne, pour trouver le moyen, avec d'aussi faibles ressources, de faire face à tous ses besoins. Cet hospice tombait en ruines, devenait un véritable danger pour ces malheureux, ces vieillards qu'il abrite, et était depuis longtemps l'objet de l'attention, de la préoccupation publiques. Aussi l'administration municipale, sortie de vos suffrages, a-t-elle cru que son premier devoir était d'apporter remède à un tel état de choses et s'est-elle mise résolument à l'oeuvre. Une pareille entreprise, au lendemain surtout des calamités qui avaient si lourdement pesé sur le budget communal, n'était possible qu'avec le concours sympathique et bienveillant des coeurs généreux. Un appel fut fait à la population tout entière ; une souscription fut ouverte et les honorables membres du Conseil — 112 — municipal, qui voulurent bien se charger de la recueillir, purent bientôt constater avec quel empressement toujours, avec quelle générosité parfois, on s'empressait de souscrire. Devant une pareille manifestation du sentiment public, le Conseil municipal n'a pas craint de demander d'autres sacrifices encore, et c'est alors qu'à défaut de tout autre moyen possible, il a dû chercher dans l'augmentation du tarif de l'octroi le complément des ressources nécessaires au but qu'il poursuivait, ressources qui lui ont permis enfin d'entreprendre la construction de l'édifice dont nous venons aujourd'hui consacrer la première pierre. Merci donc, chers concitoyens, merci au nom des malheureux, merci au nom de la charité chrétienne qui vous a si bien inspirés dans vos offrandes si nombreuses et si généreuses. Les ressources assurées la difficulté était vaincue, la réalisation devenait certaine, car les moyens étaient trouvés il ne restait plus qu'à chercher les voies. Des plans furent alors commandés, ensuite étudiés avec le soin le plus scrupuleux par le Conseil municipal et la Commission administrative de l'hospice ; soumis à l'examen de la Commission départementale des bâtiments communaux, qui les approuva sans aucune sérieuse critique. — Ils feront, j'en suis certain, honneur à l'architecte qui les a conçus —. Enfin nous avons eu le bonheur de voir l'entreprise entre les mains d'un de nos concitoyens, dont la capacité, la loyauté nous sont un sûr garant de la bonne exécution des travaux. Et bientôt, à la place de ces bâtiments qui tombent en ruines, dans lesquels aucune des conditions essentielles de l'hygiène n'était observée, nous verrons s'élever une construction qui, je l'espère, satisfera le goût du plus grand nombre, un établissement qui, par ses dispositions, répondra à tous les besoins du service, un monument qui sera un embellissement pour notre ville, pour nos pauvres un bienfait. Mais, avant de finir, permettez-moi de profiter de la circonstance pour plaider la cause de notre nouvel hospice. Nous sommes arrivés à sa création, mais nous devons aussi nous préoccuper de sa vie, de sa prospérité, je dirai même de sa richesse, car c'est la fortune du pauvre. Dans toutes les villes où de pareils établissements existent, ils ont des revenus considérables provenant des dons, des legs faits par des personnes riches. Jusqu'ici cet usage ne s'est pas introduit chez nous. Deux legs seulement ont été faits à notre — 113 — hospice le premier, à une époque déjà assez éloignée, par Mu" Calais dont je me plais aujourd'hui à rappeler la mémoire ; un autre par un sieur Brasil, originaire de Condé et décédé à Caen l'année dernière. Peut-être, et je le crois, est-ce à l'absence d'un établissement convenable ; est-ce au peu d'importance qu'avait notre hospice et qui le faisait ignorer qu'est dû un tel oubli. Espérons-le et ayons confiance dans l'avenir. Dans une cité comme la nôtre où tout appel à un sentiment généreux est si vite compris ; où la charité, la bienfaisance sont largement pratiquées, un hospice comme celui que nous allons posséder, qui pourra recevoir un plus grand nombre de vieillards, de malheureux et qui n'attendra, pour ouvrir ses portes à tous ceux que le besoin et la misère y conduiront, que d'avoir les ressources nécessaires pour les nourrir, n'attendra pas longtemps. Enfin, grâce à vous, Messieurs et chers concitoyens, j'aurai pu venir à bout de la tâche que je m'étais imposée la réédification de notre hospice. De tous les actes de mon administration, je considérerai toujours celui-là comme le meilleur dans le peu de bien que j'aurai pu faire, et il me consolera des fautes que j'aurai pu commettre, car je m'en souviendrai comme on se souvient d'une bonne action. » Ce discours du maire Lepelletier, écouté avec une attention profonde, fut salué des bravos unanimes des assistants. Puis le curé-doyen de S'-Sauveur, le savant abbé Bossard, prit la parole à son tour et fit une véritable étude des plus intéressantes sur les hôpitaux. Les discours terminés, le curé de S*-Martin, l'abbé Laurent, bénit solennellement la pierre dans laquelle le procès-verbal de l'inauguration et quelques pièces de monnaie furent renfermées. Le maire procéda ensuite à la pose et au scellement de cette pierre. Enfin le cortège officiel se reforma et toujours accompagné des deux corps de musique » rentra à l'hôtel de ville. Les travaux et leur préparation avaient été poussés avec activité les plans de M. Lucas, conducteur des ponts-et-chaussées et architecte de la ville de Condé, furent vite approuvés, si bien que l'adjudication put avoir lieu le 21 février 1873. M. Dorenlot, entrepreneur en cette ville, fut déclaré adjudicataire — 114 — et, vu sa compétence et son honorabilité, on le dispensa de fournir caution. Bientôt, à vingt-cinq mètres de la rue et à neuf mètres des anciens bâtiments, on vit s'élever l'immeuble que nous connaissons, beau morceau d'architecture qui fait honneur à celui qui l'a conçu. Peu de temps après, M. Lucas, nommé à Deauville, quittait Condé-sur-Noireau. Les parties encore utilisables des antiques constructions furent remises en état et ce qui restait du cimetière converti en jardins et en verger. Il convient d'ajouter, à l'honneur de la municipalité Condéenne et des habitants, qu'au bout de six ans toutes les dépenses étaient achevées de solder. A partir de cette année 1875 les pauvres furent donc très bien logés, et encore de temps en temps, la ville apportait des améliorations à l'établissement. Malgré cela, il faut bien en convenir, tout n'était pas parfait et beaucoup de commodités manquaient encore l'asile pour vieillards était insuffisant, on n'avait pas de chambres pour contagieux, pour pensionnaires, de cabanons pour aliénés, de dépôt mortuaire, etc. Il était clair, qu'un jour ou l'autre, il faudrait envisager un agrandissement très important. Des projets furent examinés et l'un d'eux, arrêté peu de temps avant la guerre, allait sans doute entrer en exécution lorsque la tourmente de 1914 vint tout remettre à plus tard. Il fallut donc attendre une quinzaine d'années encore. En 1930 un nouveau projet fut proposé et des plans établis. Ce projet comprend la construction d'un pavillon pour malades contagieux, d'un autre pour malades invalides, d'un troisième pour la moyenne chirurgie, d'un dépôt mortuaire, de cabanons pour aliénés, etc. Le chauffage central est prévu dans tout l'établissement et le nombre des lits porté de 62 à cent, y compris 10 chambres de pensionnaires. L'adjudication de la première partie des travaux comprenant un dépôt mortuaire et des chambres de contagieux a été faite le jeudi 22 Décembre 1932, elle s'est élevée à fr. au lieu de qui étaient prévus au devis. Il y a tout lieu d'espérer que l'exécution des diverses tranches du projet suivra — autant que le permettront les ressources municipales — et que, d'ici quelques années, notre hôpital, complètement modernisé, pourra ' répondre à tous les besoins. EMILE HALBOUT. A suivre. Les Seigneurs de Coulonces SUITE Item, aura les teneures, honneurs, droictures, dignittéz et libertés, rentes et revenus appartenant à ladite baronnie sur et à cause des fiefz et terres nobles qui ensuivent. C'est assavoir la baronnie de Gouvetz et Boisnamptier, le Pont-Farcy, Coulombelles, Busseel, Frédouyt, et Corbel en Mombray, et la Fresnaye, et ainsi que dessus, teneures, honneurs, rentes et revenus de ladite baronnie de Gouvetz et fiefz en jouyssoit ledit deffunct sieur baron de Collonces ou ses successeurs. Item, aura le patronnage et droit de présenter à la cure ou bénéfice de la première ou grande portion de laditte paroisse de Collonces, avec les honneurs et prérogatifves, rentes et revenus qui en dépendent. Item, aura le moullin à fourment de Rouvray en la moityé de la maison où est assis ledit moullin, party par le feste, court et yssue d'icelle, par les devises ; et aussy aura la moityé des caues servantes à faire mouldre lesdits moullins, et toulte liberté du ban et droicture de moulte et autres subgections en quoy sont subgectz ausdits moullins les hommes du tenant des traictz et verges des prévostés contenues en ce dict lot. Et aura cedict lot liberté de ériger et faire construire encor un moullin dans sa portion de maison, si faire le veult ; et lesquelles eaux se partiront par moityé, par jours ou sepmaines, ou aultrement, entre cedit lot et le premier lot. — 116 — Item, aura les communes desdits moullins ainsi qu'elles se contiennent ; jouxte d'un costé au bieu desdits moullins, d'autre costé à la grande rivyère de Vire ; d'un boult au sieur de Bordeaux, et d'autre boult à Guillaume Decaen et son frère. Item, aura une pièce de terre labourable, nommée la Crière des moullins de Rouvray, ainsi qu'elle se contient ; jouxte d'ua costé et butte d'un boult à Gilles Boullier et aux hoirs Gilles Desmortreux, d'autre costé au chemin tendant du bourg de Collonces ausdits moullins, et d'autre bouit à la rivyère qui fait mouldre lesdits moullins. Item, aura cedit lot cinquante solz tournois de rente fontière ou telle qu'elle est due, à prendre sur Marc Le Clerc, à cause de la vente faicte par Richard Le Masson. Item, aura vingt solz d'autre rente sur le sieur du MesnilRobert, de la quallité qu'elle est due. Item, aura soixante dix-huict solz, quatre poulies et quarante oeufs, au terme que deue est, de rente fontière à prendre sur Jean Touyon, M' Pierre Le Pesteur, les Troqueties et aultres tenants les héritages subgectz à icelle, assis au village de la Nicollasière et aux environs, en une ou plusieurs parties. Item, aura sur les hoirs de Villiers en Clinchamp, représentés par les hoirs Doulcet et Benoist Brou, neuf solz en une partie, et sept solz en àultre, le toult de rente. Item, sur Denys le Pesteur l'aisné en Campagnolles, vingt-cinq solz d'autre rente, et sur les héritages Jennot Maloisel en Estouvy, que tiennent les hoirs Jean Gueroult, vingt-quatre solz d'autre rente. Compairont chacun desdicts trois lotz faire construire et édifier un coullombier ou fuye à pigeons, chacun sur sa part de ladicte baronnie, et mesme faire boucher ou estoupper les huyes ou galleries estant à la séparation des gables des logis d'entr'eux affin que l'un n'aille ou vienne sur l'autre. Et sera subgect le premier lot faine closture et séparation des greniers contenus en son lot d'avec ceux de cedit lot, par le hault du gable ou pignon où est pendue ladite cheminée de ladite petitte salle contenue audit premier lot, aux costés de ladite cheminée, où besoin sera. Et demeurent les héritages et mesnages du domaigne arilien de ladite baronnie contenu en cedict lot tenus de cedit lot. Et s'il y a aulcuns héritages contenus en cedict lot qui suient d'acquisition on réversie, et ténus des tracitz, verges et — 117 — masures des aultres lotz ou d'aultres seigneuries, Hz demeureront tenuz desdictz traictz, verges, sieuries, prévostés ou masures dont ilz dépendent d'antienneté ; et sera le tenant de cedict lot subgect en paier les rentes et redevances à qui deuz sont, suivant les enseignements, Chartres, adveux, journaux antiens de ladite baronnie ; et ne demeure ledit lot garant à l'autre en aulcune manière pour les patronnages ou teneure des fiefz nobles à ce tenus en chacun desdictz lotz, lesquels patronnages et teneure desdictz fiefz nobles, chacun à qui ilz apartiendront ou les réclamera, sera tenu les soustenir, poursuivre, et débattre de son chef sans y appeller les aultres lotz en aucune garantie, rescompense ou contribution, ains seullement pour le fondz et propriété des héritages, mesnages, contenus en chacun desdictz lotz ; ou cas où chacun desdictz lotz seroit empesché, les aultres y contriburont à faire vuyder ledit empeschement ou récompenseront l'un l'autre, chacun par tierce partie. Et portera l'un lot l'autre pour dresser eschelles et allies pour réparer et couvrir le logis de l'un ou de l'aultre desditz lotz, où quand mestier sera. Item, aura cedict second lot les héritages et miesnages cy apprès déclarez, assis au village de Déleurie en la paroisse de SaintMartin-de-Tallevende ou aux environs, tenus, mouvantz et deppendens de ladite sieurie de Martilly. C'est assavoir la maison manable, et la granche, et le presoir de ladite Déleurie, terre et jardin où sont assizes les dites maisons, courtz et yssues d'icelluy ; le toult ainsy qu'il s© contient ; jouxte d'un costé au grand chemin tendant de Vire au bourg de Collonces, d'autre costé à la pièce du Pendent et aux Crièrcs ; d'un boult au pray de la Garenne, et d'aultre boult à la pièce des Quartrons. Item, une pièce de terre nommée la grande Crière, d'un costé à Michel Le Pelletier et à ladite pièce des Quartrons, d'aultre costé es petittes Crières et à la pièce du Demaine ; d'un boult au jardin du Village, et d'autre bout à Michel Le Pelletier représentant le droict dudict deffunct baron de Collonces. Item, ladite pièce des petittes Crières pendent de la Déleurie ; jouxte d'un costé à ladicte grande Crière et jardin de la Déleurie, et d'autre costé à la pièce de la carrière de Gritte contenue au premier lot ; d'un bout à Martin Laumosnier, et d'aultre boult eu domaine de Gritte, par semblable contenue audict premier lot. Item, une autre pièce de terre labourable, nommée les — 118 ~ Quartrons, laquelle jouxte d'un costé à ladicte grande Crière, d'aultre costé audict grand chemin tendant de Vire au bourg de Collonces ; d'un boult audit jardin de la Déleurie et d'aultre boult audit Le Peltier. Item, aura une autre pièce de terre labourable nommée le Champ Garnier ; jouxte d'un costé audict grand chemin tendent desdict Vire au bourg de Coullonces, d'autre costé au grand chemin tendent dudict Vire au Pont-Farcy ; d'un boult à Michel Le Pelletier, et d'aultre boult à la pièce nommée les Dix Vergées, alias la Crière du Pont-Farcy. Item, aura les Dix Vergées ou Crière du Pont-Farcy en terre labourable ; jouxte d'un costé audict grand chemin tendant de Vire au Pont-Farcy, d'autre costé à la pièce nommée le Vieil Plant ; d'un boult audit Champ Garnier, et d'aultre boult à M" Pierre Le Pesteur ou représentant son droict. Item, ladite pièce du Vieil Plant en terre labourable, sur laquelle y a quelques pommiers plantés ; jouxte d'un costé à ladite pièce des Dix Vergées ou Crière du Pont-Farcy, d'aultre ledict chemin tendant de Vire au bourg de Collonces ; d'un boult au Champ Garnier, et d'aultre boult au grand pray. Ledict pray de dessoulbz le Vieil Plant, lequel jouxte d'un costé audict Vieil Plant, d'aultre costé aux praries de la Groudière et des Pesteurs ; d'un boult aux terres desdits Pesteurs, et d'aultre boult audict chemin de Vire à Collonces. Item, une autre pièce de terre en pray, nommée le pray de la Garenne, avec ladicte Garenne, en terre labourable, jouxte d'un costé audict jardin de la Déleurie, d'autre costé à Martin Laumosnier ; d'un boult audict chemin tendant dudict Vire au bourg de Collonces, et d'autre bout au Pendent de la Déleurie et petittes Crières. Item, aura ledit lot le petit herbage de Martilly ; jouxte d'un costé au pavey de Martilly de devers l'église de Collonces, d'aultre costé aux Landies de Martilly ; d'un boult à Michel Le Pelletier, et d'aultre boult aux hoirs Jacques Le Breton, sans que cedict lot soit tenu ny subgect paier aulcunnes rentes spécialles à la dicte sieurie de Martilly à cause des dits héritages contenus en ce dit lot, mouvants et dépendens d'icelle. Et auront chacun desdictz lotz liberté à la commune de Martilly, et contriburont chacun des trois lots, par tierce partye au douaire de la demoiselle veuve dudict deffunct sieur baron, mesme à toutes les debtes et rentes hipothèques qui seront — 119 — demandées sur ladite succession ou partie d'icelle, aultres que les rentes qu'est tenu et subgect paier et acquitter à l'advenir le tiers lot, qui sont saize livres tournois de rente, de trois ans en trois ans, à la baronnie de Landelles, et trente-deux boisseaux de tourment ou moulture, petitte mesure, à l'abbé de Hambie, et cinquante-deux livres tournois de rente que doibt paier le premier lot à la recepte du domaine du Roy à Vire, et aultres cy apprès déclarées auxdicts premier et tiers lot. Et s'il est demeuré aulcunne chose à partir, il sera party quand il viendra à congnoissance ; et entretiendront chacun des dictz lotz en droict soy leurs partz de maison en estât et réparation, tellement que la part de l'un n'ayt dommage à cause de l'autre. Et sera tenu ce dit lot, toutesfoys qu'il luy plaira, raquicter et admortir le corps de deux cent/, cinquante livres tournois de rente hypothèque ou de mariage envers damoiselle Margueritte de Bouquetot, veuve dudit deffunct sieur baron de Collonces ; comme aussy le premier lot sera tenu racquitter et admortir le corps de if 1. livres tournois de rente hipotèque envers le sieur de Sourdeval Chassegué, filz et héritier de deffunct Jean de Carbonnel et de damoiselle Françoise de Longueval, sa femme, père et mère dudit sieur de Sourdeval Chassegué. Et le tenant du tiers lot sera subgect racquicter et admortir, comme dict est, le corps de cent cinquante livres tournois de rente hipotèque envers la damoiselle veufve de deffunct M* Pierre Le Mière, en son vivant recepveur des tailles à Vire, ou envers maistre Pierre Le Mière, escuier, son filz ; et cent livres tournois d'autre rente hipotèque envers le sieur baron du PontBellenger ; et de vingt livres tournois par semblable d'autre rente hipotèque envers le sieur du Mesnil-Boves, héritier du sieur de Saint-Fraguer deffunct. Et pairont respectivement chacun desdits lotz les arrérages et prorata qui couront ou escheront desdites rentes que chacun desdits lotz est tenu de racquicter et admortir apprès le jour de Pasques prochaines venant passé et élapsé. Et en acquicteront les ungs les aultres, mais pairont les arrérages escheuz en passé, et le prorata qui escherra jusques audict jour de Pasques prochaines venant, des dites rentes et desdictes cinquante deux livres allant à la recepte du domaine, de saize livres allant à la baronnie de Landelles, de trois ans en trois ans, et trente deux boisseaux de forment ou moulture allant à l'abbé de Hambie, chacun par tierce partie ; le toult sy lesdites rentes sont — 120 — deues et sauf leur reste, garantie et rescompence sur ladicte veufve, de toulte et telle part et portion desdites rentes et arrérages, du quoy elle pouroit estre tenue et subgette. Laquelle garantie et rescompence ils auront et poursuivront, chacun par tierce partye, et mesme les aultres choses, callenges et poursuittes qu'ilz pouront demander à ladite veuve à cause de la succession d'icelluy sieur baron deffunct, son mary. Et mesme poursuivront lesditz lotz, chacun par tierce partie, et communs frais de despens, les procèz commencés du vivant dudit deffunct sieur baron, et en auront et porteront les attaintes, yssues ou esvents, soit à perte ou à profit ; et mesme de ceux vuydés ; et le tout en tant que les procès qui estoient ou sont pendens hors les plés de ladicte baronnie ; mais pour le faict et regard des procéz qui sont à présent pendens et indécis aux plés de ladicte baronnie, chacun desdits trois lotz aura la suitte, perte ou profit ; et ceux qui sont meuz ou introduits pour chose deppendente ou appartenante à son dit lot, soit pour confiscations, forfaictures, reversies, rentes, reliefz et traiziesmes demandez ou autrement ; et aussy les reliefz, forfaictures, amendes et traiziesmes qui sont deubz en passé, lors de la choisie des présentz lotz, chacun les aura à qui apartiendra la teneure par cedit lot, tant de ladicte baronnie que de la sieurie de Martilly. Et aura ce dict second lot dix-huict tonneaux pour et au lieu des tonnes qui sont en chacun des aultres lotz ; et acomplironl, chacun par tierce partie, les charges et subgections contenues en ladite succession faicte à Me Toussaint Roussin leur procureur, es réparations requises et nécessaires aux maisons de ladicte succession, sellon ladite adjudication faicte en justice. Et mesmes pairont, par tierce partie, les prix ausquelz ont esté estimés les meubles contenus par l'inventaire et estimation faicte en justice, le toult ainsy qu'ilz y sont tenus et subgectz sellon droict et coustume du pais. Et auront chacun desdictz trois lotz lettres, adveux, pièces et escriptures concernantes son lot ; et celles qui sont communes demeureront en la garde dudit sieur de Bordeaux, aisné en ladicte succession ; le toult estant mis par écrit et loyal inventaire. Et auquel sieur de Bordeaux aisné demeure la teneure par parage en chacun lot suyvant la coustume du pais. Et pairont l'arrière-ban pour ladicte baronnie, par tierce partye, le cas offrant. — 121 — Pour approbation desquelz lotz ladicte damoiselle de Sicqueville a signé la minutte de ce présent de son seing manuel cy mis, le xxiiii" jour de febvrier m. v° iiiixx sept. Et le mercredi xxv" jour dudit mois de febvrier dudict an m v° iiiixx sept, devant Richard Jouenne et Pierre Serard, tabellions roiaux en la ville et banlieue dudict Vire, au manoir seigneurial de Collonces, fut présent noble homme Loys de Bordeaux, sieur du lieu et Estouvy, chevalier de l'ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa chambre, lieutenant de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, capitaine de ville, chasteau et vicomte de Vire, héritier en sa partie, par bénéfice d'inventaire, de feu noble homme Anthoine de Bordeaux, vivant sieur et baron de Collonces ; lequel prinst et choisit affin d'héritage le tiers lot de trois lotz faictz par damoiselle Jeanne de Bordeaux, veuve de feu Pierre de Guilbert, vivant sieur de Sicqueville, audit sieuT de Bordeaux et à noble homme François d'Assi, sieur du lieu, de la succession à eux venue, succédée et escheue, à cause de la mort et trespas dudit deffunct sieur et baron de Collonces ; et laissé par non choix les premier et second lotz audict sieur d'Assy, à ce présent, pour par luy en prendre et choisir un tel qu'il advisera bon, lequel d'Assy a dès à présent pris et choisi ce présent second lot et laissé en non choix le premier d'iceux lots à ladicte damoiselle de Sicqueville. Desquelz lotz lesdicts sieurs et damoiselle, chacun de sa part, s'y sont tenus à contens bien lotis et partagés en ladicte succession ; et sy en sont allés en la possession et jouissance, chacun de son lot, pour en disposer à leur volonté, suyvant le bénéfice d'inventaire et qu'il est cntenu par lesditz lotz, et sans que lesdictz lotz et choisies ils puissent être préjudiciés à leurdit bénéfice d'inventaire, ny tenus en oultre ce qu'ilz sont subgectz par icelluy et sans aulcunement y déroger. Et à ce faire et en entretenir ce que dessus par lesdictz sieurs et damoiselle, ilz en obligèrent tous leurs biens meubles et héritages, et ceux de leurs hoirs. Présens noble homme Jacques de La Fosse, sieur de Solliers, Me Richard Le Pareur, controlleur des aydes et des tailles en l'ellection de Vire ; et signé à la minutte desditz présentz lotz suyvant l'ordonnance. Ainsi signé Jouenne et Serard, chacun un signe et paraphe. 2° Tiers lot. Lot de Louys de Bordeaux. Copie, sur papier. — 122 — En bien des points, la teneur de ce tiers lot est la même que celle du second inutile donc de reproduire les passages similaires. Nous ne donnerons que ce qui concerne plus spécialement la part de Louis de Bordeaux, dans la succession de la baronnie de Coulonces. C'est le tiers lot de trois lotz de la succession de feu Anthoine de Bordeaux, escuier, en son vivant baron de Coullonces et sieur de Martilly, etc. Qui aura cedit tiers lot aura le bout du grand logis du manoir seigneurial de ladite baronnie de Coulonces, par devers le vieil logis, à prendre depuis le gable ou pignon où est pendue et attachée la cheminée de la grande chambre, du bout de la grande salle dudit manoir jusques au vieil logis, avec la tour ou montée de boys estant dedans la grande cour, auprès et pour servir audit bout de logis et ledit vieil logis, ainsy que le tout se consiste de fond en comble ; et lequel gable ou pignon d'entre ladite grand' salle et ladite grand' chambre demeure moitoien entre cedit lot et ledit premier lot depuis le bas jusques au haut. Et sera tenu le premier lot faire closture et séparation des garniers d'entre ledit premier lot et cedit lot par le haut du dit gable aux costéz de ladite cheminée, où besoin sera. Item, aura cedit lot la chappelle avec la murîalle sic et petit jardin estant entre ladite chappelle et vieil logis, lequel petit jardin il poura entretenir de closture. Item, aura le petite jardin d'entre le manoir et le vivier noir, à la charge du premier lot de faire massonner et clore les galleries de bas qui joustent audit petit jardin jusques au premier plancher, pour y demeurer seullement des fenestres bastardes qui esclaireront auxdictes galleries de bas, lesquelles fenestres néammoins seront grillées de grilles de fer. Item, aura cedict lot le grand portail et les tours d'auprès, avec la muraille et chartrie d'entre l'une desdites tours et la maison du pressoir ; et aura aussy ladite maison du pressoir, estable, granche, ledit pressoir, celier, garnier, fanilz et édifices desdits portail, tours et maison, de fondz en comble, comprins la tour estant hors la cour au coing du grand celier et garnier vers le grand boys, jusques au gable d'entre l'estable du bout de la granche contenue au premier lot, et le grand celier contenu en cedit lot ; lequel gable demeure moitoien entre cedit lot et ledit premier lot. — 123. — Item, aura cedit lot la grand' cour d'entre les dites maisons au droict et à l'équipollent des dites portions de maisons contenues en cedit lot, en allant de l'une à l'autre, et lequel présent lot ne pourra clore ny empescher sadite cour que le tenant du premier lot n'y puisse y aller, venir et tourner charues et charettes sans que ledit premier lot puisse avoir issue et sortie de ladite cour, sinon par-dessus ledit premier lot. Et demeure la fontaine, sortant de dedans la cour dudit premier lot, commune entre ledict premier lot et cedict lot, à la charge desditz deux lotz de l'entretenir, faire fluer et courir dedans ladite cour, et la recrecher et réparer quand besoin sera, par moitié, depuis le bassin ou issue de l'eau de ladite fontainne estant en ladite cour jusques à la tournée ou prochain carrefour auquel partie de l'eau de ladite fontaine est prise pour aller en la laverie du second lot ; depuis lequel carrefour on tournée les ditz trois lotz entendront, par tierce partie, à l'entretenement et réparation de ladite fontaine, jusques à la source ou première prise d'icelle. Et le tenant du premier lot entretiendra la prinse de ladite eau depuis ladite laverie jusques en la despence dudit premier lot, sy avoir et conduire veult ladite eau en ladite despence ce qu'il ponra avoir. Et pouront chacun des dits lotz faire et assembler compostz chacun sur sa part de ladite cour. Item, aura cedit lot le boult ou portion du jardin estant entre ladite chappelle et le jardin des Rangs ; d'un costé au grand herbage de soubz le vivier noir, d'autre au chemin sortant dudict manoir pour aller à l'églize de Coullonces et passant du long les Rangs ; d'un bout aux dictz Rangs, et d'autre à la chaussée dudit vivier noir et chemin de Vire sortant de ladite cour et passant par dessus ladite chaussée. Item, aura le fossé de derrière la chappelle, et celluy de derrière les autres portions de logis de ladicte maison du pressoir et muraille d'entre ledit portail et ledit pressoir apartenant à cedict lot ; mesmes aura portion du jardin de derrière ledit pressoir entre ledit fossé de derrière ledit pressoir, et une portion de jardin contenue au second lot, sur laquelle portion de jardin de ce dit lot et sur celle de derrière la granche et estables dudit premier lot y aura chemin pour aller et venir à charues et charettes, bestes et bestiaux, par les tenantz des premier et second lot sortant de leur cour pour exploicter leurs héritages et aller à Vire ou à l'église de Coullonces et ailleurs ; lequel — 124 — chemin sera sur le bord desditz fosséz ou douves de ladite cour par dessus lesdites portions de jardin, sans que lesditz fosséz en puissent, estre empeschez. Item, aura cedict lot ledict vivier noir aynsy qu'il se contient, depuis la chaussée du vivier de la Bricquerie jusques à ladite chaussée dudit vivier noir, par sur laquelle passe le grand chemin allant de Vire à Saint-Sever, et au jardin de SaintMartin, et à la troche de boys de la Grand' Aumosne, et à la chaussée de la mare à poisson de l'Aumosne contenue au second lot, et à la boullengerie et petitte cour contenue au second lot. Item, aura une portion de terre en jardin à prendre au bout du jardin des Rangs vers ledict jardin sieurial, au droit et pourportant du grand jardin du Pavillon ; jouste d'un costé au grand herbage ou pray dudit manoir sieurial, d'autre au chemin sortant dudict manoir et passant par sur le total dudit jardin des Rangz pour aller à l'église de Coullonces ; d'un bout à la portion du jardin de derrière la chappelle contenue en cedit lot, et d'autre au reste dudit jardin des Rangz contenus au premier lot ; laquelle portion dudit premier lot sera tenu porter chemin à tous lesditz trois lotz pour aller exploicter chacun sa part dudit grand pray ou herbage, et en tirer le foin au moins de dommage faisant. Item, aura unze vergées ou viron de pray et pestilz à prendre en ledit grand herbage d'au dessoubz le vivier noir au boult vers ledit vivier ; jouste d'un costé à Lignevrier, d'autre au jardin de derrière la chappelle et aux jardins des Rangz ; d'un boult à la portion dudit grand pray ou herbage apartenant au second lot, et d'autre boult à la chaussée dudit vivier noir à partir de cedit lot. Et aura aussy la tierce partie de l'ean sortante dudit vivier noir pour abrever sadite portion de pray, laquelle eau se partira à la journée ou à la sepmaine. Et pouront lesditz autres lotz avoir et prendre ladite eau chacun en son rang par dessus la présente portion. Et sera tenu ledit second lot faire faire deux fosséz, etc. Item, aura une pièce de terre, plantée en jardin à pommiers et poiriers, nommée le jardin de la Guérière ; jouxte d'un costé audit grand herbage, d'autre costé et d'un boult au chemin tendant dudit manoir seigneurial audit Vire et à Jullien Rastel, et d'autre à la pièce de terre labourable de la Guérière. — 125 — Item, ladite pièce de terre de la Guérière labourable ; jouxte d'un costé et d'un bout audit grand herbage, et d'autre costé à Jullien et Collas dictz Rastel, et d'autre bout audit jardin de la Guérière. Item, aura une pièce de terre labourable nommée le Grand Domainne, qui jouste d'un costé au chemin des Rangs et au chemin sortant desditz Rangs allant à la Chesnelière, comprins en cedit lot le rang de pommiers estant planté entre ledit chemin des Rangs et le fossé dudit Domainne à l'endroict dudit Domainne, d'autre costé à l'herbage ou Landes du Pontaulièvre et au grand boys de haute fustaye ; d'un bout au grand Désert contenu au premier lot, et d'autre chemin tendant de Vire à Clinchamps. Item, aura la pièce de terre en herbage ou landes, nommée le Pont au Liepvre ; jouxte d'un costé audit grand Domaine, d'autre costé aux terres de Lambertière ; d'un bout audit grand boys de haute fustaye, et d'autre boult audit grand chemin tendant de Vire à Clinchamps. Item, aura par perche et mesure la tierce partie des boys de haute fustaye à prendre au boult de bas du grand boys vers ledit Pont au Liepvre, en contant au second lot sur sa part desditz boyz la grandeur et continence de la troche de boys de haute fustaye de l'Aumosne, suyvant qu'il est porté par ledit second lot. Item, aura cedit lot le reste du boys taillis de ladicte baronnie, après avoir par ledit premier lot prins trois accres de iceux vers la métairie du petit boys, et par le second lot traize accres vers la Vallée et boult de saut d'iceulx suyvant leursdietz lotz, et aynsy que ledit reste se pourporte et contient. Item, aura neuf vergées de terre en pray à prendre au boult de bas des praits de la Cizonnière vers Choisel, avec le pray Bouvet ; lesquelles neuf vergées joustent d'un costé à la rivière de Brévongne, d'autre costé aux hoirs Françoys Heurtault et Anthoine Perrard ; d'un boult à Thibault Laumosnier et aux hoirs Gilles Jahel, et d'autre boult à la portion du second lot. Et ledit pray Bouvet jouste d'un costé audit Thybault Laumosnier, et d'autre aux hoirs Françoys Robert ; d'un bout à la rivière de Brévongne, et d'autre à la vielle Rivière. Et auront chacun desditz trois lotz liberté de faire faucher, fenner, charier et tasser, etc. Et aura cedit lot liberté et droicture de chemin ou passage — I2é — par dessus les premier et second lotz pour jouir, abrever et exploicter sa portion desditz praiz et en charier le foin. Et lesquelz trois lotz partiront égallement l'eau servante etc. Item, aura cedit lot la seigneurie, etc., et tenantz du traict et verge de la Cour, comprins Fauquembert, et la teneure de la Colinnière, aynsy que le tout se contient et s'estend en la parroisse de Coullonces, et du traict et verge de Saint-Aubindes-Boys qui s'estend en la parroisse dudit lieu de Saint-Aubin, selon et ainsy que lesdits traictz de la Cour et Saint-Aubin s'estendent et sont redevables à la dicte baronnie. Item, aura la seigneurie et juricdiction, gaige piège, cour et usage, teneures, rentes et redevances que doibvent et sont tenuz faire à ladite baronnie les hommes et tenantz des masures de la Rouillerie ou Guillotière, la Clairlière et la Férière, assizes en la parroisse de Saint-Manvieu, et Drouay dans Saint-Pierrede-Tarentaigne, et que doibt le prévost fieffé dudit traict de Saint-Manvieu à cause desdites masures lequel sera tenu racueillir, accomplir et rendre compte au tenant de cedit lot des charges qui luy seront baillées sur et à cause desdites masures. Et pour ce sera subgect ledit prévost comparoistre aux pledz de ladite baronnie de cedit tiers lot qui seront tenus à gaige piège et autres quand besoin sera, et faire tout debvoir pour choses dépendantes desdites quatre masures et fiefz nobles tenus de cedit lot, dépendant de la charge et subgection antienne dudit prévost de Saint-Mauvieu. Item, aura le patronnage et droict de présenter à la cure ou bénéfice de la petitte ou seconde portion de la parroisse de Coullonces et de la chappelle du manoir seigneurial de ladite baronnie, avecques les honneurs, prérogatifves, rentes et revenus, dignitéz et libertéz qui en dépendent, comprins six livres de rente deues à ladite chappelle sur les dixmes de Beslon. Item, aura tout et tel droict appartenant à ladite baronnie au patronnage ou présentation à la cure de Saint-Aubin-des-Bois. Item, aura les honneurs, teneures, honneurs, droictures, dignitéz et libertéz, rentes et revenus appartenant à ladite baronnie sur et à cause des fiefz et terres nobles de Saint-Aubin alias de Thyéville audit Saint-Aubin-des-Boys, et de Vaudry, Cottun, le petit fief d'Estry alias au Boeuf, le Pont et Cantelou en la parroisse dudit lieu d'Estry, le fief Corbel alias Les Bons Faictz en Monchamps, et du fief de la Carbonnière alias du Buisson en la parroisse de Champrepus, vicomte de Coustances, selon — 127 — et ainsy que lesdites teneures, rentes et revenus en jouissoit ledict deffunct sieur baron ou ses prédécesseurs. Item, aura cedit lot le moulin estant communes et couailles de Choysel, assis en la parroisse de Coullonces, avec leurs dignitéz et libertéz, tant du droict de baon et moulte que autres subgections en quoy sont subjectz les hommes et tenantz desdites quattre masures et traict de la Cour et prévost dudit Saint-Manvieu audits moulin, et couailles, et vivier ou estang de Choysel. Item, aura les deux moulins de Saint-Aubin-des-Boys et la maison où sont lesdits moulins, cours et issues, bieux et arrièrebieux, pescherie et rivière appartenant aux dits moulins de Saint-Aubin, avec leurs dignitéz et libertéz, tant du baon et droicture de moulte que autres subjections en quoy sont subjectz auxdits moulins les hommes et tenantz dudit traict et verge de prévosté de Saint-Aubin dépendant de ladite baronnie. Item, aura la commune desdits moulins aynsy qu'elle se contient; jouste d'un costé à l'eau qui faict moudre lesdits moulins, d'autre aux prais de 1 'Affischardière ; d'un bout à René Affichard, et d'autre bout à M* Pierre Vistel. Item, aura une pièce de terre labourable nommée le Grand Jardin assize en ladite parroisse et preez lesdits moulins de Saint-Aubin, aynsy qu'elle se contient ; jouxte d'un costé au chemin venant de la Vassorie auxdits moulins ; d'un bout à ladite commune, et d'autre boult à Toussaint Norjot. Et demeureront les héritages, etc. Et s'il y a aucuns héritages, etc. Et portera l'un lot l'autre, etc. Et pouront chacun desdits trois lotz faire édiffier ou construire un coulombier, etc. Item, aura cedict lot les héritages et mesnages cy aprèz déclarez assis en la parroisse de Saint-Martin-de-Talvende, au bourcq de Martilly ou aux environs, tenus, mouvantz et dépendantz de ladite sieurie de Martilly. C'est à sçavoir la maison manable de Cauville, et granche audit lieu, et les jardins où elles sont assisses, cours et issues ; jouxtent d'un costé à la rivière de Vire, d'autre costé au chemin allant de Vire à SaintSever ; d'un boult à la rue des moulins de Martilly, et d'autre bout à la pièce du Pendant et Bois Burel. Item, ladite pièce du Pendant en terre labourable, avec la pièce nommée les Ruettes ; jouste d'un costé audit chemin de Vire, d'autre au Bois Burel et à cil d'Anthoine Laumosuier ; — 128 — d'un boult à la dite rivière de Vire, et d'autre boult es terres de Me Charles Halbout. Item, aura ledit boys Burel en taillis aynsy qu'il se contient et d'autant qu'il en appartient audict deffunct sieur baron ; d'un costé audit boys taillis dudit Halbout, d'autre costé audit Pendant et audit boys d'Anthoine Laumosnier ; d'un bout à ladite rivière de Vire, et d'autre boult audit Halbout. Item, aura le Clos Saint-Blaize ; lequel jouste d'un costé à l'eaue de Vire, d'autre costé et des deux boutz aux douves dudit Clos Saint-Blaize. Item, aura une petitte portion de terre abuttant auxdictes douves ; laquelle jouxte d'un costé à l'eau de la rivière de Vire, d'autre costé aux petittes Landes et commune de Martilly ; d'un boult à M" Thomas Lioud, et d'autre boult auxdites douves Saint-Blaize. Item, aura la pièce du Clos de devers l'eau, jouxte d'un costé à la grande Crière, d'autre costé à la rivière de Vire ; d'un bout au sieur de Neuville et à Jenne Cousin, et d'autre bout auxdites douves Saint-Blaize. Item, ladite pièce de la Grande Crière ; jouste d'un costé à la rue des Landes de Martilly, d'autre costé et des deux boutz aux terres cy devant nommées contenues dans cedict lot et au Clos Feros. Item, ladite pièce du Clos Feros ; laquelle jouxte d'un costé ladite rue des Landes, d'autre au sieur de Neuville ; d'un bout à la ruette Cousin, et d'autre à ladicte grande Crière. Item, aura cedit lot le pray Burel ; lequel jouste d'un costé aux hoirs de Jacques Le Breton, d'autre costé à ladite rue tendante dudict bourcq de Martilly es Landes dudit Martilly ; d'un boult à Pierre Godier ou ceux qui représentent son droict, d'autre à Michel Le Métayer. Item, aura le grand herbage de Martilly ainsy qu'il se contient, jouste d'un costé au pavé de Martilly de devers l'églize de Coullonces, et à Pierre Godier et aux hoirs de Jacques Le Breton, d'autre costé au chemin tendant de Vire à Clinchamps, et à Michel et Gilles dictz Touyon ; d'un boult au chemin tendant de Vire à Saint-Sever, et d'autre bout auxdictz Touyon. Item, aura cedit lot le petit moulin de Martilly estant assis dans une petitte maison prees de la grande maison des deux moulins du dit lieu, avec ladite petitte maison, cours et issues d'icelle, et la tierce partie de l'eau de la rivière ou escluze — 129 — servant à faire moudre lesdits moulins, et toute la liberté de baon et droicture de moulte, et autres charges et subjections en quoy sont subjetz les hommes et tenantz des masures de la Florie, Camoisière, Caponnière, Besnardière, Ainière ?, Anctillère ?, Vassière, Hamelière et autres tenantz dudit fief, réserve de la grande Masure ; les tenantz de laquelle grand' Masure seront subjectz aux deux autres moulins de Martilly contenus au premier lot. Item, aura quarante solz tournois de rente fontière sieurialle ou telle qu'elle est deue à ladite sieurie de Martilly, à savoir vingt solz sur le sieur de Neuville et vingt sur Jenne Cousin. Item, aura cedit lot la sieurie, jurisdiction, gage-piège, cour et usage, teneure, restes et redevances de ladite sieurie de Martilly, et services que sont tenus et subjectz faire les hommes et vassaulx de ladite sieurie, fors et réservé le baon ou moulte et autres subjections et services que sont tenus faire les tenantz de ladite grand' Masure aux deux moulins de ladite sieurie contenus au premier lot, et les rentes sieurialles que pouroient debvoir les héritages des premier et second lotz tenus de ladicte sieurie de Martilly ; desquelles rentes ilz ne pairont aucune chose. Et auront chacun desdits trois lotz liberté à la commune de Martilly. Et payra cedit lot trente deux boisseaux, petitte mesure de Vire antienne, qui sont quatre quartiers de froment ou mouture de rente deue à l'abbaye de Hambie sur ledit moulin de Choysel, et sy deue est, mesmes payra et acquittera cedit lot saize livres tournois de rente deue, on demandée de trois ans en trois ans, sur ladite baronnie par le sieur baron de Landelles, et en acquittera avec les autres lotz. Et contriburont chacun desdits lotz, par tierce partye, au douaire, etc. Et entretiendront chacun desdits lotz en droict soy les portions de maisons, etc. Et sera tenu cedit lot, toutesfoys qu'il lui plaira, à racquitter et admortir le corps de cent cinquante livres tournois, etc. Comme aussy le premier lot, etc. Et le tenant du second lot sera tenu et subject racquitter et admortir le corps de cent cinquante livres, etc. Et payront respectivement, etc. Et même poursuivront, etc. Et aura le second lot dix huict tonneaux, etc. — 130 — Et auront chacun desdits trois lotz lettres, etc. Pour approbation desquelz lotz, etc., etc. Collation faicte à l'original représenté par Germain Gondouin et à luy rendu après ladicte collation faicte, par moy soussigné, ce cinq février 1670. Gondouin. av. par. Bien que la teneur du premier lot fasse défaut et il serait peut-être possible d'en retrouver la minute, à Vire, cependant nous sommes renseigné, par le second et le tiers, de beaucoup de détails le concernant, et c'est déjà appréciable. Le second et le tiers lots nous donnent aussi une référence qui a son importance. La première ou grande portion de la cure de Coulonces avait comme patron présentateur le tenant du second lot, c'està-dire, dans l'espèce, François d'Assy, mari d'Anne de Bordeaux ; la seconde ou petite portion de la même cure, et la chapelle de la Cour de Coulonces avaient comme patron présentateur le tenant du tiers lot, c'est-à-dire Louis de Bordeaux. Louis de Bordeaux, seigneur de Bordeaux et d'Etouvy, chevalier de l'ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, lieutenant de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, et finalement gouverneur de la ville, château et vicomte de Vire, dont nous parlerons plus longuement au Chapitre II, quand il s'agira de la seigneurie de Bordeaux, devenait donc, par héritage et par parage, baron de Coulonces. Mais cette baronnie, ou mieux, la tierce partie de cette baronnie, ne devait rester qu'une vingtaine d'années dans la famille de Bordeaux. Louis de Bordeaux, en effet, n'eut point d'enfants de son mariage avec Anne d'Espinay, Celle-ci avait eu pour premier mari, le 13 mai 1567, Guy du Parc, baron d'Ingrandes et de Bernières-le-Patry, qui fut tué à la bataille de Jarnac le 18 mars 1569. Il laissait un fils, René du Parc, dont A. de Blangy a publié les comptes de tutelle dans son Etude Tutelle de René du Parc, baron d'Ingrandes. Bulletin de la Soc. des Antiq. de Norm., 1906, dans laquelle il y aurait beaucoup à glaner au sujet du rôle que joua dans cette tutelle son beau-père Louis de Bordeaux. Le 15 juin 1573, en effet, Anne d'Espinay épousait le baron de Coulonces, et ne lui donnait pas de descendants. Louis de Bordeaux décéda en 1605. Le tiers lot de la baron- — 131 — nie de Coulonces, qui lui était échu en 1587, ne fut partagé qu'en 1610 entre ses co-héritiers, François d'Assy, et l'héritier de Jeanne de Bordeaux, veuve de Pierre de Secquèville, et ce partage eut lieu, selon nous, peu après le décès de Jeanne. Mais le manuscrit Duchesne fait erreur lorsqu'il dit que le partage eut lieu entre François d'Assy et Louis de Guilbert de Secquèville. Il se fit, réellement, entre François d'Assy, et Jacob de Guillebert et sa nièce Jeanne de Guilbert de Secquèville, comme nous allons le voir. Nulle part, cependant, nous n'avons trouvé trace d'un Jacob de Guillebert baron de Coulonces, ou d'une Jeanne de Guillebert baronne de Coulonces. Et, en 1610, c'était Philippe de Guilbert de Secquèville qui était baron de Coulonces. Nous reviendrons, plus loin, sur cette question. Voici la teneur de ce partage, fait le 19 octobre 1610, du tiers lot qui avait appartenu à Louis de Bordeaux. Extraict de ce qui ensuit. Copie, sur papier. C'est le premier lot de deux lots de la succession de feu messire Louys de Bordeaux, vivant chevalier, sieur du lieu et baron de Coulonces, en tant que pour le faict de ladicte baronnie et de la sieurie de Martilly, sellon et suivant son lot de partage qui est le tiers de troys lots de l'intégritté de ladite baronnie et sieurie de Martilly, passé par devant les tabellions de Vire le vingt^quatrième jour de febvrier l'an mil cinq cens quatre vingt sept, que fait Jacob de Guillebert, escuier, sieur de la Rivière, et damoiselle Jeanne de Guillebert, sa niepce, comme héritiers de feue damoiselle Jeanne de Bordeaux, vivante héritière en la moitié de la succession maternelle dudict deffunct sieur de Bordeaux, affin d'estre choisy l'un d'iceux par noble homme Françoys d'Assy, sieur du lieu et baron en sa partye de ladicte baronnie comme héritier en une moictié avecques lesditz de Guillebert au propre maternel dudit feu sieur de Bordeaux, et l'autre leur demeurer par non choix suivant la coustume. Le corps de ladite baronnie est scitué et assis en la paroisse de Coulonces, vicomte de Vire, et ladite sieurie de Martilly en la paroisse de Saint-Martin-de-Talvende. Premièrement. Qui aura le premier lot aura et tiendra affin d'héritage tous et chacuns les logis du manoir seigneurial dudit lieu de Coulonces, la court d'entre lesdits logis, la chappelle avec le droict de présentation à icelle, les rentes — 132 — et autres droictz à elle appartenantes, le grand estang, le petit jardin entre iceluy estang et lesdits logis, et les jardins de devant la grande porte, et le jardin des Rengs du long le pavillon, le pray soubz le jardin, la Guérière, et le vieil jardin du bout de ladite Guérière, ladite Guérière et vieil jardin joignant d'un costé audit pray, comme le tout ce contient, et en apartenoit audit feu sieur de Bordeaux par son dit lot... déchiré. Item, il aura déchiré le bois taillis de Coulonces apartenoit au feu sieur de Bordeaux.... Item, aura la m.... du boys de haulte fustaye... Ce qu'il y a de terre vague au costé dudit boys party à travers le bois Vion, soleil de midy, par les devises qui mises y seront par lesdits de Guillebert. Item, aura le grand herbage de Martilly comme elle se contient, avec les haies et fossés de d'alentour. Item, aura cedit lot la seigneurie, jurisdiction, gaigeplaige, court et usage, tenure, faisances et redevances tant en grains, oeufs, oyseaux, qu'autrement, que sont tenus faire à la ditte baronnie les prévosts, hommes et tenantz des masures de la Ponterie, la Pestourerie, la Chesnelière, le Buisson et Grosprez, la Pelleterie, la Ripauderie, le Chesne Besnichon, la Pilière, la Bougière, la Pelleterie, la Clérière, la Férière, et la Longuerie. Item, aura sur Lauberterie, pour la prinse de l'eau, deux chapons, deux poulies et vingt oeufs. Sur Richard Le Bassac, pour le cloz de dessoubz le bois de la Vallée, un chapon. Plus, aura la seigneurie, jurisdiction, gaigepleige, court et usage, rentes, faisances et redebvances, charges et subjections, franchises et libertés que sont tenus faire les prévotz, hommes et tenants du trait et verge de Saint-Aubin-des-Boys, qui s'extent en laditte parroisse de Saint-Aubin. Avec ce, aura les deux moulins dudit lieu de Saint-Aubin, la maison où sont lesdits deux moulins, cours et yssuee, bieux, arrière-bieux, pescherie et rivières apartenants ausdits moulins, et la commune et libertés à iceux apartenans. Item, une pièce nommée le grand Jardin préz lesdits moulins, le tout assis en ladite parroisse, et sellon que plus amplement le tout est butté et déclaré par le lot dudit deffunct sieur de Bordeaux ; davantage aura toult et tel droit apartenant à ladite baronnie au patronnage ou présentation de la cure dudit lieu de Saint-Aubin. — 133 — Item, aura les tenures, hommes, droictures, dignittés et libertés, rentes et revenus apartenant à ladite baronnie sur et à cause des fiefs de Thiéville en Saint-Aubin, le fief au Boeuf, et fief du Pont de Cantelou en Estry, et des Bonsl'aitz en Monchamps, sellon et ainsi que des dites teneures, rentes et revenus en jouissoit ledit deffunct sieur de Bordeaux. Et demeurent tous les héritages contenus en cedit lot tenus d'iceluy, réservé ledit herbage de Martilly qui tiendra de la sieurie dudit lieu de Martilly. Et auront chacun desdits lots droit de jurisdiction, court et usage, gaigepleige, ellection de prévost, en tant que ce qui en despend du traict de la Cour. Et pour ce qui est tenu de la verge Sainct-Manvieu, le prévost fieffé de ladite verge sera tenu faire les charges qui luy seront chargées et commandées par chacun desdits lots. Et ne demeure l'un lot garand à l'autre pour les patronnages ou tenures desdits fiefs nobles ; chacun à qui ilz apartiendront seront tenus les poursuivre et débattre chacun en son chef sans y appeller l'aultre lot en aucune garantie, rescompence ou aultrement ; ains pour le fonds des héritages et mesnages contenus en chacun desdits deux lots, ou cas où l'un desdits lots y serait empesché, l'autre contribura à faire yuider ledit empeschement. Et s'il demeure aucune chosse à partager, elle sera partagée quand elle viendra à connoissance, soit en profit ou charge. Et auront chacun desdits deux lots les lettres, adveux et escriptures consernans chacun son lot. Et contriburont chacun desdits deux lots par moictié au douaire que la dame vefve du feu sieur baron de Coulonces prenoit sur le dot dudit feu sieur de Bordeaux, le toult sans desroger à l'accord fait par ledit sieur de Bordeaux avec ledit sieur d'Assy, mesmes à toutes les debtes et rentes tant fontières que hipotèques qui seront demandées sur ladite succession ou partie d'icelle, autres que celles cy après mentionnées. Et payra et admortira cedit premier lot envers le sieur baron du Pont-Bellenger le corps et arrérages de cent livres de rente hipotèque. Item, au sieur baron de Landelles, saize livres de rente à luy deue de trois ans en trois ans. Item, paira et admortira cent cinquante livres de rente deue par chacun an à noble damoiselle Elizabet Roger, veuve de feu - iâi - Pierre Le Mière, vivant escuier, sieur de la Ruaudière, de la nature qu'elle est deue. Comme aussi le second lot sera tenu paier par chacun an au sieur abbé de Hambie trente deux petits boesseaux de froment ou mouture, mesure antienne, de la nature qu'elle est deue. Aussi, paira, comme dit est, le corps et arrérages de vingt livres de rente hipotèque deubs au sieur de Saint-Fraguier, héritier du sieur du Mesnil-Bovent. Et seront tenus les dits sieurs d'Assy et de Guillebert paier par moictié les arrérages des rentes cy dessus déclarées par eux deubz, escheuz depuis le déceds dudit sieur de Bordeaux, et qui escherront jusques au jour de la choisie des présents lots. Et saouf leur rester garantie et rescompences sur la danie veuve du feu sieur baron de Coulonces de toutte et telle part et portion des dites rentes et aultres, en quoy elle pouroit estre tenue et subjette, laquelle garantie ils auront et poursuivront chacun en la qualité qu'ils ont en ladite succession dudit feu sieur baron de Coulonces. Mesmes les autres chosses, callenges en poursuittes qu'ils pouront demander à ladite veuve à cause de la succession dudit deffunct sieur baron, son mary. Et demeureront audit sieur d'Assy, aisné en la succession, la teneure des présens lots par parage, en tant que ladite baronnie seullement. Qui aura le second lot aura et tiendra à fin d'héritage une pièce de terre nommée le grand Domaine avecq herbage du Pont au Lièvre, comme ils se contiennent. Et la moictié, par merc et mesme, du boys de haulte fustaie, comprins la terre vague estant au costé dudit bois party à travers le boult vers ledit herbage du Pont au Liepvre, par les mercs et devises qui mises y seront. Plus, aura le bois de la Vallée, avec les haies et fosseds à iceluy boys apartenant, avec une petitte pièce de terre nommée la Guérie dudit bois de la Vallée. Item, aura le pray de la Cizonnière, le pray Bonnel avec les couailles de Choisel, comme il en apartenoit audit feu sieur de Bordeaux, avec aultres corvées et subjections apartenants audit pray. Item, aura cedit lot le moulin, estang et commune de Choisel assis en ladite parroisse de Coullonces, avec les libertés tant du droit de baon de moulte dudit traict de la Cour que autres sub- — 136 — jections en quoy sont subjectz les hommes et tenants de ladite baronnie en tant que les obligés ausdits moulins. Item, aura la seigneurie, gaigepleige, cour et usage, rentes et redebvances, tenures, services et subjections que sont tenus faire à ladite baronnie les prévostz, hommes et tenans des masures de la - Hergaudière, la Brocherie, Lausnerie, la Chédonière, la Rainière, la Gaitière, la Trougardière, le pray de la Vallée, le Clos de la Mariette, le Moussé, la masure de Droué, le fief de Fauguembert et la Melotière. Item, aura sur Thomas Le Peltier ou les représentans son droit, pour le bois de la Vallée, dix sols et un chapon de rente. Item, aura la seigneurie, gaigepleige, jurisdiction, court et usage, tenures, rentes, faisances et redebvances, services et subjections que sont tenus faire les hommes et tenans de la sieurie de Martilly, avec le petit moulin dudit lieu de Martilly, et le droit des eaux apartenant à iceluy, et le toult suivant qu'il est porté par ledit tiers lot dessus dabté, avec les libertés de baon et moulte en quoy sont subjectz les hommes des masurss dépendantes de ladite sieurie de Martilly. Item, aura quarante sols de rente fontière ou telle qu'elle est deue à ladite sieurie, assavoir vingt solz sur le sieur de Neufville, et vingt solz sur les représentans le droit de Jeanne Cousin. Item, aura les héritages et mesnages cy après déclarés, assavoir en ladite parroisse Saint-Martin-de-Talvende, au bourg de Martilly et aux environs, tenus, mouvants et dépendans de ladite sieurie de Martilly, c'est assavoir, la maison manable de Cauville et la grange dudit lieu, les jardins où elles sont assisses, courts et yssues, la pièce du Pendant en terre labourable, avec la pièce nommée les Nouettes, le bois taillis au dessus ledit Pendant, le clos Saint-Blaize, et une petitte portion de terre buttante audit clos Saint-Blaize, et le clos de devers l'eau, la grande Crière, le clos Ferras, et le pray Burel, comme le toult ce contient, et qu'il en apartenoit audit feu sieur de Bordeaux par sondit lot. Item, aura le droit de patronnage et droit de présenter à la cure de la petitte et seconde portion de la parroisse de Coulonces, avec les honneurs, prérogatives, rentes et revenus qui en dépendent. Item, aura les honneurs, droictures, libertés, rentes, revenus — 136 — et tenures apartenant à ladite baronnie à cause des fiefs de la terre et sieurie de Vaudry, du fief de Villiers en la parroisse de Cottun, et du fief de la Carbonnière en Champrepus. Et demeureront tous les héritages contenus en cedit lot tenus d'iceluy. Et auront chacun desdits lots droit de jurisdiction, et usage, gaigepleige, ellection de prévosts en tant que ce qui despend dudit trait de la Cour. Et pour ce qui est tenu de la verge de Saint-Manvieu, le prévost fieffé de ladite verge sera tenu faire les charges qui luy seront chargées et commandées par chacun desdits lots. Et poura cedit lot faire, édiffier et bastir sur sondit lot en ladite baronnie un coulombier ou fuye. Et ne demeure l'un lot, etc. Et s'il demeure, etc.. Et auront chacun desdits lots, etc. Et contriburont chacun desdits lots par moictié, etc. Et payra et admortira, comme devant est dit, le premier lot, etc. Item, payra le dit premier lot, etc. Comme aussi le second lot, etc. Aussi paira, etc. Et seront tenus, etc. Et saouf leur rester, etc. Ces présens lots et partages ont esté baillez par noble homme Jacob de Guillebert, sieur de la Rivière, et damoiselle Jeanne de Guillebert, sa niepce, héritiers de feue damoiselle Jeanne de Bordeaux, à noble homme François d'Assy, sieur du lieu, et baron de Coulonces, pour iceux veoir et procéder à la choisie de l'un d'iceux et l'autre demeurer par non choix ausdits de Guillebert, et à cette fin les mettre devant les tabellions pour iceux délivrer aux parties dans huictaine de ce jour. Fait aujourd'huy, quinziesme jour d'octobre l'an mil six cens dix, laditte damoiselle stipullée par Robert Forget. Signez J. de Guillebert et Forget, chacun un seing. Et au dessoubz est escrit Ledit sieur d'Assy, ayant veu les présens lots cy devant escrits, avant que procéder à la choisie d'iceux, a demandé exprès estre réservé aux clauses cy après escrittes où il n'entend estre préjudicié par le moien de ladite choisie. — 137 — Premièrement, qu'ils n'ont point mis dans chacun des lotz qui sera subject d'entendre en droit soy à l'acquit de l'arrièreban et autres droitz fontiers ou centiers deubz à cause d'iceluy partage. Plus, qu'il n'est point faict mention que les fermiers, qui jouissent dudit domaine et autres despendances du fonds desdits partages, continuront leurs baux afferme jusques à la fin, nonostant lesdits lotz et choisie d'iceux. Plus, qu'il soit réservé à s'y pourvoir par dérogeance à l'accord par luy fait avec ledit feu sieur de Bordeaux touchant la rescompence de ce que la dame douairière de Coulonces tient à droit et ocoupe de son héritage et partage, pour ce que le sieur d'Assy s'arresta à la faveur personnelle dudit feu sieur de Bordeaux à beaucoup moindre rescompence que ce qui luy appartient pour l'occupation dudit douaire, et auquel accord partant il n'entend plus continuer, ains le faire continuer sur lesdits sieurs cohéritiers telle rescompence qui luy peult apartenir pour cella. Plus, ledit sieur d'Assy se réserve aussi à se faire paier par rescompence et aultrement de plusieurs demandes qu'il a à faire sur ce en vertu d'obligations et promesses dudit feu sieur de Bordeaux. Plus, se réserve à demander sa part des deniers de la vente faite par ledit feu sieur de Bordeaux de la maison de Rouen, et des intérestz deubz d'iceux deniers, depuis le déceds dudit sieur. Plus, se réserve aussy à demander part comme d'acquest en bourgeoisie en ce qui est du fief et sieurie d'Estouvy, sellon le procedz qui en est pendant. Plus, se réserve aux fins du procedz entre les parties, ses cohéritiers, sur le soustien par luy fait qui n'est point subject entrer en paiment par contribution ny aultrement des corps ny arrérages des rentes hipotèques de l'acquit desquelles ledit sieur de Bordeaux s'estoit chargé par son lot, pour les raisons desjà emploiées et instructions que ledit sieur d'Assy a produittes vers la Cour. Plus, se réserve entrer en conférence de contre pour se faire paier par rescompence de ce qui seroit trouvé que lesdits sieur et damoiselle ses cohéritiers ou autres pour eux auraient racueilly plus que luy des fruictz et chosses dépendentes de ladite succession et des dégradations que on y auroit faictes. — 138 — Plus, soustient que le tenant du second partage ne se poura califier baron de Coulonces aultrement que par l'adjection de quelque qualité tirée du nom d'une des masures ou aultrement, en sorte que la confugion de cette dénomination ne puisse tourner au préjudice de cette qualité qui apartient purement et simplement audit sieur d'Assy, cohéritier aisney. Lesquels sieur de la Rivière, de Guillebert et Robert Forget se sont réservé de leur deffence au contraire. Et suivant les réservations dessusdites, le sieur d'Assy a procédé à la choisie desdits lots, ce qui n'auroit fait aultrement ; et suivant ce, a déclaré prendre et choisir le second lot desdits lotz, et laisser pour non choix le premier lot desdits lots audit sieur de la Rivière et Forget, pour eux et oudit nom desquelz lotz chacun d'eux se sont tenus à contents, bien lothis et partagés, et consenty eux en aller à la possession et jouissance chacun de son loth aux charges et conditions contenues en iceux ; la procuration duquel Robert Forget est incérée au bas de ce présent. Lesquels lots ont esté signés et aprouvés, instance desdits sieur de la Rivière et Forget, vertu de ladite procuration, par Jacques Euldes et François Champion, escuier, tabellions royaux à Vire, aujourd'huy dix-neufvième jour d'octobre mil six cens dix ; présens, honnête homme Jullien Laisney, hoste de la Croix Blanche, et Jean Signot, demeurant à Vire, tesmoins ; la minutte signée des parties, tesmoins et tabellions, suivant l'ordonnance, estant au registre, pour leur deceds estant à présent en la garde de Bertrand Euldes, cy après à la fin signé. Et de laquelle procuration la teneur ensuit A suivre. V. BOURRIENNE Compagnon de Gaule La question de ce Compagnon de Gaule » capitaine de Vire, qui, le 2 février 1418, rendit cette ville au duc de Glocester, 1 a fortement excité la sagacité des écrivains régionaux. Dubourg d'Isigny 1 voit dans cette dénomination des mots insolites et bizarres » qui ne figurent dans aucun dictionnaire de noblesse. Et, par un ingénieux système de déductions, il démontre que Gaule vient de Gallois, que les Gallois étaient les ennemis des Anglais, et que les Français, qui avaient combattu avec les Gallois contre l'Angleterre, s'honoraient fort de ce titre. D'où cette conclusion C'était, selon toute apparence le nom commun de quelque association anti-anglaise, sous lequel se voilait au besoin le nom patronymique. » Le surnom de Compagnon Gallois » se retrouve plusieurs fois dans les Vaux de Vire du vieux poète Olivier Basselin ... Je luy payay chopine Quand il sçut mon origine Que j'estois Virois Et compagnon Gallois De bon vin payez chopeine C'est bon loyer pour la peine De tout bon Virois Et compagnon Gallois. Cette expression employée comme refrain dans la joyeuse chanson du barbier semble bien synonyme de gai compagnon ». D'après le Glossaire de Ducange, ce. mot dérive du celtique 1 DTTBorjBG-D'IsiGire Hittoke may^re de la ville et dit cMteau de Vire. Mém. des Antiq. de Norm., t. X, p. 5»3. — 140 — armoricain gallu qui signifie puissance, valeur, et d'où nous avons tiré le qualificatif gaillard. Au xiv" siècle, Eustache Deschamps écrivait Faictes debvoir, plourez gentils Galois. » M. Charma, éditeur des Rôles de Bréquigny, trouve ingénieuse l'hypothèse de Dubourg, mais la juge inadmissible. Il invoque une preuve historique. La Chronique de Charles VI, par les religieux de Saint-Denis, cite un Jean de Gaules, gouverneur d'Orléans en 1405, qualifié de strenuus miles », qui se distingua, l'an 1411, parmi les chefs influents du parti Armagnac et, en 1415, à la bataille d'Azincourt. 1 Il en conclut que oe Jean de Gaules, gouverneur d'Orléans en 1405, est le même homme que le capitaine de Vire de 1418. Armand Gasté 2 accepte non sans hésitations l'opinion de Charma, et M. Hunger démontre que l'identification des deux personnages est impossible. Pierre de Mornay le Jeune, sire de Gaule, dit Gauluet, était encore gouverneur d'Orléans au mois de février 1418, date de la capitulation de Vire il ne vendit son office que le 17 mars suivant à André le Marchant, chambellan du roi. 3 A cette objection déjà péremptoire s'en ajoutent plusieurs autres. Le gouverneur d'Orléans est qualifié miles », le capitaine de Vire s'intitule écuier armiger ». Chez le premier, de Gaule » était un titre seigneurial, venant d'un fief ; chez le second c'était un nom patronymique. L'un se prénommait Pierre, l'autre Jean. Une pièce authentique de la collection Mancel, à la Bibliothèque de Caen ms. 27, dos. 26 tranche définitivement la question en nous montrant que Jean de Caulières, capitaine et garde du chastel et ville de Vire », visite et accepte, le 31 décembre 1416, les réparations faites au château. A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Jehan de Cau lières, escuier, seigneur de Feugeray, cappitaine et garde du Jieuje Condé Monographie de l'Hospice suite 107 •• VAL. BOURRIKNNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite n5 FRÉDÉRIC Aux. — Compagnon de Gaule 139 IKAN ROBERT. — Bois-Nantler 141 i PRIX DU NUMÉRO 3 fr. MORTAIN Imprimerie GABRIEL LETELLIER Grande-Rue, près l'Eglise 1933 Octobre-Décembre 1932. 15e année. Revue Historique, Scientifique, Artistique et Littéraire BUI_L_ECTIIN DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU PAYS VIROIS • p»g JEAN ROBERT. — Bois-Nantier suite ; 145 CHARLES TIRARD. — Il 1? a cinquante ans... au Pa^s Virois i53 EM. HALBOUT. — Le Vieuje Condé "Monographie de l'Hospice suite et fin 158 Visites Officielles 173 Bibliographie 186 PRIX DU NUMÉRO 3 fr. MORTAIN Imprimerie GABRIEL LETELLIER Grande-Rue, près l'Eglise 1933 Les articles publiés dans la revue locale Au Pays Virois'» ' restent sous la responsabilité UNIQUE et ABSOLUE de leurs auteurs. Le prix désabonnement est. de DIX fBAHÇS. Ls mode fo plus simple et le moins coûteux est l'abonnement p;.u- "bèque postal 0 fr 50} ROUEN, 4-510, à J'adresse de M- Emile ROZEY, Trésorier de la Société A. P; V. — Mettre son nom très lisiblement et .son adresse exacte. Les abonnements et les articles concernant i;i Rédaction sont reçus A Saint-Martin-de-Tallevende, Manoir du Cerisier, chez M, René PICARD, président de la Société, fondateur de? la rei'ije. A Vire chez M. Charles TIRARJ, Ruelle de la Couture Rue des Cordelicrs A'L'IMPRIMERIE du Maison G. LETELLIER, Grande-Rue, MORTAIN Manche' Lo Bulletin Au l'uys 1 huis, est en vente, dans les principales librairies de Vire, Condé-sur-Noireau, Caen, Rouen et Paris;' Les article!; publiés dans la revue locale Au Pays Vro\s » restent sous a -ypousa^Hité UNIQCE oo As'SOLUEdç leurs auteurs. de [' sr-c..- D»K fM*HCS. Le vcde ï<- plus simple s i ' coûteux esî r^Mi-?- -neiU o;;- ;hènoe postal i'O fr Sûj RC' iolft, à reorr-^o de M, Emile RUZE, rr;.-oriii- oc ;;; Société. A. I". \ —- Aieiirs son nom très lisiblement et son adresse exaeie. Les abonnements et. les articles concernant, la Rédaction sont reçus A Saint-Murtin-de-Talle-vende, Manoir ibi Cerisier, René PICARD, président de la Société, loiKtateurde. ïa révise. A Vire . chez M. Charles TIRARO. -Ruelle de Cousu- Rue des Cordelicrs, A L'IMPRIMERIE du Bulletin. Maison G. LETELLIER. Cramle-Rue, MORTAIN ManchC; Le Bulletin Au Paijs .'?
Formatde téléchargement: : Texte Vues 1 à 69 sur 69. Nombre de pages: 69 Notice complète: Titre : Liste officielle des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande : nom, date et lieu de naissance, unité / Centre national d'information sur les prisonniers de guerre Auteur : Centre national d'information sur les prisonniers

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Avisd'enquête publique relative au déclassement et à l'aliénation d'un parking public rue Saint-Martin. Du lundi 5 septembre 2022, 8 h 30 au vendredi 30 septembre 2022, 16 h 30, une enquête publique relative au déclassement et à l'aliénation d'un parking public rue Saint-Martin se déroulera. Horaires d'ouverture des mairies - du 22 au 26 août 2022 . Condé-sur-Noireau : lundi

Dans le cadre des championnats régionaux de boxe amateur Elites, samedi 12 novembre, au sein du gymnase Robert Gossart de Condé-sur-Noireau Calvados, lors du gala de boxe organisé par le club pugilistique de Condé, présidé par Christian Gauquelin, Thomas Lacroix, jeune boxeur originaire de Condé-sur-Noireau, a une nouvelle fois prouvé son envie de gagner. Après plusieurs mois d'absence en raison d'une blessure grave survenue au début de l'année 2016, son retour sur le ring était très attendu par ses supporters, venus nombreux pour l'encourager. Prochaine étape Carentan Thomas Lacroix, catégorie senior -69 kg, double champion de Normandie en titre, s'est distingué en remportant son combat aux points, à la 3e reprise, sous un tonnerre de cri et d'applaudissements, devant son adversaire, Guillaume Becquin du BC Le Tréport Seine-Maritime. C'est dans une ambiance de folie que Thomas Lacroix, porté par son public, a décroché sa place en demi-finale qui se déroulera ce samedi 19 novembre à Carentan Manche. Christian Gauquelin et Alain Robbe, entraîneurs de Thomas, sont satisfaits de retrouver leur champion. "Pour son premier combat de la saison, Thomas a tenu ses promesses devant un adversaire qui boxait très bien. Thomas est bien parti pour garder son titre", ont-ils souligné. Cette soirée exceptionnelle a de nouveau été un véritable succès avec plus de 400 entrées. Papa dans la foulée Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Amélie Foucher, la femme de Thomas, a été transportée cette nuit à la maternité de Flers pour donner naissance à leur premier enfant, un petit garçon. A LIRE AUSSI.

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L'entreprise GAUQUELIN s'est consacrée à son travail et à l'amour de son métier depuis 1835, en commençant par l'activité de tailleur de pierre, graveur et marbrier funéraire à Condé sur Noireau. Se sont succédé de père en fils depuis 5 générations Paul GAUQUELIN, Philippe GAUQUELIN, André GAUQUELIN, Jean et Thérèse GAUQUELIN, Christian et Maryvonne GAUQUELIN, Sylvain GAUQUELIN, Maxime 1953, Thérèse GAUQUELIN crée son activité de fleuriste, puis en 1956, Jean GAUQUELIN, les pompes funèbres. En 1967, Christian GAUQUELIN intègre l'entreprise, puis crée la SARL GAUQUELIN en 1983, date à laquelle Maryvonne GAUQUELIN reprend l'activité de fleuriste ainsi que la gestion complète du magasin. En 1995, une Chambre Funéraire est créée à Condé sur Noireau, rue Motte de Lutre, avec 2 salons de présentation, s'agrandissant de 2 nouveaux salons en 2000. En 1995, Sylvain GAUQUELIN intègre l'entreprise notamment en devenant le plus jeune Thanatopracteur de France, diplômé national en 14 février 2003, la maison GAUQUELIN ouvre une succursale à Tinchebray au 118 Grande Rue, reprenant l'activité de l'entreprise BAZIN. C'est un retour au pays l'oncle de Jean GAUQUELIN était, au début des années 1900, granitier à 2005, Maxime GAUQUELIN intègre l'entreprise en tant que marbrier GAUQUELIN a reçu Le Challenge 2003 - Lauréat Conseiller Funéraire récompense attribuée par M. Philippe MARTINEAU, Président du Choix Funéraire le 08/11/ Challenge Performance 2003 Assurance-Prévoyance accordé à une entreprise développant les Contrats Obsèques récompense attribuée par M. Philippe MARTINEAU, Président du Choix Funéraire le 08/11/ Trophée Entreprise 2003 accordé à une entreprise dynamique et en évolution récompense attribuée par M. Marcel HOSTE, Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de CAEN le 16/01/ Prix d'Excellence 2008 - Conseiller Funéraire en Prévoyance récompense attribuée par M. Philippe MARTINEAU, Président du Choix Funéraire le 16/05/ Charte qualité Le Choix Funéraire attribuée par M. Philippe MARTINEAU, Président du Choix Funéraire le 22/04/ Trophée de l'Enseigne en 2009 attribuée par M. Philippe MARTINEAU, Président du Choix 2009 est créé un centre funéraire de 200 m² à la La Béhuetterie » à TINCHEBRAY comprenant un magasin et une chambre funéraire de 2 salons de 2009, l'activité est transférée à la SAS GAUQUELIN dont Maryvonne et Sylvain GAUQUELIN sont les compte aujourd'hui 24 salariés dont 10 porteurs vacataires. Bayeux[bajø] [1] est une commune française et une des trois sous-préfectures du département du Calvados et de la région Normandie, peuplée de 12 682 habitants [2] (les Bajocasses ou Bayeusains).. Siège d'évêché depuis le IV e siècle et sous-préfecture du Calvados, Bayeux est célèbre pour sa tapisserie retraçant, sous forme de broderie, la conquête de l'Angleterre par Avis sur Condé-sur-Noireau Fait-il bon vivre à Condé-sur-Noireau? Que pensez-vous de Condé-sur-Noireau ? Partagez votre avis et notez votre ville Aucun avis pour la ville de Condé-sur-Noireau Soyez le premier à donner votre avis sur Condé-sur-Noireau Hotels Condé-sur-Noireau Destination Date d'arrivée Date de départ Je n'ai pas de dates de séjour précises
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Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 318 on 318Number of pages 318Full noticeTitle Bulletin de la Société historique et archéologique de l'OrneAuthor Société historique et archéologique de l'Orne. Auteur du textePublisher AlençonPublisher Typographie et lithographie Alb. Manier AlençonPublisher Typographie et lithographie Lecoq & Mathorel AlençonPublisher Imprimerie alençonnaise AlençonPublication date 1925Relationship textType printed serialLanguage frenchLanguage FrenchFormat Nombre total de vues 11750Description 1925Description 1925 T44.Description Collection numérique Arts de la marionnetteDescription Collection numérique Fonds régional Basse-NormandieRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k55073917Source Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-138547Provenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 17/01/2011The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 97%.SOCIETE HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE L'ORNE Fondée eu 38 8 2 Reconnue comme Établissement d'utilité publique par Décret du 2 Décembre 1914 Siège de la Société MAISON D'OZÉ, Place de Lamagdelaine, ALENÇON TOME XLJV ALENÇON IMPRIMERIE ALENÇONNAISE, H, Rue des Marcheries 1925 ''•- SOCIETE HISTORIQUE ET ARCHEOLOGIQUE DE L'ORNE Fondée en X8 823 Reconnue comme Établissement d'utilité publique par Décret du 2 Décembre 1924 Siège de la Société MAISON D'OZÉ, Place de Lamagdelaine, ALENÇON TOME XL1V. — ier et 2e Bulletins publication Trirpeçtrielle ALENÇON IMPRIMERIE ALENÇONNAISE, il, Rue des Marcheries JANVIER-AVRIL 1925 • SOCIETE HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE L'ORNE Fondée en X882 Reconnue comme Établissement d'utilité publique par Décret du 2 Décembre 1924 Siège de la Soc/été MAISON D'OZÉ, Place de Lamagdelaine, ALENÇON TOME XL1V ALENÇON IMPRIMERIE ALENÇONNAISE, 11, Rue des Marcheries 1925 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE L'ORNE Membres du Bureau dejamis l'origine de la Société Présidents MM. Léon DE LA SICOTIÈRE, fondateur 1882-1889 Gustave LE VAVASSEUR 1889-1895 le Comte Gérard DE CONTADES 1895-1899 Henri TOURNOUER 1899 Vice-Présidents MM. le Comte DE VIGNERAL 1882-1885 le Comte G. DE CONTADES 1882-1889 Eugène LECOINTRE 1882-1890 le Comte DE CHARENCEY 1885-1886 le Comte DE VIGNERAL 1886-1893 le Marquis DE LA JONQUIÈRE 1888-1891 le Chanoine BLIN 1889-1895 le Comte DE CHARENCEY 1890-1896 Eugène LECOINTRE 1891-1897 le Vicomte DE BROC. 1893-1899 Jules APPERT 1895-1901 Henri TOURNOUER 1896-1899 le Chanoine DUMAINE 1897-1916 le Vicomte H. DU MOTEY 1899 Henri BEAUDOUIN 1899-1901 le Baron JULES DES ROTOURS 1899-1899 Wilfrid CHALLEMEL 1901-1916 Eugène LECOINTRE 1901-1902 Albert CHOLLET 1903-1919 Louis DUVAL 1917-1917 Paul HAREL . . .• 1917 Paul ROMET 1917 le Chanoine GUESDON 1920 Secrétaires généraux MM. Gustave LE VAVASSEUR 1882-1884 le Comte G. DE CONTADES 1889-1899 Gustave LE VAVASSEUR 1895-189g Henri BEAUDOUIN 1896-1899 le Baron Jules DES ROTOURS 1899 VI MEMBRES DU BUREAU Secrétaires MM. Louis DUVAL 1882-1885 Henri BEAUDOUIN 1885-1896 le Vicomte H. DU MOTEY 1896-1899 l'abbé HOMMEY 1899-1900 l'abbé LETACQ 1900-1910 l'abbé DESVAUX 1910-1916 l'abbé GERMAIN-BEAUPRÉ 1917 Secrétaires-Adjoints MM. GUILLEMIN 1882-1883 Reynold DESCOUTURES 1883-1885 l'abbé HOMMEY 1885-1899 LE NEUF DE NEUFVILLE 1899-1900 l'abbé RICHER 1900-1902 Reynold DESCOUTURES 1903-1905 l'abbé DESVAUX 1905-1910 Mlle ROBET 1910-1914 MM. H. TOMERET 1917-1918 Henri BESNARD 1919 Trésoriers MM. Henri BEAUDOUIN 1882-1885 Reynold DESCOUTURES 1885-1888 Eugène DE BROISE 1888-1898 GILBERT 1898-1912 Emile BROUARD 1912 Trésoriers-Adjoints MM. Léon HOMMEY 1883-1884 Ch. CHARPENTIER 1884-1885 GILBERT 1897-1898 PICHON 1911-1921 . Jean COLLIÈRE 1921 Bibliothécaires MM. LE NEUF DE NEUFVILLE 1888-1900 Emile RENAUT 1900-1903 l'abbé RICHER 1903-1909 Jean LEBOUCHER 1909 -1923 JOUSSELIN DE SAIXT-HILAIRE .' 1923 - Bibliothécaires adjoints MM. le Vicomte H. DU MOTEY 1893-1899 l'abbé LETACQ 1899-1910 Alfred VALLÉE 1910 -1917 JOUSSELIN DE SAINT-HILAIRE 1917-1923 Charles BE^UGÉ 192"- Archivisle M. René JOUANNE 1 f20 MEMBRES DU BUREAU VII Membres du Bureau 1 Président M. HemU TOURNOUER 1926 MM. S le Vicomte DU MOTEY 1927 Paul HAREL 1926 Paul ROMET 1926 le Chanoine GUESDON 1926 Secrétaire général M. Le Baron Jules DES ROTOURS 1927 Secrétaire M. l'Abbé GERMAIN-BEAUPRÉ 1926 Secrétaire-adjoint M. Henri BESNARD 1927. Trésorier M. Emile BROUARD 1927 Trésorier-adjoint M. Jean COLLIÈRE 1927. Bibliothécaire M. JOUSSELIN DE SAINT-HILAIRE 1928. Bibliothécaire-adjoint M. Charles BEAUGÉ 1926. • Archiviste M. René JOUANNE 1926 Comité de Publication Mme la baronne DE Ste-PREUVE 1926 MM. Paul ROMET 1926 J. LEBOUCHER 1926 René GOBILLOT 1928 L'abbé TABOURIER 1928 Pierre de CÈNIVAL 1928. 1 La dale qui suit chaque nom indique l'année d'expiration du mandat des Membres du Bureau et du Comité de publication. VIII MEMBRES TITULAIRES Commission du Musée MM. Paul ROMET, président 1928 Félix BESNARD 1928 Ch. GATECLOU-MAREST 1928 Henri BESNARD 1926 Auguste FONTAINE 1926 Albert MEZEN 1927 L. BARILLET 1927 Commission des Conférences MM. Paul ROMET, président 1926 LE JEMTEL Mmi 1926 Jean COLLIÈRE, trésorier 1926 Jean LEBOUCHER 1926 Henri BESNARD 1926 René JOUANNE 1926 Raymond GUILLEMAIN D'ECHON 1926 Membres Titulaires 1 MM. ABADIE Pierre, conseiller général de l'Orne, au Theil. — 1923. ABOVILLE le commandant baron Louis D',*, 10, Cloître de la Cathédrale, Orléans, et château de Saint-Hilaire-des-Noyers, par Colonard Orne. — 1909. ADIGARD DES GAUTiERsMme\ 33, ruedu Cours, Alençon. —1924. ADIGARD DES GAUTRIES Jean, licencié es lettres, lecteur de langue française à l'Université du Christiania, Villa Skovholdt, Skovholdt, par Oslo Norvège. — 1918. ADIGARD Mme Pierre, 52, rue de Messei, à Fiers, et à La Ferrière-aux-Étangs Orne. — 1913. AILLIÈRES Louis Caillard D', conseiller général de la Sarthe, château d'Aillières, par Mamers Sarthe. •— 1924. ANDLAU le Comte D', château de Voré, par Regmalard, et 41, rue de l'Université, Paris vue. — 1900. ANGÉLY-SÉRILLAC Mme la Comtesse D', château de Sérillac, par Beaumont-le-Vicomte Sarthe. — 1907. ANTERROCHES le vicomte Henri D', château des Yveteaux Orne, et 174, rue de la Pompe, Paris xvie. — 1902. 1 La date qai figure à la suite de chaque nom est celle de l'année d'admission des Membres dans la Société. MEMBRES TITULAIRES IX MM. APPERT Charles, contrôleur des Contributions directes, à Domfront. Domfront. 1923. ARROU Mme Joseph, 9, rue Bayard, Paris vine, et château de la Gatine, par Villiers-sous-Mortagne Orne. — 1902. AUDIFFRET-PASQUIER le duc D', ^, député de l'Orne, membre du Conseil général de l'Orne, château de Sassy, par Mortrée Orne, et à Paris, 27, rue Vernct vme. — 1906. AVELINE César-Prosper, , avoué à Alençon, rue du Jeudi, 33. — 1884. BAGNEUX Mme la vicomtesse Guy DE, château du Repas, par Putanges Orne et 7, rue Monsieur, Paris vne. •— 1921. BAILLEUL, docteur en médecine, 69, rue Cazault, Alençon. —'1924. BAILLIÈRE Armand, château d'O, par Mortrée Orne. — 1924. BANMLLE Gérard de, à Aube-sur-Rille Orne. — 1925. BANVILLE le vicomte Henri DE *, membre du Conseil général de l'Orne, château du Rosel, par Montsecret Orne et à Paris, 2, rue de ommailles vne. — 1921. BANVILLE Mme la vicomtesse Robert DE, château du Rosel, par Montsecret Orne et 217, 'autour^ Saint-Honoré, Paris vme — 1921. BARATTE le chanoine Auguste, curé de Saint-Léonard d'Alençon. — 1918. BARBAY Louis, £_, contrôleur principal des postes et télégraphes, Le Mans. — 1918. BARBÉ l'abbé Alfred, Le Fay, par La Ferté-Macé Orne. — 1914. BARBEDIENNE l'abbé, curé-doyen de Bellême. — 1920. BARILLET Louis, artiste-peintre, 62, rue de l'Union, à Clamart Seine. — 1903 BARON Auguste, ancien instituteur, à La Ferrière-au-Doyen, — 1904. BARTH René, ingénieur à la compagnie des chemins de fer de l'Est ; château de Pouvray, par Igé Orne et 6. rue ConstantCoquelin, Paris vne. — 1909. BAUDOUIN l'abbé, curé de Vaunoise, par Le Gué-de-la-Chaîne Orne. — 1912. BAZEILLE, instituteur, à Bures, par Sainte-Scolasse-sur-Sarthe Orne. — 1921. . BEAU Ferdinand, >%, ancien officier de cavalerie, château de Tuboeuf, par Chandai Orne, et à Paris, 10, avenue Georres V vnr8. — 1900. BEAUCHESNE le marquis ADELSTAN DE, vice-président de la Société Historique et Archéologique du Maine, château de la Roche-Talbot, par Sablé Sarthe, château de Lassay Mayenne, et à Paris, 8, avenue Marceau vme. — 1883. X MEMBRES TITULAIRES MM. BEAUDOUIN le docteur Frédéric, $;, 35, rue du Château, à Alençon. — 1905. BEAUFILS l'abbé, curé de Lignerolles Orne. — 1917. BEAUFRET DU, , I. p, C. g, £,,,£, Med. d'hon. Ingénieur des Arts et Manufactures, directeur-adjoint de la Compagnie des Chemins de Fer de Bône-Guelma et prolongements, 12, rue de Hollande, à Tunis Tunisie. — 1910. BEAUGÉ l'abbé, curé de Saint-Laurent-de-Séez, Scez Orne. — 1901. BEAUGÉ Charles, ^. O. £§. C. ^. C. >J. — 1924. BOULARD Félix, Villa de l'Ermitage, à Bourg-le-Roi Sarthe. — 1912. BOURDON Maurice, château de Brocottes, par Beuvron-en-Auge Calvados et 52, rue de Bretagne, Alençon. —- 1920. BOURDON Mme Maurice, mêmes adresses. — 1920. BouRNisiENJean,C.^, LaGrandmaison, BellêmeOrne.—1900. BOUTEILLIER le Docteur, vice-président du conseil général de l'Orne, à La Ferté-Fresnel Orne. — 1912. BOUTON André, notaire, 9, rue Saint-Hérem, Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme. — 1923. BOUVET, l'abbé, curé-doyen de La Ferté-Fresnel Orne. — 1913. BOYER Meile Rachel, ft, de la Comédie Française, présidentefondatrice de L'Union des Arts, 27, boulevard d'Inkermann, Neuilly-sur-Seine. — 1922. Bozo Georges, 32, rue du Cours, Alençon. — 1921. BRARD, F., avocat, à Alençon, 15, rue d'Avesgo. — 1893. BRÉBISSON Mlle DE, château des Forges, par Longny. — 1919. BRICON le chanoine P., Vicaire général honoraire. Supérieur de l'Etablissement supérieur d'Enseignement libre de Séez. — 1900. BRIDREY Emile, docteur en droit, professeur à la Faculté de Droit, 4, rue des Carmélites, Caen. BROC Mme la marquise DE, château des Feugerets, par Belléme Orne, et à Paris, 15, rue Las-Cases vne. — 1882. XII MEMBRES TITULAIRES MM. BROGLIE le prince Georges DE, château de Cui, par Argentan, et 159, boulevard de la Reine, Versailles. —1906. •BROSSARD le comte DE, château des lls-Bardels, par Pontd'Ouilly Calvados et 15, rue Saint-Didier, Paris xvie. — 1918. BROSSARD Mme la comtesse DE, mêmes adresses. •— 1923. BROUARD Emile, comptable, 12, rue de la Sénatorerie, à Alençon. — 1912. BRUNET, 18, rue de l'Adoration, Alençon. — 1921. BUFFET Mme Paul, 32, rue de Bretagne, Alençon. — 1921. BUNEL l'abbé, curé de Ticheville Orne. —1921. BUNOUST le chanoine curé-doyen de Fiers Orne. — 1918. CAIX DE CHAULIEU Mme la baronne Gérard DE, château du Hameau-Fieury, par Bazoches-en-HouIme Orne, et à Paris, 1, rue Beaujon vme. —1903. CAIIOUET le capitaine DE, 29, avenue du Mail-d'Onges, Rennes Ille-et-Vilaine et château de Monceaux, par Coutances Manche. —1924. CALENDINI l'abbé Paul, directeur des Annales Fléchoises, curé-doyen de Ballon Sarthe. — 1908. CÉNIVAL Pierre HELLOUIN DE, archiviste-paléographe, ancien membre de l'Ecole Française de Rome, conservateur de la Bibliothèque et des Archives du protectorat français du Maroc, à Rabat, école arabo-cerbtre Maroc, château de Lamarre, par Ecouché. — 1908. CÉNIVAL Adrien HELLOUIN DE, château de Lamarre, par Ecouché Orne et à Paris, 10, r*e Laborde viue. —1919. CHABERT Mme A., 49, rue des Belles-Feuilles, Paris xvie. — 1922. CHABERT Mme C, 4, square de Lamartine, Paris xvie. — 1923. CHALLEMEL Mme Wilfrid, rue Hautevie, à La Ferté-Macé Orne. — 1916. CHAMPION Edouard, — British Muséum — 5, quai Malaquais. Malaquais. vie. — 1922. CHAPIREAU Mme, 18, rue Marguerite-de-Navarre, Alençon, — 1923. CHAPPÉE Julien, au Cogner, route de Rouillon, Le Mans—1918. CHARPENTIER Paul, château des Requêtes, Valframbert, par Alençon. —1921. CHARTIER Henry, ^, avocat, à Mortagne. — 1885. CHAUVEAU Mme, 4, rue Jullien, Alençon. — 1923. CHENNEVIÈRES-POINTEL le marquis DE, conservateur-adjoint au Musée du Louvre, professeur à l'Ecole du Louvre, à Paris, 8, rue Anatole-Delaforge, Paris xvne. — 1882. CHESNEL Louis, avocat, 55, rue de Bretagne, à Alençon. — 1912. MEMBRES TITULAIRES XIII MM. CHESNES Mme Henri DES, château du Mesnil, par Nonant-le-Pin. — 1893. CHEVALIER Mme, château de Villiers, Saint-Denis-sur-Sarthon, Orne et à Paris, 42, Avenue Mozart xvie. — 1917. CHEVREUIL Maurice, clerc de notaire, rue Sadi-Carnot, Vimoutiers Vimoutiers 1922. CHOISNARD Maurice, g, à la Roussetière, Verrières Orne. —1910. CHOISNE G., à Neuville-sur-Touques, par le Sap Orne.—1910. COCHINHenri,industriel, boulevard Jules-Janin, aEvreux.—1908. COLLIÈRE Jean, 2fc, directeur de la Société Normande de banque et dépôts 69, rue de Bretagne, Alençon. — 1920. COLLIÈRE Mme Jean. 69, rue de Bretagne, Alençon. — 1921. COMMEAUCHE l'abbé Paul, licencié es lettres, professeur à l'Ecole des Roches, Verneuil Eure. — 1903. CONTADES le marquis DE, château de Montgeofîroy, par Mazé Maine-et-Loire. — 1900. COORNAÈRT }, professeur agrégé au Lycée d'Alençon, rue du Jeudi. — 1923. COQUERET André, *, $, directeur général de la Caennaise, château du Bois-de-la-Pierre, par Crulai Orne et à Caen, 29, rue Jean-Romain. — 1922. CORBIÈRE Henri, O. §?, maire de Nonant, vice-président de la Société départementale d'agriculture de l'Orne, château de Nonant-le-Pin Orne. — 1901. CORCELLE Mme DE, château de Beaufossé, Essai Orne et 118, faubourg Saint-Honoré, Paris vin8. — 1922. CORDIER Louis, à Domfront. — 1923. CORDOUE Guy DE, château du Mesnil, par Nonant-le-Pin Orne. —1913. CORNEVILLE Mme, 16, rue des Marcheries, Alençon. — 1922. COTREUIL Paul, à Mortagne, et château de Bellavilliers Orne. — 1913. COUESPEL DE BOISGENCY Mme DE, château de La FerrièreBochard, par Saint-Denis-sur-Sarthon. — 1920. COURONNE l'abbé, curé-doyen de Noce Orne. —1921. COURTILLOLES Mme DE, château deCourtiIloles,par Champfleur Sarthe. — 1920. COURTIVRON le vicomte Paul DE *, château des Lettiers, par Gacé Orne et 11, rue de Lubeck, Paris xvi". — 1919. COUSIN A., à Domfront, Grande-Rue. — 1903. CRESTE Georges, docteur en droit, trésorier de la Société Percheronne d'Histoire et d'Archéologie, à Paris, 35, rue de Bellechasse vne, et à Mortagne. — 1902. CROYER Mme DE, 25, boulevard Lenoir-Dufresne, Alençon. — 1924. XIV MEMBRES TITULAIRES MM. CURIAL Mme la comtesse, château de Chauvigny, à St-Germain-duCorbéis, St-Germain-duCorbéis, Alençon et 20, rue La Boétie, Paris vnre. —1913. CURIAL le vicomte, TJJC, château de Chauvigny, à St-Germaindu-Corbéis, St-Germaindu-Corbéis, Alençon. — 1913. DALIBERT Maurice, juge de paix, Le Mesle-sur-Sarthe Orne. — 1924. DANLOUX Mme, château des Tourelles, par Radon Orne, et 19, rue Albert-Joly, à Versailles. — 1916. DAREL le chanoine, professeur à l'Ecole Saint-François de Sales 34, rue La Billardière, à Alençon. — 1900. DARPENTIGNY René, greffier de la Justice de Paix, à Putanges, à Pont-Ecrepin Orne. — 1911. DAUGER le vicomte Guy, secrétaire de la Commission diocésaine d'Architecture et d'Archéologie, château du Jardin, par Putanges Orne. — 1903. DAUPELEY Paul, éditeur, 33, rue Gouverneur, Nogent-le-Ro trou E. et L.. — 1906. DAVID Mme Paul, Crévecoeur-en-Auge Calvados. — 1923. DAVID Henri, agent voyer subdivisionnaire à Vimoutiers. — 1924. DAVY l'abbé Georges, professeur à l'École Saint-François de Sales d'Alençon. — 1920. PAUL, avoué, 47, rue du Jeudi, Alençon. — 1924. DELAHAYE Mme PAUL, même adresse. — 1924. DELOBEL Jean, élève de l'Ecole des Sciences politiques, à ChêneGalon, près Bellême Orne et 82, boulevard dé Grenelle, Paris xve. — 1924. DENTU le docteur *, conseiller général de l'Orne, Vimoutiers Orne. — 1922 DESBOUDARD notaire honoraire, 10, rue Octave-Feuillet, Paris xvie. — 1925. DESCHAMPS Albert, 37, rue Saint-Biaise, Alençon. — 1922. DESCHAMPS Mme Albert, même adresse. — 1924. DESCHAMPS Henri, IJ 1, adjoint au maire d Alençon, conseiller d'arrondissement, 22, rue du Cours, Alençon. — 1920. DESCHAMPS René, 201, route de Dieppe, Deville-les-Rouen Seine-Inférieure. — 1920. DESCOUTURES Mme Reynold, à Alençon, 29 bis, rue de l'Ecusson. l'Ecusson. 1913. DESHAYES Louis, notaire honoraire, 5, place des Vieilles-Halles, à Argentan Orne. — 1908. DESHAYES Bernard, manoir de Bray, par Glos-sur-Lisieux Calvados. —1920. MEMBRES TITULAIRES XV MM. DOIN Paul, château de Luctières, par Longny Orne et 8, cité Vaneau, Paris vne.— 1911. DUBOURG, agent voyer à Moulins-la-Marche Orne. — 1922. Du BUISSON Emile, Longny. — 1904. DUÈME G., trésorier payeur général à Besançon. — 1920. DUHAZÉ l'abbé, pro-secrétaire de l'Evêché, Sées. — 1920, DULONG DE ROSNAY Joseph, château de Frazé Eure-et-Loir et 29, rue Daru, Paris. — 1921. DULOUT, hôtel de la Poste, Domfront. — 1923. DUPONT l'abbé Joseph, chanoine honoraire, 34, rue La Billardière, Billardière, Alençon. — 1886. DUPONT l'abbé Alexandre, curé de Montsecret Orne. •—1899. DUPRAY DE LA MAHÉRIE Lucien, membre du Conseil général de l'Orne, vice-président de la Société Percheronne d'Histoire. et d'Archéologie, à la Courtinjère, par Le Pin-la-Garenne Orne — 1899. DURAND Auguste, maire de Magny-le-Désert, par la Ferté-Macé Orne. — 1896. DURAND Georges, agent général du Soleil, 16, avenue du Président-Wilson, Alençon. — 1924. DURAND DE SAINT-FRONT, château de Clairefontaine, par Fougerolles-du-Plessis Fougerolles-du-Plessis et 18, rue Guynemer, Paris vie. — 1924. DUVAL l'abbé Eugène, aumônier des Petiies-Soeurs des Pauvres, Alençon. •— 1907. DUVAL l'abbé Adrien,curé de Crouttes, par Vimoutiers Orne. — 1912. ECUYER DE VILLERS L' Abel, La Maison, Saint-Cénery-le-Gérei Orne. — 1924. ECUYER DE VILLERS L', docteur, Manoir d'Escole-Corbin, Sougéle-Ganelon Sougéle-Ganelon — 1924. ELTRICH Docteur", à Alençon. 59, rue de Bretagne, 1923. EON Francis, J, fjl A., vice-président du Ccnseil de Préfecture de l'Orne, 11 bis, rue du Général-Fromentin, Alençon. — 1921. EON Mme Francis, 11 bis, rue du Général-Fromentin, Alençon. — 1921. ERNULT Charles, $£, p, notaire, maire de Bayeux, 12, rue Général-de-Dais, Bayeux Calvados. — 1912. ESNAULT Arthur, O. I. &$, conseiller général, maire d'Alençon, 19, rue Saint-Biaise. — 1920. FALANDRE le comte Jacques DE, château de Glatigny, par Damigny Orne. — 1912. FAUVEL l'abbé, vicaire à Notre-Dame d'Alençon, 17, rue du Bercail, Alençon. — 1919. XVI MEMBRES TITULAIRES MM. FAVIER Mme Henry, château de Montigny, par La Fresnayesous-Chédouet Sarthe et 99, boulev. Hausmann, Parisvme. — 1924. FELDTRAUER Emile, ingénieur des Ponts et Chaussées, 7, rue de l'Ecusson, Alençon. — 1922. FÉREY François, ingénieur, 9, route du Quesnoy, Marly-lesValenciennes Marly-lesValenciennes — 1923. FÉRON Jacques, place Saint-Jean, Fiers Orne. — 1921. FLEURYGabriel, I. , lauréat de l'Institut, correspondant du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, 28, place de la République, à Mamers Sarthe. — 1891. FOCCART Guillaume,château du Tertre, par Ambrières Mayenne. — 1923. FOCCART Mme, château du Tertre, par Ambiières Mayenne. — 1923. FOCET R., avoué, président' du Syndicat d'initiative, 13, rue du Jeudi, Alençon. — 1920. FONTAINE Auguste, industriel, 28, r. du Cours, à Alençon. — 1911. FONTAINE l'abbé, aumônier de l'Asile départemental, 11, rue Jullien, Alençon. — 1920, FOXTAINE DE 40, rue de Bretagne, Alençon. — 1921. FOUCAULT Albert, avocat à la Cour d'Appel, château du Tertre, par Bellême Orne,'et à Paris, 21, rue de Madrid vine, — 1905. FOULD Mme Achille, château de Vervaine, Condé-sur-Sarthe, par Alençon et 96, avenue d'iéna, Paris. — 1921. FOULON Eugène, architecte, à Laigle Orne. — 1892. FRANCE DE TERSANT André DE, à Paris, 4, rue Saint-Philippedu-Roule Saint-Philippedu-Roule et à Sannois Seine-et-Oise. — 1898. FRESSONNET Henri, chef de service au*j usines de la Fonte, rédacteur au Nouvelliste de l'Orne, à Saint-Sulpice-sur-Rille, pai- Laigle Orne. — 1921. FRILEUSE DE, 11, rue des Promenades, Alençon. — 1922. FROMONT DE BOUAILLE Mlle DE, 5, boulevard Lenoir-Dufresne, Alençon. — 1920, FRONDEVILLE le marquis DE, 25, faubourg Saint-Honoré, Paris vme. FROT Ernest, entrepreneur de travaux publics, 4, rue Déniées, Alençon. — 1921. FROTTÉ le marquis DE, château de Couterne Orne, et à Paris, 52, avenue de Tokio xvie. — 1901. GALLOT, avocat, maire de Domfront Orne. — 1923. GARIN Paul, château d'Avoise, Radon, par Alençon. — 1903. GASTÉ Maurice DE, château de la Genevraye, par Le Merlerault Orne et 24, boulevard de La Tour-Maubourg, Paris vne. — 1900. MEMBRES TITULAIRES XVII MM. GATECLOU-MAREST Charles, 15, rue de Mamers, à Alençon.—1910. GAUQUELIN l'abbé Louis, Le Lys Blanc, à Jeufosse, par Bonnières Seine-et-Oise. — 1924. GAUTIER l'abbé, vicaire à Laigle.— 1920. GAVIN, pharmacien, à Vimoutiers. — 1923. GERMAIN-BEAUPRÉ l'abbé P., curé-doyen de TrUn Orne. —1912. GERMINY le comte Maxime DE, archiviste paléographe, château de Saint-Maurice-du-Désert Orne. — 1921. GIBORY le docteur", fâ, $, à Villers-en-Ouche Orne. — 1913. GICQUEL DES TOUCHES Mme la comtesse, château de la Pouprière, Semallé, par Alençon, et 8, rue du Boccador, Paris vnie. — 1922. GICQUEL DES TOUCHES le comte, ^, château de la Pouprière, Semallé, par Alençon, et 8, rue du Boccador, Paris vme, — 1920. GILBERT Mme Suzanne, Le Mesle-sur-Sarthe Orne. — 1923, GILLET Charles, membre du Conseil général de l'Orne, à Perrou, par Juvigny-sous-Andaine, Orne. — 1903. GIRARDIN Justin, château de Chenay, par Alençon, et 65, avenue Henri-Martin, Paris xviG. — 1920. GOBILLON Mme, La Perrière Orne. — 1923. GOBILLOT René, &, 3, rue Le Verrier, Paris vie. — 1904. GOBLET l'abbé F., curé de Saint-Jean-de-la-Forêt, par Noce Orne. — 1900. GODDE Mme, 27, rue de Lancrel, Alençon. — 1923. GODET l'abbé, curé du Pas-Saint-Lhômer, par Moutiers-auPerche Moutiers-auPerche — 1882. GODOT Jules, à Bocquencé, par La Ferté-Fresnel Orne. — 1912. GOUGEON l'abbé Daniel, chanoine honoraire, curé des Tourailles, par la Carneille Orne. — 1903. GRENTE S. G. Monseigneur, C. ►{, évêque du Mans. — 1903. GRIMAL Mme, concierge, Maison d'Ozé, Alençon. GRIMBERT, membre du Conseil d'arrondissement, notaire à La Ferté-Fresnel Orne. — 1910. GUERCHAIS l'abbé Léon, pro-curé d'Echaufîour Orne. — 1903. GUÉRIN l'abbé R., chanoine prébende, aumônier du Monastère de Sainte-Claire, à Alençon, 5, rue de la Demi-Lune. — 1886. GUÉTUN-SÉGUIER Albert, >&, j, membre du conseil de la Société Archéologique de France, Le Clos de Bretosse, à Aubigny, par Falaise ; 28, rue des Sablons, Paris xvie. — 1920. GUESDON l'abbé, chanoine titulaire, supérieur des Soeurs gardesmalades gardesmalades Sainte-Marie de Gacé, à Séez. — 1891. GUESNERIE Henri, 107, rue Cazault, Alençon. — 1921. XVIII MEMBRES TITULAIRES MM. GUILLAUME Joseph, archiviste-paléographe, ancien archiviste aux Archives Nationales, conservateur de la Bibliothèque et des Archives de la ville de Gaen, 54, avenue de Breteuil, Paris viie. — 1908. GUILLEMAIN D'ECHON Mme, 44, rue du Cours, Alençon. — 1923. GUILLEMAIN D'ECHON Raymond fâ, ï, directeur de la BanqueRégionale de l'Ouest, 44, rue du Cours Alençon. — 1920. GUILLET le chanoine A., à La Chapelle-Montligeon. — 1904. GUILLEMARD l'abbé, doyen honoraire, 1, rue Croix-de-Son, Mortagne. — 1917. GUILLOCHIM Victor *, t±à A., maire d'Argentan, membre du Conseil général de l'Orne, avoué près le Tribunal civil, 5, rue de l'Orne, à Argentan. — 1901. GUYOT le chanoine, secrétaire général de l'évêchë de Sées. — 1919 HAMARD Eugène, membre du Conseil général de l'Orne, maire de Rânes Orne. — 1921. HARCOURT Mme la comtesse Amédée D', château de Beaufossé, par Essai Orne; et 118, faubourg Saint-Honoié, Paris vme. — 1924. HARCOURT comte Amédée D', ^ 5, château de Beaufossé, par Essai Orne et 118 faubourg Saint-Honoré, Paris viue. — 1924. HAREL Paul, à Echauffour Orne. — 1883. HAREL Mme Paul, à Echauffour Orne. — 1904. HAYOT l'abbé, curé de Condé-sur-Sarthe, par Alençon. — 1919. HÉBERT l'abbé Jean, au Séminaire de Saint-Sulpice, à Issy Seine. — 1924. HÉBERT Melle, 24, rue du Jeudi, Alençon. — 1922. HERBRON Maurice, savonnerie d'Alençon, 74-76, rue des Tisons, Alençon. — 1921. HERMIGNY DE BRUCE D', sous-inspecteur, de l'Assistance publique de l'Orne, à Alençon. — 1924. HEURTAUMONT le vicomte DE, membre du Conseil général de l'Orne, château de la Gohyère, par Saint-Mard-de-Réno Orne. — 1907. HOMMEY le docteur Joseph*, A. _, membre du Conseil général de l'Orne, médecin de l'hôpital de Séez. — 1897. HUBERT Gabriel, pharmacien de lre classe, 59, Grande-Rue, à Mayenne. — 1908. HUBERT J., interne en pharmacie à l'hôpital Tenon, à Paiis, rue d'Alençon, à Domfront Orne. — 1921. HUBERT DES VILETTES Guy, à Lonlay-FAbbaye. — 1924. HÛE François, tfr, , 19, rue Théophile-Gautier, Paris-xvie. —1921. HUET-DESAUNAY Henri, ^, avocat à la Cour d'appel de Paris, 28, rue Stephenson, à Paris xviue, et 12, boulevard Carnot, à Argentan. — 1921. MEMBRES TITULAIRES XIX MM. HULOT Paul, architecte, diplômé par le Gouvernement, 27, rue Singer, Paris xvie et au Buissonnet, Mortagne Orne.—1905. HUREL, Le Hameau, à Ecorches, par Trun. — 1923. IMPRIMERIE Marcheries, Alençon.—1912. JAMET, instituteur honoraire, O., 33, rue du Champ-de-Foire, Fiers Orne. — 1921. JAMET l'abbé A., curé de Sainte-Honorine-la-Chardonne, par Athis. — 1899. JAULME André, archiviste-paléographe, ancien élève de l'Ecole pratique des Hautes-Etudes, 161, rue Saint-Jacques. Paris Ve et 2, rue du Buat, à Laigle. —1925. JOIN-LAMBERT Octave, archiviste-paléographe, château de Monceaux, par Couterne Orne et 1, avenue Alphonse-XIII, Paris xvie. — 1923. JOLY docteur, villa Les Lotus », à Bagnoles de-1'Orne Orne et à Paris, 39, boulevard Raspail. — 1922. JOUANNE René, I, archiviste départemental de l'Orne, Correspondant du Ministère de l'Instruction publique pour les travaux historiques, Conservateur des antiquités et objets d'art du département, 10, rue Jullien. Alençon. — 1914. JOUBERT Ferdinand-Paul, négociant, 19, rue du Puits-auVerrier, Alençon. — 1921. JOUSSELIN DE SAINT-HILAIRE Henri, 10, rue de Bretagne, Alençon et 1 rue Delambre, Paris xive. — 1917. JOUSSELIN DE SAINT-HILAIRE Mme, 10, rue d» Bretagne, Alençon. — 1921. JOUVIN Henri, notaire à Villiers-le-Bel Seine-et-Oise. — 1902 KERCHNER Edouard, 7, rue Clauzel, Paris ixe, et château de Beauvais, à Hêloup, par Alençon Orne. — 1909. LA BRETÈCHE Mme DE, à Argentan, 17, rue des Vieilles-Halles. ' — 1883. LA BROUSSE Léon DE, magistrat à Neufchâtel Seine-Inférieure. — 1915. LABUTTE Paul, 15, rue Porte-Rabel, à Laigle. — 1921. LACROIX Fernand, ingénieur des Arts et Manufactures, 47, rue du Ranelagh, à Paris xvie. — 1904. LAFFILLEY Mms E., à Crûlai. — 1918. LAGARENNE Mme la Générale DE, château des Tourelles, par Radon Orne. — 1916. LAIGNEAU, directeur de la Société générale, 8, boulevard Levasseur, Le Mans Sarthe. — 1924. LANDE l'abbé, aumônier de l'Hospice d'Alençon, 22, rue de Fresnay. — 1896. LANDE Félicien, à Autheuil, par Tourouvre Orne. —1924. XX MEMBRES TITULAIRES MM. LANGLOIS Emile, imprimeur, 6, rue du Collège, Argentan Orne. — 1910. LAPORTE T., ancien sous-préfet, à Alençon, rue de Bretagne, 20, et château de La Touche, à Saint-Denis-sur-Sarthon Orne. — 1883. LA SERRE l'abbé BARBIER DE, préfet des études à l'Ecole Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, 30, avenue du Roule, et château du Houssay, par Moulins-la-Marche Orne. — 1904. LA SERRE Etienne BARBIER DE ^t, 11, cité Vaneau, Paris vne, et château du Houssay, par Moulins-la-Marche Orne. — 1919. LASSEUR Georges, *, ï, agent-voyer, principal chef du bureau des Ponts-et-Chaussées, 13, place du Cours, Alençon.— 1918. LAURENT-BARRAULT, &, 120, rue de Lj'on, Paris xne. — 1913. LAUTOUR l'abbé, aumônier de l'hospice de Sées. — 1918. LAUSANNE lieutenant DE, 18, rue Candie, Alençon. — 1921. LWERERIE Mme DE, 61 ter, rue de Bretagne, A'.ençon. — 1923. LAVERNE Jacques, avoué près le Tribunal de la Seine, 66, Faubourg Saint-Honoré, Paris vine. — 1922. LEBOUCHER Jean, g, ancien pharmacien, vice-président de la Société d'Horticulture de l'Orne, 118, rue du Mans, à Alençon. — 1901. LEBOULANGER le chanoine, aumônier des Dames Bénédictines, 51, rue de l'Orne, Argentan. — 1920. LEBOURDAIS Frantz, notaire, au Pin-la-Garenue Orne. — 1908. LEBOURDAIS Mme Frantz, au Pin-la-Garenne Orne. — 1911. LEBRETON, employé de banque, Courteille, Alençon. —1924. LE CARBONNIER DE LA MORSANGLIÈRE Fernand, 31, rue des Carmélites. Caen. — 1925. LECHEVREL Joseph, licencié es lettres, maire de Saint-Paul, professeur au collège Sainte-Marie, 24, rue de l'Oratoire, Caen Calvados. — 1904, LE CHEVREL Mlle Madeleine, 129, rue du Ranelagh, Paris xvie — 1018. LECLERC Mm?, 1, rue de l'Orne, Argentan. — 1922. LECOINTRE Georges, château del'Isle, par Alençon. — 1890. LECORNEY P. Edouard, 71, via Boncompagni, Rome, 25, Italie. — 1889. LEFÈVRE Robert, avocat, 4, rue du Collège, Alençon. — 1921. LE FOYER, 1, rue Manissier, Caen. — 1923. LEFRANÇOIS Guillaume, avocat, agent de la Société Normande de Banque et Dépôts, à Vimoutiers, Le Sap Orne. — 1921. LÉGER Louis, 44, avenue de la Bourdonnais, Paris vne. —1899. MEMBRES TITULAIRES XXI MM. LEGROS l'abbé, curé d'Arçonnay Sarthe, par Champfieur. — 1909. LE GUAY le baron Robert, château de Montgoubert, par Le Mesle-sur-Sarthe Orne et 11, rue de Courcelles, Paris vme. — 1921. LE JEMTEL le docteur, 8, rue des Marcheries, à Alençon. — 1910. LE JEMTEL Mme, 8, rue des Marcheries, Alençon. — 1922. LEMAITRE l'abbé Paul, chanoine titulaire, 17, rue d'Argentré, à Sées. — 1886. LEMATRE Arsène, maître de verrerie à Saint-Evroult-NotreDame-du-Bois. Saint-Evroult-NotreDame-du-Bois. 1919. LE MAROIS le Comte Château de Lonray, par Alençon. — 1924. LE MAROIS Mme \i comtesse, château de Lonray, par Alençon, et à Paris, 51, rue de l'Université vne. — 1893. LEMARQUANT Henri, O. ^, O. I. £, O. &, M. O. de la Mutualité, directeur honoraire au Ministère de l'Intérieur, à Paris, 11, rue des Feuillantines ve, et à Ecouché Orne. — 1883. LEMÉE Mgr, protonotaire apostolique directeur général de l'OEuvre expiatoire, à La Chapelle-Montligeon Orne. —1909. LE MONNIER Romain, publiciste, Le Plain, Mantilly Orne. — 1903. LENOIR, I. 1, professeur honoraire du Lycée, 11, rue du GénéralFromentin, Alençon. — 1924. LEHMIER Georges, avocat à la Cour d'Appel 5, rue EdmondValentin, Paris vnc, et château de Saint-Gervais, par VingtHanaps Orne — 1920. LE ROUILLÉ Jules, 41, rue du Château, Alençon. — 1907. LEROUX Maurice, à Longny Orne. — 1924. LEROY Henry, notaire à Laigle — 1908. LEROY Paul, château du Hamel-Saint-Etienne, à La Carneille Orne. — 1904. LEROY le docteur, 136 bis, avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine Seine et à la Carneille. — 1921. LE ROY-WHITE Mme, château de Rabodanges, par Futanges Orne et 1, Quai Voltaire, Paris vne. — 1923. LESAGE Maurice, villa des Houx, par Villerville Calvados. — 1924, LE SASSIER-BOISAUNÉ Etienne, au Buat, par Rabodanges Orne. — 1921. LESELLIER l'abbé Joseph, procureur de l'OEuvre expiatoire, St-Louis-des-Français, 197, via Babuino, à Rome. — 1914. LESSART Henry, maire de Saint-Siméon Orne, à Alençon, 9, rue de Fresnay. — 1892. XXII MEMBRES TITULAIRES MM. LEVASSORT le docteur, €$, A. ^, maire de Mortagne, vice-président de la Société Percheronne d'Histoire et d'Archéologie, rue de la Sous-Préfecture, à Mortagne Orne. — 1907. LE VAVASSEUR Mme Gustave, château de la Lande-de-Lougé, par les Yveteaux Orne. — 1896. LEVEILLÉ Mme, 3, rue de Bretagne, à Alençon. — 1914. LE VENEUR DE TILLIÈRES le comte, 20, rue des Promenades, Alençon. — 1922 LÊVÊQUE l'abbé, ^t, curé de Touquette, pa. Saiht-EvroultNotre-Dame-du-Bois Orne. —1920. LÉVESQUE le docteur, conseiller général, de l'Orne, Domfront. —1923. LÉVIS-MIREPOIX le comte DE, château de Chèreperrine Orne, par Mamers Sarthe, et à Paris, 121, rue de Lille VII. — - 1889. LOISEAU l'abbé, aumônier de l'HôtelDieu, à Mortagne Orne. — 1921. LONGIN le colonel *, 95, rue Cazault, Alençon. LONGUEMARE Paul DE *, membre du Conseil général du Calvados, directeur de V Association Normande, château de Vendes, par Noyers-Bocage Calvados, et à Caen, 23, place de la République. — 1920. LORILLEUX Pierre, château de L'Aunay, par Saint-George s-duVièvre Eure et 53, rue de Verneuil, Paris vne. — 1919. LOUVARD S. G. Mgr, évêque de Coutances et Avranches Manche. — 1904. LOUVEL Marcel, >&, O. I. pi, ancien chef d'Institution, maire de Regmalard Orne. — 1894. LOUVEL Dr Georges, La Ferté-Macé Orne. — 1924, LOYSEL DE LA BILLARDIÈRE, juge, à Pontoise Seine-et-OIse, et avenue Daniel-Lesueur, 9, Paris vne, et château de la Monnerie, à Saint-Germain-du-Corbéis, par Alençon. — 1908. LOYSEL DE LA BILLARDIÈRE Mme, mêmes adresses. — 1920. LUCAS, directeur de l'Usine d'Ozé, président de la Chambre des Métiers, 55 bis, rue de Mamers, Alençon. — 192 château de Blanchelande, par Mortrée Orne et 23, rue Galilée, Paris xvie. — 1918. PESNEL le docteur, Bagnoles-de-1'Orne Orne. — 1921. PÉTRON l'abbé, à Fresnes, par Montsecret Orne. — 1923. PEYERIMHOFF DE FONTENEILE H. de, château de Médavy par Almenèches Orne et 16, rue Séguier, Paris vie. — 1922. PICARD, libraire-éditeur, 82, rue Bonaparte, Paris vie. — 1909. PICHON Louis, rue Haute, à Trôo Loir-et-Cher. — 1908. PICOT Mme Emile, château du Mesnil, par Laigle Orne, et à Paris, avenue de Wagram, 135 XVII6. — 1909. PIERREY Mme M., château de la Guyardière, en La HauteChapelle Orne, et 30, rue Copernic, Paris xvie. — 1903. PIERREY Jacques, Le Petit-Fief, Surimeau, par Sainte-Pezenne Deux-Sèvres et 16 bis, rue Dufrénoy, Paris xvie. — 1913. POLLET, ffe, château de la Pommeraye, par Pont-d'Ouilly Calvados. — 1921. PONTHAULT André, 1, rue de l'Hôtel-de-Ville, Mayenne. — 1923. PONTHAULT Pierre, place de Hercé, Mayenne Mayenne. •—1923. PORCHER Jacques, 1, rue du Regard, Paris vie. — 1901. PORCHER Jean , archiviste-paléographe, attaché à la Bibliothèque Nationale, 6, rue Commailles, Paris vue. — 1913. PORCHET Georges, professeur au Lycée de Caen, 50, rue Ecuyère, et à La Carneille Orne. — 1925. PORÉE le chanoine, correspondant de l'Institut, curé de Bournainville, par Thiberville Eure. — 1912. XXVI v MEMBRES TITULAIRES MM. POTTIER l'abbé, curé de Bocquencé, par La Ferté-Fresnel. — 1923. POUPET capitaine Benoît, -^f, docteur en Droit, 18, rue AlexandreDelemare, AlexandreDelemare, Mons-en-Bareul, par Lille Nord. — 1912. PRIMOIS Georges, industriel, au Pont-OEuvre, par Saint-EvroulNotre-Dame-du-Bois Saint-EvroulNotre-Dame-du-Bois — 1911. PRIMOIS fllsGeorges, industrielauPont-OEuvre,par Saint-EvroulNotre-Dame-du-Bois Saint-EvroulNotre-Dame-du-Bois — 1924. PRODHOMME le docteur, maire de Putanges. — 1903. PRUNELÉ le comte Henri DE, à Sées Orne, et 35, rue du Sud, à Versailles Seine-et-Oise. — 1914. RABINEL l'abbé, missionnaire diocésain, 14, rue du Cours, "Alençon. — 1921. RATTIER le chanoine, archiprêtre d'Argentan Orne. —1924. RÉMON-BEAUVAIS Mme, rue d'Alençon, Domfront. — 1923. RENAULT Paul, notaire, 49, place du Cours. Alençon. — 1923. REVERT Eugène, agrégé de l'Université, chargé de Cours à l'Université de Helsmgfors Finlande, Professeur au lycée . de Roanne, 1919. RHEINART Mme, à la Hamardière, près Domfront Orne. — 1922. RIBLIER. notaire à Regmalard Orne. — 1924, RIBOUX l'abbé A., curé de Bonsmoulins Orne. — 1904. RIGOULAY Alphonse ££, A. O. I. ^, chef de division à la Préfecture de l'Orne, 26, rue du Château, Alençon. — 1921. RIPAULT l'abbé, professeur à l'Ecole de l'Immaculée-Conception, à Flers-de-POrne. — 1919. RIVIÈRE Albert, ïfe, ancien magistrat, château de la Gatine, par ViUiers-sous-Mortagne Orne, et à Paris, 52, rue d'Amsterdam ixe. — 1900. ROCHEFORT Mme la comtesse DE, château de Bois-Roussel, par Essai Orne, et 39, rue Saint-Dominique, Paris. — 1920. ROEDERER le comte, ifc, membre du Conseil général de l'Orne, château de Bois-Roussel, par Essai, et 5, rue Freycinet, Paris xvie. — 1903. ROGER, ancien notaire, rue Cazault, Alençon. —• 1923. ROMANET le vicomte Olivier DE, vj&, château de Frebourg, par Mamers Sarthe, et 16 bis, avenue Bosquet, Paris vne. — 1905, SEMALLÉ M"e DE, château de Semallé Orne. — 1919. SERCEY Mme la comtesse Lauient DE, château de Vaugeois, par Neuilly-le-Vendin Mayenne. — 1923. SEVRAY le chanoine, à Séez Orne. — 1882. SORNIN l'abbé, curé de Saint-Kvroull-Notre-Dame-du-Bois. — 1919. SOUANCÉ le comte DE, château de Montdoucet, par Souancé Eure-et-Loir. - 1887. SURVILLE Auguste, ^, bibliothécaire de la ville de Fiers, à la Chapelle-Biche Orne. — 1886. TABOURIER l'abbé L., curé de St-Léger-sur-Sarthe, par Le Meslesur-Sarthe Orne. - 1902. TAPFOREAU Mlles, rue des Promenades, 14, Alençon. TAUNAY Victor-Auguste, président de l'Association de la Presse judiciaire de Paris, ancien rédacteur à la Gazette de France, à Paris, 93, rue du Bac, et " La Solitude ", à Plessis-Robinson Seine. — 1912. TESSIER le chanoine, >ïe, 29, rue du Cours, Alençon. — 1920. TRÉBUciENMm,àMagny-le-Freule, par Mézidon Calvados et 185, rue de la Pompe, Paris xvp.—1913. TRIGER Robert, A. Ç, C. ^, §,docteur en droit,ancien conseiller d'arrondissement, correspondant du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, président de la Société Historique et Archéologique du Maine, aux Talvasières près Le Mans, et au Mans, 5, rue l'Ancien-Evêché. — 1882. TRIPIED l'abbé F., curé de La Lande-Patry, près Fiers Orne. — 1900. l'abbé, curé de Fresnes Orne. — 1920. TURGEON Charles, ^, O. Spf, C. %*, membre correspondant de l'Institut, professeur d'Histoire des doctrines économiques et doyen de la Faculté de Droit de l'Université de Rennes, 25, boulevard Sévigné, à Rennes. — 1883. UBALD D'ALENÇON le R. P., 46, rue de la République, Brysur-Marne, Seine. — 1903. VADÉ Paul-Emile, conseiller municipal, 11, rue Cazault, Alençon — 1920. VANNIER l'abbé, 11, rue Grande-Sarthe, Alençon. — 1924. VAUCELLES le comte Jules DE g, membre du Conseil général de l'Orne, château de Lignou, par Briouze Orne, et à Paris, 18, rue de Marignan vin. — 1892 VAUGEOIS l'abbé, vicaire à Saint-Jean de Laigle. — 1909. VAUDRON l'abbé, vicaire à Condé-sur-Huisne Orne. — 1921. VENDEL Henri, bibliothécaire de la ville de Châlons-sur-Marne et à Almenèches Orne. 1909. VÉREL M»' Charles, à Nonant-le-Pin Orne. — 1888. VERGER Marcel, inspecteur à la Caennaise, 98, boulevard des Alliés, Caen. — 1923. VEZARD René, avocat, arbitre expert près le Tribunal de Commerce de la Seine, 179, boulevard Péieire, Paris xvne. — 1921. VIALLET Paul, sous-directeur de la Banque régionale, Alençon, 40, rue Jullien. —1924. VIGAN Victor DE, capitaine honoraire, à Bellême Orne. — 1900. VIGNERAL le comte DE, château de Ri, par Habloville Orne. — 190J. VIMARD Achille, château des Tourailles, par la Carneille Orne et 12, place Rougemare, Rouen Seine-Inférieure. — 1904. VINCENT, château de La Ferté-Frênel Orne et 68, boulevard de Courcelle, Paris xvne. — 1921. VOISIN Etienne, château de la Gâtine, par Villiers-sous-Mortagne et à Paris, 67, rue d'Amsterdam viuc. — 1900. XXX MEMBRES TITULAIRES MM. YVETOT, château du Hamel, à Planches Orne. — 1924. WICKERSHEIMEP. E111., président au tribunal de première instance,. à Argentan Orne. — 1911. ZAPPA Mme E., boulevard des Alliés, Caen. — 1922. BIBLIOTHÈQUE DE FLERS. — 1911. BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE DOMFRONT. — 1922. BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE NOGENT-LE-ROTROU Eure-etLoir. — 1911. ÉCHANGES XXXI Sociétés Savantes et Établissements Publics Auxquels la Société Historique et Archéologique de l'Orne adresse ses Publications et ses Correspondances. Abbeville. — Société d'Emulation d'Abbeville. Aix. — Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles-Lettres d'Aix. Aix. — Bibliothèque de l'Université d'Aix.— Facultés des Lettres et de Droit. Alençon. — Archives départementales de l'Orne. Alençon. — Bibliothèque publique de la ville. Angers. — Revue de l'Anjou ; M. le Directeur, 40, rue du Cornet. Angers. — Société Nationale d'Agriculture, Sciences et Arts ancienne Académie d'Angers. Angoulême. — Société Archéologique et Historique de la Charente. Argentan. — Bibliothèque publique; M. PORCHER, 105, rue de Paris. Arles. — Société des Amis du Vieil Arles. — Poste. Auxerre. — Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 43, rue Joubert. Avranches. — Société d'Archéologie littéraire, Sciences et Arts, des arrondissements d'Avranches et Mortain. Bayeux. — Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de Bayeux. Blois. — Société des Sciences et Lettres de Loir-et-Cher. — M. Le ueur, président, rue du Palais, à Blois. Bourges. — Société des Antiquaires du Centre. Caen. — Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen. Caen. — Société des Beaux-Arts. Caen. — Société des Antiquaires de Normandie. Caen. — Comité des Assises de Caumont, 28, rue de Geôle. — Poste. Caen. — Bibliothèque municipale. — M. Huard, conservateur. Chartres. — Société Archéologique d'Eure-et-Loir. Château dun Eure-et-Loir. — Société Dunoise Archéologie, Histoire, Sciences et Arts. Chinon. — La Société des Amis du Vieux-Chinon Indre-et-Loire. Cholet. — Société des Sciences et Beaux-Arts. Evreux. — Société libre d'Agriculture, Sciences, Arts et BellesLettres de l'Eure, 12, rue de la Banque. Fiers. — Le Pays Bas-Normand. Granville. — Société d'Etudes historiques et économiques Le Pays de Granville. » XXXII ECHANGES Grenoble. — Bulletin de l'académie Delphinale. Guéret. — Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse. La Flèche. — Les Annales Fléchoises. — Poste. Laval. — Commission Historique et Archéologique de la Mayenne. Le Havre. — Les Amis du Vieux Havre. Le Havre. •— Société havraise d'études diverses. Le Mans. — Société Historique et Archéologique du Maine. Le Mans. — Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe; M. GENTIL, 86, rue de Flore. Ligugé Vienne. — M. le Directeur de la Revue Mabillon abbaye Saint-Martin, Ligugé Vienne. — 1921. Lille. — Commission historique du département du Nord, place de l'Université.— M. de Saint-Léger, président. Limoges. — Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Limousin. Lisieux. — Société Historique. Lyon. — Société Gerson d'histoire et d'archéologie du diocèse de Lyon. Marseille. — Société Archéologique de Provence, 63, boulevard Longchamp. — M. Magnan, président. Montpellier. — Société d'Archéologie. Mortagne. — Société percheronne d'Histoire et d'Archéologie.— M. l'abbé Moulin, aumônier de l'hospice. Mouilleron-en-Pareds Vendée. — Revue du Bas-Poitou. — M. René Vallette, Logis de Beauregard. Moulins. •—• Société d'Emulation du Bourbonnais Lettres, Sciences et Arts. Nantes. — Société Archéologique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure. Orléans. — Société Archéologique et Historique de l'Orléanais, M. le Président, 37, boulevard Alexandre-Martin. Paris. — Ministère de l'Instruction publique Direction de l'Enseignement supérieur, 5e Bureau. — 6 exemplaires. Paris.— L'Ame Normande; M. Jacques HEBERTOT, Directeur, 5, Quai Voltaire vne. Paris. — Bibliothèque Nationale, 58, rue de Richelieu ne. Paris. — Bibliothèque de la Sorbonne, rue Saint-Jacques ve. Paris. — Bibliothèque de l'Institut.— M. le secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 23, quai de Conti, Paris vie. Paris. — Bibliothèque d'Art et d'Archéologie, 11, rue Berreyer, Paris vine. Paris. — Bibliothèque de l'Institut catholique, 74, rue de Vaugirard, Vaugirard, M. l'abbé Langlois \ie. ÉCHANGES XXXIII Paris. — Le Polybiblion, 5, rue Saint-Simon.— M. Chapuis vne. Paris. — Comité des travaux historiques et des Sociétés savantes, rue Richelieu. Bibliothèque Nationale. Paris. —Touring-Club de France, 65, avenue de la Grande-Armée, Paris xvie. — M. le Secrétaire-administratif du Comité des fêtes et monuments. Paris. — Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 19, rue de la Sorbonne Sorbonne Paris. — Les Guides Bleus, librairie Hachette, 79, boulevard Saint-Germain, Paris vne. Paris. — Revue des Questions Historiques, 5, rue Saint-Simon. — Poste vne. Paris. — .Association amicale de l'Orne, 14, rue Fontaine, Paris ixe. Paris. — La Pomme; M. LATOUCHE, secrétaire général, 65, rue Caulaincourt, Paris xvme. Paris. — Société Française d'Archéologie; M. LEFÈVRE-PONTALIS, 13, rue Phalsbourg xvne. Paris. — Bulletin héraldique de France; M. DELAPORTE, 5, rue Mornay ive. — Société de Saint-Jean pour l'encouragement de l'Art " Chrétien, 13, rue de l'Abbaye vie. Poitiers. — Société'des Antiquaires de l'Ouest. Quimper. — Diocèse de Quimper et de Léon Finistère. — Bulletin diocésain d'Histoire et d'Archéologie. — Poste. Rennes. — Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine. Rochechouart. — Société les Amis des Sciences et Arts de Rochechouart Rochechouart Rouen. — Société de l'Histoire de Normandie. Rouen. — Bibliothèque de la Ville de Rouen. Rouen. — Société Normande de Géographie. Rouen. — Commission des Antiquités de la Seine-Inférieure. Rouen. — Revue Normande, place Haute-Vieille-Tour. Rouen. — Société Normande de gravure, hôtel des Sociétés Savantes. Saint-Dié. — Société Philomatique Vosgienrie. Saint-Lô. — Société d'Agriculture, d'Archéologie et d'Histoire Naturelle de la Manche, 23, rue des Images. Saint-Malo. — Société Historique et Archéologique de l'arrondissement de Saint-Malo. Saumur. — Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois. Toulouse. — Société Archéologique du Midi de la France. Tours. — Société Archéologique de Touraine. Trévières. — Société historique de Trévières Calvados, M. le chanoine Guérin, doyen.. XXXIV ECHANGES Valence. — Société d'Histoire Ecclésiastique et d'Archéologie religieuse des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers. Valognes. — Société Archéologique, Artistique, Littéraire et Scientifique de l'arrondissement de Valognes. Vannes. — Société Polymathique du Morbihan. Vendôme. — Société Archéologique, Littéraire et Scientifique du Vendômois. ECHANGES XXXV Sociétés Étrangères Aarhus Stifs Aarbager. — Société historique. M. Hangsted, président, St-Paulskirkiplads-Aarlius Danmark. Albany. - Université de l'Etat de New-York. Barcelona. — Analecta Montserratensia. Bibliotheca deMontserrat. Bergen Norvège — Bibliothèque de la ville M. Sxdth, Libliothécaire. Bruxelles. •— Analecta Bollandiana, 24, boulevard Sain -Michel. Cambridge Etats-Unis. — Harward University of Cambridge Correspondant M. PICARD, libraire, 82, rue Bonaparte, Paris vi°. Christiana. — Bibliothèque de l'Université. M. W. Munthe, bibliothécaire. Copenhague. — Bibliothèque royale M. Lange, bibliothécaire en chef. Costa-Rica Amérique Centrale.— Museo Nacional; M. A. ALFARO. Director, San-José. Davenport. — Académy of Sciences. Genève Suisse. — Bibliothèque publique et universitaire. Helsingfors Finlande, — Bibliothèque de l'Université. — 1923. Jersey. — M. Nicolle, secrétaire honoraire. —Société Jersiaise. 9, Pier Road, Saint-Hélier. —1924. Londres. — Anglo-French society, scala house, Charlotte Street, w. i. Mexico. — Museo Nacional. Monaco. — Annales du Palais de Monaco. Montevideo Uruguay. — Museo de Historia Natural. Neufchâtel Suisse. — Société Neutchàteloise de Géographie. Rio-de-Janeiro Brésil. — Museo Nacional. Stockholm Suède. — Académie Royale des Belles-Lettres, de l'Histoire et des Antiquités. Turin. — Societa piemontese di archeologia et Belle Arti, via Napione, n° 2 Correspondant M. le docteur Gino Borghezio. Washington. — Smithsonian Institution. PftOCÈS-VERBAUX Séance du 29 Janvier 1925 Présidence de M. TOURNOUER, président. Le jeudi 29 janvier 1925, à la Maison d'Ozé, la première assemblée générale de la Société historique et archéologique de l'Orne, s'est tenue sous la présidence de M. Tournouer, président. Présents Mmes DE COUESPEL, DE COURTILLOLES, DE CROYER, DESCIIAMPS, DESCOUTURES, LEVEILLÉ, DE SAINTEPREUVE, Paul ROMET et Charles ROMET et MUe BELLESSORT. MM. le docteur BEAUDOUIN, BEAUGÉ, Henri et Félix BESNARD, le chanoine DAREL, Albert DESCHAMPS, EON, les abbés GERMAIN-BEAUPRÉ et GUERCHAIS, le chanoine GUESDON, LENOIR, Paul ROMET, ROUSSEAU, l'abbé TABOURIER, TOURNOUER et VADÉ. Excusés Mme 8 la comtesse D'ANGÉLY, CHAUVEAU, EON, FAVIER, RUFFRAY et TIERCELIN ; MUes DE BRÉBISSON, DE LAVERERIE et DE SEMALLÉ. MM. Joseph BESNARD, le chanoine BIDARD, André BOUTON, CHEVREUIL, DESLOGES, DOIN, DUBOURG, le chanoine DUPONT, DURAND DE SAINT-FRONT, l'abbé GOBLET, JOUANNE, JOUSSELIN DE SAINT-HILAIRE, le docteur LECUYER DE VILLERS, l'abbé LEGROS, LEMARQUANT, le comte LE VENEUR, LOUVEL, le docteur ONFRAY, le chanoine ROBERT, le vicomte Pierre DE ROMANET, le marquis DE SAINT-PIERRE, le baron DE SAINTE-PREUVE, Etienne DE LA SERRE, le chanoine SEVRAY, TAUNAY, le R. P. UBALD et Etienne VOISIN. £ PROCES-VERBAUX M. LE PRÉSIDENT nous dit sa joie de constater la cordialité et l'esprit vraiment familial qui régnent de plus en plus dans la Société dont il est le Président depuis 25 ans et, à ce titre, il veut offrir, à tous, ses voeux pour la nouvelle année. Puis, très délicatement, il exprime nos vifs sentiments de condoléance à la famille de Semallé pour la mort toute récente de M. Joseph de Semallé, dont le père est membre de la Société et aussi à notre confrère, M. le docteur Levassort, maire de Mortagne, qui vient de perdre sa femme. Passant aux bonnes nouvelles, M. LE PRÉSIDENT nous fait part du mariage de M. de Cénival avec Mlle de Peyerimhoff et de celui de M. Geivais Chappée avec Mlle Compaignon de Marcheville. Il nous annonce également la promotion de M. Etienne de la Serre nommé officier de la Légion d'honneur. Par extraordinaire, nous n'avons pas aujourd'hui de nouvelles présentations ; mais, nous sommes fiers d'enregistrer les magnifiques résultats de notre recrutement 50 nouveaux membres en 1920 ; 62 en 1921 ; 37 en 1922 47 en 1923 et 55 en 1924. Nous atteignons actuellement le chiffre de 521 membres. Cela ne nous fait pas oublier nos deuils, entre autres, celui très sensible de M. René de Beauregard. Nous avons dû faire un gros effort pécuniaire pour insérer au Bulletin des articles en retard. Aussi, nous verrons-nous probablement obligés à ne donner que deux fascicules en 1925. Nos réunions ont été régulières et animées et agrémentées de communications et de causeries très intéressantes. Nos conférences ont eu un vrai succès. L'excursion fut particulièrement réussie et laissera un souvenir parmi les plus belles. Voilà le bilan de l'année qui vient de s'achever. M. LE PRÉSIDENT donne maintenant la parole à M. LE VICOMTE DU MOTEY pour une communication, qu'au nom de la Société d'Eure-et-Loir, le docteur Demantké, de Dreux, est venu lui-même le prier de nous faire. PROCES-VERBAUX 3 La Société d'Eure-et-Loir tient à ce que nous ayions connaissance d'une protestation inutile, hélas ! qu'elle a faite contre le remplacement d'une croix historique, à Anet, par le monument aux morts de la guerre. M. du Motey, avec la limpide précision de sa mémoire très sûre, nous montre l'intérêt de ce calvaire. On sait qu'au moment de l'invasion normande, les reliques de saint Latuin, premier évêque de Séez, furent mises à l'abri dans l'église d'Anet. Au xie siècle, Yves de Bellême, pour en recouvrer au moins une parcelle, se rendit à Anet et il eut beaucoup de peine à obtenir de l'évêque de Chartres et des habitants le quatrième doigt de la main droite de son saint prédécesseur. Pour le transfert de la relique, on édifia trois magnifiques reposoirs sur l'emplacement desquels furent ensuite érigés trois calvaires qui étaient encore debout au xvme siècle. De nos jours, il n'en subsistait plus qu'un. Et c'est contre la suppression de ce souvenir historique par le Conseil municipal d'Anet que la Société d'Eureet-Loir a voulu protester et elle a tenu à nous en envoyer le sjTnpathique témoignage. M. LE PRÉSIDENT remercie M. du Motey et assure la Société d'Eure-et-Loir de notre parfaite conformité de vues avec elle. M. LE PRÉSIDENT nous parle de l'organisation du Congrès des Sociétés savantes de Normandie pour lequel il y eut hier une réunion fort importante. Tout semble en bonne voie et des commissions sont nommées pour organiser en détail séances d'études, expositions, concerts et excursions. Quant à notre Assemblée générale, c'est en juillet qu'elle se tiendra et, désormais, elle ne se fera plus au cours de l'excursion. M. LE PRÉSIDENT organisera, suivant l'usage, une réunioli spéciale, en mars, pour les membres parisiens de la Société. M. LE PRÉSIDENT nous dit le succès remporté à Paris par la Schola cantorum de l'Orne et il adresse, en notre nom, des félicitations à son directeur, notre confrère, M. l'abbé Marais. Le journal,' La Vie catholique, a publié deux articles 4 PROCES-VERBAUX très élogieux pour VOratorio' de Paul Harel comme pour la musique de Bellenot. L'Oratorio de la bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus Paul HAREL La Schola Caniofum de l'Orne, sous la direction de l'abbé Marais, est venue donner dans diverses églises de Paris, notamment à Sainte-Clotilde et à Notre-Dame-des-Champs, sur la bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus, la petite sainte du Carmel de Lisieux, le très bel Oratorio composé par M. Bellenot, organiste de Saint-Sulpice, sur un ravissant poème de Paul Harel. Ce nous est une occasion de saluer une fois de plus l'infatigable jeunesse toujours renouvelée du grand poète géorgique et chrétien, que double un personnage quasi mystique, tant il semble émané du paysage même de France et de la race, dont il résume les plus délicats et les plus pittoresques aspects. Est-ce un cep bourguignon devenu homme, un Clos Vougeot ou un seigneurial Chambertin ? Est-ce un des génies de la forêt d'Ecouché, une émanation mélancolique et rieuse de sa ducale Normandie, la voix de ses échos moqueurs et tristes ? Harel est tellement vrai, tellement charmant, il exprime tellement le plaisir des heures savoureuses, qu'il nous semble avoir été extériorisé de nous-mêmes et nous représenter notre joie vivante, qui marche à nos côtés. N'est-il pas la propre bouteille qu'il nous a fait boire et qui se commente encore ? N'est-ce pas le visage du si doux et si réconfortant accueil que nous reçûmes en tel château Louis XIII ou en tel évêché xvme siècle et qui nous accompagne ? Harel est gaîté, douceur du regret, chaleur du corps et de l'âme, attente du jour savoureux, fraîcheur du matin, tristesse somptueuse du crépuscule, rêve, souvenir, vision, vie intense. Harel est le poème de la vie de France et sa poésie, où revivent Villon, Clément Marot, Virgile et La Fontaine, en est un délicieux abrégé. Harel, l'honneur des bois El des mois. Harel, la douce espérance Des fleurs... ALFRED POIZAT PROCES-VERBAUX 5 Philippe BELLENOT L'auteur de l'Oratorio de la bienheureuse Thérèse est M. Philippe Bellenot, le maître de chapelle de Saint-Sulpice. C'est un de ces modestes qui n'aiment pas qu'on les tire de l'ombre. Cependant M. Bellenot a bien voulu se souvenir qu'il me donna jadis des leçons d'harmonie, et me parler pendant quelques instants de sa nouvelle oeuvre. Elle me fut demandée, voici quelques années, me dit-il, par M. l'abbé Marais, l'infatigable fondateur de la Schola cantorum de l'Orne, dont les belles auditions religieuses ne se comptent plus. J'ai suivi fidèlement le texte de Paul Harel. Cependant j'ai cru devoir le faire précéder d'un Prélude, qui évoque la merveilleuse destinée de l'enfant et expose les principaux leitmotiv de l'oeuvre. Je me suis permis aussi d'interrompre parfois le poème pour faire entendre tout au moins un rappel de certaines hymnes, qui baignent ma musique profane dans une atmosphère liturgique. J'ai voulu aussi que ma petite sainte entrevît, dès avant sa profession, les étapes de son calvaire d'amour, et, par un procédé analogue à celui du cinéma, j'ai fait défiler sur l'écran musical les pressentiments et les rêves de l'enfant, le Mystère de l'Enfance, celui de la Passion, la souffrance, la mort précoce, le Ciel, la pluie de roses épandue sur la terre. Ce sont de grandes libertés, que certains m'ont reprochées ; j'ai conscience cependant qu'elles aideront à faire comprendre et à faire aimer la figure de la bienheureuse. Ce qu'est, musicalement, mon Oratorio ? Vous savez que, sans mépriser les novateurs, je suis un classique en écriture musicale. Vous savez combien j'admire Saint-Saëns et Gounod. Ils ont été mes maîtres. Ils demeurent mes modèles. » L'oeuvre de M. Bellenot a déjà connu un grand succès à Alençon, l'année dernière. Nul doute qu'à Paris elle ne reçoive, cette semaine, à Sainte-Clotilde et à Notre-Dame-des-Champs, le meilleur accueil du public qui aime la belle et saine musique religieuse. PAUL RENAUD IN A l'exposition du Touring-Club que nous avions annoncée, figuraient un certain nombre de vues ornaises Boulan, Portail de Notre-Dame d'Alençon peinture. Choquet, J. Vieille maison à Sées gravure. Desbois, P. Château de Couterne aquarelle. Dubout Mlle M. L'étang dans l'Orne aquarelle. Dupont, G. Saint-Céneri aquarelle. D PROCES-VERBAUX Fouques, Temps de pluie, Le vieux pont à Saint-Céneri peinture. Main-Bécret, Alice Pâturage à Bellême aquarelle. Marcis La Vée, Bagnoles-de-1'Orne peinture ; Rue de Village près Tessé-la-Madeleine. Millard, -M. Saint-Martin-du-Vieux-Bellême peinture. Montader, A. L'Orne à Argentan ; Le château d'O peinture. M. XAVIER ROUSSEAU, d'Argentan, envoie une communication qu'on lira avec intérêt à la suite du procès-verbal. M. D'HERMIGNY DE BRUCE adresse à M. le Président un travail manuscrit dont il sera rendu compte dans la Chronique du Bulletin. M. LE PRÉSIDENT recommande le concert qui sera donné au profit de la Crèche alençonnaise » dont Mme Descoutures est présidente. M. LE PRÉSIDENT remercie tout particulièrement M. Besnard qui offre à la Bibliothèque un tirage à part de son article sur ses 25 ans de présidence. M. EON nous dit que Mme Dusanne, de la ComédieFrançaise, a fait à Rennes une conférence sur Mme de Ségur. M. BROUARD nous fait maintenant le compte rendu financier et M. LE PRÉSIDENT le remercie de sa gestion si dévouée et si bien ordonnée puis il proclame le résultat des élections. Les membres sortants sont réélus. La parole est maintenant à M. le docteur BEAUDOUIN qui, pendant une demi-heure, nous tient sous le charme d'une causerie pétillante, comme toujours, de malice et d'esprit. Le programme épuisé, la séance est levée à 16 h. y2. Le Secrétaire, P. GERMAIN-BEAUPRÉ. PROCÈS-VERBAUX Communication à la Séance du 29 Janvier 1925 IPatois Ornais Je lis dans un grand quotidien sous le titre Une innovation originale M. Bruneau, professeur à la Faculté de lettres de l'Université de Nancy, vient de faire une curieuse démonstration à son cours public sur la littérature populaire en Lorraine. Dans un village du nord de la Meuse, il eut l'occasion d'entendre une brave vieille femme narrer un conte simple et naïf, mais fort dramatique, qui remontait au temps des cosaques de l'invasion de 1815 et qu'elle tenait de ses parents. Cette paysanne, qui n'avait jamais quitté son village et ne savait ni lire ni écrire, interpréta le récit d'une manière tellement émouvante, en l'entremêlant de mots patois, que le professeur Bruneau le saisit sur le vif de son pur accent de terroir, à l'aide d'un phonographe enregistreur. Et c'est ainsi qu'au grand amphithéâtre de la Faculté des lettres de l'Université de Nancy, devant un nombreux auditoire de choix, ce rustique conte lorrain fut récité par une brave femme absolument fruste, avec une audition parfaite. Le Matin, 18 janvier 1925. Le mot innovation est tout à fait inexact, l'idée est très vieille et sa réalisation remonte à près de trois lustres. Le 3 juin 1911, effectivement, on inaugurait les archives de la parole », et dans l'un des discours d'inauguration, je relève ce passage Nous avons tout autour de nous de grands vieillards qui se meurent, ce sont nos patois. Un à un, les villages, sous l'influence de l'école, de la presse, des relations commerciales, centuplées par les moyens nouveaux de communication, abandonnent leur vieux parler séculaire. Dans quelques années, il sera déformé ou aura vécu. Le français, qui n'a même pas sur ses frères le droit d'aînesse, aura pris pour lui toute la France du nord et une partie de celle du midi. Immense bienfait, sans doute, pour qui ne regarde que le côté politique et social, perte irréparable pour le curieux et l'artiste qui aime la variété pittoresque de la 8 PROCÈS-VERBAUX vie, pour le savant qui en étudie les lois... Un cylindre devant lequel un paysan, soigneusement choisi, aura parlé cinq minutes, sauvera de l'oubli et du néant les patois jusqu'ici négligés. L'initiative du distingué professeur nancéen si intéressante qu'elle soit, ne saurait donc constituer, comme le veut mon chroniqueur, une innovation. Mais on est en droit de se demander ce qu'il est advenu des Archives de la parole. Après de beaux discours, il est à craindre qu'elles n'aient fini, comme tant de choses en France, par des chansons... qui n'étaient plus en patois... Qu'importe après tout, puisque l'idée a été émise et qu'on la sait réalisable. N'appartient-il pas plutôt, d'ailleurs, aux sociétés de province de noter sur le cylindre ou le disque les parlers les plus tj'piques de leur département ou de leur région ? Sans doute, on ne saurait rien entreprendre sans argent et je sais notre groupe riche surtout de bonnes volontés et de sciences..., mais mon projet entraînerait-il de grosses dépenses ? Je ne crois pas. On pourrait tout d'abord ouvrir une souscription et limiter rigoureusement notre champ d'expériences à nos disponibilités..., puis l'étendre au fur et à mesure du développement de celles-ci. Il me semble que notre Société n'a pas dépensé beaucoup d'activité dans le domaine des parlers locaux ceci n'est pas un reproche, et on ne connaît guère que les travaux de Delestang, Le Vavasseur, Vérel. Il y a davantage à faire... Il y a même énormément à faire. J'ai observé d'un canton à l'autre, et même d'une commune à l'autre, des différences importantes... et ceci aux portes mêmes d'Alençon. Ainsi, je prends comme termes de comparaison les pronoms personnels. Moi, toi, et je note leur prononciation dans trois localités situées en pied de marmite et à moins de deux lieues l'une de l'autre. J'obtiens A Carrouges mon pays natal Mé, té, à la mode normande. A Cirai Meu, teu. A Lignières-la-Doucelle Mayenne Ma, ta. PROCÈS-VERBAUX 9 Une telle variété d'interprétation est certainement l'indice de l'existence de trois races, de trois peuplades qui sont demeurées longtemps voisines, sans se connaître, sans se fréquenter, sans s'allier. L'observation que j'ai faite relativement à ces deux mots on pourrait la tenter sur d'autres vocables. Et peutêtre arriverait-on à des conclusions intéressantes, voire inattendues. Je me hâte de dire que ces différences très accusées, il y a 25 ans seulement, se fondent dans mie uniformité désolante...' comme ont fait nos traditions, nos costumes, nos coutumes Il est temps, il est tout juste temps qu'on prenne en pitié dans l'Orne ces grands vieillards qui se meurert... Nous savons, grâce à M. Tournouer, que les Cosaques sont venus aussi dans notre département. XAVIER ROUSSEAU, Argentan. Séance du 12 Mars 1925 Présidence de M. TOURNOUER, président. Le jeudi 12 mars 1925, à lé heures, s'est tenue une réunion de la Société historique et archéologique de l'Orne à la Maison d'Ozé, sous la présidence de M. TOURNOUER, président. Etaient présents Mmes BONY, DE COUESPEL, DE COURTILLOLES, DESCOUTURES, DE FRILEUZE, A. LEVEILLÉ, Ch. ROMET, MUe BELLESSORT. MM. le docteur BEAUDOUIN, Félix et Henri BESNARD, COLLIÈRE, le chanoine DAREL, A. et H. DESCHAMPS, Fr. EON, l'abbé FONTAINE, l'abbé GUERCHAIS, R. JOUANNE, LENOIR, le comte LE VENEUR DE TILLIÈRES, l'abbé TABOURIER, TOURNOUER. Excusés Mmes la comtesse D'ANGÉLY-SÉRILLAC, BEAUGÉ, EON, TIERCELIN, TOURNOUER, Mlles BEAUGÉ et DE SEMALLÉ. 10 PROCÈS-VERBAUX MM. Jos. BESNARD, DALIBERT, Fr. FEREY, FONTAINE, l'abbé GERMAIN-BEAUPRÉ, P. HAREL, HUBERT, l'abbé LEGROS, LEMARQUANT, le vicomte DE ROMANET, Paul et Charles ROMET, le baron DES ROTOURS, SEGUIER, Et. DE LA SERRE, V. TAUNAY. Après la lecture du procès-verbal, M. LE PRÉSIDENT communique les présentations suivantes comme nouveaux membres de la Société M. Léon Boschet, à Argentan, présenté par MM. X. Rousseau et Guillochim. M. F. Le Carbonnier de La Morsanglière, étudiant, 31, rue des Carmélites, Caen, présenté par MM. l'abbé Tabourier et Coqueret. M. Desboudard, notaire honoraire, 10, rue Octave-Feuillet, Paris-16e, présenté par MM. Lemarquant et Tournouer. M. le marquis de Frondeville, 25, faubourg SaintHonoré, Paris-8e, présenté par MM. le marquis de SaintPierre et Tournouer. Par contre, M. LE PRÉSIDENT fait part du décès de M. le chanoine David de M. le bâtonnier Guillouard, l'émiiient juriste continuateur de Demolombe de M. Frémont, avocat à Domfront. Il signale également le deuil qui vient d'atteindre M. Turgeon, doyen de la Faculté de droit de Rennes, qui a perdu sa femme ; il exprime à t notre vénéré compatriote et à son fils, membre de notre société, la douloureuse sympathie de nos confrères. M. TOURNOUER donne lecture de la communication suivante de M. X. ROUSSEAU, d'Argentan A la séance du 15 janvier 1924, notre confrère, M. GuérinSéguier, demandait si en Argentan, à l'angle de la rue principale et de la dernière rue qui la croise avant d'arriver à l'église SaintGermain, il n'a pas été supprimé récemment un motif d'angle en bois sculpté représentant Adam et Eve, la boutique d'un charcutier venant d'être remise à neuf. » L'information est exacte à l'angle des rues de l'Horloge et Saint-Germain on voyait effectivement un motif d'angle, représentant ces personnages, qui a été dissimulé consciencieusement sous du lattage et du ciment, fin juin 1923 J'ai protesté dans un journal local contre cette stupide déprédation. PROCÈS- 11 L'Orne archéologique et pittoresque donne quelques renseignements sur cette curieuse sculpture Une ancienne sculpture en bois sur une maison d'Argentan nous montre encore le serpent tentateur avec la tête d'une femme. Un habitant de cette ville, M. Malfilâtre, nous fait remarquer que l'Encyclopédie, au mot Guido Reni, raconte que ce grand artiste, dans un accès de mauvaise humeur, peignit également le serpent avec une tête de femme, parce que le tentateur avait beaucoup parlé nous ne croyons pas que cette intention épigrammatique ait dirigé les artistes du moyen-âge. » P. 208. Je suppose que M. de La Sicotière parle de la sculpture qui intéresse notre confrère. Vimont ne signale pas que le démon tentateur avait figure de femme, le bois était bien rongé par le temps... et il est trop tard pour vérifier. M. TOURNOUER signale de notre confrère, M. G. HUBERT, une étude dont le Bulletin de la Société préhistorique française, séance du 23 octobre 1924 Contribution à l'étude de l'âge du cuivre. Analyse d'une hache plate du département de l'Orne ». Du même La Bague mystérieuse », séance du 27 décembre 1924. Dans Le Journal de l'Orne, notre confrère, le comte BECCI, et dans Le Courrier d'Argentan, Sées, Courtomer, M. Xavier ROUSSEAU commentent l'un et l'autre les diverses interprétations concernant les armoiries de la ville d'Argentan et leur origine. M. le vicomte DU MOTEY s'est joint, dans Le Journal de l'Orne, à ces chercheurs pour donner son appréciation autorisée sur les armes d'Argentan, Alençon, Domfront. Il avait été dit que l'original de l'acte de baptême de Charlotte Corday avait été perdu. M. le vicomte DU MOTEY signale qu'il se trouve dans les archives de la commune de Champeaux et dans notre bulletin de 1884 p. 54, l'abbé Rombeaux en a publié un fac-similé. — Notre archiviste s'est occupé de cette disparition et on assure que cette pièce historique est rentrée au bercail à Ecorches. M. l'abbé TABOURIER, continuant ses travaux sur le diocèse, étudie Le culte de saint Claude au diocèse de Sées ». Il note cette dévotion à Saint-Germain-de-Loisé, 12 PROCÈS-VERBAUX à Merry, à Saint-Pierre-de-Sommaire et au manoir de Marmouillé. M. LE PRÉSIDENT donne lecture d'un article bibliographique paru dans Le Polybiblion de janvier dernier sous la signature du baron J. A. DES ROTOURS, OÙ notre secrétaire général rend compte de l'Histoire de l'Orne » de René Poisson La Ferté-Macé, Romagné, éd. 1924, qu'il loue pour cet effort d'histoire régionale tout en faisant des réserves sur la valeur donnée aux différents époques les unes par rapport aux autres. M. TOURNOUER signale l'heureuse décision du Conseil municipal d'Argentan qui vient, pour la conserver, d'acquérir la chapelle Saint-Nicolas, désaffectée depuis 1707. M. LE PRÉSIDENT rappelle à ce propos qu'un stock important de fiches sont à la disposition des personnes qui auraient un monument, un détail d'architecture, un objet intéressant à signaler au point de vue art ou archéologie. Ces fiches qui, une fois remplies, peuvent être remises à la Société ou adressées directement au ministère des BeauxArts, donnent droit à une perception de 8 francs. M. le Président ne doute pas que l'amour du gain ne gît point dans le coeur des archéologues, mais il espère que, par ce temps de vie chère, cette prime de l'Etat aux particuliers est une heureuse compensation des impôts qui nous grèvent et servira d'appâts aux chercheurs intéressés ou même désintéressés. Le but de ces fiches n'est pas de solliciter un classement de monument, mais de faciliter une surveillance et un droit de regard des services des monuments historiques. M. TOURNOUER signale une ordonnance de Mgr l'Evêque de Sées prescrivant la recherche des écrits du R. P. MarieJoseph Coudrin et de la R. M. Henriette Aymer de la Chevalerie, pour servir aux causes de leur béatification et canonisation. Pierre Coudrin, fondateur des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie et de l'Adoration perpétuelle du Sacrement de l'autel dite de Picpus, né à Coussay-les-Bois diocèse de Poitiers PROCÈS-VERBAUX 13 le 1er mars 1768, ancien vicaire général de Sées où il organisa le séminaire diocésain et séjourna de 1806 à 1809. Louise-Victoire-Catherine-Henriette-Monique Aymer de la Chevalerie, née à Saint-Georges-de-Noisné diocèse de Poitiers le 11 août 1767, fondatrice de la Maison de l'Adoration de Séez où elle établit ses religieuses en 1807. M. LE PRÉSIDENT signale encore que M. le marquis de Frondeville, membre des Antiquaires de Normandie et de la Société d'histoire de Normandie vient de publier la vie d'Un prélat normand, évangélisateur et précurseur de V'influence française en Extrême-Orient, Pierre Lambert de la Motte, évêque de Béryte 1624-1679. Editions Spes, Paris. 94 p. grand in-8° avec portrait, qui était de sa famille. Il naquit à Lisieux le 16 janvier 1624, de Pierre Lambert, sieur de la Motte, vi-bailli d'Evreux et de Catherine de Heudey de Pommainville. Il fit toutes ses études à Caen et fit montre dès son plus jeune âge d une piété très vive. Ayant fait son droit il s'inscrivit parmi les avocats au Parlement de Paris et acquérait bientôt une charge de conseiller en la Cour des Aides de Normandie, se fixant à Rouen. Il exerça ces fonctions pendant neuf ans et avec grand succès, mais détaché des préoccupations matérielles, il songea bientôt à se consacrer à Dieu et aux oeuvres. Il songea même à l'évangélisation des âmes en pays lointains et, après avoir pris conseil, il entreprit, en 1655, pour s'y préparer, un voyage d'abjection » où il eut à subir toutes les humiliations possibles. A son retour, il fut admis à la prêtrise et commença son apostolat par la direction qui lui fut confiée de l'Hosp'ce général de Rouen. Il contribua en même temps à la fondation d'un Séminaire d'eudistes dans cette ville et à la création d'ur refuge pour les filles repenties. Entre temps il se liait avec les organisateurs des missions d'Extrême-Orient et partait bientôt pour Rome afin de négocier l'envoi de vicaires apostoliques en Chine. Il fut nommé lui-même l'un de ces vicaires en 1658. L'oeuvre des missions françaises était fondée. Pierre Lambert, devenu évêque de Béryte, quitta la France en 1660 pour n'y jamais revenir. On le suit au Siam, au Tonkin, en Cochinchine où son activité débordante fit des merveilles. Il mourut le 15 juin 1679 à Siam, avec la réputation d'un véritable saint. De la famille Lambert sortirent les branches de Formentin, d'Argence, de Sanville et de Frondeville ; cette dernière seule subsiste aujourd'hui. Un de nos membres distingués, M. Emile PICOT, vient d'être l'objet d'une notice lue à la séance du 11 juillet 1924 14 PROCÈS-VERBAUX de l'Académie des Inscriptions dont l'auteur est M. JeanAuguste Brutails, membre libre de l'Académie des Inscriptions. Voici le résumé de cette notice Emile Picot était né à Paris, le 23 septembre 1844. Il mourut en 1918. M. Brutails le fait, par erreur, d'origine normande. Ses grandsparents habitaient Chartres. Après son droit, il fut admis en 1866 au barreau de Paris. En 1867, il devint le secrétaire français de Charles de Hohenzollern, prince de Roumanie. En 1868, il fut nommé agent vice-consul à Hermannstadt et peu après à Témesvar. Rentré en France en 1873, il s'y maria et fut chargé de travaux particuliers. En 1875, il professa un cours libre de langue roumaine à l'Ecole des langues orientales vivantes. En 1891, le duc d'Aumale l'emmène à Francfort pour négocier l'acquisition des miniatures de Fouquet que le prince paya francs. En 1897, il remplaçait M. de Mas-Latrie à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettrse. Ses oeuvres sont nombreuses. On lui doit, entre autres, le Catalogue de la Bibliothèque fameuse du baron James de Rothschild. S'il n'était pas Normand de famille, il le devint en achetant le château du Mesnil, près Laigle, où il reçut avec tant d'amabilité notre Société en 1913 après les fêtes de Saint-Evroul. Il laissa environ 300 000 fiches, sources merveilleuses pour les travailleurs, remises par Mme Picot à la Bibliothèque Nationale. M Omont s'occupe de les rassembler en 85 volumes qui seront mis à la disposition du public. Il commença un dictionnaire normand resté manuscrit, cme Mme Picot a l'intention de nous offrir. M. LEBOUCHER, agent voyer à Argentan écrit que les surélévations du niveau d'eau de la vallée de l'Orne condamnent les menhirs qui sont situés à cet endroit. Il propose qu'ils soient déplacés. La difficulté matérielle de cette opération semble réelle et M. H. BESNARD estime qu'il faudrait er tous cas fouiller le sol à cet endroit au cas où il pourrait se trouver des objets ou des armes sous ces énormes pierres de la préhistoire. On apprend que rien n'a été conclu. M. DUMOULIN adresse une communication au sujet de pierres de silex situées dans le sol à Bocquencé et dont la disposition régulière veut à son avis signifier une intention. PROCÈS-VERBAUX 15 M. LENOIR fait appeler l'attention de la Société, par l'organe de M. Fr. EON sur les balcons anciens de fer forgé qui sont disséminés sur les vieilles demeures d'Alençon. Il désirerait les voir reproduits et édités en cartes postales. M. H. BESNARD répond que son frèce Félix Besnard, architecte, a fait avant la guerre une série de dessins au trait de ces balcons et que la reproduction en serait ainsi facilitée. M. le docteur BEAUDOUIN dit quelques mots sur JacquesRené Duval, qui fut un des premiers à tirer la profession de dentiste du discrédit qui confondait à la fois chirurgien et arracheur de dents. — Duval 1758-1854 était originaire d'Argentan. M. LE PRÉSIDENT rappelle le bal qui sera donné le samedi 5 avril à la Salle des Fêtes, sur l'initiative de la Société et dont le but est de procurer des fonds pour l'organisation du Congrès des Sociétés normandes à Alençon au mois de juin. Il espère que le succès répondra aux efforts faits. Notre érudit confrère, M. Joseph BESNARD, n'ayant pu venir à Alençon faire la causerie annoncée sur Marguerite de Lorraine à la cour du roi René », c'est M. le Président qui donne lecture de cette étude, lecture grandement facilitée par un graphisme que bien des secrétaires pourraient envier. L'étude de M. J. Besnard est extrêmement vivante et documentée en même temps et elle paraîtra dans un bulletin de notre Société complétant heureusement les travaux si appréciés sur le même saint personnage de M. le chanoine Guérin. Cette étude fut extrêmement goûtée et à ce propos M. Fr. EON parle du livre d'heures de Jeanne de Laval à la bibliothèque de Poitiers, dont les miniatures sont attribuées au roi René. Il se demande si dans les gracieux personnages d'enfant ou de jeunes filles, le bon roi n'a pas pourtraicturé » sa bien aimée petite-fille. C'est un point curieux, mais difficile à préciser de la rare iconographie de Marguerite de Lorraine. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 16 h. *4. Le Secrétaire-adjoint, HeNRi BESNARD. 16 PROCÈS-VERBAUX Communication à la Séance du 12 Mars 1925 Jacques-René Duval, d'Argentan 1758-1854 Le docteur BEAUDOUIN fait savoir à l'assemblée que le 21 janvier dernier, à la séance solennelle de la Société de chirurgie de Paris, le docteur Lenormant a fait l'éloge de Jacques-René Duval, né à Argentan en 1758 et mort à Paris en 1854, donc a plus de quatre-vingt-quinze ans. Reçu en 1786 membre de l'Académie de chirurgie —fondée par Louis XV en 1731, sous la présidence de 1er chirurgien du roi, pour faire concurrence à la vieille faculté de médecine dont l'esprit frondeur déplaisait à la cour — Duval se livra surtout à l'art dentaire, que nous appellerions aujourd'hui stomatologie, et qu'il contribua beaucoup à faire sortir de l'ornière et du charlatanisme. Le 8 août 1793, alors que Duval allait être promu à la deuxième classe des académiciens il en existait trois classes, l'Académie de chirurgie fut supprimée par la Convention, comme toutes les Sociétés. Le 27 décembre 1820, Louis XVIII créa l'Académie de médecine qui comprenait médecins et chirurgiens. Le roi s'était réservé le choix des premiers titulaires, mais dès le mois de février 1821, l'Académie était autorisée à s'adjoindre onze nouveaux membres. Duval fut du inrabre, élu ainsi par ses collègues. Entre temps, il avait marié sa fille à un autre académicien, Nicolas Marjolin, chirurgien, dont le succès avait balancé celui de Dupuytren. Mais vers 1840, la jeune chirurgie se trouvait à l'étroit dans l'Académie de médecine. Elle fonda donc la Société de chirurgie. René Marjolin, petit-fils et filleul de Duval, fut un des dix-sept fondateurs, et le plus jeune. Cependant les vieux chirurgiens de l'Académie faisaient grise mine à cette société nouvelle. Un seul daigna en faire partie. René Marjolin amena son père, dit le Bon Marjolin. PROCÈS-VERBAUX 17 Celui-ci étant mort en 1850, René Marjolin amena deux ans aprèf son grand-père Duval, alors âgé de quatre-vingtquatorze ans ! Duval fut ainsi le seul membre successivement de l'Académie ro3rale de chirurgie, de l'Académie de médecine, de la Société de chirurgie. Larrey lui souhaita la bienvenue J'ai fait, dit le docteur Beaudouin, dans une autre occasion, le parallèle entre Desgenettes et Larrey. Ce dernier était un grand caractère, un beau caractère, mais n'était pas un bon caractère. Il avait un orgueil insupportable, et manquait de l'éducation et de la finesse d'esprit qui caractérisaient Desgenettes. » Il trouve que dans l'occasion, il manqua un peu de délicatesse. Il félicita Duval de vouloir rajeunir son passé en venant prendre place parmi les membres de la jeune société ». Mais il oublia du moins le docteur Lenormant n'en fait pas mention de féliciter la jeune société de s'enrichir de l'expérience de l'ancêtre. Cet âge je'parle de la jeunesse, cet âge est sans pitié ! ni vénération !!! Du reste, la Société de chirurgie ne jouit pas longtemps de l'expérience de Duval ; il mourut seize mois après. Larrey prononça son éloge. Jacques-René Duval, outre ses oeuvres de chirurgie et de stomatologie, avait composé un ouvrage qui doit le rendre cher à notre société, une notice historique sur les médecins normands depuis Gilbert Maminot, évêque de Lisieux et médecin de Guillaume le Conquérant, jusqu'à son contemporain, Vicq d'Azyr, médecin de Marie-Antoinette. Il avait fondé à la Société de chirurgie un prix de deux cents francs doublé par son petit-fils. C'est à l'occasion de ce prix que le docteur Lenormant vient de prononcer son éloge. 18 PROCÈS-VERBAUX Séance du 26 Mars 1925 A Paris, 5, boulevard Raspail. Présidence de M. TOURNOUER, président. Présents Mmes la comtesse D'ANDLAU, la comtesse BECCI, la marquise DE BROC, la comtesse DE BROSSARD, la baronne DE CAIX, CHEVALIER, DE CORCELLE, la marquise DE FRONDEVILLE, GOBILLOT, DE LAGARENNE, Etienne DE LA SERRE, DE LAVIGERIE, la comtesse LE MAROIS, MARGARITIS, Jacques MARGARITIS, PIERREY, RIVIÈRE, la baronne DES ROTOURS, THOUREAU, TOURNOUER, TRÉBUCIEN. la marquise DE VERDUN DE LA CRENNE ; MUe MOUCHEL. MM. BARILLET, BEAU, le comte BECCI, le comte DE BROSSARD, CRESTE, DELOBEL, DESBOUDARD, DOUIN, DULONG DE ROSNAY, DURAND DE SAINT-FRONT, FOUCAULT, DE FRANCE DE TERSANT, GOBILLOT, GUÉRIN-SÉGUIER, JAULME, le docteur JOLY, JOUSSELIN DE SAINT-HILAIRE, Etienne DE LA SERRE, LÉGER, le comte LE MAROIS, LEMARQUANT, LEROUX, le docteur LEROY, LOYSEL DE LA BILLARDIÈRE, DU MESNIL DU BUISSON, le comte DE NAZELLE, Jean PORCHER, RIVIÈRE, le baron DES ROTOURS, TAUNAY, THOUREAU, TOMERET, TOURNOUER, VÉZARD. Excusés Mmes ARROU, DANLOUX, la comtesse Amédée D'HARCOURT, LOYSEL DE LA BILLARDIÈRE, DE MALLEVOUE, Emile PICOT. MM. le comte D'ANDLAU, René BARTH, Joseph BESNARD, Adrien DE CÉNIVAL, le marquis DE FRONDEVILLE, l'abbé GERMAIN-BEAUPRÉ, le comte Amédée D'HARCOURT, l'abbé HÉBERT, KERCHNER, l'abbé DE LA SERRE, le baron LE GUAY. DE MARCÈRE MOUCHEL, PIERREY, Jacques PORCHER, le comte ROEDERER, Paul Etienne VOISIN. M. LE PRÉSIDENT remercie ses confrères d'être venus si nombreux à cette seconde réunion parisienne. Cette innovation faite l'an dernier, a été heureusement appréciée, et doit être continuée. Elle permet aux membres de la PROCÈS-VERBAUX 19 Société, éloignés d'Alençon, de se connaître et de se maintenir en liaison avec elle et entre eux. Aussi importe-t-il de les mettre au courant de la marche de la Société depuis l'année dernière. Le procès-verbal de la précédente réunion a déjà paru dans le bulletin. Rappelons brièvement que divers voeux y avaient été émis, parmi lesquels figuraient Le maintien des réunions parisiennes ; La réédition à Paris de certaines conférences faites à Alençon ; La participation des membres de la Société aux excursions de la Société Française d'archéologie ; Le recrutement de nouveaux membres. Nous nous sommes efforcés de les réaliser. C'est aujourd'hui notre seconde réunion à Paris. Une conférence va être faite par le Président, qui croit devoir ouvrir le feu. Il espère être suivi de nombreux autres conférenciers, qui seront écoutés avec grand plaisir. La proposition ayant trait aux promenades de la Société Française d'Archéologie n'a pu aboutir. Le Conseil de cette Société s'y est opposé, la considérant comme difficile à accepter en bloc, pour des membres d'une Société autre que la Société Française. Mais individuellement, le président, M. Marcel Aubert, mettra de la meilleure grâce du monde des cartes à la disposition de ceux de nos collègues qui voudront suivre les promenades. Enfin l'effectif de la Société ne cesse de s'accroître. Il atteint aujourd'hui 520, ce qui est un chiffre respectable pour une Société provinciale. Nous espérons cependant faire mieux encore. M. LE PRÉSIDENT expose ensuite en quelques mots quelles ont été en 1924 les manifestations de l'activité de la Société historique et archéologique de l'Orne et indique ce qu'il compte faire pour cette année 1925. Il rend compte tout d'abord des conférences ou causeries faites à Alençon. 20 PROCÈS-VERBAUX En janvier conférence de M. Beaugé sur La mosquée d'Omar ». En février Conférence du vicomte du Motey sur Jacques de Silly, évêque de Sées », et du baron des Rotours sur la députation de l'Orne en 1824 ». Enfin, nous avons fait l'an dernier une de nos plus belles excursions dans un pays ravissant, et nous avons visité des monuments et des églises du plus haut intérêt, en allant à Pont-Audemer, Bemay et Honneur. Le compte rendu en paraîtra dans un prochain bulletin sous la signature autorisée de M. le comte Becci. Qu'allons-nous faire cette année ? Nous préparons mie grosse manifestation. En 1923, a été créée à Honneur la Fédération des Sociétés régionalistes de Normandie. M. Léon Le Clerc, qui nous a fait visiter Honneur et nous l'a décrit avec tant de charmes, était un des promoteurs du mouvement. Il existe en effet en Normandie une centaine de Sociétés savantes, ou scientifiques, qui s'ignorent, tout en poursuivant le même but ou des buts analogues. Il semblait tout indiqué de les grouper. Arcisse de Caumont avait senti l'intérêt de cette réunion en instituant les assises de Caumont. Elles se tiennent tous les cinq ans dans un des cinq départements de la Normandie mais leur créateur est mort depuis longtemps, et les assises de Caumont sont peu suivies. C'est une idée à reprendre. Une réunion a eu lieu il y a deux ans à Honneur, nous l'avons dit, mie autre s'est tenue l'an dernier à Fécamp ; elle a eu un caractère trop local. Nous essayons de faire mieux cette année à Alençon. Des convocations ont été lancées ; nous avons déjà une cinquantaine d'adhésions venant du Calvados, de l'Eure et d'une partie de la Seine-Inférieure. Les Sociétés rouennaises observent mie certaine réserve ; celles du Havre au contraire sont très favorables. Le programme du congrès a été rendu aussi intéressant que possible. Il aura lieu, avec la participation de la Pomme » du 24 au 28 juin prochain et doit comprendre des séances d'études, des conférences, mie représentation PROCÈS-VERBAUX 21 théâtrale, mie exposition de la dentelle, des Beaux-Arts, mie exposition d'artisanat avec partie rétrospective, et exposition des oeuvres des apprentis. Le programme en a d'ailleurs été donné par la presse régionale. M. LE PRÉSIDENT fait appel aux collections particulières pour rendre ces diverses expositions aussi attirantes que possible ; les objets prêtés seront soigneusement traités et garantis par mie assurance. M. Léon Le Clerc domiera le jeudi une conférence sur la Chanson normande » avec audition de Mlle Migevant. Un opéra comique inédit, Le Royal Dindon, de Luigi Bordèse, qui se rapporte au passage de Henri IV à la Maison d'Ozé, à Alençon, y sera représenté pour la première fois, par des artistes de Paris. Le vendredi, concert par la Société philharmonique. Le samedi, excursion à Carrouges, Saint-Cénery, les Alpes Mancelles ; le soir, conférence de Gaston Rageot, Président de la Pomme, sur l'esprit normand ». Le dimanche et le lundi seront occupés par les manifestations de la Pomme ». LE PRÉSIDENT invite tous les assistants à venir à Alençon à cette occasion. Il signale en outre que le 25 avril doit avoir lieu un bal, à Alençon, organisé par la Société au profit du congrès. En ce qui a trait à l'excursion de 1925, elle aura pour but Saint-Lô et sa région, avec au nord, l'abbaye de Lessay et Coutances, au sud, Villedieu-les-Poêles. L'excursion à Jersey serait très tentante ; elle est difficile à effectuer tant que le cours de la livre restera aussi élevé ; peut-être pourrait-on la remplacer par la visite des îles Chausey, qui ne demande qu'une courte traversée. Le projet est à l'étude et les membres de la Société seront avertis en temps opportun de ce qui pourra être réalisé. Des applaudissements saluent les explications de notre président. M. TAUNAY demande la parole et rappelle la cérémonie qui a eu lieu à Alençon le 23 septembre pour fêter les vingt-cinq années de présidence de M. Tournouer. Il se fait 22 PBOCÈS-VERBAUX l'interprète de tous pour marquer à celui-ci que les sociétaires parisiens de la Société tiennent à s'associer à cette manifestation et à adresser leurs remerciements à M. Tournouer pour les services qu'il a rendus à la Société au cours de ses vingt-cinq ans de présidence. M. Tournouer remercie en quelques mots émus. Il donne alors communication de sa conférence sur Elisabeth d'Orléans, duchesse de Guise et d'Alençon », dont les Alençonnais ont eu, il y a deux ans, la primeur. A 6 h. %, la séance est levée. Le Secrétaire, Comte BECCI. Séance du 24 Avril 1925 Présidence de M. TOURNOUER, président. La séance, tenue à la Maison d'Ozé, est ouverte à 14 heures sous la présidence de M. TOURNOUER, président Etaient présents Mmes la comtesse D'ANGÉLY-SÉRILLAC, CHAUVEAU, DE CORCELLES, DE COUESPEL, DE CROYER, A DESCHAMPS, DESCOUTURES, EON, RUFFRAY, TOURNOUER. Mlles BELLESSORT, DES MAZIS, DE SEMALLÉ. Excusés Mmes Ach. FOULD, P. DAVID. MM Ch. BEAUGÉ, A. FONTAINE, LEMARQUANT, P. ROMET, le baron J. A. DES ROTOURS, Et. DE LA SERRE. M. LE PRÉSIDENT fait les présentations suivantes MUe des Mazis, Les Douves, Savigné-1'Evêque Sarthe, par M. et Mme Lebourdais. M. Gérard de Banville, à Aube Orne, par Mme la vicomtesse de Banville et le comte de Nazelle. M. le docteur Loupie, à Fresnay-sur-Sarthe, par MM. l'abbé Tabourier et l'abbé Duhazé. PROCÈS-VERBAUX 23 M. le docteur Demantké, à Dreux, par MM. l'abbé Guerchais et le docteur Miquet. M. André Jaulme, archiviste-paléographe, ancien élève de l'Ecole pratique des Hautes-Etudes, 161, rue SaintJacques, Paris, et 2, rue du Buat, à Laigle, par MM. GuérinSégnier et Henry Leroy. M. Georges Porchet, agrégé d'histoire, professeur au Lycée de Caen, 50, rue Ecuyère, à Caen, et à La Carneille Orne, par Mme Tiercelin et M. Louvel. M. TOURNOUER fait part de la perte inattendue et très douloureuse de l'un nos membres les plus fidèles, le comte Le Veneur de Tillières, dont le est attaché à la plus vieille histoire de Normandie. Il adresse à sa famille la profonde sympathie de la Société. Une étude biographique sera réservée au bulletin à notre regretté confrère. Nous déplorons également la perte de M. le chanoine Robert, décédé le 14 mars 1925. M. TOURNOUER fait part de la nomination de M. Francis Eon à Angers ; il félicite notre confrère de cet avancement tout en regrettant vivement ce départ qui nous privera d'un membre au langage savoureux, à l'érudition aimable, alençonnais depuis dix-sept ans. M. Francis EON remercie le président de ses paroles sympathiques et l'assure qu'il viendra volontiers faire des conférences à Alençon il en pr met une l'hiver prochain pour ne point perdre tout contact avec l'Orne, dont il garde un vif souvenir. M. LE PRÉSIDENT signale qu'au congrès de des Sociétés savantes des communications sur notre histoire locale ont été faites, dont l'une par notre archiviste M. Jouanne. Il annonce que le Congrès de la Société française d'archéologie aura lieu dans la région de Blois du 18 au 23 mai prochain ; un congrès forestier international aura lieu à Grenoble du 22 au 30 juillet. M. LE PRÉSIDENT fait part à ce propos de l'itinéraire du congrès de notre Société vers le 23 août prochain. La 24 PROCÈS-VERBAUX Société se rendra à Saint-Lô, Coutances, Granville, les îles Chausey. L'Association normande tiendra son Congrès provincial à Valognes pour rayonner du 29 juillet au 2 août 1925. M. PATRIE nous adresse un petit guide de Château-Gonthier, dû à M. Gaucher, et dont beaucoup de croquis et illustrations sont de notre confrère, M. Patrie. Le Père UBALD D'ALENÇON envoie une note où il rectifie une erreur qui a passé inaperçue dans un de nos bulletins Bulletin 1914, où il est dit que c'est à Robert de Semallé qu'est dû le Précis sur la Paroisse, les fiefs et la famille de Semallé », Alençon, 1888, in-8°, 26 pages, extrait du Bulletin de la Société. Or c'est Roger de Semallé qu'il faut lire. A propos de la famille de Semallé, le P. UBALD communique l'extrait d'un manuscrit de la bibliothèque franciscaine de Bry-sur-Marne, à laquelle travaille notre confrère. Ce manuscrit parle de la rare piété de Mère Marie-AnneFrançois, capucine à Tours au xvir 3 siècle », et dont le P. Ubald donne brièvement les indications biographiques suivantes Françoise-Judith de Semallé était fille d'Abraham II de Semallé, sieur de la Giroudière et de Marie de la Fontaine mariés le 8 juin 1632, fille de Mathurin, sieur de Sévillé et de Marie de Pinel. Il y eut sept enfants de ce mariage dont deux filles, Anne-Gabrielle et notre Françoise-Judith Ces enfants sont mentionnés par d'Hozier, sans que l'on puisse connaître absolument l'ordre des naissances. Anne-Gabrielle de Semallé fut baptisée le 31 décembre 1637 à Notre-Dame d'Alençon Souancé Au xvie siècle, Georges de Semallé, mort en 1507, laissa deux fils Louis, qui continua la branche normande, aujourd'hui éteinte, — et Guy, qui constitua la branche du Maine C'est à cette famille du Maine qu'appartenait notre religieuse, FrançoiseJudith de Semallé, dite Mère Marie-Anne-François, capucine à Tours. Elle naquit sans doute vers 1633-1634 pour mourir vers 1691. M LEMARQUANT signale que la chapelle Saint-Nicolas d'Argentan, acquise récemment par la ville, a été désaffectée en 1767 et dépendait du château actuellement Palais de PROCÈS-VERBAUX 25 Justice. C'est dans cette chapelle que Marguerite de Lorraine prononça des voeux monastiques en 1519 II paraîtrait que la municipalité d'Argentan se propose de la faire restaurer pour en faire un marché couvert ou mie salle des fêtes ; eL l'absence de renseignements sur ces transformations, il apparaît que sa nouvelle destination semble un peu sentir le fagot M LEMARQUANT donne le résumé suivant de l'éloge prononcé le 21 janvier 1925 à la Société de Chirurgie par M. Ch. Lenormant, professeur à la Faculté de Médecine, et chirurgien de l'hôpital Saint-Louis, sur le docteur JacquesRené Duval, dont le docteur Beaudouin nous a dit quelques mots à la précédente réunion Le Docteur DUVAL Membre de l'Académie de Médecine Le 21 janvier 1925, M. Charles Lenormant, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris, chirurgien à l'hôpital SaintLouis, a prononcé, à ïa Société de chirurgie, l'éloge du docteur Jacques-René Duval, né à Argentan le 12 novembre 1758, et décédé à Paris le 16 mai 1854. En voici le résumé Après avoir reçu les leçons d'un prêtre, ami de sa famille, Jacques Duval fut envoyé au collège du Mont, à Caen. Il y fit de solides études classiques, dont il garda l'empreinte toute sa vie. Il eut toujours le goût de l'érudition et de l'histoire, et ses ouvrages, tous ornés de citations grecques, latines et françaises, sont la preuve de sa connaissance approfondie des littératures ancienne et moderne. Etant à peine adolescent, il pénétra un jour, par curiosité, dans une salle où des médecins pratiquaient une autopsie ; il prit à ce spectacle un tel intérêt qu'il résolut de devenir chirurgien. Il commença ses études médicales à l'hospice d'Argentan, puis il alla à Caen et vint à Paris en 1777. Il travailla d'abord à Bicê*îe, sous la direction de Chopart, professeur royal, et ancien commissaire de l'Académie de chirurgie, l'un des meilleurs chirurgiens de l'époque, à qui il inspira assez de confiance pour que celui-ci le plaçât auprès de l'un de ses plus illustres clients d'Alembert, atteint de calculose vésicale, dont il mourut le 29 octobre 1783. 26 POOCÈS-VERBAUX Le 12 juin 1786, Duval soutint une thèse remarquable sur l'Anévrysme artério-veineux, qui lui valut le grade de maître en chirurgie, et lui ouvrit les portes de l'Académie Royale en qualité de membre libre. Duval fut assidu aux séances de l'Académie et prit une part assez active à ses travaux sous forme de communications et de rapports relatifs à des opérations chirurgicales. Le 5 mai 1791, à la séance publique annuelle, il lut un mémoire historique sur l'art du dentiste chez les anciens, pour lequel il avait mis à contribution les petits poètes et les faiseurs d'épigrammes de Rome. A partir de cette époque, il se spécialisa comme dentiste ; il aborda la dentisterie, dit Larrey, non pas comme un mécanicien ou un industriel, mais en chirurgien et en savant, parce qu'il la considérait comme partie intégrante de la médecine. » Il était devenu le gendre de Le Roy de la Faudiguière, le plus célèbre dentiste de l'époque, installé place Royale. Duval fit partie dès sa fondation, de la Société de médecine de Paris qui, créée en l'an VIII, hérita des archives de la Société de chirurgie, supprimée en 1793, comme tous les autres corps savants Duval y fit de nombreuses communications il y lut, en 1812, une notice historico-médicale sur les Normands, dans laquelle il énumère tous les médecins célèbres de la province depuis Gilbert-Maminot, qui fut le médecin de Guillaume, jusqu'à Vicq d'Azyr, membre de l'Académie des sciences, secrétaire perpétuel de la Société royale de médecine, décédé en 1794. La situation scientifique et professionnelle de Duval le désignait tout naturellement pour entrer à l'Académie de Médecine, fondée le 29 décembre 1820 il fut élu en février 1829 dans la section de chirurgie, où il se montra l'un des membres les plus assidus. Il a légué à la Société de Chirurgie une somme dont les revenus sont destinés à décerner un prix de 300 francs à la meilleure thèse de chirurgie publiée dans l'année. M. TOURNOUER signale dans Le Journal des Débats du 25 mars 1925 un article de G. Allix sur Malbrouk et Villoteau », ce dernier musicographe de l'armée d'Egypte dont notre confrère, M. Beaugé, nous avait entretenu de façon fort intéressante. De même une note bibliographique de La Vie catholique du 21 mars 1925 sur La demi-heure d'Ecriture Sainte ; Evangile selon saint Matthieu, Séez, 1925 », par M. le chanoine Geslin. Une courte note émanant de notre confrère Francis EON, parue dans L'Echo d'Alençon du 24 février 1925, rappelait la mémoire de Charles Pitou, poète percheron. M. Francis PROCÈS-VERBAUX 27 Eon signale l'évocation intéressante des jardins de la Maison d'Ozé parue dans le même journal le 28 février 1925, sous la signature de M. Titard, jardinier de la Préfecture. Il y a là une intéressante suggestion pour la réfection du jardin de la Maison d'Ozé Dans le numéro de mars 1925, Le Divan publie avec un ccmmentaire approprié de M. Francis Eon trois lettres de George Sand à Mme Louise Valoiy, mère de notre membre disparu, M. Reynold Descoutures. Avec M. Eon, nous souhaitons qu'une notice fasse revivre la curieuse figure de cette femme de lettres romantique, bien alençonnaise de famille et de naissance, mais qui a renié assez brutalement la province. Elle laissa à Alençon une bourse en faveur d'un jeune artiste ou étudiant de sciences, et plusieurs de nos membres lui restent reconnaissants d'avoir aidé des débuts de carrière. M. Francis EON nous dit une pièce de vers dédiée à Fagus poète catholique venu d'assez loin, des frontières de l'aiiarchisme, en l'honneur de la bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus. De mauvaises langues prétendent que la veine païenne de Francis Jammes est supérieure à sa veine de poète converti, on n'en dira pas de même de l'autre Francis, nos confrères en'jugeront par la pièce qui se trouve dans le bulletin. M. TOURNOUER raconte que la réunion des membres parisiens a eu lieu le 26 mars dernier et se trouvait très fournie de sociétaires zélés. M. TOURNOUER parle du Congrès qui va avoir lieu à Alençon du 25 au 28 juin prochain ; déjà cinquante-cinq Sociétés normandes ont envoyé leur adhésion. M. le vicomte DU MOTEY prend la parole et fait part de la visite très curieuse qu'il a reçue du comte d'Eglington, de la famille des Montgommery ; son spirituel récit nous démontre que si son visiteur était bien anglais, l'humour est quelquefois français. 28 PROCÈS-VERBAUX Mme la comtesse d'ANGÉLY offre à nos archives une pièce d'inventaire et une affiche de 1795. M. l'abbé TABOURIER prend alors la parole pour sa communication annoncée sur Claude de Moraine, poète profane et mystique, prédicateur du Roy, évêque de Séez, 1550-1610 » ; sa très spirituelle causerie débitée avec d'expressives mimiques, fut des plus appréciée et un texte résumé sera donné au bulletin. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 16 h. l/2. Le Secrétaire-adjoint, HENRI BESNARD. Compte rendu moral et financier de la Société pour 1924 Au cours de l'année 1924, la Société historique et archéologique de l'Orne a tenu à son siège social de la Maison d'Ozé, à Alençon, six séances ordinaires ; une autre eut lieu à Paris pour les membres qui y résident. A la première réunion générale, les membres du Bureau de la Société dont les pouvoirs expiraient furent réélus à l'unanimité MM. le vicomte DU MOTEY, vice-président ; le baron Jules DES ROTOURS, secrétaire général ; Henri BESNARD, secrétaire-adjoint ; Emile BROUARD, trésorier-comptable ; Jean COLLIÈRE, trésorier-adjoint ; Albert ME ZEN, membre de la Commission du Musée ; Louis BARILLET, — — — Le recrutement de la Société a été des plus satisfaisants puisqu'elle atteint le chiffre de 521 membres avec 55 nouveaux pour l'année 1924. Malgré les dépenses considérables occasionnées par sa publication, le Bulletin de la Société a paru régulièrement. Outre les procès-verbaux des séances, on y trouve Excursion de la Société dans le Passais Normand et le Mcrtainais, par M. HUBERT. Compte rendu de la séance solennelle et publication des rapports et des discours. Notice sur M. l'abbé Letacq, par J. LEBOUCHER. Domfront et les premiers barons de Lucé, par A. SURVILLE. Guillaume-André Villoteau, par Ch. BEAUGÉ. Un médecin de Molière père d'un évêque de Sées, par le docteur BEAUDOUIN. 30 COMPTE RENDU MORAL ET FINANCIER POUR 1924 Souvenirs inédits sur Nicolas Conté, par Ch. BEAUGÉ. Services des correspondances de Regmalard à Pontl'Evêque et la ligne au temps des Celtes et des Gaulois, par MOUCHEL. La maladie et la mort de la bienheureuse Marguerite de Lorraine, par le docteur BEAUDOUIN. Le costume ecclésiastique à travers les âges, par l'abbé TABOURIER. Etude sur les noms de lieux d'origine Scandinave de l'arrondissement d'Argentan, par J. Adigard des Gautries. Le pseudo dolmen de Ceaucé, par G. HUBERT. Remise d'une médaille à M. Henri Tournouer, par René JOUANNE. La comtesse de Ségur, sa vie, son oeuvre, par René GOBILLOT. Un inventeur Alençonnais Jacques-Antoine Maurey, par René JOUANNE. Notes concernant le château de Lanchal à Semallé, par le P. UBALD. Les voies romaines, leur relation avec l'industrie gauloise et gallo-romaine, par G. DUBOURG. A propos de trois noms de communes Coulmer, Omméel, Ommoi, par J. ADIGARD DES GAUTRIES. Les réunions de la Société furent très suivies on y fit de nombreuses communications intéressant l'histoire du pays. De plus, à la salle Loutreuil, ont eu lieu, comme les années précédentes, de grandes conférences historiques et artistiques devant un public de plus en plus nombreux. On a même eu le plaisir d'entendre deux maîtres comme Claude Farrère et Henri Bordeaux, délégués par la Société des grandes conférences de Paris. Enfin, dans une réunion spéciale, le 25 septembre 1924, la Société fêta le vingt-cinquième anniversaire de présidence de M. Henri Tournouer et lui offrit une médaille grand module frappée à son effigie et due au talent de Louis Barillet, membre de la Société. Les discours qui, à cette occasion, furent prononcés par M. Paul Romet. M. le vicomte du Motev. le baron Jules COMPTE RENDU MORAL ET FINANCIER POUR 1924 31 des Rotours, M. Triger, président de la Société du Maine, M. d'Ocagne, de l'Académie des sciences professeur à l'Ecole polytechnique et M. Tournouer, ont été réunis dans une jolie plaquette par les soins du Comité d'organisation. Le Secrétaire de la Société historique et Archéologique de l'Orne, P. GERMAIN-BEAUPRÉ. Membres du Bureau Président Henri TOURNOUER. Vice-Président Vicomte du MO'TEY, — Paul HAREL, — Paul ROMET, — Chanoine GUESDON. Secrétaire Abbé GERMAIN-BEAUPRÉ. Secré taire-adjoint Henri BESNARD. Trésorier Emile BROUARD. Trésorier-adjoint Jean COLLIÈRE. Bibliothécaire JOUSSELIN DE SAINT-HILAIRE. Bibliothécaire-adjoint Charles BEAUGÉ. Archiviste René JOUANNE. 32 COMPTE RENDU MORAL ET FINANCIER POUR 1924 RECETTES Solde créditeur 31 décembre 1923. 99 65 Intérêts et arrérages 297 55 Cotisations » Vente de bulletins 991 85 Subvention du Conseil général. .. 450 » Frais de recouvrement remboursés. 314 » 05 DÉPENSES Impression de bulletins, brochures hors texte 25 Clichés .. 64S 80 Lettres pour convocations et frais envoi 502 10 Envoi bulletins 153 65 Frais de recouvrement, timbres, etc., etc 299 70 Achat de bulletins 120 » Souscription tombeau abbé Letacq. 100 » Assurance et impôts 54 05 Location des salles et indemnité au concierge 351 15 Divers 183 65 Dixième des cotisations pour fonds de réserve 721 50 85 Solde créditeur 370 20 Fonds de réserve 31 décembre 1924 Solde créditeur 31 décembre 1923 70 Rachat de cotisation 300 » Dixième des cotisations de 1924 721 50 Solde créditeur au 31 décembre 1924 20 Le Trésorier, E. BROUARD. PONT-AUDEMER Eglise Saint-Ouen. D'après uni» eau-forte de M. Brunet-Dcbaines. Collection de M. Tournouer. EXCURSION de la Société Historique et Archéologique DANS Le Lieuvin, le Rouraois, la plaine du Neubourg et le pays de Caux. PREMIÈRE JOURNEE Lundi 25 Août PONT-AUDEMER Si les étangs du Perche se crevaient, Pont-Audemer et Bernay périraient. Il a tant plu depuis un mois qu'on peut se demander si le dicton ne se réalisera pas, au cours de notre excursion. En fait nous n'avons été gênés à aucun moment par la pluie, et si le soleil n'a pas permis la prise de belles photographies pour illustrer ce compte rendu, nous avons pu, du moins, exécuter entièrement notre programme. L'hôtel du Lion-d'Or a été choisi comme centre ; mais les excursionnistes sont venus en si grand nombre que force a été d'en loger quelques-uns chez l'habitant. Vers deux heures et demie, tout le monde se trouve groupé, et la visite de Pont-Audemer commence, sous la conduite de M. Grégoire, avocat, président de Section à la Société libre de l'Eure, en 36 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS l'absence de M. Robert Duquesne, conservateur de la bibliothèque, qui devait primitivement nous servir de guide. Pont-Audemer 1, Pons Aldemari, qualifié parfois un peu pompeusement de Venise normande, est une vieille cité, composée surtout de trois rues presque parallèles, et qui a conservé des vestiges de son ancienneté. Nommée d'abord Breviodurum, elle fut agrandie par un seigneur normand qui s'appelait Aldemar, et dont elle prit le nom. La ville occupe une position pittoresque entre deux collines boisées, qui la dominent. Celle du sud porte le nom de mont du Gibet ; on y accède en gravissant le chemin de la Justice ; on y jouit d'une vue magnifique. Traversée par la Risle, sur le passage de la voie romaine de Lillebomie à Lisieux, Pont-Audemer paraît s'être formée dès le Xe siècle. Elle faisait partie du domaine d'un des principaux barons du duc Richard Ier, Turoff, qui le transmit à ses descendants, Onfroy, Roger à la Barbe, Robert et Waleran de Meulan, auxquels appartenait en même temps la seigneurie de Beaumont. Lorsque Rollon, maître de la Normandie, la partagea, en 914, entre ses compagnons d'armes, il donna, suivant une tradition locale, Pont-Audemer à Bernard le Danois, tige de la maison d'Harcourt. Au xie siècle un château fut construit sur la hauteur au nord-est de la ville. En 1122, Henri Ier, roi d'Angleterre, après avoir pris Montfort, vint mettre le siège devant Pont-Audemer. Il brûla d'abord la ville, qui était grande et riche, puis il fit l'attaque du château. Au bout de sept semaines, il s'en empara et le livra aux flammes. Les remparts de la ville furent reconstruits dès le xne siècle, et vers ce temps, une charte de commune fut accordée aux bourgeois. Elle fut renouvelée par Philippe-Auguste. La fondation de l'hospice remonte au xne siècle. Dix conciles provinciaux se tinrent à Pont-Audemer de 1 La ville de Pont-Audemer de gueules à un pont de trois arches d'argent crénelé de trois pièces et de deux et demi du même et maçonné de sable, chaque arche garnie d'une couliee d'or, le pont sur les eaux d'azur et un chef aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. Armoriai général, 1696. LA PLAINE DU NEUB0URG ET LE PAYS DE CAUX 37 1257 à 1321. Vers cette époque, saint Louis y vint plusieurs fois. Les Etats de Normandie s'y réunirent en 1350, à l'occasion de la guerre contre les Anglais. En 1353, le roi Jean céda à Charles le Mauvais, le château, le domaine et la ville de Pont-Audemer ; puis, trois ans après, il en vint faire le siège. Elle était, au bout de deux mois, sur le point de se rendre., lorsque le duc de Lancastre vint à son secours; et força les assiégeants à se retirer. Le roi de France racheta la place, mais, dans l'espace de deux ans, elle fut tour à tour prise deux fois par les Anglais, et deux fois par les Français, qui, en dernier lieu, en 1360, la rendirent, par traité, à Charles le Mauvais. Du Guesclin l'assiégea par terre et par eau en 1378, et il fit détruire le château avec les murailles et les tours de la ville. Les Anglais occupèrent Pont-Audemer en 1418. En 1449, les comtes de Dunois et de Saint-Pol, à la tête de quatre mille hommes, les en expulsèrent. La ville avait été brûlée en partie. Les fortifications furent relevées dans la seconde moitié du xve siècle. Quant au château, il ne fut jamais rebâti depuis 1378, et il en reste peu de vestiges. En 1512 et en 1522, les Etats de Normandie se réunirent à Pont-Audemer. Le parti protestant s'en rendit maître en 1562. Les églises furent pillées peu de temps après, le duc d'Aumale reprit la ville au nom du roi ; il y eut un pillage général et un massacre des protestants. Les ligueurs s'en emparèrent en 1589. Dans un intervalle de moins de dix-huit mois, cinq autres sièges se succédèrent et les habitants furent rançonnés tour à tour par les deux adversaires. En 1592, d'Hacqueville de Vieuxpont, gouverneur de la ville, la livra au duc de Mayenne et à l'amiral de Villars. Enfin, en 1593, elle fut définitivement soumise par Henri IV. Pendant la Fronde, les bourgeois de Pont-Audemer prirent momentanément parti pour le duc de Longueville ; mais en 1649, ils durent ouvrir leurs portes au comte d'Harcourt. Pont-Audemer était sous l'ancien régime, le siège d'une vicomte, d'un bailliage, d'une élection, d'une maîtrise particulière des eaux et forêts et d'un grenier à sel. Un certain nombre d'établissements religieux se trouvaient sur son territoire, notamment 38 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS 1. La chapelle de l'Ermitage, vers le bas de la côte de la Pierre, dépendant de l'abbaye de Corneville. 2. La chapelle de l'ancienne forteresse, qui fut, en 1421, donnée par le roi d'Angleterre à Guillaume du Désert. 3. Le prieuré de la Madeleine, dont la fondation remonte au xie siècle. 4. Le prieuré de Saint-Gilles, dont l'emplacement est aujourd'hui compris dans le territoire de Saint-GermainVillage. C'est à son bénéfice que fut créée au xvne siècle, la foire Saint-Gilles, qui existe encore aujourd'hui. Il 3r avait en outre des couvents de Carmes, de Cordeliers, d'Ursulines et de Carmélites. Les tribunaux et la prison occupent aujourd'hui les bâtiments conventuels de ces dernières, on y mit pendant une trentaine d'années les bureaux de la Sous-Préfecture. Les églises de Pont-Audemer, au nombre de quatre, avaient été données à l'abbaye Saint-Pierre de Préaux. L'église Saint-Aignan a été détruite. Celle de Notre-Dame du Pré ne possède plus que sa nef, aujourd'hui propriété particulière ; celle de Saint-Germain est devenue la paroisse de Saint-Germain-Village. Enfin l'église Saint-Ouen subsiste ; c'est par elle que nous commençons la visite de la ville. Situé rue de la République, ce beau monument, mélange de style gothique et de style Renaissance, se compose d'une tour et d'un choeur romans, et d'une nef restée inachevée, construite entre 1485 et 1518 après la reprise de la ville sur les Anglais, sur une ancienne église du xie siècle. Extérieurement, elle porte encore des traces de boulets, souvenirs de sièges anciens. Des deux côtés du choeur, on voit le départ de plusieurs arcs, et on se rend compte que les pierres étaient mises en place toutes sculptées. Nous pénétrons à l'intérieur, où un tableau immense frappe nos regards le sacrifice d'Abraham, surmontant l'arcade du choeur. Il fut commandé et mis en place par un ancien curé de la paroisse, l'abbé Brochu. Le choeur est bas et étroit ; il se compose, sur chaque côté de deux arcades inégales formant avec celles de l'entrée et de l'autel un carré long. La voûte en pierre s'appuie sur LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 39 de très forts piliers, flanqués de colonnes barbarement mutilées pour placer des bancs, et ornés de chapiteaux Renaissance. Le dernier seul, du côté de l'Evangile, est assez grossièrement sculpté. Il représente le combat de deux chevaliers. Le choeur paraît avoir appartenu à la chapelle qui existait avant l'église. Après l'érection de la nouvelle paroisse, on aurait bâti, en avant de la muraille postérieure de l'ancien monument, la nef moderne. Cette muraille est, extérieurement, ornée de lancettes aveugles, de forme ogivale, ce qui semble bien indiquer une modification de la chapelle primitive, à la fin du xie ou au commencement du xne siècle. La nef actuelle fut construite après l'expulsion des Anglais, de 1485 à 1518. Ce furent les paroissiens de Saint-Ouen qui, poussés par un zèle supérieur à leurs ressources, s'imposèrent cette lourde entreprise. Le premier maître de l'oeuvre fut Michel Gohier, dont on trouve le nom en 1488, puis ce furent,' en 1505, Guillaume Morin et Thomas Théroulde, maistres et ouvriers de la machonnerie de l'église et ville de Caudebec ». Enfin, vers 1518, les travaux s'arrêtèrent, faute d'argent, et l'église est restée inachevée. Elle avait été conçue sur un plan très vaste. Les murs d'équerre du haut de la nef indiquent qu'elle devait être en forme de croix. La hauteur de l'édifice eût peut-être été hors de proportion avec sa largeur, si les fenêtres supérieures du chancel avaient été faites, comme c'est l'usage, sur le modèle des arcades intermédiaires. Mais l'insuffisance des ressources a forcé d'y distribuer, ainsi qu'à la voûte qui aurait été en pierre, de petites fenêtres sans caractère et un maigre cintre en bois, sans harmonie avec le reste du monument. Telle qu'elle est, la nef, large de vingt-huit mètres, est formée de sept arcades. Elle est richement décorée de sculptures gothiques et Renaissance. Les bas côtés et les douze chapelles qui les accompagnent sont voûtés en pierre, sauf quelques parties inachevées, qui ont été récemment voûtées en bois etpeintes; ils sont enrichis de nervures, de culs-de-lampe et de rosaces, délicatement sculptés. 40 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS Les peintres qui ont exécuté les vitraux ne méritent pas moins d'éloges que les architectes qui ont conçu le monument. Ils se sont inspirés des trois écoles française, italienne et allemande. Nous allons examiner rapidement ces vitraux en parcourant les chapelles. A la base de la tour du côté de l'épître, dans une chapelle inachevée, se trouve l'ancien maître-autel, avec deux statues en marbre du xve siècle représentant sainte Barbe et saint Ouen. Sur la muraille a été placée la liste des victimes de la grande guerre. Elle comprend deux cent quatre-vingts noms, parmi lesquels nous lisons celui du fils de notre guide, Raymond Grégoire, tombé glorieusement aux Dardanelles. Un beau christ en bcis de l'époque Renaissance, est placé contre le mur. 11 doit être mi en valeur, paraît-il, lors de la prochaine restauration d'un banc d'oeuvre. La voûte, en bois, est encore due à l'abbé Brochu. Au passage, nous admirons les beaux vitraux des chapelles. La fête du Saint-Sacrement, dans la première du côté du sud l'Annonciation et l'Ensevelissement du Christ, dans la suivante, vitrail de l'école française de 1516. Un tableau de Jouvenet représentant l'Assomption se trouve dans la troisième. Son vitrail a été brûlé par suite de l'incendie d'une maison voisine. La quatrième contient un vitrail de l'école allemande, de 1519, saint Eustache et saint Nicolas, d'un effet médiocre. Le cinquième vitrail, de l'école italienne, représentant la Dormition de la Vierge, est d'une grande beauté ; il est merveilleux comme coloris. Le sixième retrace la vie de saint Jean-Baptiste ; la chapelle renferme une statue de sainte Geneviève, mutilée à la Révolution." Un curieux tableau de 1784, représente la confrérie du SaintSacrement et porte le nom des frères à cette date. Le long du choeur, courent des frises sculptées. La partie de l'ancienne église, du xie siècle, est contemporaine de Honfroy de Vieilles et de Roger d'Epaignes. Le premier chapiteau du côté de l'Evangile rappelle leurs combats. La verrière qui se trouve derrière le maître-autel est composée de débris de vitraux anciens assemblés. L'autel est moderne. LA PLAINE DU NEUB0URG ET LE PAYS DE CAUX 41 Dans la première chapelle au nord, on nous montre un candélabre en cuivre ciselé, provenant de l'abbaye de Préaux ; il porte l'inscription suivante Les six chandeliers à pans ont été, procurés par le F. EloyLerminié à la maison des Cordeliers du Pont-Audemer. 1745. » Cette chapelle est éclairée par un beau vitrail de l'école italienne, le plus beau de l'église, daté de 1556, dont les inscriptions devant la loy, sous la loy, soubz la grâce, » indiquent le sujet. Elle renferme de merveilleuses piscines. Le vitrail de la seconde chapelle, en partie brisé, représente saint Nicolas, patron des avocats. Les murs sont ornés de peintures qui ont été retrouvées par M. Honoré, directeur des magasins du Louvre, alors qu'il était ingénieur aux papeteries de Pont-Audemer. La troisième chapelle était dédiée à saint André, apôtre le vitrail est en partie brisé. Le v itrail de la quatrième dépeint la vie de saint Honoré, et fut donné en 1536 par la corporation des boulangers. Le cinquième vitrail représente l'apparition de Jésus à ses apôtres. La sixième chapelle renferme une verrière de Pierre Le Bienvenu, datant de 1551 elle est dédiée à saint Fiacre, autrefois à saint Sébastien, l'un des patrons de la ville. On l'invoquait en cas de peste, et on faisait brûler devant sa statue une corde enduite de suif, d'une longueur égale à celle des remparts de la cité. La septième est celle des fonts baptismaux, avec un baptistère sculpté. On y a placé deux très belles statues d'albâtre • qui se trouvaient autrefois de chaque côté du maître-autel. Un tableau peu connu, faisant partie du mobilier de l'église, vient d'être identifié, grâce aux recherches de M. Assire, de Pont-Audemer. C'est un Décalogue peint sur bois, entouré d'un cadre Renaissance. Le sujet du tableau est indiqué par l'inscription suivante qui y figure Les dix commandements de la Loi de Dieu. Exode XX. On y voit les tables de la loi portant les commandements, avec de nombreux versets qui ne laissent aucun doute sur l'origine protestante du tableau. 42 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS Comment se trouve-t-il à Sairt-Ouen ? L'érudit M. Robert Duquesne rappelle qu'un temple protestant qui existait à Pont-Audemer fut supprimé lors de la Révocation de l'édit de Nantes. Il est possible qu'à cette époque ou ultérieurement, pour le sauver de la destruction, on l'ait apporté à l'église catholique 1. Nous notons au passage les armes figurant sur un des vitraux, sans doute celles du donateur Coupé, au 1, d'azur à deux roses d'argent, au 2, d'argent au fer de lances de gueules. . Ce sort les armes de la famille de Fréville de Lorme, qui longtemps a joué un rôle important dans la région de PontAudemer 2. Elle est représentée aujourd'hui même au milieu de nous, par Mme la comtesse de Nazelles, née de Fréville de Lorme, qui fait partie de l'excursion, et à laquelle ce souvenir familial n'a point échappé. La principale cloche de la sonnerie de Saint-Ouen, datant de 1514-1515, est très ornée. Elle porte un buste, peut-être celui de François Ier ; une salamandre une tête de femme ; un saint Ouen, et une Egyptienne, avec l'inscription suivante Je suis qui dis la bonne avenlurc. En 1736, le clergé de Saint-Ouen se composait d'un curé, d'un vicaire et de six prêtres habitués ou chapelains. Ils officiaient comme s'ils avaient eu le titre de chanoines. L'aumusse leur avait été conférée par Philippe Cospéan, évêque de Lisieux mais Léonor de Matignon n'ayant voulu confirmer cette donation que sous certaines conditions, onéreuses pour eux, ils préférèrent abandonner leur titre plutôt que de s'exécuter. Nous sortons de l'église, et nous prenons la rue de la République. Nous passons devant la bibliothèque municipale, composée en majeure partie d'ouvrages sur la Normandie, laissés par M. Canel, le savant écrivain normand, à sa ville 1 SPALIKOWSKI Petit Journal. Edition de Normandie, 8 septembre 1924. 2 En 1789, Michel-Pierre de Fréville, sieur dé l'Orme, était procureur du roi en l'amirauté de Quillebeuf. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 43 natale. La façade toute moderne est ornée du buste de Canel. En face se trouve l'Hôtel de Ville, moderne lui aussi Toujours sous la conduite, de M. Grégoire, nous nous dirigeons, au travers d'un dédale de rues curieuses, qui ont conservé leur aspect vieillot, vers Notre-Dame du Pré. En passant, le marquis de Saint-Pierre nous signale l'ancien hôtel de sa famille, vendu vers 1840. Un peu plus loin, nous voyons la poste, malencontreusement logée dans un hôtel du xvme siècle, l'ancien hôtel de la famille Hébert, où fut élevé le ministre Emile Hébert. De l'autre côté du pont, on nous montre un garage, qui fut l'hôtel du Louvre, où logea Mme de Sévigné ; enfin notre guide nous fait v isiter une intéressante maison ancienne dont il est propriétaire, avec une tourelle intérieure, dont il active la restauration. Nous suivons l'antique rue des Pâtissiers, qui longe la rivière, et dont la succession de petits ponts évoque, avec un peu de bonne volonté, le pont des Soupirs et la lagune vénitienne.. A mi-côte, nous apercevons le château de Fréville, puis l'ancien manoir du vicomte. Nous allons voir encore l'emplacement de l'élection et du bailliage, à l'angle de la GrandeRue et de la rue des Carmes. Un souvenir personnel s'attache pour moi à cette visite. Au mois de décembre 1741, un édit du roi réunissait à perpétuité la juridiction du bailliage de Pont-Authou au bailliage de Pont-Audemer. Mon aïeul maternel, Gaspard Legrix de la Poterie 1, seigneur de Pont-Authou, était alors lieutenant général civil, lieutenant général de police, et lieutenant particulier civil du bailli de Rouen au bailliage de Pont-Audemer. Ces charges étaient dans sa famille depuis l'an 1623. La réunion de ces deux juridictions accumulait sur sa tête toutes ces fonctions en double. De gros inconvénients devaient en résulter pour les plaideurs, M. Legrix de la Poterie ne pouvant, malgré toute son activité, suffire à remplir utilement toutes ces charges. Il les assuma cependant jusqu'à sa mort, survenue en 1772. A cette date, 1 Legrix de la Poterie, de la Fontelaye, de Préville d'azur au chevron d'or, accompagné de trois serres d'aigles d'argent onglées d'or, deux en chef, une en pointe. Armoriai général, 1696. 44 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS l'accord n'ayant pu se faire entre mon bisaïeul, gendre de M. Legrix de la Poterie et l'intendant, sur la cession de ces offices, ceux-ci restèrent pendant cinq années sans titulaire et ce ne fut qu'en 1777, après avis du délégué de l'intendant, que la division en fut réalisée. M. Gibert, secrétaire du roi, et conseiller du bailliage devint lieutenant général civil ; M. de Morceng 1, avocat, lieutenant général criminel, et lieutenant particulier civil, et M. Hell lot de Bellemare, lieutenant générade police. Nous arrivons enfin à l'église du Sépulchre, ou Notre - Dame du Pré, devenue la propriété de M. Robert Duquesne, après avoir été longtemps à usage de tannerie. Nous contemplons ce qui en reste ; une des arches a été transportée à l'église Saint-Germain, il y a une quinzaine d'années. Ce qui lui a fait, dans la suite, donner le nom de Sépulchre , lisons-nous, dans les notes de Langlois, c'est une chapelle assez grande, construite à côte du choeur, aux frais d'un des vicomtes de Pont-Audemer, sur le modèle du Saint-Sépulchre de Notre-Seigneur. PONT-AUDEMER Ruines de l'église Notre-Dame du Pré. Cliché de M. Robert Duquesne. -'il Le Sens de Morceng de gueules au -chevron d'or accompagné de trois encensoirs d'argent Saint-Allais. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 45 Avant la Révolution, l'église s'étendait jusqu'à la rue du Sépulchre ; la nef était traversée par un petit canal, qui pouvait jadis avoir servi de lit à la rivière de Tourville. Une partie de la nef subsiste seule, mais ce débris est précieux, en ce qu'on y reconnaît les premières ogives qui marquèrent le passage du roman au gothique. Le roman pur y occupe encore une large place. Le portail est ce qu'il y a de plus remarquable. Entre la porte et la fenêtre qui la surmonte, la muraille forme une saillie, au-dessus de laquelle se développe une rangée de corbeaux presque continue, placés sur des plans différents, et dont certains présentent encore des traces de sculpture. Autrefois, l'église du Sépulchre renfermait un grand nombre de statues de saints. Elles ont été utilisées comme pierres de fondations, pour le bâtiment qu'on appelle la manufacture, rue de Bernay. Avant de quitter ces ruines, M. Tournouer nous donne lecture de la note suivante, parue dans la bibliothèque de l'Ecole des chartes. T. LIV, 1893, p. 790. L'église Notre-Dame du Pré, à Pont-Audemer, était un joli monument du xne siècle, d'un style simple et excellent, assez bien conservé. Elle servait, depuis le commencement du xixe siècle, de magasin à écorces. Elle a été vendue l'an dernier à de nouveaux propriétaires. Ceux-ci, sans doute égarés par une fausse esthétique,'lui ont fait subir les mutilations suivantes le toit a été enlevé ; les murs, les colonnes et les chapiteaux ont été grattés. Quelques chapiteaux et la plupart des corbeaux sculptés que M. Canel signalait en 1838 avec raison comme remaïquables, ont été descellés et on s'en est servi pour édifier dans le jardin voisin du propriétaire un jardin d'usine une construction très bizarre qui ressemble assez aux murailles d'un château de dominos. Faire de fausses ruines avec des vraies, cette opération qui aurait comblé de joie Bouvard et Pécuchet, s'il leur eût été donné de s'y livrer, a été accomplie à Pont-Audemer en 1893, sans soulever d'objection. Heureusement pour les ruines de Notre-Dame du Pré, M. Robert Duquesne s'en est rendu acquéreur, et nous n'avons plus à craindre pour l'avenir, les pratiques désastreuses que signale Langlois. 46 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS M. André Turgis prend alors la tête de notre troupe, pour nous faire visiter l'auberge du Vieux-Puits, ancienne tannerie récemment aménagée avec beaucoup de goût en hostellerie normande par "M. Harlay. La salle à manger est d'une vraie couleur locale, avec son immense cheminée son plafond à poutrelles, ses petites tables rustiques, ses étains et ses cuivres. La cour intérieure contient de nombreuses tonnelles garnies de vignes vierges et de glycines sous lesquelles il doit être fort agréable de prendre ses repas, quand la chaleur de l'été le permet. Dans un coin, un vieux puits rapporté de Rouen, et contre lequel, dit la chronique, Mme Bovary venait rêver. C'est à lui que l'hostellerie emprunte son nom. Nous passons devant l'église des Cordeliers, devenue tannerie depuis la Révolution, et nous pénétrons dans la très importante tannerie de MM. Turgis et Cariiez, que M. Turgis veut bien nous faire visiter en détail. La tannerie était dès le xme siècle, la principale industrie de PontAudemer Nous allons suivre la série des opérations qui, en quinze mois environ, permettent de transformer les peaux, reçues principalement de l'Amérique du Sud, en ce cuir qui est universellement connu et apprécié sous le nom de cuir de Pont-Audemer. Nous assistons d'abord au travail de rivière, dessalage, rinçage, et lavages, à la suite desquels la peau est grattée pour en faire tomber les poils. Mille peaux environ sont traitées par mois. Puis nous pénétrons dans la salle des cuves, où des bains successifs vont gonfler les peaux, de manière à leur donner l'épaisseur voulue et à permettre au tannin de les pénétrer, Nous visitons la salle des machines, dont la chaudière a le grand avantage de ne brûler que de la tannée préalablement séchée. Le tan est, comme on le sait, produit par les écorces de bois divers. Celles-ci sont hachées mécaniquement, quatre mille kilogrammes à l'heure environ. Au moment de la saison, l'usine reçoit de tous les pays du monde, les écorces LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 47 très variées qui lui sont nécessaires, pour son alimentation, soit sept à huit cent mille kilogrammes . Lorsque les peaux ont été ainsi préparées, on les met les unes sur les autres dans des cuves av ec le tan et le jus, dont la composition reste le secret de chaque fabricant, et on les y laisse séjourner trois ou quatre mois. Au bout de ce temps elles sont portées dans des séchoirs, soit à l'air libre, soit à l'air chaud, et enfin battues mécaniquement avant d'être livrées au commerce. Un homme peut en battre vingt-cinq par jour. Nous sortons de la tannerie et nous passons devant la plaque où sont inscrits les noms des victimes de la grande guerre ; sur la première ligne figure le nom de M. Gabriel Turgis, le frère de notre cicérone. Celui-ci veut nous montrer avant de quitter le quartier des tanneries, ce qu'était autrefois un établissement de ce genre, en nous conduisant à l'ancienne tannerie de son grand-père, toute voisine. Tout le travail s'y faisait à la main ; elle ne comprenait qu'une quinzaine de cuves le battage était fait sur une table de marbre avec un maillet de cuivre, et un ouvrier ne battait qu'une peau par jour. La plupart des tanneries étant groupées dans le même quartier, le bruit des marteaux résonnait tout le jour, avec un rythme particulier. En terminant, M. Turgis nous fait visiter chez lui une fort intéressante collection de bénitiers en faïence polychrome, au nombre d'une centaine environ, et qui fut constituée par le grand-père de Mme Turgis. Nous nous dirigeons alors vers l'église de Saint-GermainVillage. L'aspect général de l'église de Saint-Germain-Village présente une très grande analogie avec l'église Notre-Damesur-1'Eau de Domfront. Des cartes postales apportées par notre président permettent la comparaison. Les parties les plus anciennes de l'église actuelle appartiennent au Xe siècle. Cette date semble déterminée par l'orientation de l'édifice sud-ouest, nord-est. Ce n'est pas en effet au levant d'hiver qu'elle est tournée, mais au levant d'été, comme l'était l'ancienne église Saint-Paul de Rouen, qui datait du xe siècle. 48 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS Une tradition locale rapporte que, comme on plaçait les fondations de cette église, un marchand, qui conduisait des boeufs à Paris, promit d'en offrir un, au profit de l'oeuvre, si, à son prochain voyage, les travaux s'élevaient à la hauteur de l'autel. Comme il les trouva très avancés, il accomplit son voeu, et en souvenir de ce don, la tête de ranimai fut représentée en relief en plusieurs endroits de la muraille extérieure. Ainsi explique-t-on les vestiges d'animaux qu'on y voit encore. L'église Saint-Germain était très grande, elle mesurait environ quarante-cinq mètres de longueur. Disposée en forme de croix, elle était terminée au nord-est par trois absides semi-circulaires, correspondant à la nef et aux bas côtés. Mais à différentes époques elle a subi de nombreux changements. Le xme siècle l'a gratifiée de plusieurs fenêtres et d'une tour carrée. Au xive siècle, l'abside du choeur et celle des bas côtés furent remplacées par une muraille droite, percée de deux grandes fenêtres. Cette partie de l'édifice a été reconstruite en 1868. La partie du xve siècle se remarque dans les deux fenêtres originales, ouvertes à l'extrémité des bras de la croix. L'antiquité de l'église Saint-Germain se reconnaît aussi à la coupe et à la nature des pierres employées dans sa construction, aux arcades intérieures, à la forme cintrée des petites fenêtres à colonnes, aux modillons ou corbeaux placés sous la corniche qui supporte le toit, à l'abside semicirculaire qui à survécu aux deux autres. Vers 1817, des travaux assez importants furent exécutés, de nouvelles fenêtres sans caractères furent percées, et on raccourcit la nef de huit mètres, détruisant un portail curieux qui eût pu être conservé. Celle-ci s'étendait jusqu'au bel if mesurant plus de trois mètres de tour, que nous admirons dans le cimetière. Elle ne comprend plus que trois arcades romanes ; un portail a_ été rapporté de l'église du Sépulchre. L'intérieur de l'église n'offre rien de remarquable on peut y voir un chandelier pascal en bois sculpté, une Vierge ancienne, et des vitraux restaurés. Dans la sacristie, se LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS, DE CAUX 49 trouve un tombeau de la famille de Malhortie de Caiideaul. Le chemin de croix, moderne, a été offert par M. Turgis père, maire de Pont-Audemer en 1870, qui a aussi largement contribué à la restauration, de l'édifice. Rappelons brièvement en quittant Saint-Germain-Village, l'histoire de l'hospice de Pont-Audemer. Avant sa fondation, il avait existé à Pont-Audemer, comme dans la plupart des villes e bourgs de Normandie, une léproserie dite de Saint-Gilles, fondée en 1135 par Galeran de Meulan qui la dota de biens importants elle était administrée par les religieux du prieuré du même nom. L'hôpital, sous le patronage de saint Jean remontait au xive siècle ; on ne possède d'ailleurs que fort peu de renseignements sur son origine, tous les anciens titres ayant disparu à la suite des guerres. Il était régi dans les premiers temps par des dames de charité pour l'intérieur, et par les officiers municipaux pour l'extérieur. En 1700, l'hôpital des malades et invalides de Pont-Audemer était tenu de recevoir les pauvres des quatre paroisses de la ville. Un arrêt du conseil lui remit le tiers des biens des léproseries de Saint-Gilles, et de la maladrerie de Saint-Jacques. A cette époque, l'hospice comptait livres de revenu dont 926 livres de fieffés d'héritages, 140 livres de rentes en grains, livres de fermages et livres environ, produit du travail des pauvres. Le seigneur d'Iclon y avait droit à trois lits, le seigneur de Tourville à une place, à cause, le premier, de la maladrerie de Saint-Christophe, fondée par ses ancêtres, le second à cause de la léproserie de Sainte-Catherine-des-Hestrées, fondée par ses prédécesseurs. La construction d'un nouveau bâtiment à l'Hôtel-Dieu de Pont-Audemer, en 1750, donna lieu à une contestation assez vive entre l'Hôtel de Ville de Pont-Audemer et Messire Sebin, prêtre prieur de l'Hôtel-Dieu. Les officiers municipaux voulurent prendre pour médiateur, dans ce différend, l'évêque de Lisieux, mais le curé de l'Hôtel-Dieu 1 De Malhortie d'azur à un chevron d'or accompagné de trois fers de pique renversés de même. Armoriai général, 1696. 50 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS s'y refusa. L'affaire fut portée devant le conseil, mais M. de Folleville, procureur général au parlement de Rouen parvint à concilier les parties. ' En 1787, l'hospice était desservi par quatre religieuses et pouvait recevoir six malades 1. La visite des monuments terminée, les uns regagnent leur home temporaire, d'autres séduits par un site aperçu trop rapidement à leur gré, veulent y jeter un coup d'oeil moins hâtif, et attendent en flânant que l'heure du dîner sonne. Tout le monde est exact, cependant, lorsque le président donne le signal de passer à la salle à manger. Pour être archéologue, on n'en est pas moins homme. Il faut songer à réparer ses forces mises à l'épreuve par les fatigues d'aujourd'hui et en conquérir de nouvelles pour affronter celles qui nous attendent demain. Le menu du dîner permet aux plus difficiles de se déclarer satisfaits et chacun peut constater que la réputation de l'hôtel du Lion-d'Or n'est point surfaite. 1 Archives de la Seine-Inférieure, ",. 1000. DEUXIÈME JOURNÉE Mardi, 26 Août Personne ne manque au rendez-vous ; nous sommes au début de l'excursion le zèle des congressistes, qui ne se dément jamais, n'est pas encore modéré par les fatigues accumulées à la suite de plusieurs étapes, et c'est pleins d'entrain que nous prenons la route d'Evreux. Nous traversons sans nous arrêter la bourgade de Corneville-sur-Risle, que l'opérette de Robert Planquette a rendue plus célèbre par ses cloches que les événements de son histoire, et nous arrivons à Appeville-Annebaut. Appeville est une petite ville fort ancienne, située sur la voie romaine de Juliobona à Noviomagus. Dès le moyen-âge, elle possédait une église, des chapelles et une léproserie. L'église fut donnée à l'abbaye du Bec par Robert de Montfort, en même temps que celles de Montfort et de Flancourt, vers la fin du XIe siècle. Elle était dédiée à saint André. Elle fut reconstruite en 1550 par l'amiral d'Annebaut. Les parties remarquables remarquables la nef, la tour carrée, et le portail qui présente d'intéressantes sculptures. La chapelle de la léproserie était sous l'invocation de sainte Marguerite. Elle était située près de la Fontaine aux Malades, entre l'église de la paroisse et celle de Corneville. APPEVILLE dit ANNEBAULT Portrait de l'église. Cliché de M. R. Duquesne. 52 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS La chapelle de Saint-Milford s'élevait dans un endroit appelé le vieux Montfort, peut-être près de l'ancienne demeure de Robert de Montfort, seigneur d'Appeville, au xie siècle. Enfin il y avait encore la chapelle de SainteCatherine, relevant de l'abbaye de Corneville. En 1387, Robert d'Annebaut 1 est indiqué pour la première fois comme seigneur d'Appeville ; mais depuis plus d'un siècle, les seigneurs d'Annebaut-en-Auge, près Lisieux, avaient dfs intérêts dans la vallée de la Risle. Le plus illustre représentant de cette famille fut Claude d'Annebaut, anr'ral et maréchal de France, qui fit bâtir le château de son nom à Appeville, de 1522 à 1546. Les proportions en étaient si énormes, que ni lui, ni ses successeurs ne purent l'achever. Le pavillon nord fut seul terminé ; de toutes ces constructions, il ne reste que des ruines. L'amiral obtint, en 1549, l'érection de la terre d'Appeville, en baronnie sous le nom d'Annebaut. La terre passa ensuite par héritage, en 1605, à Charlotte de Vieuxpont, mariée à Bernard Potier, sieur de Blerencourt, lieutenant général de la cavalerie légère de France. En 1640, la baronnie fut élevée pour ce dernier en marquisat. Il la légua à sa mort à René Po,ticr, duc de Tresme et de Gesvres 2, son frère aîné. Au décès, sans enfants, de ce dernier, en 1723, Jean-Baptiste Danican d'Annebaut 3 racheta au nom de sa femme, descendante de Madeleine d'Annebaut, le marquisat, pour la somme de quatre cent cinquante mille livres. Il rentra aussi en possession de la vicomte de Pont-Audemer, au sujet de laquelle il eut, avec le bureau des finances, royales un procès qui se prolongea pendant plus d'un siècle. La terre ' d'Appeville-Amiebaut fut achetée en 1777 par Clément de Barville, qui se rendit acquéreur aussi de la vicomte de PontAudemer. Celle-ci lui fut enlevée en 1784; et la Révolution acheva la destruction du marquisat d'Annebaut. 1 Annebaut de gueules à la croix de vair. 2 Potier de Gesvres d'azur à deux mains d'or au franc quartier échiqueté d'argent et d'azur. 3 Danican d'Annebaut d'azur à la sphère d'argent cerclée d'un zodiaque de sable, en fasce, accompagnée en chef d'une étoile d'or et d'un grand vol de même en pointe qui s'élève et enclave la sphère. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 53 Après une courte visite à l'église, nous nous engageons • dans la forêt de Montfort, dont le marquis d'Annebaut prétendit jadis être propriétaire. En lisière de la forêt se trouve le bourg de Montfort, adossé à une colline escarpée, d'où l'on aperçoit Pont-Audemer et Brionne. Le château de Montfort qui fut aux xie et xne siècles une des principales places fortes de la Normandie, n'offre plus que des ruines insignifiantes. Il existait, à Montfort une léproserie ; l'église était sous la dépendance de l'abbaye du Bec. Il y avait jadis une vicomte, supprimée lors de la réunion de ce domaine à la couronne. Par des chemins sinueux et ombragés, on gagne le BecHellouin où nous allons faire notre premier arrêt important. LE BEC-HELLOUIIM De quelque part que le vent vente, L'abbaye du Bec a rente. Le temps est assez beau lorsque nous arrivons. Nous faisons une rapide visite à l'église paroissiale, dont le choeur est du xive siècle. Elle renferme quelques épaves intéressantes de l'abbaye une porte de tabernacle en émail, du xvne siècle, des boiseries, un nombre assez important de statues de bois, quelques pierres tombales, et surtout depuis 1792, la sépulture du bienheureux Hellouin. Lorsque nous sommes tous réunis, nous nous dirigeons vers l'abbaye. Un charmant petit chemin, que longe le ruisseau du Bec, ou de Saint-Martin, y conduit. L'aspect des lieux a gardé son empreinte monastique et lorsqu'on aperçoit la grande tour du XVe siècle, les immenses constructions conventuelles du xvnr 8, on croit que les moines sont partis d'hier et reviendront demain. Nous sommes reçus par M. le vétérinaire en . premier, Anne, commandant le dépôt de remonte, qui veut bien nous autoriser à visiter l'abbaye en détail. Nous regrettons l'absence du chanoine Porée, le savant historien du Bec, mais nous aurons le plaisir de le retrouver ce soir à Bernay. M. le chanoine Porée a écrit, à notre intention, quelques notes 54 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS ' dont le président nous donne lecture, et dont je me suis inspiré, ainsi que des autres ouvrages du même auteur, pour rédiger la courte notice qu'on va lire. L'abbaye du Bec 1 n'offre pas aux regards des visiteurs les ruines grandioses et pittoresques de Jumièges, de SaintWandrille ou de Mortemer. Elle ne garde que les souvenirs de son passé, mais quels souvenirs et quels noms pourraient être comparés à ceux de Lanfranc ou de saint Anselme ? Si ses commencements furent humbles, ses écoles, devenues rapidement célèbres, firent du Bec une des abbayes les plus illustres de la chrétienté. Cantorbéry lui demanda trois archevêques, et l'un des élèves de son école, Anselme de Baggio, alla s'asseoir sur le trône pontifical, sous le nom d'Alexandre IL La fondation de l'abba5re est due à Herluin, parent des comtes de Flandre, l'un des chevaliers les plus accomplis de son temps. Il naquit à Bonneville vers 994. Ayant fait voeu, dans un combat, de se consacrer au service de Dieu, il fonda en 1035, sur son fief de Bonneville, une église en l'honneur de la Sainte Vierge. Ordonné prêtre par l'évêque de Lisieux, il groupa autour de lui plusieurs de ses compagnons d'armes, leur fit adopter la règle de saint Benoît, et devint leur abbé. Le monastère de Bonneville ne dura que cinq ans. Faute d'eau potable, les religieux durent l'abandonner pour se transporter dans la vallée voisine, à l'endroit où le ruisseau dû Bec vient se perdre dans la Risle. Bientôt, Herluin vit arriver Lanfranc qui devait jeter une si grande illustration sur l'abbaye. Italien d'origine, Lanfranc venait en France pour visiter les écoles. Il s'arrêta au Bec, et ne tarda pas à y prononcer ses voeux. Devenu prieur, il ouvrit cette fameuse école du Bec, qui pendant cinquante ans, fut la plus célèbre de l'Europe, et le centre du mouvement philosophique et intellectuel en Occident. C'est autour de sa chaire que se forma l'élite des penseurs et des savants de cette époque. 1 Le couvent des religieux bénédictins de l'abbaye du tîec de gueules semé de fleurs de lis d'argent. Armoriai général, 1G96. LA PLAINE DU NEUB0URG ET LE PAYS DE CAUX 55 Vers 1051, les moines du Bec engagèrent avec Béranger de Tours, au sujet de la présence réelle dans l'Eucharistie, une lutte dont ils devaient sortir victorieux. Peu de temps après, Anselme, Italien lui aussi, attiré par le renom de l'abbaye, vint au Bec, pour y suivre l'enseignement de Lanfranc. Le nombre des religieux s'accrut tellement que l'édification d'un établissement plus vaste s'imposa. Les nouvelles constructions furent commencées en 1060. Sur ces entrefaites, Lanfranc ayant été nommé abbé de Saint-Pierre de Caen, puis archevêque de Cantorbéry, Anselme le remplaça comme prieur. Ce fut lui qui termina les bâtiments claustraux et la basilique abbatiale, placée sous l'invocation de Notre-Dame. Lanfranc vint en faire la dédicace le 23 octobre 1077. L'année suivante Herluin mourut, et selon son désir, fut inhumé au milieu du chapitre. Son successeur fut Anselme. Celui-ci fit plusieurs voyages en Angleterre et après Lanfranc, fut nommé archevêque de Cantorbéry. L'abbaye déjà puissante s'enrichit des dons des seigneurs qui avaient suivi Guillaume à la conquête de l'Angleterre, et auxquels les terres avaient été distribuées. Ces avantages, d'ailleurs, n'allèrent pas sans inconvénients l'élite intellectuelle des moines fut appelée de l'autre côté du détroit, pour administrer les possessions nouvelles, et un troisième archevêque de Cantorbéry fut choisi dans ses rangs, en la personne de Thibaut, cinquième abbé du Bec. Sans énumérer la longue suite des abbés du Bec, nous retiendrons seulement les noms de ceux qui, par leuis travaux, ont contribué à l'illustration ou à l'embellissement de l'abbaye. Letard, sixième abbé, construisit avec les libéralités de Robert du Neubourg, un nouveau cloître en 1140. L'an 1141, la congrégation s'accrut de la célèbre collégiale de Beaumont-le-Roger, qui lui fut donnée par le comte Galleran de Meulan. Le cloître fut terminé en 1146. Roger Ier, septième abbé, agrandit considérablement l'église abbatiale dont la première pierre fut posée par l'évêque Rotrou, le 14 août 1161. Les travaux durèrent dix-sept ans ; la dédicace eut lieu en 1178 C'est à cet abbé qu'on doit la construction de l'infirmerie et de la maison des hôtes. Les possessions de l'abbaye s'accroissaient sans 56 ' EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS cesse ; son influence était considérable douze abbayes avaient pour abbés des moines du Bec l'impératrice Mathilde voulut être inhumée dans l'église de l'abbaye. Là étaient aussi les sépultures des seigneurs du Neubourg. En 1273, l'église s'effondra la chronique du Bec, relate ainsi l'événement L'an de grâce mille deux cents Sexante et treize, virent gens la maistre Tom du Bec descendre lendemain du jour de la Cendre. En tour prime tut la ruyne l'oeuvre desoubz n'était pas fine pour ce la tour se descendi Tout le cueur cassa et fendi De la nef une grande partie quassa la tour de l'abbaye niez Dieu merci, le roi chieri oncques homme n'y ont péri Ce fut au temps de l'abbé Pierres à qui eschetz maintes pierres Pour ce qu'en pierre habonda Sur ferme pierre la fonda 1. Elle s'était déjà écroulée cent ans avant Richard de Saint-Léger l'avait fait reconstruire en partie en 1215. Pierre de la Cambe, dix-septième abbé, fit reconstruire en 1276 le choeur et les transepts. En 1282, sous l'abbé Ymer de Saint-Ymer, on retrouva dans les ruines de l'église les restes de l'impératrice Mathilde, veuve de Henri Ier, roi d'Angleterre, décédée en septembre 1168 à Rouen. Les travaux de reconstruction continuèrent sous la direction du maître Robert de Fontaine. Guilbert de Saint-Etienne, dix-neuvième abbé, acheva l'abbatiale. Sous Robert des Courroyes, vingt-deuxième abbé, eut lieu l'invasion anglaise. Louis d'Harcourt, gouverneur de lai Normandie, voulut pour arrêter l'ennemi, faire démolir l'église à peine achevée, et la remplacer par deux tours fortifiées ; on se contenta d'entourer la basilique et le chapitre d'ouvrages de défense précédés d'un fossé. Trois côtés du l Chronique du Bec. n. 44. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAY'S DE CAUX 57 cloître furent abattus ainsi qu'une partie du dortoir et du cellier. Ce fut un moment de grande indigence pour le Bec. Etout d'Etoutteville, vingt-quatrième abbé, aggrava encore la situation. Fière de l'évêque de Beauvais et de l'évêque de Lisieux, il réussit à se faire nommer abbé, et contribua à la ruine de l'abbaye, par des dépenses excessives. Nommé abbé de Fécamp, il emporta du Bec tout ce qu'il put en livres et en objets précieux, et s'en servit pour fonder, avec son frère, le collège de Lisieux à Paris. Guillaume IV d'Auvillars, vingt-sixième abbé, acheva les fortifications'de l'abbaye ; Robert III du Bec, vingt-septième abbé, fut élu en 1418. Peu après, le duc de Clarence vint mettre le siège devant l'abbaye, s'en empara et la mit au pillage. Henri V d'Angleterre séjourna au Bec, après la soumission de la Normandie ; il restitua à l'abbé Robert les biens qu'il avait confisqués. Les Français ayant repris la tour du Bec en 1421, l'abbé Robeit fut considéré comme traître, et emprisonné à Rouen pendant cinq mois. Après qu'il se fut justifié, il fut remis en liberté, et le temporel de son abbaye lui fut rendu, mais les fortifications furent rasées. Thomas Frique, vingt-huitième abbé, dut, à cause de l'état de guerre continuel, résider presque constamment à Rouen. L'abbaye fut mise plusieurs .fois au pillage, et les terres restèrent incultes. Selon la Gallia Christiana, cet abbé assista à la prétendue abjuration de Jeanne d'Arc. Il fit faire par Jean Sandrin les seize statues de pierre qui sont aujourd'hui à Bernay. Geoffroy d'Epaignes, trentième abbé, 1452, marque son administration par une augmentation des possessions et des revenus de l'abbaye, la restauration de l'église et des bâtiments claustraux. Ce fut lui qui commença la grande tour Saint-Nicolas, mais tous les travaux furent interrompus par les guerres de religion. En 1562, l'abbaye fut pillée par les Huguenots. Jean IV Bochard, trente-et-unième abbé commendataire, fit achever le beffroy et dresser par Dom Pierre de Chrétienville, moine du Bec, un catalogue de la bibliothèque. Dès le milieu du xne siècle, la bibliothèque de l'école du Bec se composait de cent soixante volumes manuscrits, dont 58 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS les auteurs étaient surtout des pères et des docteurs de l'Eglise. En 1164, ce nombre fut doublé par l'adjonction de cent treize autres volumes, donnés par Philippe d'Harcourt, évêque de Bayeux 1. Adrien Gouffier, cardinal de Boissy, évêque de Coutances, trente-cinquième abbé, fit remanier la porte d'entrée. Jacques d'Annebaut, trente-huitième abbé, 1543, plus tard cardinal, fut une véritable cause de ruine pour le monastère par sa déplorable administration. Dominique de Vie, quarante-deuxième abbé,introduisit au Bec le 10 juillet 1626, les pères de la réforme de la congrégation de Saint-Maur 2. Ceux-ci purent faire faire de très importants travaux le portail de l'église abbatiale, un nouveau cloître, la réparation des bâtiments, la refonte des cloches, sont leur oeuvre. Les revenus de l'abbaye s'élevaient alors à livres. En 1550, les bénéfices, pour la France seulement comprenaient 165 cures, 18 prieurés et 22 chapelles. En 1591, la nef de l'église s'était écroulée faute d'entretien. Les travaux de restauration effectués à ce moment permirent de sauver le choeur de la ruine. Jacques-Nicolas Colbert, deuxième fils du célèbre contrôleur des finances, fut nommé abbé du Bec en 1665 il fit terminer tous les travaux commencés sous ses prédécesseurs. Il fit exhumer et recueillir les reliques du bienheureux Hellouin. A partir de 1742, on reconstruisit sur un plan simple, mais grandiose, les bâtiments conventuels qu'on admire aujourd'hui. Yves de Marbeuf fut le quarante-sixième et dernier abbé du Bec. Nommé en 1777 évêque d'Autun, puis archevêque de Lyon, il se retira en Allemagne à la Révolution et y mourut la même année. En 1791, la communauté ne comptait plus qu'une trentaine de religieux ; la plupart quittèrent de leur plein gré 1 L'abbaye possédait un magnifique chartricr, dont il reste un inventaire à la bibliothèque nationale. Il a été détruit en 1810, et on fit de la cire à brûl -r avec les sceaux des différentes pièces. 2 C'est à ce moment-là que les moines quittèrent la robe blanche pour la robe noire. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 59 L'ENTRÉE ET LA TOUR DU BEC Collection de M. le Comte Becci. l'abbaye et prêtèrent le serment constitutionnel. L'abbaye abandonnée fut mise au pillage, le mobilier fut vendu à vil prix et les cloches envoyées à Rouen pour être fondues. On peut se figurer l'influence de l'abbaye du Bec en Normandie, par l'importance de ses possessions. Celles-ci s'étendaient dans le diocèse de Rouen, dans celui de Lisieux, 60 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS dans celui d'Evreux et dans celui de Chartres. Elles comprenaient trente prieurés et cent vingt églises. Au moment de la Révolution ses revenus dépassaient cent quatre-vingt mille livres. Mais si ses revenus étaient immenses, sa charité était sans limite. Tous les jeudis, depuis la Purification jusqu'au jeudi précédant la Saint-Jean-Baptiste, inclusivement, la mense abbatiale de l'abbaye faisait une distribution d'une livre de pain à chaque pauvre des paroisses d'Aptot, Bonneville, Boscrobert, Calleville, Ecaquelon, Glos, La Haye-de-Calleville, Le Bec, Grostheil, Livet, Authou, Malleville, Pont-Authou, Saint-Eloy, Saint-Paulde-Fourques, Saint-Léger-du-Genetay, Saint-Martin-du-Parc, Saint-Taurin-des-Ifs, Thiéville et Voiscreville. Cette distribution s'élevait de douze à quatorze cents livris la semaine. Cette aumône était volontaire. Les aumônes faites par la mense conventuelle, également volontaires, étaient de toutes espèces. Elles étaient évaluées à environ six cents livres par an. Les pauvres des paroisses des environs de l'abbaye ainsi que ceux des paroisses ci-dessus désignées y trouvaient de grands secours, tant en médicaments que pour les besoins de la vie 1. Parcourons rapidement les rares témoins qui subsistent de si grands souvenirs. L'ancienne porte d'entrée de l'abbatiale fut construite par Robert d'Evreux, abbé de 14S4à 1491. Elle se compose de deux tourelles carrées à corniche feuillagée portant un comble très aigu en ardoises. La-tour de droLe servait de gêole, c lie de gauche de logement au frère portier. Audessous de l'arcade surbaissée de la porte, était une niche élégamment sculptée, abritant une statue de Notre-Dame. Le cardinal de Boissy, qui tint la commende de 1516 à 1519, y avait fait placer ses armes d'or à trois jumelles de sable. Elles se voient encore aujourd'hui très mutilées. A droite, dans un mur en damier, bâti en retour d'équerre, s'ouvrait une porte charretière au-dessus de laquelle se voit un B traversé en pal par mie crosse. Ces constructions variées forment un ensemble très pittoresque. 1 Archives de la Seine-Inférieure, abbaye du Bec, cote 995. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 61 Une plaque commémorative a été apposée en 1889, lors du Congrès archéologique pour rappeler les dates mémorables de l'abbaye elle porte ces mots ABBAYE DU BEC DE L'ORDRE DE SAINT BENOIT FONDÉE PAR HERLUIN EN 1034 DES ECOLES DANS TOUT L'OCCIDENT Y FURENT FONDÉES PAR LANFRANC ET SAINT ANSELME , L'HOSPITALITÉ DES RELIGIEUX FUT LARGE LEUR CHARITÉ INÉPUISABLE LEUR SCIENCE ÉGALA LEUR PIÉTÉ L'IMPÉRATRICE MATHILDE Y FUT INHUMÉE DANS L'ÉGLISE EN 1167 SAINT LOUIS Y SÉJOURNA EN 1256 L'ABBAYE EN 1356 PILLÉE PAR LES ANGLAIS EN 1421 FUT RESTAURÉE PAR L'ABBÉ GEOFFROY' D'ÉPAIGNES . EN 1453 ELLE ADOPTA LA RÉFORME DE SAINT MAUR EN 1626 ET JETA UN DERNIER ÉCLAT DANS LES LETTRES ELLE FUT SUPPRIMÉE EN 1790 JUILLET 1889 Au fond de la cour, les bâtiments de l'abbatiale terminés en 1705 se relient aux constructions plus anciennes du prétoire de la justice. En pénétrant dans l'enceinte, on se trouve devant la tour Saint-Nicolas,vrai colosse de pierre, aujourd'hui classée, agrémentée sur ses contreforts des statues de saint André, saint Louis, saint Benoît, saint Jacques, saint Nicolas, saint Jean l'Evangéliste, saint Michel et Notre-Dame. Des inscriptions gothiques en silex noir incrusté dans la pierre, se lisent sur les flancs de la tour ; sur le côté méridional Christws est filius Dei » ; sur la face occidentale, Maria, Jésus ehristus est filius Dei », Salvator mundi miserere nostri ». Ce beffroi renfermait autrefois une .puissante sonnerie de cloches. La plus grosse ne pesait pas moins de dix mille livres. 62 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS L'église abbatiale fut abattue et rasée vers 1810. Le chemin traverse son emplacement. Il n'en res^. plus qu'une grande arcature gothique. Celle-ci ornait le mur terminal qui appartenait à la reconstruction de Pierre de la Cambe et de Ymer de Saint-Ymer. Deux bases des piliers de l'abside furent mis à jour vers 1880. Elles ont été recouvertes de nouveau par des terrassements récents. En remontant vers l'est, on remarque de nombreuses pierres encore en place, qui permettent de reconstituer par la pensée, une partie du plan des chapelles absidiales. A une trentaine de mètres de l'abside, se trouvent les restes d'une grosse tour ronde, avec d'épais murs de silex, noyés dans le mortier. Des arbres aux racines énormes, plus que centenaires, ont librement poussé dans ces ruines. Cette tour faisait partie du système de fortification élevé du xive au xve siècle par les abbés Geoffroy Harenc et Guillaume d'Auvillars, pour protéger le monastère et l'église contre les incursions des Anglais. C'était peut-être même le donjon ou citadelle, car voici ce qu'écrivait Dom Bourget au siècle dernier Tout ce qui reste de cette forteresse sont les ruines d'une tour encore visible s'élevant à huit ou dix pieds au-dessus du sol, et les fondations de quelques autres, avec des souterrains de communication. Ces souterrains ont sans doute été comblés, le souvenir en est perdu. Les caves creusées sous la colline sont une construction voûtée en berceau aigu avec doubleaux, qui peut remonter au début du xiv° siècle. Elles comprennent un très long couloir avec des retraits de chaque côté pour loger les tonneaux. En revenant vers les bâtiments conventuels, on voit une colonnette romane qui a conservé sa base, et son chapiteau à feuillages plats, avec un commencement de nervure et d'arc diagonal. C'est à peu près tout ce qui reste de l'ancien chapitre démoli en 1817, en même temps que la sacristie; mais ce fragment est précieux il fixe la date de la construction. La salle capitulaire du Bec avait été construite aux frais de Robert du Neufbourg, sénéchal de Normandie, de LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 63 1141 à 1146. Cette belle salle, divisée en trois travées presque carrées et recouverte de trois croisées d'ogives, était un modèle de hardiesse et d'élégance. Sa longueur atteignait douze mètres. Les vestiges que nous en voyons sont un des rares spécimens de l'architecture de cette époque dans la région normande. Près de là, se développe l'immense escalier, achevé en 1751, qui conduisait de l'église à l'étage des cellules. La belle rampe de fer forgé a été enlevée au moment de la Révolution. La première pierre du cloître fut posée le 6 mai 1644. Les travaux marchèrent avec une lenteur extrême, puisqu'ils ne furent achevés qu'en 1666 par Frère Guillaume de la Tremblaye qu'on peut considérer comme le véritable architecte du cloître. C'est une construction spacieuse, un peu lourde, ornée de pilastres dans le style de la Renaissance. Les voûtes en plein cintre portent à la section des nervures, de larges clefs enlacées. Au-dessous de la porte d'entrée sont sculptées les armes du jeune Colbert, abbé du Bec d'or à une couleuvre d'azur posée en pal. Autour du cloître, sur une superficie considérable, s'étendaient les bâtiments conventuels, tout en pierre de taille, d'une simplicité et d'une ampleur qui rappellent ceux de Saint-Etienne de Caen. Le 24 juin 1742, le prieur, muni de la procuration de l'abbé, comte de Clermont, posa solennellement la première pierre du réfectoire et du dortoir, placés parallèlement à l'église. On mit six ans à parfaire cet immense corps de bâtiments, qui comprend un rez-de-chaussée et un premier étage très élevé. Le pavillon qui le termine du côté du jardin, fut bâti sur pilotis, à cause de la proximité de la rivière. Dès la veille de la Pentecôte 1747, les religieux avaient inauguré le réfectoire ; cette splendide salle voûtée mesure soixantequinze mètres de long sur neuf mètres de large. En 1750, on acheva sur les mêmes plans, le retour d'équerre du bâtiment neuf de soixante-six mètres de long prolongeant le dortoir. Il y avait dans ces ailes trente-six cellules s'ouvrant sur un vaste corridor dallé, et donnant sur le parterre. 64 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS Leur disposition rappelle celle des cellules de Mondaye, que nous avons visitées il y a deux ans. Aujourd'hui, le cloître sert d'écurie, comme le réfectoire et l'orangerie. Transformé en dépôt de chevaux de l'armée dès 1792, la situation du Bec-Hellouin fut régularisée par deux décrets de 1804 et de 1810. Il devint dépôt d'étalons, et l'église servit de magasin à fourrage, jusqu'à ce que sa démolition fut décidée comme devenue inutile. Depuis 1833, rétablissement a été transformé en annexe du dépôt de remonte de Caen et qualifié de dépôt de transition ». L'effectif des jeunes chevaux varie de cent cinquante à quatre cents suivant le moment de l'année. Les chevaux ne font au Bec aucun travail, ils prennent de l'exercice en liberté dans des paddocks, et nous aurons le plaisir dans un moment d'assister à leur sortie des écuries. Les arcades du cloître ont été fermées par des murs de briques. Des planches auxquelles sont fixés les râteliers et les auges dissimulent à peine d'admirables sculptures. L'église romane avait été dédiée le 29 octobre 1077 par Lanfranc, devenu archevêque de Cantorbéry. Cette première église, puis trois autres, furent successivement détruites par des incendies. Une cinquième fut construite c'est celle qui subsista durant tout le moyen-âge, jusqu'à la Révolution. Commencée en 1275, terminée en 1320, elle ne fut cependant consacrée que le 14 septembre 1342. Déjà ébranlée par un ouragan en 1551, et faute de réparations faites à temps, la nef s'écroula presque entièrement en 1591. On ne put conserver que les deux travées les plus rapprochées du transept. Lorsqu'elle était dans son intégrité, l'église abbatiale rappelait par ses proportions et son style, l'église de Saint-Ouen de Rouen. Elle avait cent trente mètres de longueur le choeur seul en mesurait quarante. Voici ce qu'Expilly en disait en 1752 Le choeur est un des plus grands et des plus riches qu'on puisse voir ; l'or y brille de toutes parts, et l'éclat en est relevé par l'azur dont il est accompagné. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 65 La décoration intérieure comprenait quatre grandes statues des apôtres, un autel très orné, un jubé et un dallage en marbre, qui, heureusement, ont été sauvés de la démolition en 1808, par arrêté du ministre de l'intérieur, Cambacérès, et donnés à l'église Sainte-Croix de Bernay, où nous pourrons les admirer. La chaire est à la cathédrale d'Evreux. L'église était vouée à la destruction, avons-nous vu, par le gouvernement impérial. On commença par enlever le plomb des couvertures. On en tira cent douze mille kilogrammes. Une voix cependant s'éleva, en 1807, pour la conservation du monument, celle du préfet de l'Eure, le baron Chambaudouin L'église forme avec les autres bâtiments un ensemble si beau, donne à ces lieux un tel caractère de majesté, que je n'ai pu réfléchir sans peine au dessein que l'on a conçu de la faire disparaître je crains qu'on ne détruise ainsi un des plus beaux monuments qui existent 1. L'église n'en fut pas moins abattue, et nous avons vu les rares vestiges qui en subsistent. Constatons en terminant que si les modifications effectuées pour transformer les bâtiments du monastère en dépôt de chevaux, sont regrettables, il convient cependant de se réjouir de cette mesure, car c'est évidemment à elle seule qu'est due la conservation de ce qui reste de l'abbaj^e. A un autre point de vue, cette affectation offre des inconvénients, car une faible partie des bâtiments est seule utilisée. A une époque où la crise du logement sévit avec tant d'intensité dans les villes, peut-être des services agricoles, ou une école d'agriculture, pourraient-ils être installés dans les bâtiments inemployés, soit par le département, soit par l'Etat, pour le plus grand bien de ceux qui bénéficieraient de cette création. Le Bec pourrait redevenir ainsi partiellement le foyer intellectuel qu'il fut jadis, et la vie renaîtrait dans ces murs qui furent témoins de tant d'activité. Nous sortons de l'abbaye en jetant encore un coup d'oeil admiratif sur la belle tour Saint-Nicolas, le seul monument 1 Archives de l'Eure. Bec-Hellouin. 66 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS classé de tout l'ensemble, et derrière, sur l'ancien logis abbatial, aujourd'hui propriété particulière du commandant Teissier. Puis nous remontons en auto, et par une série de chemins étroits et assez compliqués, nous arrivons au village d'Harcourt. Tout le monde met pied à terre, et se dirige sur le château, qu'on nous dit être très voisin et qui est, en réalité, distant encore de près d'un kilomètre. Nous pénétrons à l'intérieur, et, descendant le vieil escalier de pierre, du côté où le château a conservé presque intact son antique, aspect, je donne lecture des notes suivantes sur Harcourt et son histoire. HARCOURT Château du VrEiL-HAitcouRT. Coligction de M. Tournouer. Le Chev. Challan dei. Le village d'Harcourt, situé près de la voie romaine qui va d'Evreux à Briomie est le berceau de la maison de ce nom, illustre depuis tant d'années, en France et en Angleterre. Trois monuments seulement méritent d'être étudiés l'église, l'hospice et surtout le château. L'église a été construite d un seul jet dans le premier LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 67 quart du xnr 3 siècle. Le choeur peut passer pour un petit chef-d'oeuvre à l'extérieur, on remarque la disposition extrêmement originale et peut-être unique des contreforts, dont les parois fuyantes dégagent complètement les étroites lancettes du rond point. La sonnerie, une des plus belles de France, était dans une tour isolée de laquelle un souterrain remontait jusjusqu'au château. A l'intérieur, on admire la manière harmonieuse dont s'arrondit la muraille du sanctuaire, l'habileté avec'laquelle neuf travées ont été ménagées dans un espace relativement restreint, la légèreté des huit branches d'ogives qui,rayonnant autour d'une clef centrale, viennent, en soutenant d'étroits voûtains, reposer soit sur des colonnettes posées en encorbellement, soit sur des consoles en forme de chapiteaux. On peut y voir un grand crucifix en bois de la fin du xve siècle, des fonts baptismaux en pierre de la fin du xive et un lutrin à cariatides du xvne siècle. Le 9 avril 1695, Mme Françoise de Brancas, princesse d'Harcourt 1, dame du palais de la reine Marie-Thérèse, fonda à Harcourt, du consentement de son fils, seigneur et propriétaire du comté d'Harcourt, un hôpital pour les pauvres malades du comté, et pour les enfants des deux sexes. \ cet effet, elle fit élever des bâtiments dans lesquels elle établit des chambres séparées pour les petites filles pauvres, auxquelles on devait apprendre non seulement la piété chrétienne, mais encore l'art de la dentelle, pour qu'elles parviennent à gagner leur vie. La princesse d'Harcourt fit à ses frais toute l'installation, acheta un grand enclos avec des bâtiments et des arbres fruitiers, des pâturages qu'elle garnit de bestiaux, et légua à l'hôpital trois cents livres de rente, à prendre sur tous ses biens. En même temps, par arrêté du conseil du 13 janvier 1696, elle faisait unir au nouvel hôpital les biens et revenus de la maladrerie de Saint-Thomas d'Harcourt, de 1 Brancas d'azur au pal d'argent chargé de trois tours de gueules et accosté de quatre griffes de lion d'or affrontées et mouvantes du flanc de l'écu. La Chesnaye des Bois. 68 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUM0IS Ancien plan du château d'Harcourt. "Collection de M. le Comte Becci. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 69 l'Hôtel-Dieu, ou hôpital Saint-Antoine de Beaumont-leRoger, et de la maladrerie de Saint-Laurent de Beaumontel. Enfin par un autre arrêt du 2 mars suivant, les biens et revenus de l'ancien hôpital, de la maladrerie de Saint-Michel de Briomie, de Saint-Thomas de Cantorbéry, d'Harcourt, de Sainte-Marguerite-l'Hortier, d'Annebault et d'Orival lui étaient attribués. La princesse d'Harcourt confia la direction du nouvel établissement aux religieuses de Gentilly. Les registres de comptabilité contiennent d'intéressants détails sur l'industrie de la dentelle, jusque-là inconnue dans le pays. L'aune de petite dentelle se vendait environ une livre. Cette manufacture ne survécut guère à la mort de Mme d'Harcourt, survenue le 12 avril 1715. En 1788, l'hôpital accusait trois mille cinq cent vingtdeux livres de revenus et trois mille cinq cent quarante livres de dépenses 1. Le château d'Harcourt 2 remonte au commencement du xne siècle. Il a été remanié à plusieurs reprises, au xve et au xvne siècles, mais on distingue parfaitement le plan primitif. Huit tours flanquent les murailles de la première enceinte ; ces tours de forme demi-circula ire sont de petite dimension. Elles mesurent à peine cinq mètres de diamètre extérieur. Deux d'entre elles encadraient et défendaient chacune des deux portes ménagées aux extrémités de l'enceinte. De la porte du nord, il ne reste que des ruines. La porte du sud sert encore d'entrée. Elle a été reconstruite à la fin du xvie siècle. C'est à ce moment-là qu'on introduisit dans les pieds-droits, à l'extérieur et à l'intérieur, des croix de Lorraine en briques, à la suite de l'extinction de la branche aînée de la famille d'Harcourt dans la maison de Lorraine. Le tout forme un magnifique ensemble de tours et de tourelles qu'enlacent de toutes parts des lierres séculaires, montant jusqu'aux toitures. Au premier plan, l'entrée profonde et sombre, entre deux tours qui semblent deux senti1 senti1 de l'Orne, C. 274. 2 Toutes les notes sur le château d'Harcourt sont extraites des travaux de l'Académie d'agriculture, mis très obligeamment à ma disposition par le bibliothécaire, M. Daviet, que je tiens à remercier ici. 70 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS nelles avancées une enceinte semi-circulaire se prolonge le long des fossés encombrés de lierre, de plantes sauvages et d'arbres poussés au hasard 1. Maintenant reportez-vous par l'imagination, au temps de la splendeur de ce château grandiose ; remplacez l'agreste beauté des ruines par l'image du monument dans sa jeunesse et dans sa force ; arrachez ces voiles de verdure, creusez ces fossés, déblayez ces glacis, faites arriver une eau vive et profonde qui baigne les murailles, relevez les douze tours de l'enceinte et du donjon, rendez-leur la ceinture de mâchicoulis et la couronne de créneaux qui en faisaient la parure, ouvrez toutes ces fenêtres à croix de pierre malencontreusement murées, meu blez à l'antique ces vastes appartements aujourd'hui nus et délabrés, et faites retentir sur les dalles sonores le pas des destriers, briller les armures, sonner les cors et vous aurez Harcourt, digne demeure des barons et comtes de ce nom, issus du célèbre Bernard le Danois, de ces fidèles compagnons d'armes des ducs de Normandie, Normandie, l'histoire est celle de la France. Nous avons un témoin oculaire de ce qu'était Harcourt au xvii" siècle Thomas Corneille, dans son Dictionnaire de Géographie, écrit, ce qui suit en 1704 Château d'HARCOURT. Cliché de M. G. de Banville. 1 {Normandie illustrée, vol. I, V° Harcourt. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 71 Le château, bâti à l'antique, avec des fossés profonds, accompagné d'un donjon et d'une chapelle, est très logeable et a bel air. Les appartements ont été rétablis à la moderne avec un jardin bien ordonné et fort propre. Au pied de ce château, et d'un parc fermé de murailles, est un prieuré claustral de chanoines réguliers de Saint-Augustin, sous le titre de Notre-Dame-du-Parc. On y conseive des reliques tiès précieuses et anciennes. Le comté d'Harcourt comprend vingt paroisses. La première mention dans l'histoire du château d'Harcourt date de 917, époque à laquelle Bernard le Danois, premier baron d'Harcourt 1, conduit de son château d'Harcourt trois cents hommes d'armes au secours de Guillaume LongueEpée. En 1078, Enguerrand d'Harcourt, revenant en Normandie après avoir pris part avec Guillaume, à la conquête de l'Angleterre reconstruit son château d'Harcourt. En 1328, la baronnie d'Harcourt est érigée en comté par lettres de Philippe de Valois données à Vincennes le 9 mars. En 1124, sous Louis VI, la guerre s'allume les châteaux de Brionne, Valville, Beauficel, Harcourt sont pris et repris. En 1179, Robert d'Harcourt fonde à l'extrémité de son parc un prieuré sous l'invocation de saint Thomas de Cantorbéry et y établit la sépulture de sa famille. Pendant la captivité du comte d'Harcourt fait prisonnier à la bataille d'Azincourt en 1315, le duc de Clarence, frère de Henri V d'Angleterre, ravagea le pays d'Evreux et s'empara, en 1418, du château d'Harcourt et des richesses du comte Jean, un des plus riches seigneurs de France. Suivant Le Ferron et Boulenc, il avait plus de trois cent mille écus d'or dans son trésor, un riche cabinet d'armes, des images d'or des douze apôtres, une poule d'or, avec douze poussins d'or. Il se faisait servir par douze chevaliers, chacun faisant un mois par an il avait une chapelle de chantres et de musiciens. En 1415, il donna à l'abbaye du Mont-SaintMichel une statue d'argent du poids de soixante-seize marcs. Dépossédé de ses biens, le comte d'Harcourt assista au 1 Harcourt de gueules à deux fasces d'or. 72 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS sacre et au couronnement de Charles VII, en 1429, assis sur le banc des grands officiers de la couronne. En 1449, le sire de Talbot, poursuivi par Dunois, se réfugie dans le château d'Harcourt, qu'il laisse peu après sous la garde du chevalier de Froquenval. Après quinze jours de siège, le château doit se rendre. Repris aux Anglais la même année, le château est rendu par le roi de France au comte Jean d'Harcourt. En 1484, le comté d'Harcourt passe dans la maison de Lorraine par suite du mariage, en 1417, de Lydie d'Harcourt avec Antoine, duc de Lorraine, comte de Vaudemont, qui en rendit hommage au roi, à Tours, le 21 décembre 1464. Dans le courant du xvne siècle, le prince d'Harcourt abandonna à sa femme, Françoise de Brancas, dont il vivait séparé, le vieux château en ruines. Il avait été rebâti sous François Ier au milieu de l'enceinte de l'ancien château primitif, et comprenait un grand corps de logis, avec des tours aux angles et sur les ailes, surmonté d'un donjon très élevé, d'où on apercevait les autres châteaux du comté. La princesse d'Harcourt y fit de nombreux travaux, et le corps de logis inhabitable reçut une façade sur le parc ; le donjon fut démoli, les fossés comblés ; sur leur emplaceChâteau emplaceChâteau Cliché de M. G. de Banville. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 73 ment on fit une cour d'honneur, une terrasse et un parterre ; depuis cette date, aucune restauration n'a été tentée. En 1784, le château passa aux héritiers de la princesse de Poix, sur licitation entre Mme la princesse de NoaillesPoix et M. le duc de Richelieu-Fronsac, descendant comme elle, des anciens princes de Guise. Ceux-ci vendirent en 1786 une grande partie des terres. En 1802, M. Delamare, ancien procureur au Châtelet, se rendit acquéreur devant le tribunal de Bernay, du château du Vieil-Harcourt, sans l'avoir vu, et d'environ quatre cents hectares de terres qui l'accompagnaient. Il voulait s'y livrer à l'agriculture, et surtout à la sylviculture, pour laquelle il professait des théories particulières, qu'il voulait mettre en pratique. Il trouva le château dans un tel état de délabrement qu'il dut renoncer à toute idée de restauration. Il se contenta de faire réparer les toitures et murer toutes les fenêtres. Il replanta en arbres rares et surtout en pins, les bois abandonnés, et les landes incultes qui entouraient le château. Il mourut en 1828, laissant Harcourt à la Société royale d'Agriculture, aujourd'hui Académie d'Agriculture. Dans l'esprit du donateur, le domaine d'Harcourt devait servir'sinon d'exemple, du moins de preuve et de démonstration des immenses revenus qu'on peut tirer de la culture et de l'administration des bois méthodiquement dirigés. Il voulait créer ainsi une école théorique et pratique de la culture des bois et de leur exploitation. Les idées de M. Delamarre sont exposées dans un ouvrage dont je possède un exemplaire, et qu'il laissa, avec son château d'Harcourt, à la Société royale d'Agriculture il est intitulé Cent cinquante hectares de Pins. Histoire d'une richesse millionnaire en pins. Paris, 1827, Mme Huzard. On y lit notamment des phrases comme celle-ci Je suis parvenu à créer une richesse millionnaire en pins sur le sol le plus siliceux et le plus aride. Au chapitre XIV, il promet un produit de un million cinq cent mille francs au bout de quarante à cinquante ans, pour une plantation en pins d'une surface de trente-quatre hectares. 74 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS Ces quelques indications suffisent à montrer dans quelles erreurs énormes, M. Delamarre a pu tomber, pour ses évaluations. Quand la Société royale d'Agriculture prit possession du domaine, il comprenait deux cent quatre-vingt-neuf hectares environ en bois et vingt-et-un en terre. Aujourd'hui il comprend environ quatre cent cinquante hectares. Les exploitations faites normalement à douze ans jusqu'en 1874, ont cessé d'être suivies. Le revenu a varié de fr. environ en 1870 à francs en 1888; il n'a jamais atteint les chiffres élevés que M. Delamarre escomptait. La culture des arbres y est intéressante au point de vue scientifique et offre des spécimens magnifiques de la flore de tous les pays. Le jardin, d'une contenance de quatrevingt-cinq ares environ, est occupé par une pépinière d'arbres exotiques sapins weymouth, mélèzes, épicéas, chênes d'Amérique. L'arboretum, une des curiosités du domaine, a été établi dans l'ancien verger ; on y cultive des Abies Douglasii, Nordmaniana, Pinsapo, Pin Laricio, Séquoia gigantea, etc. L'ensemble de. ces arbres splendides et rares forme un parc d'un aspect extraordinaire par ses variétés et ses coloris. En 1255, Jean, sire d'Harcourt et d'Elbeuf, fonda près de son château sous le nom de Prieuré du Parcl, un prieuré conventuel, pour servir de sépulture à sa famille, dans lequel il installa des chanoines réguliers, tirés de l'ordre du Val-des-Ecoliers. D'après l'aveu de 1684. le seigneur d'Harcourt avait le droit de présenter au prieuré ...situé près d'Harcourt, joignant notre parc, auquel piieuré il doit y avoir quinze religieux chanoines de l'ordre de SaintAugustin, qui sont maintenant entretenus de notre aumône, à iaquelle prieuré nies prédécesseurs ont fait bâtir l'église et monastère, et dans laquelle église est la sépulture de nos prédécesseurs. Au xvme siècle, le revenu du prieuré était d'environ cinq mille livres. Le clocher renfermait une sonnerie magni1 magni1 Prieuré du Parc d'Harcourt de gueules à deux fasces d'or semées de croix de Lorraine de sinople ot accompagnées de trois coquilles d'argent rangées en chef. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 75 fique de sept cloches ; dix hommes étaient nécessaires pour les mettre en branle. Les registres de catholicité donnent des indications intéressantes à l'occasion de leur baptême ; nous y lisons entre autres celles-ci Ce jourd'hui 21 décembre 1716, nous soussigné, prieur curé d'Harcourt, en vertu de la permission à nous accordée par Msgr l'évêque d'Evreux, avons fait la bénédiction de la grosse cloche de la paroisse dudit Harcourt, laquelle a été nommée Marie-Louise-Henriette, par S. A. Mgr le duc d'Elbeuf et S. A. Mme la comtesse d'Harcourt, représentez, sçavoirmondit seigneur le duc par Monsieur le Chevallier de Bethune, et madite dame par damoiselle Françoise Louise Henriette de Lorraine princesse d'Harcourt, en présence de Monseigneur le Comte d'Harcourt, de Mre Charles de Sainct Jean bailly dud. Harcouit et de Mre Claude Amtlot procureur fiscal et autres soussignez. L'an 1730, et le 14 Décembre a été faite la bénédiction de la grosse cloche, avec les cérémonies accoustumées. Le parrain est Son Altesse Monseigneur de Lorraine, prince de Guize, et la marraine haute et puissante dame Marie de Castillon Princesse de Guize son épouse. La de cérémonie faite en leur absence par Mr Homo de Bray et nous présent prieur d'Harcourt soussigné. Ladite cloche pesé deux mille cinq cents Cette belle cloche, nommée Marie-Christine, existe toujours ; elle est la tonique des trois cloches que îenferme l'antique tour de l'église. Deux autres cloches de dix mille et de sept mille livres furent transportées en 1791 à la cathédrale d'Evreux, où elles sont encore. Les autres furent fondues au moment de la Révolution. M. le chanoine Guérin, président de la Société historique de Trévières, qui fait partie de l'excursion, nous signale que la marraine de la seconde cloche fut très haute, très puissante et très excellente princesse, Madame Marie-SophieCharlotte de la Tour d'Auvergne, épouse de très haut et très puissant prince, Monseigneur Charles-Juste de Beauvau Craon, chevalier des Ordres du roy, maréchal des camps et armées du roy », en 1759. C'était une des aïeules de la comtesse d'Harcourt, la gracieuse châtelaine du Champ-de- 76 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS Bataille, qui tout à l'heure va si aimablement nous faire les honneurs de sa belle demeure. Nous regagnons les voitures et après quelques kilomètres rapidement parcourus, nous arrivons au château du Champde-Bataille. Nous sommes accueillis par le comte d'Harcourt, ancien député du Calvados, et la comtesse, née de Beauvau. Réunis dans la cour d'honneur, je donne lecture des quelques notes suivantes, pour lesquelles le comte d'Harcourt a bien voulu me documenter. LE CHAMP-DE-BATAILLE Château du CHAMP-DE-BATAILLE. Cliché de M. Mouchel. Le château du Champ-de-Bataille que nous allons visiter date de la fin du xvne siècle. Il fut commencé vers 1680 et terminé vers 1701. Il s'élevait alors au milieu d'un vaste domaine de quatre mille hectares, qui avaient fait partie de la vieille terre féodale du Neubourg, détachée elle-même de la seigneurie de Beaumont-le-Roger, à la mort de Roger de Beaumont. La terre du Neubourg, baronnie, puis marquisat en 1619, après avoir appartenu aux puissantes familles de Neu- LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 77 bourg 1, de Meulan 2 et de Vieux-Pont 3, fut divisée en 1644 en trois lots entre les enfants d'Alexandre de VieuxPont. , Le nom du Champ-de-Bataille viendrait, d'après certains historiens, d'une bataille livrée en cet endroit en 935, entre l'armée de Riouf, comte de Cotentin, venu avec quarante mille hommes demander la souveraineté de la Normandie à Guillaume Longue-Epée, et l'armée de ce prince, commandée par Bernard le Danois. Le château, construit par Alexandre, comte de Créquy 4, fils de Jean-Baptiste de Créquy, baron de Combon et de Renée de Vieux-Pont, reçut tout naturellement le nom du lieu sur lequel il fut édifié. Le comte de Créquy était fort âgé, et veuf sans enfants de Marie Maignard de Bernières 5, lorsqu'il commença les travaux ; il en vit à peine l'achèvement, puisqu'il mourut en 1702. Il laissait comme héritier un autre vieillard, son neveu, Gabriel-René, marquis de Mailloc 6, en Normandie, baron de Combon, qui avait épousé en 1720 Claude-Lydie d'Harcourt, soeur de François, duc d'Harcourt, maréchal de France, et du duc Anne-Pierre d'Harcourt, gouverneur de la province de Normandie. Ce dernier reprit le domaine à la mort de sa soeur en 1750, par droit de retrait lignager, et le donna à son second fils, Anne-François d'Harcourt, duc de Beuvron. dont le frère aîné, François-Henri, fut aussi gouverneur de la Normandie jusqu'à la Révolution. Le duc de Beuvron quitta son château au moment des troubles révolutionnaires avec sa femme. Il échappa à grand peine aux massacres successifs, se réfugia à Amiens où il mourut et fut inhumé, avec la duchesse. Le château du Champ-de-Bataille ne fut ni saisi ni pillé, malgré quelques visites des bandes révolutionnaires venues 1 De- Neubourg bandé d'or et de gueules. 2 De Meulan écartelé aux 1 et 4, échiqueté d'or et de gueules ; aux 2 et 3 de sable au lion d'argent la queue fourchue. 3 De Vieuxpont d'argent à dix annelets de gueules. 3, 3, 3 et 1. 4 De Créquy d'or à un crequier de gueules. 5 Maignard de Bernières d'azur à une bande d'argent chargée de trois roses de gueules. 6 Mailloc de gueules à trois maillets d'argent. 78 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS du Neubourg. Vers 1810, les enfants du duc de Beuvron furent contraints de le vendre. Il fut acheté par le comte de Vieux 1. Celui-ci, à la suite des méfaits d'un intendant, qui hypothéqua le domaine à l'insu de son propriétaire, dût le revendre vers 1850. M. et Mme Prieur, négociants à Elbeuf, s'en rendirent acquéreurs. M. Prieur voulait le démolir, mais Mme Prieur s'y plut et l'habita très simplement. Peu de temps après la guerre, M. Michon, ancien préfet du Loiret, dont le fils et le petitfils sont des nôtres, en devint propriétaire. Vers 1876, une famille d'Anglais catholiques, les Consett, l'acheta et y habita jusqu'en 1896. En 1903, le château fut racheté par le comte Charles d'Harcourt 2, descendant du gouverneur de Normandie, et la comtesse, née de Beauvau, qui l'ont fait restaurer avec un goût parfait, joint à un grand souci du confortable. On ignore le nom de l'architecte, maître de l'oeuvre du Champ-de-Bataille, mais c'était à coup sûr un artiste de talent. L'ensemble des bâtiments est constitué par deux vastes constructions qui s'allongent en bordure d'un quadrilatère de quatre-vingts mètres de côté par deux constructions parallèles, presque identiques, au point de vue architectonique. Le tout est relié d'un côté par un portique à galerie de l'autre par une grille à hauts piliers formant colonnade et portique monumental. Il forme un ensemble imposant, malgré la simplicité voulue des lignes de constructions. L'heureuse combinaison des briques et des pierres égayé les façades fort belles par elles-mêmes. Les quatre angles du quadrilatère tracé par les bâtiments, indiquent les quatre points cardinaux. La façade qui regarde le parc est au sud-est. Au centre, un pavillon tout en pierre, portant trois fenêtres et un étage avec attique et fronton triangulaire. Ce pavillon est coiffé d'un toit cintré surmonté d'un lanterneau. Deux grandes ailes à cinq fenêtres le flanquent 1 De Vieux Franche-Comté de gueules à la fasce d'or accompagnée de trois croisettes du même. 2 D'Harcourt de gueules à deux fasces d'or LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 79 à droite et à gauche, terminées elles-mêmes par deux pavillons moins élevés. La façade vers la cour d'honneur est d'une disposition un peu différente. Les pavillons des ailes et celui du 'centre forment des saillies moins accusées. Le portique à galerie et la grille colonnade les accompagnent heureusement. L'unité de l'ensemble est obtenue par l'aspect des communs avec pavillon central, ailes et pavillon aux extrémités, rappelant la structure du bâtiment principal. A l'intérieur, se trouve la cour de l'ancienne vénerie. Au delà de la façade du château regardant le parc, s'étend la vaste avant-cour entourée de murs que couronnent, en guise de vases et de pots à feu, d'énormes et belles pommes de pin. A son extrémité, les deux pilastres de pierre encadrant la grille, sont surmontés de trophées, moulages récents de ceux de Gabriel, au musée de la marine. De grosses boules de buis mettent çà et là leurs notes de verdure sur la blancheur de la pierre. A l'intérieur, le grand vestibule occupe au rez-de-chaussée le pavillon central. De chaque côté, un long couloir de communication dessert à gauche les salons du rez-de-chaussée du pavillon nord-est ; à droite, il conduit à la chapelle Château du CHAMP-DE-BATAH,LE. Cliché de M. Mouchel. SU EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS occupant le pavillon sud-ouest, ainsi que différentes pièces de service. Dans l'aile nord-est, après le grand vestibule, la bibliothèque, le cabinet de travail et les appartements particuliers du comte d'Harcourt ; à gauche du grand vestibule, le très bel escalier avec ses grands panneaux de stuc dans leur encadrement de pierre, et sa rampe en fer forgé de style Louis-XVI. Deux autres escaliers existent dans les ailes. Sur le palier du premier étage, s'ouvre d'un côté le couloir desservant les chambres des invités, qui regardent le parc et le salon de musique de l'autre, les appartements de réception qui s'éclairent sur les deux façades. Le salon suivant, meublé dans le style Louis XVI, tout blanc, renferme le portrait du duc François d'Harcourt, celui qu'on a appelé l'académicien, et qui est un des précurseurs des jardins à l'anglaise. Il est l'auteur de La décoration des dehors et des parcs. La salle à manger est en chêne clair, avec des tapisseries de damas vert. A la suite se trouvent les petits appartements appartements la comtesse d'Harcourt, rappelant ceux de Trianon avec de ravissants petits meubles et de très belles gravures. Une salle de théâtre est aménagée dans le bâtiment des communs. Château du CHAMP-DE-BATAILLE. Cliché de M. G. de Banville. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 81 On voit combien cette belle demeure se prête par ses dispositions heureuses, aux exigences de la grande réception, comme au charme de la vie intime. Mme la comtesse d'Harcourt veut bien, en quelques mots aimables, me dire qu'elle a été sensible à mes brèves explications. M. le Président remercie M. et Mme d'Harcourt de leur accueil si bienveillant, puis la longue file des autos s'engage dans l'avenue de quatre kilomètres, plantée d'arbres magnifiques, qui mène directement au Neubourg. Le comte d'Harcourt nous ayant fait le plaisir d'accepter l'invitation de notre président, nous aurons l'agrément de passer en sa compagnie quelques moments de plus, autour de la table de l'Hostellerie du Soleil-d'Or, où M. Harlay nous a préparé un excellent déjeuner. LE NEUBOURG Le Neubourg a obtenu le nom de ville sous la Restauration. Il doit son origine à une forteresse que le comte de Beaumont-le-Roger fit bâtir dans la plaine ou campagne du Neubourg pour affirmer sa puissance. La terre du Neubourg, dit Le Prévost, était une extension de l'immense domaine de Beaumcnt-le-Roger, enlevé à l'abbaye de Bernay par le? seigneurs de Pont-Audemer, mais elle n'en faisait pas partie à l'origine. Ce qu'il y a de certain, c'est que Roger de Beaumont la possédait et qu'elle fut démembrée pour former le lot de son second fils, le pieux et loyal comte de Warwick, pèie de Robert de Neubourg l. En 1118, Henri Ier, roi d'Angleterre, assiégea le châteaufort, l'emporta de vive force, et brûla tout le bourg. Après la mort de ce roi, en 1135, les barons normands ayant à prendre parti entre les prétendants au trône d'Angleterre, tinrent une réunion dans ce château, et s'y décidèrent en faveur d'Etienne. Ce fut là aussi qu'en 1160 fut célébré le 1 Le Neubourg bandé d'or et de gueules. Armoriai général, 1696. 82 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS mariage de Marguerite de France, fille de Louis VII, avec Henri Courmantel, fils aîné de Henri II, roi d'Angleterre. Philippe-Auguste prit le Neubourg en 1193. Jean sans Terre le brûla en 1198. Les Anglais l'occupèrent longtemps, pendant les guerres de Charles le Mauvais. En 1590, les ligueurs d'Evreux, après la prise d'Harcourt, vinrent devant le,château et le forcèrent à se rendre. Le Neubourg, bâti dans une plaine privée d'eau, est à la naissance d'un ravin qui descend à la vallée de la Risle. C'est sur le bord de ce pli de terrain que fut construit le 'château. Du côté de la campagne, subsistent une poterne et de hautes murailles, flanquées de tours et en partie couronnées de mâchicoulis ; du côté de la ville, il a été transformé en habitation. Comme la plupart des constructions militaires de cette époque, le château du Neubourg devait être une sorte de quadrilatère plus ou moins régulier formé de tours, reliées par des courtines. Du côté nord, une tour existe encore, presque intacte, dans son manteau de lierre ; le donjon, démoli en 1786, se trouvait sur l'emplacement de la rue du Champ-de-Bataille. C'était la résidence des barons du Neubourg, jusqu'au moment où ils allèrent habiter le château de ce nom. Dans le corps de bâtiment en façade sur la place eut lieu, en janvier 1661, la première représentation de La Toison d'Or, musique- de Lully, livret de Pierre Corneille. Les machines étaient d'Alexandre de Rieux, marquis de Sourdéac 1, baron du Neubourg, qui fit venir de Paris, à ses frais, la troupe royale du Marais. Amateur passionné de comédie, et grand inventeur de machines, le marquis de Rieux convia à ce spectacle toute la noblesse de la contrée 2. Il y a quelques années, la' salle d'opéra laissait encore voir une partie de son machinisme et de ses décorations. Le château du Neubourg est l'édifice le plus ancien de 1 De Sourdéac de Rieux d'azur à dix besans d'or 3, 3, 3 et 1. 2 La pièce fut ensuite jouée à Paris, à l'hôtel de Sourdéac, S, rue Garancière, toujours aux frais du marquis de Rieux, qui donna une série de représentations gratuites à l'occasion du mariage du roi et de la paix avec l'Espagne. C'est actuellement le siège social de La Revue Hebdomadaire. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 83 la ville. L'église date du xve siècle et est sous le vocable de saint Paul. Elle a été incendiée sous la Fronde. On y voit encore quelques restes d'une abbaye de femmes 1 fondée en 1637 et une chapelle gothique appelée le Prieuré. Le Neubourg avait eu, tout d'abord, une léproserie fondée en 1150 par Robert du Neubourg et les bourgeois de la ville, sous l'invocation de sainte Madeleine. Elle fut érigée en prieuré en 1258 ; en 1693, ses biens furent réunis à l'hospice. Celui-ci avait été fondé en 1250. En 1638, la veuve d'Alexandre de Vieux-Pont, gouverneur du Neubourg, convertit l'Hôtel-Dieu en monastère des lettres patentes d'érection furent délivrées en 1697. Il existe encore. Sur la place, devant l'église, s'élève la statue de Dupont de l'Eure 1767-1855, né au Neubourg, et qui est l'oncle de notre archiviste de l'Orne, M. René Jouanne. Réunis à l'Hostellerie du Soleil-d'Or, après avoir apprécié comme il convient, un déjeuner parfaitement servi, nous saluons de nos applaudissements le toast de notre président, exprimant au comte d'Harcourt combien nous avons été touchés de l'accueil si sympathique trouvé au Champ-deBataille. En quelques mots, M. d'Harcourt remercie le préside ît, et lui dit le plaisir qu'il a eu, ainsi que Mme d'Harcourt, à recevoir la visite de la Société historique et archéologique de l'Orne. Mais l'heure s'avance, nous avons encore beaucoup de chemin à faire et beaucoup de choses intéressantes à voir. Les voitures s'ébranlent, et sous une pluie fine qui recommence à tomber, et nous empêche de jouir complètement du paysage, nous prenons la direction de Bernay, où nous arrivons par la belle route plantée d'arbres qui relie Rouen à Alençon. Nous nous dirigeons de suite vers l'Hôtel de Ville. Nous y trouvons réunis et nous attendant. M. Vieillot, président du Tribunal civil ; M. le chanoine Moussillon, archiprêtre de Sainte-Croix ; M. Pottier, secrétaire général de la Société libre de l'Eure, section de Berna y ; M. Deshayes, trésorier M. le Président du Syndicat d'initiative, et M. le chanoine Porée, correspondant de l'Institut et 1 L'abbaye du Neubourg d'or à un créquier de gueules. 84 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUMOIS membre de notre Société, qui n'a pas craint; malgré son grand âge, d'abandonner son presbytère de Bournainville, pour venir nous faire visiter en détail l'abbatiale de Bernay dont il est le savant historien. M. Pottier nous souhaite la bienvenue, et présente les excuses du duo de Broglie, président de la Section bernayenne de la Société libre de l'Eure. Puis, guidés par M. le chanoine Porée, nous commençons la visite de la ville, rendue plus intéressante encore par les savantes explications qui l'agrémentent. BERNAY Bernay est une chenille au milieu des fleurs. M™ 1 DE STAËL. Bernay 1, Bernacum, remonte à une haute antiquité. Des inscriptions romaines ont été trouvées sur les murs de l'église actuelle. Le nom de Bernay est mentionné pour la première fois dans la charte par laquelle Richard II, duc de Normandie, établit un douaire pour sa femme, la duchesse Judith de Bretagne, en l'an 1008. Celle-ci en 1013, y jeta les fondements d'une abbaye de religieux de l'ordre de Saint-Benoît. La charte de fondation fut signée en 1026, et dès cette époque, Bernay avait un marché et plusieurs foires annuelles. Le premier prieur fut Guillaume de Dijon, remplacé bientôt par Raoul de Beaumont, fils de Honfroy de Vieilles, auquel succéda Théodoric, ou Thieriy. Celui-ci céda au père de Roger de Montgomery, son parent, la moitié du bourg de Bernay pour y loger quand il y viendrait. C'est à cette cession qu'il faut attribuer l'origine de la comté de Bernay, comprenant une partie de la ville relevant du bailliage d'Alençon. Roger de Montgomery fit élever aussitôt une forteresse dans la portion qui lui fut concédée. Les Mont1 Mont1 d'azur à un lion d'or lampassé et armé de gueules. Armoriai général. LA PLAINE DU NEUBOURG ET LE PAYS DE CAUX 85 gomery étant devenus comtes d'Alençon, la ville prit leurs armes d'azur au lion rampant d'or armé et lampassé de gueules. Le fils de Roger de Montgomery, mort en 1094. fut Robert de Bellême, surnommé le Diable ; il eut pour sa part Séez et Bernay. Ses fils, comtes d'Alençon, continuèrent à jouir de 1' honneur de Bernay », puis les domaines passèrent par mariage aux Malet de Graville 1. L'autre partie de la ville, appelée la Baronnie, était possédée par l'abbaye et relevait du bailliage d'Evreux. Elle fit retour au domaine royal et fut incorporée au xive siècle au comté d'Evreux. Au xne siècle, la ville était fortifiée. En 1231, saint Louis y vint tenir ses assises de justice. Au xme siècle, Bernay était le siège d'une vicomte ; elle était réputée pour ses étoffes. On fixe à l'an 1357 la destruction de l'église primitive de Sainte-Croix, par Charles le Mauvais, héritier d'une partie de Bernay au droit d. son père, Philippe, comte d'Evreux et roi de Navarre. Il s'empara de la ville, et la livra aux flamjnes. En 1378, Charles V, roi de France, ayant décidé d'enlever la Normandie au roi de Navarre, vint mettre le siège devant Bernay. Du Guesclin commandait les troupes d'attaque, la ville était défendue par Pierre du Celui-ci dut la rendre après un siège de quinze jours. A la mort de Pierre, comte d Alençon, sa fille, Marguerite, eut Bernay dans son lot. De là, la ville passa à Jean Ier. duc d'Alençon, et à Jean IL En 1413, une partie de la seigneurie de Bernay sortit de la maison d'Alençon et fut achetée par Jean, comte d'Harcourt et d'Aumale, moyennant huit mille livres tournois. En 1418, Bernay tomba au pouvoir des Anglais et ne fut recouvré qu'en 1449 par Charles VII, bien qu'en 1421 les Français eussent réussi momentanément à y pénétrer. Le dernier duc d'Alençon de la maison de Valois mourut en 1524. François Ier réunit, vers 1550, le duché et Bernay à la couronne. Ils ne'devaient plus en être séparés que pen1 pen1 de Graville de gueules à trois îermeaux d'or. Armoriai général. 86 EXCURSION DANS LE LIEUVIN, LE ROUM0IS dant quelques années durant lesquelles ils constituèrent le domaine de Marie de Médicis. . JACQUES DAVIEL ' 183 Le retentissement de cette communication dépassa le milieux chirurgicaux. Louis XV s'y intéressa et assista à des expériences faites sur une biche, dans le parc de la Muette. A la suite de ce mémoire, Daviel fut nommé chirurgien ordinaire, puis chirurgien-oculiste du Roi. Il est, alors, à l'apogée de sa carrière ; il a fait 206 extractions de cataractes et en a réussi 182, ce qui est une statistique excellente ; aussi, c'est maintenant l'Europe entière qui le consulte. La princesse Palatine le mande à sa cour et il y guérit quatre malades. Le roi d'Espagne, Ferdinand VI, le fait venir et veut l'attacher à sa personne. A son retour, Daviel passe par Bordeaux et y opère un paysan de 105 ans, auquel il rend la vue, pour les quatre années qui lui restent encore à vivre 1. A Liège, il opère six personnes ; à Cologne, il guérit un religieux, qui est capable de dire sa messe, quinze jours après l'intervention. Enfin, il se rend à Munich, sur l'invitation du prince Clément de Bavière. Mais il aime trop la France pour accepter de se fixer à l'étranger. Le voyage à Munich fut son dernier voyage et c'est à Paris qu'il continue ses travaux. Une de ses plus fameuses cures, fut celle du peintre François Devosge. En 1750, à l'âge de 18 ans, cet artiste, qui avait étudié la sculpture à Lyon, dans les ateliers de Perrache et de Guillaume Coustou, fut victime d'un accident, qui lui fit perdre la vue. Une première opération sur l'oeil gauche ne réussit pas ; tous les oculistes consultés refusèrent d'en tenter une sur le second oeil. Daviel, au contraire, exécuta et réussit l'extraction de la cataracte traumatique. Après six ans de cécité et d'inaction, l'artiste se remit à la peinture. Il fonda les premières écoles publiques de dessin, et fut l'un des maîtres de Prudhon et de Rude. Daviel dont la réputation croissait toujours, fut élu membre des Académies de Londres, de Stockholm, de Dijon, de Bordeaux. Mais il savait que le génie est une longue patience », toujours, il perfectionnait son opération. 1 MORAND Eloge de Daviel à l'Académie de chirurgie. 184 JACQUES DAVIEL En 1762, il prépare un second mémoire illustré, où il indique le manuel opératoire qu'il a définitivement choisi. Mais sa santé est altérée par tant de labeurs et il est frappé de paralysie du larynx. Il ne va pas pouvoir lire lui-même son mémoire à l'Académie de chirurgie ; il le fera lire. Et l'on eut, en séance publique, ce spectacle du savant, qui avait rendu la vue à tant d'aveugles, devenu lui-même muet par maladie, mais qui, d'une main vaillante, faisait suivre aux auditeurs sur une carte figurative, la description des instruments et la succession des temps opératoires Api'ès cet effort suprême, Daviel s'en fut aux eaux de Bourbon, qui ne lui procurèrent aucun soulagement ; puis il partit pour Genève, afin d'y consulter Tronchin. Depuis 1750, et après avoir étudié et professé en Angleterre et en Hollande, Tronchin 1 était revenu à Genève, sa patrie ; il y était professeur honoraire, ce qui ne l'empêchait pas de faire des cours surtout, il était le consultant de l'Europe entière ; il avait pour clients et pour amis, Voltaire, Rousseau, Diderot, Thomas. Sa renommée, sa bienveillance, quelques traVaux sur les ophtalmies devaient amener Daviel à prendre ses avis. Hélas, le mal était trop sérieux, la paralysie s'aggrava et le 30 septembre 1762, le grand oculiste mourut à Genève, entre les bras du résident de France, M. de Monpéroux. 11 avait demandé à être transporté en France, le Grand Sacconen était alors territoire français ; c'est là qu'il fut inhumé. De nos jours, on a fait élever sur l'endroit présumé de sa tombe une statue, mais elle est aujourd'hui en territoire suisse qu'importe si la gloire de Daviel appartient à la France ! En quoi consistait donc cette opération, qui a fait la gloire de Daviel ? 1 DE et WEISS in Biographie universelle de MICHAUD T. XLII, p. 200. JACQUES DAVIEL 185 Pour bien le comprendre, il faut se rappeler le siège et la forme du cristallin, puis la nature de la cataracte. Ce n'est pas ici le lieu de faire une leçon d'anatomie normale et pathologique, mais de brèves explications sont pourtant nécessaires. Le globe oculaire est un organe kystique ; c'est une boule remplie de liquides et qui contient à son intérieur le cristallin, si l'on peut employer une comparaison grossière, comme une cerise très mûre contient un noyau. Le cristallin est une lentille transparente, arrondie chez certains animaux, aplatie chez l'homme, et qui-siège en arrière du diaphragme irien et de la pupille, en avant de l'humeur vitrée. Il est maintenu dans cette situation, par une série de petits ligaments insérés à sa périphérie qui rayonnent autour de lui, en arrière de l'iris et en avant du vitré et vont s'attacher à la paroi de l'oeil, dans cette zone que les anatomistes appellent la région ciliaire. Au point de vue de sa constitution, le cristallin est formé d'une mince membrane d'enveloppe, transparente que l'on nomme cristalloïde et d'un contenu absolument transparent, dans la jeunesse et à l'état normal. Le rôle de la lentille cristallinienne est, comme l'astronome Kepler l'a montré en 1604, de réfracter les rayons lumineux, qui ont traversé la pupille et de les concentrer sur la rétine. C'est une partie de l'objectif de cette chambre noire qu'est l'oeil. Or, la cataracte est précisément la perte de transparence du cristallin et la transformation de cette lentille claire en une masse opaque. Quand Daviel commença à étudier la chirurgie en 1709, il était grand bruit du travail récent de Brisseau de Tournai 1, qui avait définitivement démontré le siège de la cataracte, sur lequel on discutait depuis longtemps. C'est un curieux chapitre de l'histoire des sciences que celui des idées successives qui eurent cours au sujet de la cataracte. Hippocrate savait que la cataracte siégeait dans 1 BRISSEAU de Tournai Traité de la Cataracte et du Glaucoma, Paris, in-12°, 1709. 186 JACQUES DAVIEL le cristallin, mais cette opinion vraie avait été faussée par Celse et pendant l'antiquité latine, le Moyen-Age et toute la Renaissance, au lieu de procéder à une vérification anatomique, des plus simples en somme, on édifia des théories obscures. On admettait que l'humeur aqueuse de l'oeil se coagulait en arrière de la pupille. Le nom même de cataracte chute d'eau, prouve que l'on ne se faisait aucune idée nette, à ce sujet ; c'était l'époque où, pour rappeler un mot fameux Les maladies des yeux étaient des maladies dans lesquelles ni le patient, ni le médecin ne vojraient rien. » Il faut en arriver au milieu du xvne siècle pour que Rémi Lasnier, chirurgien de Paris, explique la cataracte par l'opacifi cation cristallinienne. D'autres attribuent cette découverte à François Quarré 1. Quoi qu'il en soit, elle est l'explication admise par Maître-Jean, par Heister, jusqu'au jour où Brisseau, en 1705, l'établit définitivement. Quand la cataracte apparaît dans un oeil, la pupille, de noire qu'elle était, devient grise ou gris-jaunâtre et le patient, tout en percevant la lumière, cesse de voir les objets l'idée première et qui datait de l'antiquité, avait donc été d'écarter l'obstacle, créé au niveau de la pupille. C'était l'opération de l'abaissement de la cataracte ; on la pratiquait, alors même qu'on ignorait le véritable siège de la maladie. Muni d'une aiguille tranchante, le chirurgien détachait le cristallin opaque, le refoulait, le faisait basculer en arrière de l'iris, dans l'humeur vitrée. C'était c'est le cas de le dire, un procédé aveugle. Si, parfois le patient recouvrait momentanément la vision, le plus souvent, des complications tardives éclataient, ce cristallin luxé, qui se déplaçait dans la région ciliaire, était en somme un corps étranger. L'oeil devenait souvent dur, glaucomateux, comme disent les oculistes, et la perte de la vision était définitive ; parfois même, à une cécité indolore, l'opération n'avait fait que substituer une cécité, si douloureuse qu'elle nécessitait l'extirpation totale de l'oeil. 1 J. CLOQUET 1824 art. Cataracte, in Dict. de Médecine, IV, p. 364 JACQUES DAVIEL 187 On comprend que notre chirurgien normand, impressionné par les mauvais résultats de l'abaissement du cristallin, ait voulu tirer les conséquences pratiques de la découverte de Brisseau. L'idée devait, naturellement, se présenter d'extraire le cristallin opaque, comme on extrait le noyau d'une cerise. Saint-Yves, en 1707, avait ainsi enlevé un cristallin tombé sous la cornée, en avant de l'iris. Méry, dans un mémoire de l'Académie royale des sciences 1, montrait que l'opération était possible, même pour un cristallin non déplacé. Il est probable que Pourtour du Petit exécuta l'opération, mais ce n'est pas une raison pour refuser à Daviel le mérite d'en être le véritable créateur ; un inventeur a toujours eu des précurseurs et c'est la réalisation méthodique, qui importe surtout en chirurgie. Nul ne conteste donc à notre compatriote la gloire d'avoir réalisé l'extraction de la cataracte. Dès 1754, Louis écrivait dans Y Encyclopédie 2 On ne peut lui à M. Daviel refuser la gloire d'être l'inventeur de l'extraction du cristallin et, dans la supposition même, où il aurait été guidé par la lumière de M. Méry, il ne mériterait pas un moindre éloge, pour avoir pratiqué une méthode aussi utile, à la perfection de laquelle il aurait toujours essentiellement contribué, par l'invention des divers instruments, qui servent à son opération. » Les difficultés, que Daviel eut à vaincre, étaient grandes ce n'était pas un corps dur, mobile, qu'il s'agissait d'énucléer ; c'était un organe, souvent semi-fluide, enfermé dans une membrane et solidement rattaché à la paroi oculaire. Ce n'est pas la place d'indiquer comment, par des recherches patientes, il sut vaincre les obstacles, en taillant dans la cornée un lambeau, qui se cicatrise vite, en déchirant le sac cristallinien, en expulsant prudemment le noyau cataracte, en nett©3rant finalement la pupille des masses molles qui l'encombrent tout cela, sans perdre l'humeur vitrée. Daviel, patiemment, méthodiquement, se fit un outil1 outil1 R. de l'Académie royale des sciences, cit. par Louis, loc. cil. 2 Loc. cit., art. Crystallin. 188 JACQUES DAVIEL lage, une technique, dont nous admirons, aujourd'hui encore, les détails. Sans doute de nombreuses modifications ont été apportées, dans la suite, à son opération ; mais, telle qu'il la pratiquait, elle pourrait encore être exécutée aujourd'hui, sans inconvénients ; c'est tout dire. L'on ne peut qu'admirer ce grand homme qui, plus de cent ans, avant l'ère pastorienne et avant la découverte de l'anesthésie, sut, par la simplicité et la précision de sa technique, jéviter les accidents immédiats et les complications d'une opération si délicate. On comprend, maintenant, la célébrité que Daviel acquit, même de son vivant. Diderot dit, dans sa lettre sur les aveugles La bienfaisance de Daviel conduisait, de toutes les provinces du royaume, dans son laboratoire l, des malades indigents, qui venaient implorer son secours, et sa réputation y appelait une assemblée curieuse, instruite et nombreuse 2. » Il est possible, d'après les témoins du temps, de se représenter une de ces fameuses opérations 3. Dans le laboratoire, dont les larges fenêtres s'ouvrent au nord, pour qu'un rayon de soleil n'y puisse brusquement éblouir les malades, une foule se presse. Il y a là M. Diderot, qui prépare une lettre sur les aveugles ; avec lui un homme jeune, d'allure militaire, c'est son collaborateur de VEncyclopédie, le chirurgien Louis, celui qui a rédigé l'article CATARACTE » et qui prépare l'article CRYSTALLIN », où il doit parler précisément de l'opération de Daviel ; avec eux, encore, le secrétaire des Bâtiments du Roi, M. Marmontel, un autre collaborateur de Y Encyclopédie. M. Daviel a préparé ses instruments, qui sont là, sur un plateau ; une sorte de large lancette recourbée, à pointe aiguë, à bords 1 DIDEROT Lettre sur les aveugles. 2 Louis Encyclopédie, art. Cataracte, t. II, et art. Crystailin, t. IV, 1754. 3 DAVIEL Mémoires de VAcadémie royale de chirurgie, 1762. JACQUES DAVIEL 189 tranchants ; une lancette, plus petite, à pointe mousse ; de délicats ciseaux courbes ; une petite curette en or et des pinces fines. On fait entrer le malade ; c'est un homme d'âge mûr, conduit par une très vieille femme ; elle le guide, parmi la foule des assistants, et il arrive devant la fenêtre, baissant la tête, comme ébloui. On le fait asseoir sur un fauteuil, placé de biais, de façon que la lumière ne frappe pas à plomb sur sonvisage » ; un aide se place, debout, derrière le fauteuil, et maintient la tête du patient, solidement appuyée contre sa poitrine. Après quelques mots d'encouragement et d'espoir, Daviel s'installe devant le malade, sur une chaise un peu haute ; il appuie sa main gauche sur le front du patient et, du pouce et de l'index, il lui écarte, les paupières et les maintient ouvertes, en lui recommandant de regarder fortement en haut. On voit alors nettement que la pupille a un reflet grisâtre. De sa main droite, l'opérateur saisit la lance et prend un point d'appui sur la pommette ; puis, posément, il enfonce l'instrument dans le bas de l'oeil, à l'union de la cornée transparente et de la sclérotique blanche. Un liquide clair s'écoule. L'homme a fait un léger mouvement de recul et l'émotion étreint les assistants. Daviel a changé d'instrument ; vivement, au moyen de la lancette mousse, il agrandit la plaie, sur les côtés ; puis, saisissant les ciseaux courbes, il découpe la cornée transparente, demi-circulairement, à droite et à gauche. L'homme gémit, essaie de se dégager et de serrer les paupières ; alors le noyau cristallinien est tombé sur sa joue. Se tournant vers Louis, Daviel lui dit Je n'ai pas eu besoin de déchirer la cristalloïde avec l'aiguille 1. » Vivement, d'un coup de curette, il enlève quelques masses grises, qui encombraient la pupille, puis il dit Fermez doucement les paupières » ; et, très calme, il place ses mains devant les deux yeux de l'opéré. La femme âgée a suivi anxieusement les mouvements de l'opérateur ; elle 1 Louis loc. cit. PI. 1. — Reproduction d'une Planche du Premier Mémoire de Daviel 'Mém. de l'Acad. Roy. de Mr., t. II, p. 354, pi. XIX. Cliché communiqué par le Prof. Aubaret, de Marseille. Pi. 2. — Reproduction d'une Planche du Premier Mémoire de Daviel Mém. de l'Acad. Roy. de chir., t, II, p. 354, pi. XX;. Cliché communiqué par le Prof. Aubaret. 192 JACQUES DAVIEL est là, debout, qui tremble de tous ses membres. Daviel lui fait signe de s'approcher ; il la fait mettre à genoux, en face du malade, puis il éloigne ses mains. L'opéré ouvre les yeux ; il voit, il s'écrie Ah ! c'est ma mère ! » A ce cri pathétique, la vieille femme s'évanouit ; les larmes coulent des yeux des assistants et les aumônes tombent de leur bourse. » C'est Diderot, qui nous a conservé ce souvenir, mais la sensibilité du xvme siècle n'était pas nécessaire pour que l'on fût ému au spectacle d'une telle opération. Lorsqu'il eut recouvré la vue, le peintre Devosge, reconnaissant, fit graver par Le Mire une estampe représentant Daviel conduit par la Gloire, au temple de Mémoire ». Son nom y demeurera, aussi longtemps du moins que la science, ignorante des causes qui entraînent l'opacification du cristallin, ne saura pas éviter la production aies cataractes et sera réduite à les extraire. Près de la statue de Bernay, j'ai songé qu'au xvne siècle, ce fut, en somme, la même contrée, qui vit naître Corneille, grandir et penser Pascal et qui fut le berceau de Daviel. Etait-il donc permis de rapprocher ces noms ? Du grand tragique ou du génial pltysicien. La grande ombre, à coup sûr, ne s'en offensa pas, car l'habile et ingénieux chirurgien eut, en partage, comme le poète, l'imagination créatrice et le haut sentiment du devoir, comme le savant, le goût de la recherche et de la méthode. Quelle était donc la vertu de leur terre nourricière, de notre Normandie, terre de culture patiente et de chicane juridique, terre, tantôt bruineuse, tantôt ensoleillée, toujours féconde !! RENÉ ONFRAY, Secrétaire général de la Société française d'Ophtalmologie PROCES-VERBAUX Séance du 17 Juin 1925 Présidence de M. TOURNOÛER, président. Mercredi 17 juin 1925, en la Maison d'Ozé, à 14 h. %> séance ordinaire de la Société historique et archéologique de l'Orne. Présents Mmes DE COUESPEL, DE CROYER, DESCOUTURES, la baronne DE SAINTE-PREUVE, Paul ROMET, Charles ROMET et MUe BELLESSORT. MM. le docteur BEAUDOUIN, H. BESNARD, H. DESCHAMPS, les abbés GERMAIN-BEAUPRÉ, GOBLET et GUERCHAIS, JOUANNE, LENOIR, Paul ROMET, l'abbé TABOURIER et TOURNOÛER. Excusés Mmes4a comtesse D'ANGÉLY, DAVID, LEVEILLÉ et Mlle DE SEMALLÉ ; MM. BEAUGÉ, DALIBERT, GOBILLOT et le baron DES ROTOURS. Le procès-verbal de la dernière séance, lu par M. H. Besnard et approuvé, M. LE PRÉSIDENT fait les présentations suivantes M. Victor Hénault-Morel, par MM. Henri Deschamps et Tournoûer. M. Ernuh>Descoutures, notaire à Bellême, par Messieurs Lebourdais et Tournoûer. Mme Ernult-Descoutures, à Bellême, par les mêmes. La Bibliothèque Canel, à Pont-Audemer, par Messieurs Duquesne et Tournoûer. M. le commandant de Maleissye-Melun, au château de la Beuvrière, par Berd'huis Orne, par MM. le comte d'Andlau et Tournoûer. ' \ î 1 94 PROCÈS-VERBAUX M. Guillais, président de l'Union Industrielle et Commerciale, à Àlençon, par MM. Grisard et Collière. M. Maurice Renoux, avenue de la Gare, à Bagnoles, par MM. Jouanne et Tournoûer. M. LE PRÉSIDENT adresse à notre confrère, M. le vicomte Pierre de Romanet, nos vives condoléances à l'occasion de la mort soudaine de sa mère, Mme Olivier de Romanet, décédée à la clinique Saint-Joseph, à Alençon. Il nous annonce pour le mardi 23 juin, l'excursion dans les Alpes Mancelles de la Société du Maine. Les membres de notre Bureau sont invités spécialement à sa réception par M. et Mme Lecointre, au château de l'Isle, à 17 heures. La Société Dunoise excursionnera également le 30 juin à Cléry et Beaugency, avec son président, M. Dulong de Rosnay. Notre confrère, M. l'abbé GAUQUELIN, envoie une note qui voudrait rectifier l'interprétation d'origine du nom de La Goulafrière » Eui'e. Selon lui, ce vocable vient tout simplement des Goulafre, seigneurs du lieu, dont le château existait sur l'emplacement de celui actuel du Tremblay » à M. Charles Abaye. M. LE PRÉSIDENT nous dit que le barreau de Caen ouvre une souscription pour éleyer un monument à M. Guillouard, ancien bâtonnier. Mme DE COUESPEL communique' un curieux imprimé envoyé aux officiers de l'Hôtel de Ville d'Alençon. C'est un faire-part du mariage de Mgr Camus de Pontavie, intendant de Bretagne, avec Mlle de la Guibourgère. Il est signé par le frère de l'intendant, M. de la Cour, avocat au Parlement de Paris et syndic de la ville d'Alençon, 19 mars 1736. M. LE PRÉSIDENT donne maintenant quelques précisions sur les grandes lignes du programme de notre prochaine excursion dans la Manche, avec Saint-Lô Hôtel de l'Univers, comme point de ralliement, puis il nous lit l'intéressante communication de M. Joseph BESNARD sur Marguerite de Lorraine, qui sera publiée ou, tout au moins, résumée dans le Bulletin. PROCÈS-VERBAUX 195 En terminant, M. TOURNOÛER dit un mot de l'état de nos finances. Nous n'avons pas de dettes actuellement, mais il faut néanmoins restreindre nos frais. Aussi n'y aurat-il, cette année, que deux Bulletins, dont le premier paraîtra en juillet prochain. Le programme épuisé, la séance est levée vers 16 h. %• Le Secrétaire, P. GERMAIN-BEAUPRÉ. Séance du 15 Octobre 1925 Présidence de M. TOURNOÛER, président. Dans la salle de la Maison d'Ozé, s'est ouverte, à 14 h. Y2, la réunion de la Société archéologique de l'Orne, sous la présidence de M. H. Tournoûer, président. Etaient présents Mmes CHAUVEAU, DE COUESPEL, DE COURTILLOLES, A. DESCHAMPS, DESCOUTURES, la comtesse LE MAROIS-D'HAUSSONVILLE, A. ROMET, RUFFRAY, la baronne DE SAINTE-PREUVE, H. TOURNOÛER, MUe DE SEMALLÉ.H ' MM. G. DE BANVILLE, BEAUGÉ, H. BESNARD, J. COLLIÈRE, le chanoine DAREL, A. et H. DESCHAMPS, le docteur GALLIOT, GUILLEMAIN D'ECHON, R. JOUANNE, JOUSSELIN DE SAINTHILAIRE, LEBOUCHER, le comte LE MAROI§, LENOIR, P. ROMET, le baron J. A. DES ROTOURS, X. ROUSSEAU, le baron F. DE SAINTE-PREUVE, H. TOURNOÛER. Excusés MmeB la comtesse D'ANGÉLY - SÉRILLAC, A. LEVEILLÉ, LEBOURDAIS, P. ROMET; MM. F. BESNARD, CRESTE, Fr. EON, l'abbé GERMAIN-BEAUPRÉ, l'abbé GUERCHAIS, LEBOURDAIS, Phil. ROMET, l'abbé TABOURIER. Après la lecture du procès-verbal par le secrétaire. 196 PROCÈS-VERBAUX M. TOURNOÛER donne lecture d'une liste de présentations, d'une longueur inusitée et de bon augure. M. le docteur Galliot, 45, rue Saint-Biaise, Alençon, par MM. Eon et le docteur Le Jemtel. Mme Pesche, 4, place de la Halle-au-Blé, Alençon, par MM. le docteur Beaudouin et Grisard. M. Jean Tesnière, juge d'instruction, 14, rue Cazault, Alençon, par MM. Jouanne et Tournoûer. M. Joseph Le Turc, 4, rue de la Demi-Lune, Alençon, par MM. Henri Deschamps et Grisard. Mme Guillet, 3, rue Charles-Aveline, Alençon, par Mme la baronne de Sainte-Preuve et M. Collière. M. Henri Vannier, 20, avenue du Président-Wilson, Alençon, par MM. Henri Deschamps et Grisard. Mme Pierre Bozo, 1, rue Valazé, Alençon, par Mmes Godde et André Romet. Mrae Marcel Poteau, 60, rue Cazault, Alençon, par MM. de Heurtaumont et Grisard. M. Henri Verdun, substitut du procureur de la République, rue des Grandes-Poteries, Alençon, par MM. Jouanne ,et Tournoûer. M. Hamon, château de Belle-Fontaine, par Passais, par MM. G. Hubert et Tournoûer. M. le marquis Robert de Fiers, de l'Académie Française, 70, boulevard de Courcelles, Paris, par MM. Guillemain d'Echon et Tournoûer. M. Tremblai, maire de Carrouges, par MM. Focet et Tournoûer. MUe Leleu, 22, rue du Pont-Neuf, Paris, par Mme Bony et M. Taunay. Mme Zadgrodska, 40, rue de Flandres, Paris, et à MaisonMaugis Orne, par MM. Crestc et Tournoûer. M. Foucault, 15, rue Michel-Ange, Paris et à Agon Manche, par MM. Lebourdais Mme Foucault, mêmes adresses, par les mêmes. M. Robert Cousin, 27, rue Marbeuf, Paris et au Gué-auxBiches, par Tessé-la-Madeleine, par MM. Pierrey et Tournoûer. PROCÈS-VERBAUX 197 Mme la vicomtesse Dauger, château du Jardin, par Putanges, par Mmes Tournoûer et la baronne de Sainte-Preuve. Mme de Lavigerie, 10, rue de Copenhague, Paris, et 5, rue des Vieilles-Halles, à Argentan, par Mme Tournoûer et M. Deshayes. M. Jacques de Monicault, château de Croisy, par Menilles Eure, par Mme Tournoûer et M. l'abbé de la Serre. M. Pierre des Mazis, les Douves, par Savigné-l'Evêque Sarthe, par MM. Lebourdais et Tournoûer. M. l'abbé Motel, curé de Beuvron-en-Auge Calvados, par MM. Maurice Bourdon et Tournoûer. M. l'abbé Maugars, aumônier de l'Immaculée-Conception» à Nogent-le-Rotrou, par MM. le comte de Souancé et Tournoûer. M. Legendre, chirurgien-dentiste, 25, rue La Condamine, Paris, par MM. Leboucher et Tournoûer. M. Victor Hunger, secrétaire général de la Société d'encousagement pour l'amélioration du cheval, français de demirang, 53, rue des Saussaies, Paris, par MM. Guillochim et Tournoûer. Mme de Vauguion, 52, avenue Léon-Bollée, Le Mans, par Mme la comtesse d'Angély et M. Tournoûer. M. de Moloré de Saint-Paul, 3, rue du Parc, Alençon, par MM. Guillemain d'Echon et Collière. M. Emile Bouillon, les Marceaux, par Vimoutiers, par Mme Descoutures et M. Tournoûer. Mme Faure-Lacaussade, 39, rue du Cours, Alençon, par Mme Descoutures et M. Focet. MUe Lottin, 12, rue du Puits-au-Verrier, Alençon, par Mme Descoutures et M. Vadé. M. Louis Richard, directeur d'école honoraire, 36, rue de la Fuie, Le Mans, par MM. Jouanne et Tournoûer. M. Maurice Levier, au Grand-Broles, en Condeau, par Condé-sur-Huisne, par MM. d'Hermigny de Bruce et l'abbé Goblet. Parmi les nouvelles de nos membres, la nomination de notre très fidèle confrère, M. V. Taunay, au grade d'officier de la Légion d'honneur, est accueillie avec un grand plaisir. 198 PROCÈS-VERBAUX M. René Jouanne s'est vu nommer officier d'académie, distinction méritée par ses travaux. M. LE PRÉSIDENT le félicite au nom de la Société Parmi les deuils, M. LE PRÉSIDENT fait allusion à la mort récente de son beau-frère M. Margaritis, qui faisait partie depuis fort longtemps de notre groupement et s'intéressait vivement à notre effort, et dit la part que nous prenons à la disparition du père d'un de nos sociétaires, M. Henri de Fromont de Bouaille et à celle de M. Mary-Renard, artiste peintre, auquel il sera consacré une notice biographique. M. le baron J. A. DES ROTOURS, secrétaire général, donne des nouvelles de Paul Harel, qui va sensiblement mieux ; il signale l'article de Maurice Brillant dans La Vie Catholique du 4 octobre, qui relate ce petit miracle » de façon fort spirituelle. Une adresse est aussitôt envoyée à Paul Harel pour lui transmettre les voeux de la Société. M. TOURNOÛER remet à ce propos sur le bureau l'épreuve, donnée par Paul Harel qui l'a signée de son large paraphe, d'un portrait à la pointe sèclie de Henri Besnard, représentant la dernière image du poète. Cette gravure est un échange du poète et de l'artiste, un déjeuner chez le Maître » contre son portrait. C'est fait, et le débiteur reste sans doute l'artiste. M. MOULINET envoie une lettre explicative au sujet de l'Eglise de Rai, qui est fort intéressante et réclame d'importants travaux très urgents. A ce propos, M. LE PRÉSIDENT signale que le Conseil général a un tout petit crédit pour les monuments et que ce crédit trop ignoré reste intact chaque année. M. Joseph BESNARD fait part, dans une lettre, de son voyage récent à Nancy, où il s'est rendu pour suivre la trace de la bienheureuse Marguerite de Lorraine. Il a trouvé d'intéressants documents sur une période très peu connue de la vie de la bienheureuse. M. TOURNOÛER signale que René Gobillot travaille sur Marguerite de Navarre, sur laquelle il est difficile de trouver PROCÈS-VERBAUX 199 du nouveau. Notre érudit confrère prépare une conférence pour Paris, nous espérons en avoir une réédition à Alençon., Une lettre du comte DU MESNIL DU BUISSON demande ce que deviennent les débris de la tombe de l'abbesse Rouxel de Médavy, et remet une étude sur le manoir des Landes, qui sera publiée au Bulletin. M. LE PRÉSIDENT fait part du résultat financier de l'Exposition et du Congrès de juin 1925. Il déclare que le fait d'avoir bouclé un budget si difficile à balancer, est un tour de force dont il attribue tout le mérite à M. Félix Besnard, architecte, qui a été le haut économe de cette organisation, aidé en cela par MM. Jouanne, Leurson et les membres très zélés des diverses commissions. Le boni s'élève environ à francs, c'est tout à fait inattendu. M. LE PRÉSIDENT fait part de la réunion de la Fédération normande, qui s'est tenue en août dernier à Honfleur. Le projet de bulletin, organe de liaison, a été adopté. Pour son excursion annuelle, la Société percheronne s'est rendue le 27 septembre de cette année à Ceton, faisant en même temps dans le Perche une promenade, archéologique, pittoresque et même industrielle. A signaler les intéressants manoirs de La Motte et de Mongateau. M. LE PRÉSIDENT lit l'appel financier transmis par la préfecture et émanant du Sous-Secrétariat des Beaux-Arts. Cet appel est fait en faveur de l'église du prieuré de Sainte-Gauburge, près Saint-Cyr-la-Rosière. Les monuments historiques ne pouvant suffire à la réparation urgente des monuments, demandent aux groupements de les aider. En raison de l'intérêt exceptionnel présenté par cette église, il est décidé d'envoyer sur notre boni d'exposition une somme de 300 francs, c'est beaucoup pour notre caisse, et cependant environ la centième partie de ce qu'il faudrait. M. DALIBERT écrit qu'il y aurait lieu de rechercher s'il n'existe pas une note manuscrite d'un sieur Deville, vers 1850, note relative à l'inscription de la fontaine de la Herse, forêt de Bellême. Il demande que cette inscription soit relevée et qu'un moulage soit fait s'il y a lieu. 200 PROCÈS-VERBAUX A signaler dans la Revue du Touring Club de France d'octobre 1925, p. 439, Un Voyage en Normandie, par Marcel, Vandermeer et Delorme, en vélo. — Bagnoles, La FertéMacé, Carrouges, Mortain, Caen, Lisieux, Pont-1'Evêque Elbeuf, Vernon.' Le comte dans le Journal de VOrne ses études et remarques sur les armoiries des villes normandes. M. LE PRÉSIDENT dépose sur le bureau, un don de Mme Tiercelin, fidèle à la Société, qui remet un petit rouet ancien, une petite balance, des casse-noisettes en fer forgé, dont l'un sans doute de l'époque Louis XIII, est d'une jolie forme. Voilà de la belle ferronnerie. Un tirage à part, d'un article paru tronqué dans la Revue Française, de M. Henri Besnard, sur l'atelier de tapisserie de Champfleur, est remis pour la Société. Un atelier d'Art dans un Monastère, Langres, 1925, impr. Saint-Pierre et Revue Française d'août 1925. M. LE PRÉSIDENT fait admirer la médaille commémorative donnée par la Société La Pomme », à l'occasion de ses journées » de juin à Alençon. L'excursion de 1926 est projetée vers la Mayenne. Une grave question, proposition d'acquisition d'un immeuble pour la Société, est remis à une réunion spéciale et prochaine, M. Tournoûer ne voulant pas engager la Société dans une combinaison financière délicate et estimant que seule une assemblée générale est qualifiée pour trancher la question par Oui ou par Non. Après lecture de la liste des conférences de 1925-26, la séance est levée à 16 h. %. HENRI BESNARD. PROCÈS-VERBAUX 201 Séance du 10 Novembre 1925 Présidence de M. TOURNOÛER, président. Le mardi 10 novembre 1925, à 14 h. %> en la Maison d'Ozé, séance ordinaire de la Société historique et archéologique de l'Orne, sous la présidence de M. Tournoûer, président. Présents Mmes la baronne D'ABOVILLE, la comtesse D'ANGÉLY, BESNARD, CHAUVEAU, DE COUESPEL, DE COURTILLOLES, DE CROYER, DESCOUTURES, FONTAINES, GUILLET, DE LAGARENNE, Paul RuFFRAY, la baronne DE SAINTEPREUVE, Mlles DE SEMALLÉ et MOUCHELMM. MOUCHELMM. H. BESNARD, le chanoine DAREL, A. DESCHAMPS, les abbés GERMAIN-BEAUPRÉ et GUERCHAIS, les chanoines GUÉRIN et GUESDON, JOUANNE, LEBOUCHER, LENOIR, LETURC, Hubert MORAND, le vicomte DU MOTEY, Paul ROMET, l'abbé TABOURIER, TOURNOÛER. Excusés Mmes BOURDON, A. DESCHAMPS, DE LAVERERIE, DE MALLEVOUE et MUe LELEU ; MM. GÉRARD DE BANVILLE, BOURDON" Paul CHARPENTIER, CRESTE, DALIBERT, Henri DESCHAMPS, DESNOS, FONTAINE, HUBERT, LAIGNEAU, Félicien LANDE, LEGENDRE, MEZEN, DE MOLORÉ, DE PEYERIMHOFF, POUPET, DES ROTOURS, Etienne DE LA SERRE. M. LE PRÉSIDENT, le procès-verbal lu et adopté, fait les présentations suivantes Mme la comtesse d'Audiffret-Pasquier, château de Sarceaux, par Alençon, et 65, avenue d'Iéna, Paris, et M. le comte d'Audiffret-Pasquier même adresse, par MmeS la duchesse d'Audiffret-Pasquier et la comtesse Le Marois. Mme Eugène Poupet, 37 bis, rue de Bretagne, par Mrae paui David et M. Henri Besnard. M. le comte de la Font de Savines, château de Bcauvais, Hesloup Orne, par MM. Et. Kerchner et Albert Deschamps. M. de Gibert, Echauffour, par MM; Paul Harel -et Collière. 202 PROCÈS VERBAUX Nous voilà, dit M. LE PRÉSIDENT, en marche rapide vers la sixième centaine. Hâtons-nous de l'atteindre en recrutant de nouvelles adhésions. Mme SALLES, fille de notre regretté confrère M. Guillouard, écrit qu'elle ne peut prendre sa place parmi nous. M. Paul HAREL, heureusement rétabli, nous remercie de l'adresse qui lui fut envoyée lors de notre dernière séance ; il s'en déclare très touché. M. LE PRÉSIDENT nous dit que M. Turgeon, notre très distingué confrère, doyen, de la Faculté de Droit de Rennes, où il professait depuis 1881, vient d'atteindre la limite d'âge. A cette occasion, le Nouvelliste de Bretagne du 5 novembre 1925, fait de lui et, en particulier, de son, rôle durant la guerre, un éloge délicat et mérité, auquel notre Société s'associe pleinement et très cordialement. M. LE PRÉSIDENT souhaite la bienvenue à M. Hubert Morand, rédacteur au Journal des Débats, qui nous fait l'honneur d'assister à la séance. M. Morand publie chaque semaine un article, toujours intéressant, sur la Province et ses Institutions savantes, et il a parlé de notre Société en termes flatteurs. Nous sommes heureux d'avoir cette occasion de lui en dire notre reconnaissance. M. MORAND remercie, et dans une causerie d'une simplicité charmante, nous résume l'histoire de la fondation et du développement du Journal des Débats, et il nous montre par des faits éloquents celui du Musée de Dijon en particulier, l'heureux résultat de sa persévérante campagne pour la protection et la conservation des richesses artistiques de notre beau paj^s. M. LE PRÉSIDENT nous annonce que le prochain Congrès des Sociétés savantes de Normandie, se tiendra à Saint-Lô et que, probablement, notre excursion de l'année prochaine aura pour but la Mayenne du côté d'Evron. Le R. P. UBALD demande la permission de dédier la notice qu'il prépare sur Mme Martin, mère de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus à M. Tournoûer et à la Société historique. PROCÈS-VERBAUX 203 La Semaine religieuse de Blois, ajoute-t-il, va publier quelques pages sur les origines blésoises de sainte Thérèse de l'EnfantJésus. M. HUBERT écrit à M. le Président pour lui annoncer la mort de M. Ponthaut, de Mayenne, qui faisait partie de la Société depuis deux ans. M. LE PRÉSIDENT signale à notre attention Le Panégyrique de saint Jean Eudes, par Mgr Greivte, le 29 octobre, en la cathédrale de Rouen. Dans L'Illustration du 3 octobre 1925, un article sur Honfleur et Léon Le Clerc, par Emile Albert-Sorel, avec aquarelles de Léon Le Clerc. 'L'Histoire de la peinture française, par M. Louis Dimier. Dans la Revue historique et archéologique du Maine, 1925, 4e livre, Compte rendu de l'excursion du 23 juin 1925, qui se termina au château de l'Isle. Dans la Revue catholique de Normandie novembre 1925, article intitulé Au diocèse de Sées. Ce sont des notes envoyées à l'abbé Barruel, réfugié en Angleterre par application du décret de déportation contre les prêtres insermentés 26 avril 1794, par l'abbé Clément, curé de Saint-Malo, dans le diocèse de Sées. L'abbé Barruel demandait à ses confrères exilés comme lui, des matériaux pour composer son Histoire du clergé pendant la révolution française ». Ces notes ont été communiquées à la Revue catholique, par M. le chanoine Uzureau, directeur de L'Anjou historique. Il y est question de M. Gigon de la Berterie, curé de Putanges, de M. Léveillé, curé des Yveteaux, qui prêtèrent le serment. L'abbé Clément refusa. Il raconte les menaces dont il fut l'objet et les risques qu'il courut à Paris où il s'était réfugié. Saint-Malo-au-Houlme, paroisse supprimée, était au canton de Putanges. Vient de paraître Les capitaines de Vire aux xive et xve siècles, par M. V. Hunger. Paris Pailhé,. 1925. 204 PROCÈS-VERBAUX M. LE PRÉSIDENT nous dit que la prochaine causerie sera faite sur Lancelot Lisle, maréchal d'Angleterre, baron de Nouant, au temps de Jeanne d'Arc, par M. le vicomte du Motey. Il ajoute que M. Joseph Besnard continue activement et heureusement ses recherches à Nancy, sur Marguerite de Lorraine. L'Association française pour l'avancement des sciences, 28, rue Serpente, Paris-6e, voudrait que les Sociétés savantes de province, chacune dans son ressort, établissent une carte archéologique et préhistorique, avec fiches bibliographiques, qui serait déposée au siège de la Société préhistorique française, pour y être à la disposition des chercheurs. M. LE PRÉSIDENT nous dit que les dépenses pour le Congrès ont atteint francs et que, chose extraordinaire en pareil cas, mais qui n'étonne point quand on sait que le gestionnaire est M. Collière, nous nous en tirons, comme nous l'avons déjà remarqué, avec un boni de fr. M. LE PRÉSIDENT, revenant sur la question de l'enseignement de l'histoire locale, signale l'introduction par le cardinal Charost, d'un manuel classique de l'Histoire de Bretagne, dans les écoles libres de son diocèse. Il donne maintenant la parole à M. Jouanne, pour une causerie aussi intéressante que documentée, sur la Presse alençonnaise de la Révolution au second Empire », mais que, faute de temps, notre savant confrère a dû, malheureusement pour les auditeurs, abréger. La séance est levée à 16 h. %. Le Secrétaire, P. GERMAIN-BEAUPRÉ. PROCÈS-VERBAUX 205 Séance du 27 Novembre 1925 Présidence de M. TOURNOÛER, président. Le vendredi 27 novembre 1925, réunion ordinaire de la Société historique et archéologique de l'Orne, en la Maison d'Ozé, à Alençon, sous la présidence de M. Tournoûer, président. S'y trouvaient Mmes la comtesse D'ANGÉLY, BOURDON, CHAUVEAU, DE COUESPEL, DE CROYER, DESCOUTURES, Albert DESCHAMPS, la comtesse LE MAROIS, LE TURC* POUPET, Paul ROMET, RUFFRAY, la baronen DE SAINTEPREUVE, TOURNOÛER et MUe BELLESSORT. MM. le docteur BEAUDOUIN, DE BEAUREGARD, Henri et Félix BESNARD, Albert DESCHAMPS, DE FRILEUSE, les abbés GERMAIN-BEAUPRÉ et GUERCHAIS, JOUANNE, HUBERT, LEBOUCHER, LENOIR, le vicomte DU MOTEY, Paul ROMET, TOURNOÛER. » Assistait à la séance, M. Fernand LAUDET, de l'Institut, Excusés MmeB la comtesse DE COURTILLOLES, GUILLEMIN D'ECHON, LEVEILLÉ, la marquise DE TORCY, DE VAUGUION ; MM. Henri DESCHAMPS, GUILLEMIN D'ECHON, l'abbé LEGROS, le comte LE MAROIS, TAUNAY et le docteur TREMBLIN. La lettre d'excuse de M. le baron DES ROTOURS donne occasion à M. LE PRÉSIDENT de nous recommander YAlmanach de l'Orne pour 1926, qui vient de paraître à Argentan ; intéressant, comme d'habitude et dont notre distingué secrétaire général est le principal rédacteur. Il débute par une Hymne au Dieu du Calvaire », de Paul Harel. Articles du baron des Rotours, sur le Père Eudes. Du Journal de VOrne, sur le Congrès de la Fédération des sociétés normandes à Alençon », de M. Gérard de Banville, sur F excursion de la Société dans le Cotentin ». Nouvelles Le grand oncle », par Paul Harel ; Le mariage de Marie-Rose », broderie sur un thème historique, par le vicomte du Motey. Poésie Source limpide », par le baron des Rotours. 206 PROCÈS-VERBAUX Nous n'avons aujourd'hui qu'une présentation celle du capitaine de Villardi de Montlaur, rue Albert-Ier à Alençon, par Mme Sallantin et le docteur Beaudouin. M. LE PRÉSIDENT souhaite la bienvenue à M. Fernand Laudet, de l'Académie des sciences morales et politiques, notre conférencier de ce soir, qui veut bien nous faire l'honneur d'assister à la séance. Il est, comme beaucoup du reste, parmi l'élite de la capitale, un Parisien de province -et qui reste fidèlement attaché à sa Gascogne. Il en a écrit avec amour dans un livre intitulé Souvenirs d'hier. Rome et Gascogne, et le chapitre Fin de l'automne » que nous lit M. Tournoûer, contient des notations si justes, si familières à nous tous et si harmonieusement nuancées qu'il serait à peine besoin de les transposer un peu pour les croire inspirées par notre Normandie. I M. LAUDET, avec une simplicité charmante et en quelques phrases délicates, remercie M. le Président et veut bien se dire heureux d'être au milieu de nous et d'apporter à la Société historique et archéologique de l'Orne, avec celui de l'Institut, le salut cordial de la Gascogne à la Normandie. M. LE PRÉSIDENT a reçu une lettre de M. Joseph Besnard, qui, avec la collaboration précieuse du chanoine Martin, un érudit de Nancy, continue activement ses recherches sur Marguerite de Lorraine. M. LE PRÉSIDENT nous signale un article très suggestif de . Louis Madelin, dans L'Echo de Paris, intitulé Le margouillis national, et M. Rivière, nous dit-il à ce propos, lui écrit pour lui exprimer le désir de voir quelqu'un de nos membres entreprendre une étude économique sur notre région à l'époque de la Révolution. M. LE PRÉSIDENT nous dit que M. le duc de Trévise se rend en Amérique pour y poursuivre sa campagne de conservation de nos richesses artistiques. Espérons, sans trop nous illusionner, qu'il obtiendra au moins le résultat de tempérer un peu la cupidité de nos anciens alliés. M. LE PRÉSIDENT nous parle de l'Association bourgui- PROCÈS-VERBAUX 207 gnonne des Sociétés savantes qui s'est constituée légalement à Dijon, en 1925, sous la présidence de M. Edouard Estaunié. Elle avait déjà eu des réunions à Dijon en 1914, à Mâcon en 1923 et elle a tenu un Congrès comme le nôtre à Auxerre en 1925. Elle a décidé l'entreprise d'un vaste travail La Champagne monumentale et artistique. Elle organise des sections d'études économiques et sociales pour la propagation des logements ouvriers et ruraux, le maintien des hommes à la terre, etc. Son prochain Congrès se tiendra à Dijon en 1927 et aura pour thème général Saint Bernard et son temps. M. LE PRÉSIDENT ajoute que les Sociétés de la HauteLoire viennent de se fondre en une seule. On songe à faire la même chose en Auvergne. M. Paul ROMET communique une lettre de M. HuetDesaunay, exposant l'intérêt qu'il a pris à la découverte de la chapelle de Notre-Dame de Lorette, et demandant de la signaler à l'attention. C'est bien le cas de remettre en mémoire la notice trop oubliée de l'abbé Antoine sur ce petit sanctuaire. M. LE PRÉSIDENT nous engage à lire dans Les Lettres, les articles de Henri Besnard et Paul Harel 1 et dans le Journal de Rouen, une courte étude de M. Et. Deville sur un curieux missel du xvir 3 siècle, à la Bibliothèque de Lisieux et qui, par ses notes marginales, constitue un original livre de ,raison » ayant appartenu à Gabriel de Pierres, religieux profès et sous-diacre de Saint-Pierre-de-Préaux, durant les années 1649 et 1650. Au même Journal de RouenM. Georges Dubosc a publié, le 15 novembre 1925, un, feuilleton très documenté et intéressant pour notre histoire locale sur la Mort inconnue d'un fils de Pierre Corneille, Thomas, abbé d'Aiguë-Vives. M. LE PRÉSIDENT profite de la présence de M. Hubert pour le remercier du concours très actif et très précieux 1 Les Lettres de Novembre 1925 Un baptême en 1886 », nouvelle de P. Harel. — L'Illustration du Livre à l'Exposition des Arts Décoratifs. 208 PROCÈS-VERBAUX qu'il veut bien donner à l'organisation de l'excursion de 1926 aux entours d'Evron. M. LE PRÉSIDENT cède la parole à M. le vicomte DU MOTEY, qui, une fois de plus, nous captive par la merveilleuse précision de sa mémoire et nous charme par l'intérêt d'une communication dont nous ne pouvons mieux faire que de publier le résumé écrit par lui pour le Journal de l'Orne. UN MARÉCHAL D'ANGLETERRE, BARON DE NONANT J'ai à entretenir la Société historique de l'Orne, d'un personnage, oublié depuis des siècles, qui fit beaucoup et trop parler de lui, dans notre contrée, à l'époque de Jeanne d'Arc. C'est un Anglais, sir Lancelot Lisle. On sait qu'après s'être emparé du duché d'Alençon, en octobre 1417, le roi Henri V d'Angleterre en distribua les seigneuries à ses compagnons d'armes qui firent, comme leur souverain, tout le mal possible aux habitants des campagnes et des villes. Le roi fut un parfait tyran, et ses soldats se comportèrent trop souvent en pillards et en brigands. Les documents abondent pour le démontrer. Nos contrées herbagères, où on élevait depuis longtemps, des chevaux magnifiques, furent recherchées et les officiers de marque reçurent les plus belles terres que leurs hommes ruinèrent et dépeuplèrent consciencieusement par leurs violences et leurs exactions. C'est ainsi que le légendaire Glasdal reçut Gacé, John Greene Echauffour, John Gray La Genevraj^, Thomas Rempston Le Merlerault, et enfin Lancelot Lisle Nonant. Nonant était une baronnie magnifique s'étendant sur Nouant, Saint-Germain-de-Clairefeuille, la Roche-de-Nonaht, la Cochère, Montmarcey. Ces paroisses, étaient riches et très peuplées avant l'invasion, anglaise. Les hommes d'armes d'Henri V se chargèrent à'y rendre la vie impossible. Lancelot Lisle eut un représentant à Nonant, mais ne put guère y résider, car, de 1418 à 1429, il est sans cesse en campagne contre la France, dont il est un ennemi acharné. On le trouve partout où on se bat, parvenant à la clieva- PROCÈS-VERBAUX 209 lerie, et s'élevant de grade en grade, jusqu'à celui de maréchal d'Angleterre. On ne peut lui contester ni l'activité, ni l'intelligence, ni la bravoure. Il est au siège de Honfleur en 1419, à la bataille de Cravant en 1423, à celle de Vemeuil le 17 août 1424, au siège de Vitry-en-Champagne, en octobre 1424, au siège du Mans en 1425, au siège de Montargis en 1427. Il est, en 1428, gouverneur de Montigny-le-Roi, en Bassigny, l'un des postes de commandement du général Salisbuiy, dont il est le lieutenant. Il prépare le siège de Vaucouleurs, mais en juillet 1428, il est appelé à l'armée qui se forme entre Paris, Mantes et Chartres, pour assiéger Orléans. En août et septembre 1428, Lancelot fait campagne sur la Loire et arrive devant Orléans, le 12 octobre, comme maréchal du camp. Il prend part à'I'assaut des Tourelles, et, en janvier 1429, comme maréchal d'Angleterre, il commande plusieurs bastilles. Le 29 janvier, sa carrière se termine. Il a la tête emportée par un, boulet. S'il est mort, les Anglais triomphent. Un mois après, Jeanne d'Arc, va venir et la France sera sauvée. » VICOMTE DU MOTEY. M. Henri BESNARD a reçu de M. A. TOUTAIN, la note suivante qui intéressera ceux qui s'occupent du folklore normand. Supplément au "procès-verbal du 27 novembre 1925. NOTES SUR DIFFÉRENTS USAGES DE LA RÉGION DE BRIOUZE PIQUER LA COUVERTURE. » Huit jours avant le mariage campagnard, on pique la couverture », c'est-à-dire le couvre-pieds que la mariée doit fournir pour entrer en ménage. Ce travail se fait dans une grande pièce, le plus souvent clans une grange. L'étoffe est tendue sur un métier en bois, qui mesure trois mètres sur chaque côté. La future mariée invite toutes ses amies et la couturière souvent il y a de 20 à 2 210 PROCÈS-VERBAUX 25 personnes. Le futur doit selon l'usage venir le soir faire le dernier point et il apporte une galette et du vin. Finalement, faisant le tour de toute la société, il doit embrasser toutes les personnes présentes. LE TROUSSIAU. » La veille du mariage, une voiture fourragère attelée de trois à quatre chevaux, vient chercher les meubles chez le menuisier et tous les objets de literie pour les conduire au futur domicile. Jadis sans exception c'était toujours le menuisier du pays qui faisait l'armoire, et nous recherchons maintenant ces vieilles armoires normandes, orgueil de nos grands'mères, armoires dans lesquelles le linge du ménage montrait par son plus ou moins d'abondance la situation de fortune des épouseux. Sur la voiture fourragère où tous les meubles sont emballés avec soin, on hisse un balai en paille de riz, garni de rubans. Prennent place dans la voiture, le menuisier et la couturière avec un panier rempli de bouts de rubans. Le conducteur, qui doit être bon charretier, doit savoir faire claquer son fouet à quatre reprises, il appelle cela le faire sonner quatre fois ». Il est décoré d'un grand mouchoir rouge qui pend à son épaule. Pendant le trajet, les fermiers qui se trouvent sur le parcours, attendent le passage et arrêtent le Troussiau », c'est-à-dire qu'ils viennent avec vin et liqueurs pour en offrir au conducteur, au menuisier et à la couturière, qui leur remet un bout de ruban. Je n'ai pas besoin de répéter que le conducteur doit être habile, car s'il est arrêté » bien souvent, il lui faut une fameuse capacité. Arrivés au domicile des futurs époux, on prépare la maison pour les recevoir. LE BROUETTEUX » C'est en l'occurrence celui qui a été l'heureux intermédiaire du mariage, sans doute parce qu'il a brouetté » l'un vers l'autre le gars et la fille. Le brouetteux » connaît-il deux jeunes gens susceptibles de se convenir ? Il va trouver l'un des deux, le jeune homme par exemple. Eh bien, mon gars, t'es en âge de te marier ? — Euh, oui ! — Faut te décider I — P'tètre ben ! — Je connais une jeune fille qui ferait bien ton affaire, point laide, bonne mine et sérieuse, tout ce qui faut pour ben tenir un ménage et puis avec ça, elle a de d'qué au soleu, et y en a pour y reveni ! » Mais un Normand a du mal à se décider et souvent il n'ose pas faire les premières démarches, il a peur d'être trop gauche et le brouetteux » va bien avancer les affaires. T'en fais pas, viens donc dimanche faire un tour par ià, on se fera ofïri un verre de bère. » Dans PROCES-VERBAUX 211 l'intervalle le brouetteux a été trouver la jeune fille, lui a tenu un langage analogue et tout est ainsi préparé à souhait, alors que l'un et l'autre pensent se rencontrer un peu inopinément. On passe donc le dimanche devant la porte, les parents de la jeune fille arrêtent le gars et le brouetteux au passage. Entrez donc prendre quelque chose ! » Et puis on parle de la récolte, du cidre et des bêtes, de toutes choses pour ne pas avoir l'air trop bégaud ». On s'en va en promettant de revenir prendre une bouchée la prochaine fois que Ton passera par là. Si le jeune homme est invité à souper » avec le brouetteux, c'est qu'il est agréé. Les jeunes gens se plaisent, les parents trouvent que l'un et l'autre ne sont point fainiants », que le ménage pourra marcher et le mariage réussit. Alors le brouetteux » est à l'honneur, il est invité à la noce et la coutume est qu'on lui paie un chapeau, insigne de son heureuse égide. ... Le jour du mariage, à l'aller et au retour de l'église, les fermiers viennent offrir à boire au mariage qui passe. Il faut s'arrêter sous peine d'être considéré comme un malotru et on se brouillerait pour une telle injure. Mais dans les foyers de célibataires ou de veufs, l'homme n'ayant pas de ménage, ne peut recevoir et tire des coups de fusils en signe de fête. LES RÔTIES. » Le lendemain des noces, les garçons d'honneur et les filles » d'honneur, vont indiscrètement trouver les jeunes mariés au lit et leur apportent en grande pompe du vin chaud et des tranches de pain grillé, les rôties ». On apporte pour cette dégustation un ustensile, que Labiche a appelé l'urne lacrymatoire de la décadence ». Mais rassuronsnous, il a été acheté tout neuf chez le marchand du village. Les jeunes époux doivent accepter gaiement cette collation sous cette forme originale, la tradition se gardant fidèlement avec le rite obligatoire de l'ustensile en question. Alexandre TOUTAIN. La séance est levée à 16 h. %. Le Secrétaire, P. GERMAIN-BEAUPRÉ. 212 PROCÈS-VERBAUX Séance du Mardi 15 Décembre 1925 Présidence de M. TOURNOÛER, président. La séance est ouverte à 14 h. Y2, dans la salle de la Maison d'Ozé, à Alençon, sous la présidence de M. TOURNOÛER, président. Etaient présents Mmes H. TOURNOÛER, F. BESNARD, DE COUESPEL, la comtesse LE MAROIS-D'HAUSSONVILLE, DE COURTILLOLES, CHAUVEAU, RUFFRAY, la baronne DE SAINTE-PREUVE, POUPET, DE LAVERERIE, la vicomtesse DE MOIDREY, Paul ROMET. MM. TOURNOÛER, JOUANNE, F. BESNARD, H. BESNARD, FONTAINE, BROUARD, ROUSSEAU, BARILLET, BOURDON, le chanoine DAREL, DE FRILEUZE, le vicomte DE MOIDREY. Excusés MM. P. ROMET, le baron DE SAINTE-PREUVE, l'abbé GUERCHAIS, H. DESCHAMPS, H. JOUSSELIN DE SAINT-HILAIRE, le baron DES ROTOURS, le chanoine GUESDON, DESBOUDARD, DE PEYERIMHOFF, LUCAS ; Mmes DE CROYER, LETURC. M. TOURNOÛER expose le projet d'acquisition de l'hôtel de Saint-Hilaire, qui est proposé à la Société pour la somme de francs par les héritiers. Les inconvénients de la Maison d'Ozé sont l'instabilité de notre situation, la municipalité étant libre un jour de ne pas nous relouer et d'autre part, l'insuffisance de place. L'hôtel de Saint-Hilaire a beaucoup de caractère, mais le difficile du problème est la question financière. M. LE PRÉSIDENT donne la parole à M. Félix BESNARDS qui donne lecture d'un rapport financier sur la question. M. LE PRÉSIDENT annonce les propositions de MM. Paul et Charles ROMET, qui proposent chacun à la Société une somme de francs, soit au total francs, pour permettre l'acquisition de cet immeuble. Cette somme serait un apport à la Société immobilière en, projet, sur laquelle MM. Romet renoncent à toucher provisoirement PROCÈS-VERBAUX 213 tout intérêt. De chaleureux remerciements sont adressés à MM. Romet, pour cette proposition généreuse. M. BESNARD ayant déclai'é que la solution ne peut se trouver que dans le relèvement de la cotisation et la location avantageuse d'une partie de l'immeuble. Mme la comtesse LE MAROIS-D'HAUSSONVILLE suggère la location à un antiquaire que le cadre pourrait tenter. Il est décidé d'autre part de faire une sorte de référendum sur le relèvement de la cotisation, en adressant à tous les membres un questionnaire avec un exposé de la question. Plusieurs membres ayant manifesté le désir de visiter l'hôtel St-Hilaire, la séance est levée à 15 h. %. Le Secrétaire-adjoint, H. BESNARD. MANOIR DES LANDES Pavés de céramique du Mauoir ds Landes. Je viens signaler la disparition des derniers vestiges du Manoir des Landes, situé près de Fiers, dans la commune de Saint-Paul à la limite de La Lande-Patry 1. Je dois à M. Hergault, secrétaire de mairie à La Lande-Patry et à M. Fleury, propriétaire, d'avoir eu l'an dernier la bonne fortune de visiter la vieille maison seigneuriale ; je suis heureux de vous faire profiter des quelques notes prises alors. A vrai dire, des remaniements nombreux et profonds, le changement de destination des lieux avaient déjà défiguré l'édifice, mais il n'était pas très malaisé de discerner 1 Carie E. M. 62 2" 57' 30" O. P. 4S° 44' 30" N. MAXOIR DES LANDES 215 les parties primitives et les additions ou destructions successives. La maison, dans son dernier état, était une longue construction rectangulaire de 25 à 30 mètres de façade sur 10 environ de profondeur. Les murs étaient construits de pierre du pays dite pierre de sable ; l'encadrement des portes et des fenêtres, les angles de la construction étaient faits de gros blocs de granit. Entre deux pignons élevés, régnait un toit de tuiles bosselé et moussu, supportant d'élégantes lucarnes, garnies de petits carreaux. Deux lourdes cheminées presque carrées, couronnées de grosses corniches de granit à moulure Louis XIII, surmontaient l'édifice. A l'intérieur, plusieurs salles garnies de vastes cheminées, soutenues par des piliers et des corbeaux sormnairement décorées dans le goût du xvie ou du xvne siècle, avaient attiré mon attention. Une de ces pièces, déjà\ruinée, s'éclairant de deux côtés, occupait toute l'extrémite\de la maison à droite en regardant la façade et à un niveau intermédiaire entre le rez-de-chaussée et le premier étage du reste de l'édifice. La vaste cheminée Henry II, les poutres saillantes du plafond étaient encore en place. Une fenêtre avait conservé son vitrage de petits losanges de verre glauque, enchâssés dans du plomb. Le pavage bien des fois remanié était remarquable les pavés carrés de faibles dimensions sont de terre rouge, incrustée de pâte blanche formant l'ornement ; le tout est recouvert d'un vernis grossier fig. 1. C'est le mode de fabrication usité du xme au XVe siècle. Le décor représente des animaux fantastiques, dés armoiries, des entrelacs. L'escalier que j'ai encore vu était de chêne et avait une rampe élicoïdale, il avait certainement succédé à une tourescalier extérieure. J'ai encore noté un linteau de fenêtre portant une moulure en accolade et des traces de grilles saillantes. Le manoir des Landes apparaissait donc à l'examen comme fait de morceaux d'époques différentes ; les derniers pouvaient appartenir au xvme siècle, les plus anciens au xvie ou même au xve siècle. Ce cadre nous aidera à évoquer les générations qui se 216 MANOIR DES LANDES Inscriptions funéraires de Jeanne Brémenson et de Michel du Mesnil, son fils, enterrés dam l'Eglise de La Lande-Patry. MANOIR DES LANDES 21T sont succédées là. Le premier personnage connu de nous,, qualifié seigneur des Landes, est honnête homme Julien du Mesnil, né en 1673, mais il y a toute raison de croire que son père François du Mesnil, seigneur des Domaines, 16311681, et sa mère Jeanne des Bouillons, possédaient déjà les Landes qui faisaient partie des domaines du Mesnil ; de même son arrière-grand-père, un autre François du Mesnil, qui avait épousé Jeanne Brémenson, décédée le 23 août 1622, comme l'indique l'inscription que lui dédia un de ses fils Michel, prêtre fig. 2. Julien du Mesnil des Landes, épousa en 1698, honnête femme Suzanne Gauthier des Longchamps, 1680-1752. Il avait eu au moins quatre frère et soeurs, nous lui connaissons huit enfants ; il mourut en 1746. L'aîné de ses fils, Charles, seigneur des Domaines et des Landes, 1750, né en 1699, épousa en premières noces en 1724 Anne du Désert, fille de Daniel, seigneur des Pallières ; il en eut Julien, seigneur des Pallières en 1746, et Marguerite, mariée en 1730 à Louis de Launay. Charles du Mesnil épousa en. deuxièmes noces, en 1738, Marie-Anne-Madeleine Profichet de l'Orsonnière, fille de Jean-Baptiste, seigneur du lieu et de Madeleine des Hairdonnières. De ce second mariage, naquirent Jacques-Julien, 1739-1741, Susanne-Jeanne 1741, Anne, 1742-1743, François, 1744, Charles, 1745, Louis, 1746, Anne, 1747, Marguerite, 1748. On voit que les enfants étaient toujours nombreux dans la vieille demeure. Chose étonnante, cependant, la branche dès seigneurs des Landes ne devait pas tarder à s'éteindre ; le dernier représentant qui nous soit connu est Jacques du Mesnil des Landes, mort en 1836, l'un des plus zélés fondateurs de SaintPaul. Il faut ajouter que ces du Mesnil de la Lande-Patry se prétendaient de la famille des du Mesnil d'Alençon dont le berceau serait le hameau du Mesnil, près de Fiers. Voici tout ce que j'ai pu savoir. Je serais heureux si j'ai pu empêcher quelques souvenirs locaux de s'effacer à jamais. Comte DU MESNIL DU BUISSON. ESSAI HISTORIQUE sur la paroisse de Mortrée Le 11 novembre 1900 mourait à Mortrée, à l'âge de quatre-vingt-onze ans, le docteur Nicolas Gallot, précédemment médecin à Almenesches cm il exerça pendant de longues années. C'était un vieil érudit qui avait, chose trop rare aujourd'hui, la passion de recueillir les souvenirs du passé. Il avait compulsé bon nombre d'archives dans les mairies, des minutes dans les notariats, des papiers de famille chez des particuliers, et il était arrivé ainsi à recueillir et à rédiger une certaine quantité de notes sur les communes environnantes d'Almenesches, de Médavy, du Château-d'Almenesches, de Marcei, d'Exmes, de Boissei, de Mortrée, etc. C'est de ces notes qui, d'après ses volontés, me furent remises après sa mort que'je me permettrai, en les complétant, par certaines additions, de faire quelques extraits pour essayer d'écrire l'histoire de la paroisse de Mortrée. Cette paroisse, à proprement parler, n'existe que depuis le Concordat de 1802. Le gros bouig de Mortrée, situé sur le bord de la grande route du Mans à Caen, qui devait en être le noyau, dépendait de trois paroisses, aux confins desquelles il était situé et qui se partageaient son territoire Bray, O et Marigny, bien que toutes les trois ne relevassent pas du même doyenné Bray était du doyenné de Macé Marigny de celui d'Ecouché. Pour faire -l'histoire de la paroisse actuelle de Mortrée, il nous faut donc résumer celle de chacune de ces trois paroisses. Mais auparavant, puisque nous nous occupons spécialement de Mortrée, on nous permettra de faire l'historique de la chapelle de Saint-Marc et de l'hospice qui en dépen- ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 219 •dait afin de ne pas laisser tomber complètement dans l'oubli cet Hôtel-Dieu, comme on l'appelait, et cette chapelle où les habitants du bourg remplissaient leurs devoirs religieux, humbles monuments dont il ne reste plus aujourd'hui aucune trace. L'école communale des filles tient l'emplacement de l'hospice et une auberge Hôtel de l'Espérance celui de la chapelle, au milieu du bourg de Mortrée. L'Hôtel-Dieu de Mortrée L'Hôtel-Dieu de Mortrée qu'on trouve désigné à diverses époques sous les noms de Maison-Dieu, d'Hôtel-Dieu et de Prieuré, fut fondé par les seigneurs et habitants du bourg, comme l'indique assez d'ailleurs le droit qu'ils avaient d'élire et de présenter les chapelains et administrateurs de cet établissement. Les titres anciens ayant été perdus, on ignore l'époque de sa fondation. Toutefois, si on considère, d'une part, que cette maison se trouvait située sur la paroisse de Bray qui faisait partie du grand fief de la Quatorzaine de Mortrée, dont elle était le chef-lieu, lequel appartenait en 1219 à Mme Héla de Bellême-Montgommery, héritière du duché d'Alençon, et d'autre part, les nombreuses donations que cette, dame fit aux établissements religieux de la contrée, on est porté à croire qu'elle n'aura pas été sans contribuer à la fondation, ou du moins au bien-être de cet hospice 1. 1 Mme Héla de Bellême-Montgommery donna en l'an 1221 aux religieux •de l'abbaye de Saint-Jean de Falaise, de l'ordre des Prémontrés, le patronage de l'église de Bray qui lui appartenait à cause de son fief de la Quatorzaine de Mortrée, et elle y joignit d'autres biens situés dans les paroisses de Saint-Hilaire et du Cercueil. Elle fit aussi diverses donations aux religieux de Grandmont, en la paroisse de La Bellière ; à l'abbaye de Perseigne • à l'évêché et à l'hospice de Séez ; au prieuré de Saint-Pierre-du-Gast, en la paroisse de Tanville ; à l'hospice de Saint-Jacques d'Argentan et à d'autres établissements religieux. Ce qui porterait à croire que Mme Héla aurait été du nombre des fondatours de l'hospice de Mortrée, c'est qu'on voit par plusieurs aveux rendus aux Sieurs de La Motte et particulièrement par un aveu du 20 décembre 1728, à raison des maison et emplacement de la Maison-Dieu. On voit 220 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE Le bourg de Mortrée dépendait avant la Révolution des paroisses de Bray, d'O et de Marigny, et il n'y avait que les habitants qui eussent le droit, de concert avec les seigneurs, de concourir à l'élection et à la présentation des chapelains administrateurs de cette maison, lesquels devaient autant que possible être pris parmi les prêtres nés dans le dit bourg. Les bâtiments de cet hospice consistaient en une chapelle, une maison pour le chapelain, des salles pour les malades et les voyageurs, une grange et un fuie à pigeons. Il y avait aussi une cour et un jardin assez spacieux. Ces immeubles étaient situés sur la paroisse de Bray et ils relevaient féodalement du fief de la Quatorzaine de Mortrée par le moyen des arrière-fiefs de La Motte-en-Bray et du Cercueil, ce qui explique d'une part les aveux que les chapelains-adminis- trateurs rendaient aux sieurs de La Motte, et, d'autre part, le droit qu'avaient les seigneurs de la Quatorzaine d'assister aux élections des chapelains-administrateurs. Le but que s'étaient proposé les fondateurs et bienfaiteurs de cet établissement se trouve énoncé dans plusieurs actes et notamment dans des pièces de 1674 et 1675, où il est dit Le chapelain est non seulement obligé de loger les pauvres passants, les soldats et compagnons du métier, de les coucher, de leur faire l'aumône selon son pouvoir et le bien du dit Hôtel-Dieu mais encore de loger, coucher et assister spirituellement et corporellcment les pauvres malades du bourg et du voisinage, c'est-à-dire des paroisses voisines dont dépend le dit bourg et même fournir au gouvernement des dits pauvres, selon son pouvoir et le revenu du dit Hôtel-Dieu, comme aussi de dire et célébrer quatre messes par semaine dont une, les jours de dimanche et fêtes, pour la commodité des habitants du dit bourg, outre disons-nous, que Gilles Daupeley, chapelain administrateur. Déclare tenir le tout en pure aumône sans aucunes faisance ni sujétion que de donner le présent aveu. » Or il n'y avait que les possesseurs du fief suzerain, c'està-dire de la Quatorzaine de Mortrée, qui eussent pu dispenser l'Hôtel-Dieu des redevances seigneuriales. Cette immunité ne comprenait que l'emplacement de l'hospice, les autres immeubles étaient sujets aux redevances féodales. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 221 plusieurs messes de fondation dont le dit Hôtel-Dieu est chargé, et chanter les litanies le soir, les jours de dimanche et fêtes ; comme aussi d'instruire gratuitement les enfants du dit bourg en la religion et aux bonnes lettres ; entretenir la maison et chapelle du dit Hôtel-Dieu en bonnes et dues réparations. » Les possessions de cet établissement consistaient d'après un état dressé en 1682, par le chapelain administrateur, en 1° trois corps de bâtiments avec cour et jardin ; 2° vingt-deux parcelles de terre en labour formant ensemble dix-huit acres et une vergée ; 3° le droit sur la cinquième partie du foin fané du pré au Sage ou pré Meurdron, dépendant de la ferme de la Trébucherie ; 4° sept livres, quatre sous, six deniers de rentes foncières dues pour partie par neuf particuliers ; 5° enfin deux poules et vingt oeufs 1. Le roi Louis XIV, voyant qu'il n'y avait plus de lépreux dans ses états, donna par édit de décembre 1672, aux commandeurs et chevaliers de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, les rnala-" dreries, léproseries, hôpitaux et autres établissements religieux dans lesquels l'hospitalité n'était pas observée selon l'intention des fondateurs. Le grand vicaire général, voulant, au nom de son Ordre, s'emparer de l'Hôtel-Dieu de Mortrée, fit donner, en 1674, à François Billard, qui en était chapelain administrateur, sommation de déclarer si l'hospitalité était observée dans cette maison, si elle ét?it seulement pour les pauvres et quelles aumônes on leur faisait, etc. Les seigneurs et les habitants du bourg, vo}^ant où tendaient ces demandes, prouvèrent que l'Hôtel-Dieu de Mortrée n'était pas une ancienne léproserie, comme on le prétendait et que l'hospitalité y était d'ailleurs bien observée. Ils exposèrent ensuite les obligations dont était chargé le chapelain-administrateur de cette maison charges que nous avons énumérées plus haut et ils firent voir que leur hôpital était dans les conditions de beaucoup d'autres établissements de ce genre dont les chevaliers de l'Ordre du Mont1 Mont1 à la fin Pièces justificatives. 222 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE Carmel, ne tentaient pas de s'emparer. Des visites furent faites, une enquête fut ordonnée et enfin le 24 avril 1681, cette affaire, qui durait depuis plusieurs années, se termina par un jugement de la Chambre des Comptes de Rouen, donnant au chapelain-administrateur de cette maison Pleine et entière main-levée du temporel de la, Maison-Dieu de Mortrée, pour en jouir suivant les titres de sa Déclaration, sans souffrir lui être fait aucun empêchement, lui mettant le tout en pleine et entière délivrance. » Nous avons vu plus haut que l'entretien de la chapelle et des autres bâtiments de l'Hôtel-Dieu était à la charge du chapelain-administrateur ; il paraît que plusieurs d'entre eux s'acquittèrent assez mal de cette obligation. Nous voyons, en effet, qu'après la mort du chapelain François Billard 1677, Olivier Billard, son frère, fut obligé d'abandonner à François Roger, son successeur comme chapelain, tous les engrais et fruits déposés dans les bâtiments autant qu'il pouvait en appartenir au dit Billard, après avoir été partagés avec le métayer et aussi la majeure partie de son mobilier, à la condition que le dit François Roger se chargerait de toutes les réparations tant de la chapelle que des autres bâtiments qui seraient jugées nécessaires. » François Roger, successeur de Billard, mourut en 1724. Il avait été chape'ain pendant 47 ans sans avoir fait faire de réparations aux bâtiments de l'hospice ; aussi, après sa mort, les habitants furent-ils obligés de faire saisir la portion des récoltes qui lui appartenait et son mobilier, objets sur lesquels ils avaient un privilège. Alors Jacques Roger, écuyer sic, sieur des Aulnaies, garde du corps du roi, neveu et héritier du chapelain, fit le 21 juin 1725 avec Gilles Daupeley, successeur de Roger comme chapelain, une transaction par laquelle le dit Daupeley s'obligeait à faire exécuter aux bâtiments toutes les réparations nécessaires, moyennant une somme de 330 livres qui lui serait versée par le sieur des Aulnaies. Il en fut de même après la mort d'Edmond Robert Hubert, successeur de Daupeley, décédé en 1782. Son mobilier fut saisi et vendu ; le p-oduit de cette vente fut led590 livres, 8 sous, 6 deniers, somme à même laquelle ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 223 on prit celle qui était nécessaire pour la réparation de l'hospice. Ces faits prouvent que les habitants n'exerçaient aucune surveillance sur la tenue de ces bâtiments. Le sieur Louis Goupil et autres propriétaires de la paroisse de Bray , voyant que le séquestre avait été mis sur les immeubles de l'hospice et, d'un autre côté, que les biens nationaux se vendaient à très bas prix, soumissionnèrent en 1791, une partie des terres de l'hospice de Mortrée, dont ils demandèrent la vente à l'administration départementale. Les habitants y mirent opposition, exposant que cet établissement n'était pas du nombre des prieurés dont la vente avait été autorisée ; mais une de ces maisons destinées au soulagement des pauvres et réservées comme telles par divers décrets. L'administration répondit que, sans rien préjuger, il serait sursis à cette vente et les habitants furent maintenus dans leurs droits. ' Les membres du district d'Argentan firent la même demande au mois de juillet 1796 ; l'administration départementale leur donna la même réponse. Le 11 mars 1798, les habitants firent exécuter à l'un des bâtiments de l'hospice des réparations dont le devis était de 178 livres. L'Hôtel-Dieu de Mortrée rentra en possession de ses biens qui avaient été mis au séquestre en vertu de la loi du 28 février 1801 et des arrêtés des Consuls en dates des 26 juin et 27 août de la même année. Le 15 mai 1804, on avait formé une Commission administrative des biens des pauvres de là commune de Mortrée. Cette Commiss;on, qui fut plus Lard, le Bureau de bienfaisance, demanda l'autorisation de payer annuellement une somme de 260 francs d'autres pièces portent 275 au prêtre qui serait chargé d'acquitter. les fondations créées par les fondateurs de cet établissement. Le sous-préfet d'Argentan réduisit cette somme à celle de 160 francs vu que le revenu consistait seulement en 26 hectares et demi de terre labourable, une maison, cour et jardin, une charrette de foin fané, 2 francs de rente, 2 poules' et 20 oeufs. » Cette réduction fut maintenue par le préfet. On voit par une réclamation formée le 7 novembre 1804 224 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE par les sieurs Pierre-Philippe et Edmond Hubert, membres de la Commission administrative des biens des pauvres, que la fabrique ou la commune aurait tenté de prélever sur les revenus de cet établissement la somme nécessaire au traitement du vicaire de la paroisse. Le conseil de fabrique de l'église de Mortrée, considérant que les fondateurs et bienfaiteurs de l'hospice n'avaient pas eu seulement pour but de secourir les pauvres, mais encore de procurer aux habitants quatre messes par semaine dont une les jours de fêtes et dimanches, et des prières, ces mêmes jours dans l'après-midi, d'assister spirituellement les habitants du bourg et d'instruire gratuitement leurs enfants, charges dont la Commission de bienfaisance ne se préoccupait nullement, le conseil de fabrique, disonsnous, demanda par délibération du 7 mai 1834 à l'administration départementale l'autorisation de poursuivre devant les tribunaux la restitution des biens qui avaient appartenu au Prieuré de Mortrée, et dont le Bureau de bienfaisance s'était indûment attribué la jouissance. » Le Conseil de préfecture, s'appuyant sur un avis du Conseil d'Etat, en date du 12 février 1814, et considérant d'ailleurs que la demande du conseil de fabrique n'était pas fondée, lui refusa par décision du 3 avril 1835, l'autorisation de poursuivre. Chapelle de Saint-Marc La chapelle de Saint-Marc était orientée comme les anciennes églises, c'est-à-dire que l'autel était placé au levant. D'après un devis en date du 5 novembre 1782, dressé par Pierre Gondouin, architecte à Argentan, et François Larcher, architecte à Sées, elle avait les dimensions suivantes longueur 41 pieds, largeur 19 pieds, le tout en oeuvre, hauteur des murs au-dessus du sol 15 pieds, épaisseur 3 pieds. La portion du plancher vers l'autel était une voûte en bois le tiers environ vers le bas de la nef était un plancher plat plafonné, au-dessus duquel se trou- ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 225 vait un grenier réservé- par le chapelain pour y déposer ses grains après qu'ils avaient été battus. On accédait à cette chapelle par trois portes dont la principale, de style ogival, était ouverte au bas du mur du nord vers la rue. Des deux autres situées au midi, l'une près du sanctuaire servait pour le banc seigneurial et l'autre était plus bas. Elle était éclairée par trois fenêtres, une du côté du midi et deux du côté du nord. Il y avait en outre une petite fenêtre ronde au haut et au milieu de l'abside. On voyait adossées au mur de l'abside, près de l'autel, des statues de saint Marc, de saint Luc, de saint Antoine et de saint Roch. Une petite statue de saint Vincent provenant de l'église de Marigny avait été placée dans le' sanctuaire et adossée au mur du midi 1. Cette chapelle était couverte en tuiles et le petit clocher en forme de lanterne l'était en ardoises 2. Elle était sous l'invocation de saint Marc, évangéliste. Quelques personnes, voyant que Gilles du Veyleroy, qui fut chapelain-administrateur de l'Hôtel-Dieu de 1637 à 1662, portait, dans les actes, le titre de Chapelain de SainteAnne, ont pensé que la chapelle de l'hospice avait sainte Anne pour patronne; c'est une erreur. En effet, on lit dans le procès-verbal d'élection de ce chapelain Lesquels seigneurs et habitants ont prié et requis vénérable 1 Il y avait dans cette chapelle, avons-nous dit, une ancienne statue de saint Antoine. La chapelle de Mortrée était sous l'invocation de saint Marc, et tout porte à croire que saint Antoine, d'ailleurs vénéré dans les hôpitaux, était aussi patron spécial de l'Hôtel-Dieu et que la foire qui se tient le 17 janvier à Mortrée avait été érigée comme celle de saint Marc en faveur de l'hospice • qui devait en percevoir les coutumes. 2 La cloche de la chapelle porte cette inscription Fait faire par les habitants, propriétaires présentateurs de la chapelle de Mortrée, en l'an 1787. — Bailly, fecrit. Lorsque*l'église de Mortrée fut bénite et livrée au culte 30 octobre 1834, la chapelle de Saint-Marc fut abandonnée et on cessa d'y. dire la première messe. La cloche fut placée dans la tour de l'église où elle servit à appeler les enfants au catéchisme, jusqu'à l'époque où la tour fut ornée des trois belles cloches qu'on y voit aujourd'hui. La petite cloche de la chapelle, maintenant sans usage, servit longtemps de principal timbre de l'horloge. Le son de cette cloche est si perçant qu'on l'entendait, dit,on, de la croix de Médàvy, dans la forêt d'Ecouves, à trois lieues de Mortrée. - 3 226 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE et discrète personne Gilles du Veyleroy, chapelain de SainteAnne de prendre la dite charge de chapelain-administrateur de la dite Maison-Dieu, sa vie durante..., etc. » Ce qui prouve simplement que du Veyleroy était chapelain de Sainte-Anne avant d'être élu administrateur de l'hospice 1. D'ailleurs des treize chapelains dont nous avons pu retrouver les noms de 1450 à 1790, c'est-à-dire dans l'espace de 340 ans, du Veyleroy est le seul qui ait porté le titre de Chapelain de Sainte-Anne. De plus, il est probable que la foire de Saint-Marc 25 avril qui se tient encore à Mortrée, avait été établie en faveur de cet hospice, qui dans le principe devait en recueillir les coutumes. Quelque temps après le décret du 11 novembre 1793, qui abolissait tous les cultes, la municipalité de Mortrée décida que la halle aux grains tiendrait dans la cUdevant chapelle de Saint-Marc et il paraît qu'elle ne fut rendue au culte que dans les premiers jours de l'année 1796, encore bien que M, l'abbé Lefoul, dernier chapelain-administrateur, eût demandé à ses fonctions sacerdotales le 28 juin 1795. Le dimanche 18 juin 1795, le conseil général du canton de Mortrée, en exécution du décret du 24 juillet précédent, fut installé par le citoyen Lautour, agent municipal d'Argentan, délégué par le district Cette opération dans la quelle fut proclamé pour, maire le citoyen Masson-Desgrandschamps, âgé de 36 ans, eut lieu dans la chapelle Saint-Marc. \ Le samedi 13 mars 1802, M. l'abbé Auguste-JosephDominique Ledangereux, nommé par le gouvernement sur la présentation de Mgr de Boischollet, curé de la commune de Mortrée, fut mis en possession de ce bénéfice par 1 La chapelle de Sainte-Anne, dont Gilles du Veyleroy était titulaire lorsqu'il fut élu chapelain-administrateur de l'Hôtel-Dieu de Mortrée, était située aux Aulnaies. Cette terre qui avait été donnée par les seigneurs d'Alençon à l'Ordre des Templiers passa ensuite aux Chevaliers de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel. Lorsque la chapelle fut supprimée on transféra la statue de Sainte-Anne à l'église de Bray où elle fut détruite par l'éboulement de janvier 1706. La chapelle Sainte-Anne n'existait plus depuis longtemps à l'époque où du Veyleroy fut élu chapelain de Mortrée, mais il en acquittait les fondations et alors il en prit le titre, comme il était" d'usage à l'époque. ESSAI HISTORIQUE SUR .LA PAROISSE DE MORTRÉE 227 M. Jérôme-François. Beuzelin-Duhameau, curé de Marcei, délégué de Mgr l'Evêque. M. Ledangereux prit possession de la paroisse par l'église de Bray qui était la plus grande et la plus décente. Dans l'après-midi du même jour, M. Duhameau mit aussi M. Ledangereux„en possession de la chapelle de Saint-Marc au bourg de Mortrée. Les églises d'O et de Marigny furent fermées ie 23 du même mois les clefs furent déposées à la mairie et on permit seulement d'y faire les inhumations. - Cependant les habitants des sections d'O et de Marigny qui se trouvaient, éloignés de l'église de Bray obtinrent de Mgr l'Evêque que M. Bachelier, qui était rentré de l'émigration et qui ne se trouvait pas placé, fit lés offices dans l'église d'O. Il commença le dimanche l?r août 1802. Mais les partisans de l'intrus constitutionnel troublèrent les offices et insultèrent le prêtre et les assistants pendant trois, dimanches consécutifs et alors . M. Bachelier obtint la permission de faire les offices dans la chapelle de SaintMarc. Cet. état de choses ne dura que peu de temps. M. l'abbé Pierre Langlois -fut nommé vicaire de Mortrée au mois de décembre. Il résida dans le bourg, et dit, à heure fixe; les dimanches et jours de fêtes, une messe basse pour la commodité des habitants de Mortrée et des paroisses voisines, qui, la chapelle se trouvant trop petite, se tenaient dans la rue et même dans les maisons voisines, lorsque le temps était mauvais 1. L'église de Mortrée fut bénite et livrée au. culte le 30 octobre 1834. Alors, M. Ledangereux, ne pouvant plus remplir les fonctions curiales, les deux vicaires, M. Leprieur et 1 Le 15 juin 1830 fut célébré dans la chapelle de Saint-Marc le mariage de Monsieur Jean-Guiguer-Marie-Alexis, comte d'Albon, fils majeur de André-Suzanne, marquis d'Albon, pair de France ; et de Marie-ThérèseEméliede Viennois, de la paroisse de Saint-Romain-de-Popey, canton de Tarare, arrondissement de Villefranche, département des Bouches-duRhône ; et de Demoiselle Marguerite-Thérèse-Emma Duval, fille mineure de Martin Duval, chevalier de la Légion d'honneur, maître des-forges, et de Thérèse Bailly, de la paroisse de La Gévoulde, canton de Breteuil, arrondissement d'Evreux, département de l'Eure. —Le mariage civil avait eu lieu à la mairie du 10e arrondissement de Paris, le 5 du même mois. 228 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE M. Clérambaut, desservirent la paroisse et la chapelle de Saint-Marc fut abandonnée 1. Après avoir servi de magasin, elle fut vendue à M. Leplat-Dumesnil qui la fit démolir en 1855 et la remplaça par diverses constructions. Chapelains. — Administrateurs 2 I. — BLIVET, René, fut élu le 9 octobre 1450. IL — SALLES, Robert, était chapelain en 1483. On lui donna pour coadjuteur, à cause de son âge avancé, le suivant et il continua néanmoins d'habiter la maison de l'hospice. III. — BIGOT, Marin, fut élu coadjuteur de Salles le 1er mai 1505. Il donna à l'hospice, le jour de son élection pour en jouir après sa mort, une rente annuelle et perpétuelle de 40 sous tournois, payable le jour de la SaintRémy 3. IV. — PELLERIN, Gilles, fut élu le 20 janvier 1581. Il donna à l'hospice une rente annuelle et perpétuelle d'un écu tournois, exigible après sa mort, à la condition que ses héritiers pourraient disposer des meubles qu'il aurait laissés à son décès. V. — OGER, Marin, se trouve sur les actes de 1599 à 1635, année où il donna sa démission, ne pouvant plus remplir ses fonctions à cause de son âge avancé. 1 Lorsque la chapelle de Saint-Marc fut abandonnée, on appliqua aux statues des saints qu'elle renfermait et qui, sans doute, n'étaient pas des chefs-d'oeuvres, la règle généralement suivie qui consiste à déposer en terre les objets bénits qui sont hors de service. On en a, depuis, trouvé, des débris dans le jardin du presbytère. 2 Le Pouillé du diocèse de Séez ne donne que les noms des trois derniers chapelains. Les autres nous sont connus par des pièces conservées aux archives de là mairie de Mortrée. 3 Pour trouver un ternie de comparaison qui puisse permettre d'apprécier la valeur de ce legs, nous ferons observer que le boisseau de blé de 11 pots se vendait à Argentan, en 1477, 2 sous 6 deniers, et 3 sous en 1588. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 229 VI. — LE PIN, Alexandre, prêtre de la paroisse du Repos, fut élu, en remplacement du précédent, le 30 septembre 1635. Il accepta cette place à la condition qu'il serait autorisé à démolir un ancien bâtiment de l'hospice, à en employer les matériaux aux réparations de la chapelle et autres bâtiments, et à vendre à son bénéfice le surplus des matériaux. Il donna sa démission en 1637, pour la cure de Saint-Léger de La Haie. VIL — Du VEYLEROY, Gilles, chapelain de Sainte-Anne, fut élu le 17 mars 1637 et il mourut en décembre 1662. VIII. — BILLARD, François, était chapelain de La Madeleine près de la ville de Séez, lorsqu'il fut élu prieur de Mortrée en 1663. Ce fut sous son administration que les chevaliers et commandeurs de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de-Jérusalem essayèrent de se faire envoyer en possession de l'Hôtel-Dieu de Mortrée, immeubles, meubles, rentes, etc., prétention dont ils furent déboutés, comme nous l'avons dit plus haut, par un jugement de la Cour des comptes de Rouen en date du 24 avril 1681. — Billard, François, mourut au mois de juin 1677. IX. — ROGER, François, fut élu chapelain le 11 juillet 1677. Etant âgé de plus de 80 ans et malade, il donna sa démission le 17 septembre 1719, en présence des seigneurs et des habitants du bourg qui, le même jour, nommèrent à sa place M. Lefoui-Jourdain qui était vicaire de Bois^ey depuis quatre ans. Mais ce dernier ayant obtenu la cure de Trémont, près Séez, se démit le 9 juin 1720 de ses fonctions de chapelain dans lesquelles il n'était pas du reste encore entré. Le même jour François Roger exposa à l'assemblée que, lorsqu'il avait donné sa démission, il était malade et arrêté au lit, mais que, sa santé étant meilleure, il pouvait, malgré son âge avancé, reprendre ses fonctions et qu'il le désirait ce qui lui fut accordé. Toutefois on lui donna pour coadjuteur Me Gilles Daupeley avec le droit de participer aux revenus de l'Hôtel-Dieu, en proportion des services qu'il pourait rendre au titulaire pendant qu'il vivrait. » — François Roger mourut le 23 juin 1724 à 87 ans. il fut inhumé dans l'église de Bray, l'évêque de Séez n'ayant 230 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE pas permis qu'il le fut dans la chapelle de Mortrée disant que cela tirerait à conséquence pour la cure. X. — DAUPELEY, Gilles, fils ou proche parent de Gilles Daupeley, notaire au bourg de Mortrée, paroisse de Marigny, succéda à François Roger, puis il permuta en 1744 avec le suivant. XL — HUBERT, Edmond-Robert, proche parent de Guillaume et de Louis-Guillaume Hubert, qui occupèrent successivement la cure d'O, de 1714 à 1762, était curé de la paroisse de Sainte-CoIombe-la-Petite canton de Courtomer lorsqu'il permuta le 3 juin 1744, ce bénéfice avec Gilles Daupeley pour la chapellenie de Mortrée. L'acte de collation donné par Mgr Néel de Christot, évêque de Séez, est daté du 6 juin et celui de la prise de possession du 10 du même mois. — Edmond Hubert mourut le 28 septembre 1782, à 1 âge de 82 ans. Il fut inhumé dans le cimetière de Bray le dimanche 29 septembre, en présence de plusieurs prêtres. XII. —- PROVOST, Jacques, fut vicaire de la paroisse de Bra3>- de 1776 à 1779, puis vicaire de Ferrière-Chatellier en 1781, puis chapelain-administrateur de l'Hôtel-Dieu de Mortrée en 1782. Il mourut à l'âge de 36 ans, le 7 janvier 1786. XIII. — LEFOUL, Jean-François, fut ordonné prêtre en 1754 et nommé vicaire de Bray. Nicolas Leroy étant décédé le 1er mars 1756. Lefoul desservit la paroisse pendant un an. Il était vicaire de Damigny aux années 1768-1771. de Saint-Léger de La Haie 1768-1771 et de Crames, annexe d'Urou, près d'Argentan, en 1777. Elu en 1786, chapelain de Mortrée, il fut mis en possession le 17 mars de la même année, par Pierre Ledoyen. curé et doyen de Marcel. Le 17 juin 1787, à l'issue des Vêpres, il bénit la cloche de la chapelle qui avait été refondue et dont le poids avait été un peu augmenté, ce qui avait nécessité une dépense de 21 livres. Le 15 février 1793, M. Lefoul fit à la municipalité la déclaration des blé, seigle et autres céréales qu'il pouvait avoir. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 231 Le 20 janvier 1797, l'admiristration municipale du canton de Mortrée, conformément au décret du 7 octobre 1796, et à l'arrêté du directoire exécutif du 13 novembre suivant nomma, pour administrer l'hospice, une commission composée de cinq membres. Le 3 février suivant, M. l'abbé Lefoul adressa à cette commission une pétition par laquelle il revendiquait ses droits de chapelain-administrateur. On lui répondit que Les biens des hospices devaient être employés au soulagement des pauvres et non à salarier le ministre d'un culte quelconque. » M. Lefoul fut le dernier prieur de la chapelle de SaintMarc. Il mourut le 31 mars 1797. Pièces justificatives Etat des possessions et revenus de la Maison-Dieu de Mortrée dressé le 8 juin 1682, par François Roger, Chapelain. IMMEUBLES 1° Trois corps de bâtiments dont deux sont des maisons manables ; le reste sert de grange, écurie, cave, etc., avec cour et jardin, le tout contenant une vergée. 2° Deux acres et trois vergées de terre en labour, situées au réage de Guichaumont. 3° Trois vergées de terre en labour, au réage du Boisde Sainte-Anne. 4° Une demi-acre de terre en labour au réage de LaCouplée-de-Boeufs. 5° Sept vergées de terre, au réage de la Fosse. 6° Une demi-acre de terre ou environ au réage de la Fotte. 7° Une demi-acre de terre au réage de'La Fotte. 8° Une acre de terre, au réage des Cailloux. 9° Une vergée de terre, aux Réages. 10° Cinq vergées de terre, au réage du Cupoley. 11° Une acre et demie de terre au réage des Vallées. 12° Une acre de terre, aux Réages. 232 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 13° Une demi-acre aux Carrières de Mare-Ronde. 14° Une vergée, à la Croix-de-Bray. 15° Une vergée de terre, à La Sente-de-Boust. 16° Trois vergées de terre, au réage des Cailloux. 17° Un tiers d'acre de terre, aux Réages. 18° Une acre de terre, aux Réages. 19° Une demi-acre de terre, au réage des Coudrets. 20° Une vergée de terre, au réage de La Butte. 21° Deux acres de terre, au réage des Fosseaux. 22° Une vergée de terre, à Marigny. 23° Une vergée de terre, aux Hautes-Croix de Montmerrei. Toutes ces terres étaient en labour. RENTES EN NATURE 1° La cinquième partie à choisir de la récolte du foin fané du Pré-au-Sage dépendant de la ferme de la Trébucherie. 2° Deux poules et vingt oeufs. RENTES EN ARGENT 1° Julien Beaulavon acte du 15 juin 1682... » 40 » 2° Thomas Rédrel. et Jean Angot, acte du » 1er mai 1679 » 25 » 3° Jean Lefrou et Gilles Gasteclou, reconn » 10 » 4° Michel Goupil, reconn. du 23 octobre 1681. » 8 5° Michel, René-Charles, etc., Polard. Reconn. du 24 mars 1678 » 10 » 6° Léonard Raguène. Recoin, du 23 octobre 1691 » 5 » 7° François Salles. Lots notariés du 27 décembre 1681 » 3 6 8° Charles Defrance. Sentence du 21 juin 1701. » 3 » 9° Gilles Costard ; acte du 5 octobre 1713.... » 40 » Total 144 6 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE- MORTRÉE 233 Le Bureau de bienfaisance profite aussi d'un legs qui fut fait à la paroisse de Bray. Nicolas Leroy, curé de Bray 1721-1756, donna, par acte du 17 juillet 1714, au clergé de Séez, une somme de livres à la charge de la constituer en une rente annuelle et perpétuelle de 100 Jivres pour ê'Lre touchée par une soeur de charité qui serait établie dans la paroisse pour instruire les enfants et soigner les malades. Cette rente n'ayant pas été payée pendant la Révolution, la municipalité, par délibération du 5 janvier 1804, autorisa le maire, dans l'intérêt des pauvres, à faire les poursuites nécessaires pour recouvrer les annuités arriérées et faire renouveler l'acte. - Bray Des trois paroisses, qui, réunies, ont formé celle de Mortrée, la plus importante était celle de Bray. Elle faisait très anciennement partie de la seigneurerie d'Alençon, et elle était le chef-lieu d'un fief important appelé la Quatorzaine de Mortrée qui s'étendait aux paroisses du Cercueil, de Montmerrei, de Saint-Hilaire-la-Gérard, de Tanville et de La Ferrière-Béchet. A quelle époque remontaient cette paroisse de Bray et son église, on ne saurait trop le déterminer. Quelques fragments de colonnes et de chapiteaux trouvés dans les démolitions la feraient bien dater des premiers âges de l'architecture romane, vers le vie ou le vne siècle. En tout cas, il en est fait mention en l'an 1088 dans les chartes de l'abbaye de Saint-Martin de Séez. Le titulaire de l'église était saint Pierre. Elle était d'abord sous le patronage et à la présentation de l'abbé de SaintJean de Falaise, de l'Ordre des Prémontrés. En 1251, ce patronage passa à l'évêque de Séez. En janvier 1706, l'église de Bray fut ruinée par la foudre et la tempête ; en attendant qu'elle, fût reconstruite, le service religieux se fit à Cléray. La nouvelle église, ainsi que le cimetière, fut bénite en 1708 par Thomas Besnard, curé de Saint-Pierre et doyen de Séez, délégué par Mgr Louis d'Acquin. 234 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE Elle était d'architecture très simple trois fenêtres à grandes baies rectangulaires de chaque côté, une tour carrée avec un toit en bâtière caractérisaient l'extérieur. Au dedans, trois autels avec des retables en pierre sculptés Vers 1713 par Jean Turgeot, du bourg de Mortrée. A part ces ornements, l'ameublement de l'église devait être très simple pour ne pas dire très pauvre, si l'on en juge d'après le procès-verbal de visite épiscopale par Mgr Néel de Christot que nous donnons tel, malgré le décousu de certains détails. L'an mil sept cent soixante-quatre, dimanche 12e jour de février, nous Louis François Néel de Christot, Nous étant transporté dans l'église de Bray accompagné du Sieur de Brest, docteur en Sorbonne, grand Chantre, et du sieur Claude Le Riche de Serigny, nos vicaires généraux.. ...où étant arrivés avons été reçus par Maître Le Roy, curé de la dite paroisse Suivent les réponses aux diverses questions. Environ 500 communiants. La nef en mauvais état. 2 amicts et 2 purificatoires, Les encensoirs et la pertintaille. Un curé Le Roy, Nicolas-François. Un prêtre habitué. On chante la grand'messe quand il y a des chantres. Un maître d'école charitable et une maîtresse d'école. Point de vicaire. Sur lequel procès-verbal de visite avons ordonné et - ordonnons comme s'en suit que la nef sera pavée, que l'église et le clocher seront recouverts, qu'il sera fait un confessionnal, qu'on achètera des pales et une étole noire, et puisque, n'étant pas possible de faire décemment l'office dans la dite église .jusqu'à ce qu'elle soit réparée, l'avons interdite et avons transféré l'office en l'église de Cléray. Au surplus, avons ordonné que le calice soit redoré n'ayant plus de dorure dans la coupe, que le cimetière sera clos ; la patène sera pareillement dorée et qu'on achètera un ornement noir. f L. F., évêque de Séez. » ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 235 Au Concordat, les trois paroisses de Bray, O et Marigny, ayant été réunies en une seule sous le nom de Mortrée, en attendant que le bourg qui était divisé entre les trois paroisses eut une église, celle de Bray servit pour les trois sections des anciennes'paroisses. Cet état de choses dura jusqu'en 1834, alors que fut bénite l'église de Mortrée. En 1836, la vieille église de Bray fut démolie et les matériaux furent vendus 1 il n'en resta qu'un pan de mur destiné à clore le cimetière au nord. Ce cimetière où l'on voit encore à peu près toutes les tombes, demeura propriété communale jusqu'au 2 mai 1897, où il fut vendu et racheté par un prêtre pour être préservé de la profanation qui eût pu résulter de l'enlèvement de cette terre sainte et des ossements qu'elle renfermait. Plus tard, une croix 2 de granit fut érigée au même lieu où se dressait jadis la vieille croix en bois du cimetière. Curés et vicaires de la paroisse de Bray CURÉS 1° ERNY, Jean, était curé de Bray en 15053. 2° BIGOT, Marin, mort en 1536. 3° LEFRANÇOIS, Guillaume, en 1536. 4° LECHAT, Egide. 5° DUHAMEL, François, 1er août 1538. 6° NORMAND, Marin, en 1573. 7° GIRARD, Jean, en 1586. 8° GAULTIER, Jean. 9° COMMAYE, Guillaume, en 1594. 10° CADOREL, Jean, en 1596. 1 Des trois retables qui ornaient les autels le grand fut cédé à l'église du Château-d'Almenesches ; les deux autres plus petits, que l'on voit encore aujourd'hui, ornent les deux bas-côtés de l'église de Mortrée. 2 Cette croix fut bénite solennellement le dimanche 3 septembre 1900 par M. l'abbé Charpentier, curé et doyen de Briouze, un des rares survivants de ceux qui avaient fait leur première communion en 1832 qui fut la dernière cérémonie solennelle en l'église de Bray. 3 N'est pas dans le Fouillé. 236 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 11° GOMMOIS, Guillaume. 12° LABBÉ, Claude, en 1597. 13° BOURDON, Charles, en 1598. 14° HUARD, Martin, en 1614. 15° LABBEY, Claude, était curé en 1635. 16° SINGLIN, Antoine, en 1637. 17° LAMY, François, en 1645. 18° DE LA COURSIÈRE, Léon, en 1671. 19°"GoT, sieur de la Bouverie, en 1672. 20° DUFOUR, Louis, en 1689. Le dernier acte dressé par lui est du 4 juin 1695 1. 21° CHÉRADAME, Louis, or;ginaù'e de Mortrée, succéda immédiatement au précédent en 1695. L'église, ruinée par la foudre comme nous l'avons d{t, fut rebâtie en 1708 ; il donna pour les pauvres un capital de 300 livres qui fut constitué en rentes. Décédé le 12 août 1712, il fut inhumé dans l'église par M. le Curé de Saint-Pierre de Séez, grand vicaire de Mgr Turgot de Saint-Clair. 22° MALION, Nicolas, prit possession le 15 août 1712. Ce fut par ses soins que l'église fut décorée de trois beaux autels. Il mourut le 17 septembre 1720 et fut inhumé dans l'église par M. Doucet, curé du Cercueil et doyen de Macé. 23° LEROY, Nicolas, paraît sur les registres le 1er mai 1721 ; il donna par acte du 17 juillet 1747 au clergé de Séez une somme de livres, à la charge de la constituer en une rente annuelle et perpétuelle de 100 livres au bénéfice d'une soeur de la Charité qui serait établie dans la paroisse pour instruire les enfants et soigner les malades. Il mourut le 1er mars 1756, à l'âge de 67 ans ou environ et fut inhumé dans l'église. 24° ALLAIN, François, prit possession le 7 mars 1756. 25° LEROY, Nicolas-François, neveu ou proche parent du précédent, prit "possession le 27 avril 1756 ; décédé le 1er juin 1768, il fut inhumé dans le choeur de l'église par M. Cosnard, curé de Belfonds, ainsi qu'on peut le constater 1 Le Pouillé du diocèse de Secs indique deux autres curés entre Louis Dufour et Louis Chéradame. Ce serait Girard Brivet qui donna sa démission et auquel succéda Pierre-Anne Constantin. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 237 d'après un acte où il est dit que le jeudi de la Fête Dieu deuxième jour de-juin, le corps de maître Nicolas-François Leroy, curé de cette paroisse, muni des sacrements, décédé .d'hier, âgé d'environ 46 ans, a été inhumé au choeur de l'église de Bray, en présence de plusieurs curés- et ecclésiastiques appelés à son inhumation ». Suivent les signatures de Cosnard, curé de Belfonds ; Roger, curé de La Ferrière ; Lelièvre, curé de Marcey ; Pollard, curé du Cercueil ; Lenoble, prêtre ; Boetard, prêtre. On a signé de Leroy, Nicolas-François, l'acte ci-contre d'examen et réception d'une sage-femme le 9 octobre 1759 Le neuvième jour d'octobre mil sept cent cinquanteneuf^ pour obvier à tous les inconvénients qui pourraient arriver à l'égard des femmes enceintes et à la conservation de leurs enfants, a été présentée Marie Mauny, veuve de Guillaume Thiais, devant Monsieur de Vanembras dans les visites archidiaconales pour être reçue en qualité de sage-femme, laquelle après avoir été interrogée sur ce dit ministère et être jugée suffisamment instruite, a preste le serment la main sur l'Evangile en face de l'église où cette cérémonie a coutume d'être faite, de garder avec fidélité les obligations de cet état. Ce qu'elle a promis faire, en notre présence, prêtre, curé soussigné le jour et an indiqués ci-dessus. LEROY, 1759. » 26° SOREL, Jacques, docteur en droit-canon de la Faculté de Paris, prit possession le 7 juin 1768. Il administra la paroisse jusqu'en 1773, époque à laquelle il donna sa démission. 27° SEVRAY, Pierre, originaire de Mortrée, prit possession le 7 août 1773 et il quitta la cure de Bray au mois d'octobre 1782, époque où il fut nommé prieur des Mézerets 1. Soit que la chapellenie qu'il desservait eût été supprimée, s'oit pour tout autre motif, il revint à Mortrée vers la fin de l'année 1790, 1 Saint-Vigor-des-Mézerets, du canton de Condé-sur-Noireau, arrondissement de Vire Calvados. ! 238 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 28° MARTIN, Charles-Alexandre, fut d'abord vicaire de Marcey. Il était, depuis quelques mois seulement, vicaire de Bray lorsqu'il fut nommé à la cure de cette paroisse au mois de décembre 1782. Lorsqu'on lui demanda de prêter le serment aux lois de la République, conformément à l'article 5 de la loi du 30 mai 1795, il ajouta à la formule prescrite En tout ce qui ne peut porter atteinte à la religion catholique, apostolique et romaine dans laquelle je veux vivre et mourir » et comme cette restriction annulait son serment, il lui fut défendu de reprendre ses fonctions dans l'église de Bray, comme il l'avait demandé. Il est probable que M. Martin se cacha ou partit pour l'exil. On voit en effet que le 21 novembre 1797, le citoyen Martin, ci-devant curé de Bray, et Roger, ci-devant curé de La Ferrière-Béchet, sont signalés comme émigrés, et on indique, pour les faire porter au séquestre, les biens que le dit Roger possède dans la commune de Mortrée. On croit que M. Martin fut, après la Révolution, desservant de la commune de Ticheville, canton de Vimoutiers. 29° LEDANGEREUX, Auguste-Joseph-Doininique, né dans la paroisse de Clérai, fut desservant de cette paroisse, la cure vacante, pendant les années 1786 et 1787 1. A l'époque de la Révolution, il était prêtre habitué de la paroisse de Clérai. Resté fidèle au Saint-Siège apostolique, il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé et il émigra en Angleterre. Nommé par Mgr de Boischollet, de concert avec le préfet, à la cure de Mortrée, il prit possession de ce bénéfice par la cure de Bray et fut installé le samedi 13 mars 1802 par M. Jérôme-François Beuzelir-Duhameau 2, curé de Marcei, délégué de Mgr de Boischollet. Dans l'après-midi 1 M. Ledangereux était fils de Thomas Ledangereux et de MarieJeanne Gourdel, laquelle dame était originaire de la 'ville de Falaise. 2 M. Beuzelin-Duhameau était, avant la Révolution, prieur et non abbé du monastère de !a Croix-Rouge à Paris comme on l'a gravé sur sa tombe. Nommé curé de Marcei en 1802, il mourut dans cette paroisse le 23 septembre 1808, à l'âge de 61 ans. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 239 du même jour, M. Duhameau le mit aussi en possession de la chapelle de Saint-Marc, au bourg de Mortrée. Le prooès-verbal de son installation porte que les cidevant églises d'O et de Marigny seront fermées le 23 du même mois, que les clefs en seront déposées à la mairie et qu'on y fera seulement les inhumations provisoirement. Le presbytère de Bray et ses dépendances avaient été achetés par M. Thomas Ledangereux qui habitait, tout auprès de l'église, une propriété qu'il tenait du chef de dame, Louise-Françoise du Buisson du Parc, son épouse. M. Ledangereux aurait volontiers cédé le presbytère à la commune, mais lorsque son frère fut nommé curé de Mortrée, celui-ci préféra habiter avec safamille sa maison de La Perrière, située sur la commune de Clérai, quoiqu'elle fut éloignée de l'église. . < M. Ledangereux mourut à Clérai, à l'âge de 75 ans, et il fut inhumé dans le choeur de l'église de cette ancienne paroisse. On lit sur la table de marbre noir ou d'ardoise qui recouvre le lieu de sa sépulture, l'épitaphe suivante Ici repose le corps de Auguste-Joseph-Dominique Ledangereux, décédé à Clérai, curé dé Mortrée, le 31 mai 1836, à l'âge de 75 ans. Sa mort a causé de justes regrets à sa famille et à ses paroissiens. Priez Dieu pour tous priez tous pour lui. » - . VICAIRES 1° BLAISCHER, Michel, après avoir été vicaire de la paroisse d'O de 1679 à 1682, fut appelé à remplir les mêmes fonctions à Bray dans cette dernière année. 2° BÉZIER, Louis, originaire de Bray, paraît comme vicaire en 1727 et il en remplit les fonctions jusqu'en 1751. Il continua cependant à résider dans la paroisse où, comme prêtre habitué, il rédigea un grand nombre .d'actes. Nommé vicaire de Neauphes, près Séez, en 1755, il n'occupa cette place que pendant deux ans ou environ, puis il revint à Bray où il mourut en odeur de sainteté », disent les registres de la paroisse, le 28 décembre 1788. 3° LELONG, Jérôme, issu d'une honorable famille de 240 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE Bray, fut vicaire de 1751 à 1752. Il mourut le 14 février 1753. ' •* - 4° THOMMERET, Julien-Charles 1753-1754. 5° Lefoul, Jean-François, né à Bray, fut vicaire de cette paroisse de 1754 à 1757, puis de Damigny de 1758 à 1763, puis de Saint-Léger-de-la-Haye de 1768 à 1771. Il était vicaire de Crames, annexe d'Urou, près d'Argentan, en 1777. Enfin il fut élu chapelain-administrateur de l'HôtelDieu de Mortrée en 1786, fonctions qui lui furent enlevées par la Révolution. 6° BQËTARD, François, né en la paroisse d'O, fut vicaire de la même paroisse de 1736 à 1754, puis de Boissey de 1760 à 1762, puis desservant de Marigny, la cure vacante, en 1763, puis vicaire de Bray de 1766 à 1767, puis prêtre habitué de l'église d'O. Il mourut en sa maison au Marais de Bonain, le 24 septembre 1778. 7° ROUSSEL, N. 1771-1775. 8° LAUTOUR, N. 1775-1776 1. 9° PROArosT, Jacques, né à Bray en 1750, ordonné prêtre eh 1776, fut nommé vicaire de la paroisse dans la même année. Il en remplit les fonctions jusqu'en 1781 où il fut nommé vicaire de Ferrières, puis il fut élu en 1782 chapelainadministrateur de l'Hôtel-Dieu de Mortrée où il mourut à l'âgé de 36 ans, le 17 janvier 1786. 10° MARTIN, Alexandre-Charles, nommé vicaire en 1782, obtint la cure dans la même année, comme nous l'avons vu plus haut. Terre des Aulnaies La terre des Auhiaies dont le nom se trouve aussi écrit Les Aulnays et Les Aunes, située sur la paroisse de Bray. faisait partie du plein fief de la Quatorzaine de Mortrée. 1 M. Lautour était fils de Jean-Jacques, conseiller du roi, substitut aux juridictions royales d'Argentan, et de Marie Graucher. II était frère de LouisCézar Lautour-Mézeray, notaire à Argentan et maire sous l'Empire, dont le fils, Louis Lautour, fut notaire honoraire, maire d'Argentan, membre du conseil général de l'Orne et chevalier de la Légion d'honneur. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 241 Cette terre, d'après la tradition, appartenait anciennement aux Templiers. Tout porte à croire qu'elle leur fut donnée par les seigneurs d'Alençon, propriétaires de la terre de Bray. Cet Ordre ayant été supprimé en France par le roi Philippe-le-Bel 1310-1311, et aboli par le pape Clément V en 1312, à la suite du concile de Vienne en Dauphiné, les biens qu'ils possédaient furent confisqués par le gouvernement et donnés progressivement à d'autres ordres religieux et notamment aux chevaliers de Saint-Lazare de Jérusalem 1. C'est, ainsi que le roi Louis XIV, voyant qu'il n'y avait plus de lépreux dans ses états, attribua, par édit de décembre 1672, les léproseries, maladreries et autres établissements de ce genre aux chevaliers de SaintLazare. On voit encore aux Aulnaies des vestiges de cet ancien établissement. On y a trouvé les murs de fondation de deux tours, des aqueducs souterrains, etc. Il semblerait d'après l'inspection de ces restes que cet établissement des religieux de Saint-Lazare devint plus tard le manoir de la baronnie seigneuriale des évêques de Séez et dont nous trouvons la description dans le devis ci-après des réparations à y faire; conservé aux Archives de la Préfecture,' à Alençon, et c'est là l'origine de cette dénomination des Aulnays-VEvêque qui "désigne aujourd'hui ce village. ' ' ' ; Les AuInays-l'Evesque 'au Bray. Veu la maison-seigneurialle de la baronnie des Aulnays . l'Evêque située paroisse du Bray, éloignée de deux lieues de la ville de Séez, nous convenons qu'elle consiste dans un corps de bâtiments ayant 22 toises de longueur sur 12 à 20 pieds de largeur sous différents faîtages, composé de plusieurs appartements et deux étages, une chapelle de 1 Les chevaliers de l'Ordre de Saint-Lazare commencèrent à Jérusalem par des chrétiens d'Occident qui s'établirent dans la Terre Sainte. Ils exercèrent d'abord la charité envers les lépreux et ils prirent ensuite les armes pour la défense des chrétiens et des pèlerins. Chassés dans la ^suite de la Terre Sainte, ils se retirèrent en France. Cet ordre fut un Là celui de Notre-Dame du Mont-Carinel par édit dû 31 octobre 1608. 242 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 43 pieds de longueur sur 20 de largeur au côté de laquelle il y a une gallerie, une cour avancée, un jardin au derrière, aux deux angles du bas duquel il y a deux tourelles, le tout fermé de murs et clôtures. Un autre bâtiment dans la basse-cour ayant 18 pieds de longueur hors-d'ceuvre composé d'une grange et de deux étables qui était l'appartement du fermier. Les dits bâtiments construits de murs, couverts de tuille. Une autre grande cour au dedans de laquelle il y avait mie fuye dont il ne reste plus que les fondements. Un autre jardin clos de murs et nommé la garenne. Faisant la visite des dites choses, nous avons remarqué que pour récrépir et réparer les murs de la maison principale, rétablir le degré, y fournir huit pieds de marches, ce qui sera compté pour sept toises de gros murs valant soixante et dix livres, lesquelles choses sont négligées de leurs réparations depuis vingt-cinq années environ, ci » Suit l'estimation de toutes les réparations à faire en 29 articles desquels le total s'élève à la somme de livres 10 sols. La chapelle des Aulnaies était sous l'invocation de sainte Amie. Gilles du Veyleroy en était titulaire, lorsqu'il fut élu le 17 mars 1637 chapelain-administrateur de l'HôtelDieu de Mortrée, comme on le voit d'ailleurs par les anciens titres de cet hospice. On peut remarquer que le procèsverbal de son élection porte simplement Chapelain de Sainte-Anne. Il était en effet inutile de désigner le lieu où cette chapelle était située puisqu'elle se trouvait, comme l'Hôtel-Dieu de Mortrée, sur la paroisse de Bray. Lorsque la chapelle des Aulnaies fut supprimée, on transporta la statue de sainte Anne à Bray où elle fut détruite par l'éboulement de l'église au mois de janvier 1706. Ce fut pour perpétuer le culte de cette sainte qu'on fit placer dans la nouvelle église un autel avec un retable représentant en bas-relief sainte Anne instruisant la Sainte Vierge. Ce retable se voit aujourd'hui au bas du collatéral droit de l'église de Mortrée. C'est pour le même motif que M. l'abbé Delaunay, curé-doyen de Mortrée et chanoine honoraire du diocèse, a fait ériger au-devant du premier pillier de droite du choeur une belle statue de la même sainte. ESSAÎ HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 243 La chapelle des Aulnaies devait être autrefois ce qu'on appelait une chapelle curiale, c'est-à-dire que son chapelain devait avoir des droits curiaux dans le voisinage. Nous voyons en effet que les registres de l'état civil pour l'année 1766 sont délivrés pour la paroisse de Bray, celle des Aulnaies comprise et Nicolas-François Leroy, curé de Bray, mort en 1768, dit dans quelques actes qui concernent les Aulnaies de la paroisse des Aulnaies, annexée à la nôtre. » Si l'église de Mortrée a été mise sous l'invocation de saint Pierre parcç qu'il était patron de Bray et de Marigny, et de saint Martin, patron d'O, sainte Anne pourrait pour le même motif partager le patronage de cette église. Il y avait autrefois à Mortrée une foire, dite de SainteAnne, qui se tenait le 26 juillet et qui a été remise au jeudi précédent. Tout porte à croire qu'elle avait été érigée e 1 faveur des religieux des Aulnaies qui devaient en percevoir la coutume. Enfin on trouve dans l'ancienne commu/ie de Bray plusieurs réages du nom de Sainte-Anne ou du Bois de Sainte-Anne. Ces terres pouvaient avoir fait partie de celle des Aulnaies La chapelle des Aulnaies avait anciennement une statue de saint Léonard de Noblac qui, lors de la suppression de cette chapelle, fut transférée à Bray. Ce saint était en effet particulièrement vénéré par les religieux de cet établissement qui portaient le plus grand intérêt aux prisonniers. La statue de saint Léonard, transférée des Aulnaies à l'église de Bray, disparut-elle dans l'éboulement de janvier 1706 dont nous avons paclé plus haut ? On l'ignore ; niais dans le cas même de cette supposition, elle ne tarda pas à être remplacée et, après que l'église de Mortrée eut été livrée au culte 30 octobre 1834, on la plaça, provisoirement sans doute, sur l'appui d'une des fenêtres de la chapelle de Saint-Joseph resta jusqu'en 189... Elle était en pierre, sans peinture et elle avait un mètre de hauteur environ. Auprès de cette statue, était une chaîne en fer de dixhuit anneaux allongés, attachés à un cercle de même métal que les religieux des Aulnaies tenaient, dit-on, d'un captif qui avait été délivré par l'intercession de saint Léonard. 244 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE Les parents dont les enfants ne marchaient pas à l'âge ordinaire, soit qu'ils fussent noués, comme on dit vulgairement, c'est-à-dire atteints d'o^tromalasie, soit pour toute autre cause, pensant qu'ils étaient retenus par quelque lien invisible, faisaient des pèlerinages à saint Léonard et ils portaient leurs enfants qu'on faisait passer dans la chaîne dont nous venons de parler. Cet usage a été suivi de temps immémorial il existe encore aujourd'hui, et des personnes dignes de foi disent avoir été ainsi soulagées. Marigny La paroisse de Marigny faisait autrefois parti de l'archidiacoïié du Houlme et du doyenné d'Ecouché. L'église dont il est fait mention dès le xr 3 siècle paraît même antérieure à cette époque par le genre de maçonnerie que l'on remarque encore dans les restes des murs opus spicatum . Elle fut le centre de la paroisse de même nom jusqu'au Concordat qui réunit en mie seule à Mortrée les trois paroisses de Bray, 0 et Marigny. Cette église mesurait dans oeuvre 60 pieds de longueur sur 20 pieds de largeur. A l'intérieur, outre le maître-autel, on en voyait deux autres, l'un dédié à la Sainte Vierge et l'autre à saint Etienne. Il y avait aussi une statue de saint Vincent. Cette église était sous le vocable de saint Pierre, prince des apôtres. Le patronage de l'église avait été donné à l'abbaye de Silly-en-Gouffern, de l'ordre des Prémontrés, partes anciens seigneurs du lieu qui, en cédant aux religieux le patronage utile ou- productif, avaient réservé le patronage honoraire. Le temporel de la cure et les dîmes étaient assez importants, du moins relativement à l'étendue de la paroisse. La paroisse fut -longtemps desservie par des religieux de rabbaj^e de Silly qui ne touchaient que la portion congrue et qui furent, plus tard, remplacés par des prêtres séculiers. La population de la commune de Marigny devait être autrefois plus nombreuse qu'elle n'est aujourd'hui. Nous voyons en effet qu'en l'année 1719 on comptait 10 naissances et 15 décès. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 245 ' L'église de Marigny fut démolie en 1832, d'après une délibération du Conseil municipal de Mortrée en date du 10 mai 1831 dont voici la teneur 10 mai 1831. Démolition de l'église de Marigny et plantation du cimetière. Le dix mai mil huit cent trente et un à la Mairie de Mortrée le Conseil municipal réuni en session ordinaire sous la présidence de Monsieur Digeon, maire présent, MM 1° Boëtard Louis-Marin, 2° Hapel-Laehesnaye, 3° Radiguey-Longchamp, . 4° Oger, 5° Lorel-Deslongrai, 6° Lefoul-Lamotte, 7° Dumont, 8° Thorel, celui-ci secrétaire, a pris la délibération suivante . Considérant que l'église de Marigny abandonnée depuis la réunion de cette commune à celle de Mortrée qui a eu lieu l'an deux de la République, se dégrade au point expresse, est prête à tomber en ruines, le toit étant presque tout écroulé ; - - Considérant que le cimetière qui entoure cette église a servi aux sépultures des morts de la section de Marigny jusqu' et que tous les habitants de cette section désirent que ce lieu de repos de leurs parents et amis soit è, jamais respecté ; s _ . - Considérant qu'il vient d'être, établi un cimetière central proche le bourg de Mortrée, et que, dès lors, celui de Marigny devient inutile; . Pour ces motifs le Conseil municipal est d'avis unanime que , , 1° L'église de Marigny soit démolie et que les matériaux en soient vendus aux enchères publiques, d'après un devis qui en sera dressé par lé sieur Pépin, entrepreneur de bâtiments à Montmerrei que le Conseil désigne à cet effet. 246 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 2° Le cimetière soit conservé, que la clôture en soit réparée afin que les bestiaux ne puissent y arriver et qu'il soit planté d'arbres verts ainsi que l'emplacement de l'église afin que ce lieu présente un aspect plus respectable et plus imposant ; que les tombes et les inscriptions soient conservées dans leur état actuel afin que les parents et amis puissent aller visiter et honorer la dernière demeure de ceux sur les tombes desquels ils ont fait placer des signes distinctifs. » Malheureusement cette délibération si sage tomba en oubli et vers 1890 les sapins plantés en 183,2 furent abattus et en 1897 le terrain lui-même du cimetière fut mis en vente. C'est alors que, pour ne point laisser profaner cette terre bénite, afin de respecter les ossements des morts qui y reposent et d'empêcher qu'ils soient transportés et dispersés à travers la campagne, ce cimetière a été racheté avec l'intention de le laisser intact dans l'état où il se trouvait. On a cru ainsi mettre en exécution dans la mesure du possible les désirs exprimés dans la délibération ci-dessus et répondre aux voeux de tous les habitants du quartier dont les ancêtres reposent dans ce cimetière. Et c'est pour accentuer et rappeler davantage cette pensée du cimetière qu'une croix y a été élevée au lieu même où tant de fois le Sang de Notre-Seigncur Jésus-Christ coula sur l'autel au Saint-Sacrifice en faveur des défunts qui dormaient dans le cimetière auprès de l'église. Car on s'est demandé pourquoi cette croix a été placée à une extrémité et non au centre du cimetière. C'est parce qu'elle occupe la place de l'autel de' l'ancienne église de Marigny. Le Droit Canonique et les prescriptions du saint Concile de Trente veulent que si une église est démolie pour n'être pas reconstruite au même lieu, son terrain soit respecté et qu'une croix y soit érigée. Cum facultate tam dictas parochiales quam alias dirutas in projanos usus, non sordides, erecia t'amen ibi cruce, converlendi Sess. c. 7 de Rejorm. Cette croix a été bénite solennellement en présence de toute la population en la fête de Noël 1898, jour de la clôture d'une mission donnée à Mortrée. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 247 Guréset Vicaires de la Paroisse de Marigny i CURÉS I. — DE BERNARD, Pierre, écuyer, sieur de Marigny, était depuis longtemps curé de Marigny lorsqu'il donna sa démission en faveur du suivant. Il mourut le 3 février de l'année 1700 et fut inhumé dans le choeur de,l'église. IL — DE BERNARD, Pierre, neveu ou proche parent du précédent, lui succéda ; nous ignorons à quelle époque, vu que les registres les plus anciens ne remontent qu'à l'année 1693. Il mourut le 20 décembre 1722, âgé de 63 ans ou environ et fut inhumé dans le choeur de l'église par JacquesFrançois Brière, curé de Boissei et doyen d'Ecouché. III. — DE BERNARD, Jacques, prit possession au mois d'avril 1725 et mourut en 1732. ' / IV. — DE BERNARD, René-Louis, succéda au précédent au mois d'octobre 1733. Sous son administration, Jacques de Bernard, son proche parent qui était curé de Boissey depuis l'année 1740, mourut à Marigny, le 29 juillet 1749 et fut inhumé dans l'église. René de Bernard mourut le 6 avril 1753 et il fut inhumé dans l'église, par Pierre Letellier curé de Boissey. V. — GUILBERT DU MAZÉ, Jacques, prit possession de la cure au mois de novembre 1754. Il mourut le 10 mars 1755 à l'âge de 32 ans et fut inhumé d,ans le choeur de l'église, par Julien Ozanne, curé de Saint-Loyer. Après sa mort, la cure fut desservie par Louis Hubert, puis par Gervais Guillaume. VI. — LUSURIER, Michel, paraît sur les registres le 18 avril 1756. Il mourut le 17 mai 1763 âgé de 37 ans ou environ, et fut inhumé dans le choeur dé l'église, par Lelièvre, curé de Marcei, qui plus tard, prêta le serment constitutionnel. 1 Ils nous sont connus par les registres de la mairie. 248 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE VII. — VAUDORÉ, Jacques, curé d'Aunay-les-Bois nommé à la cure de Marigny, ne fit, pour ainsi dire, que passer dans cette paroisse. Il mourut le 28 juillet 1763 et fut inhumé dans le choeur de l'église, par Lelièvre, curé d,e Marcei. Après sa mort, la cure fut desservie par François Boetard, prêtre de la paroisse d'O. VIII. — DANNE, Jean, prêtres des environs d'Hareourt, passait un jour à la Petite-Mortrée, où il s'arrêta dans une des auberges qui se trouvaient sur le grand chemin d'Argentant à Séez. Là, ayant remarqué qu'on sonnait longtemps à une église voisine, il en demanda le motif. On lui dit que c'était la mort de M. Vaudoré, curé de Marigny. Alors il s'informa de ce que pouvaient valoù' de revenu, le temporel et les dîmes, et sur le rapport qu'on lui fit, il postula pour ce bénéfice, auquel son titre de Gradué » lui donnait droit, et fut nommé à cette cure dont il prit possession au mois d'avril 1764. L'église et le cimetière de Marigny furent interdits le 1er avril 1766, par ordre de Mgr Néel de Christot, évêque de Séez ; mais les registres de la mairie n'indiquent ni le motif ni la durée de cet interdit. M. Danne mourut le 8 juin 1785, à l'âge de 65 ans et son corps fut inhumé au cimetière 1. L'inhumation fut faite par M. du Moulin de Grandchamps, curé de Saint-Loyer et doyen d'Ecouché. IX. — MORICE, Gabriel, né le 12 mai 1726, était issu d'une ancienne et honorable famille de Marigny, dont le nom se rencontre sur divers actes, pendant pi'ès de trois siècles. Il était vicaire de Goulet, lorsqu'il fut nommé à la cure de Marigny, en 1785. Gabriel Morice fut le dernier curé de Marigny. 1 Une déclaration du roi en date du 19 novembre 1776, défendait d'inhumer dans les églises et dans leurs accessoires. .. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 249 VICAIRES 1° HÉBERT, Daniel, était vicaire en 1690. Il mourut le 17 mars 1717 et fut inhumé au cimetière. 2° DAUPELEY, Gilles, fils de Gilles, notaire au bourg de Mortrée, commune de Marigny, fut vicaire en 1717. En 1720, coadjuteur de François-Roger, chapelain-administrateur de l'Hôtel-Dieu de Mortrée et, en 1724, titulaire de ce bénéfice. 3° SERÉE, P., 1720-1722. - 4° LECOQ, L.,. 1722-1724. ' '' 5° RADIGOIS, 1724-1725. 6° BARBAULT, François-Louis, 1725-1728. 7° VIEL, Nicolas-Rolland, 1728-1729. " 8° DE LA LANDE, Jean-Baptiste, 1729-1729. 9° VIEL, de nouveau, 1729-1743. 10° LIARD, Achille, 1743. Mort le 9 février 1781, à l'âge de -56 ans, il fut inhumé dans l'église par M. Courmesnil, curé de la paroisse. de Saint-Cyr-la-Rosière, diocèse de - Lisieux. ; 11° VENDEL, Michel, 1571-1754. 12° DE CHEUX, 1754. 13° GUILLAUME, .Gervais, 1755-1756. 14° CHESNAYE, R., 1757-1758. 15° SICARD, 1759. 16° BOETARD, François, 1763-1767. Il fut chargé par l'évêque de rédiger un grand nombre d'actes qui avaient été oubliés 1. .17° LE VAVASSEUR, 1777. 18° DE HAUSSEY, 1780. 19° LE SAULX, 1784. 20° CUVIGNY, 1789-1790. . 21° MORICE, JeaWGabriel, fils de Jean-Louis Morice et de Françoise Bourget, naquit à Marigny, le 5 février 1761, fut baptisé le lendemain et nommé par Gabriel Morice, 1 Jean Danne, qui fut curé de 1764 à 1785, rédigea seul les actes, ce qui fait que ses vicaires noifs sont peu connus. 250 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE prêtre, son oncle, et par Marie-Jeanne Bourget, épouse de Jean-Baptiste-Nicolas Pelletier, sa tante, au maternel de la paroisse de Cuy, près d'Argentan. Nommé en 1790 vicaire de la paroisse de Marigny, dont son oncle était curé, il fut nommé curé de celle de Nonant, qu'il desservit jusqu'à l'application du décret du 11 novembre 1793, par lequel tous les cultes furent supprimés et leurs ministres, privés de leur traitement. Il vint à cette époque demeurer dans sa famille à Marigny, sans exercer le ministère. Cependant, M. Jérôme-FrançoisBeuzelin Duhameau,- curé de Marcei, étant décédé le 23 septembre 1808, M. Ledangereux, curé de Mortrée, engagea M. Morice à accepter cette desserte ce qu'il fit. Le presbytère de Marigny, ayant été vendu pendant la Révolution, M. l'abbé Morice continua d'habiter à Marigny la maison paternelle où il mourut le 8 novembre 1832. Il fut inhumé dans le cimetière de Marcei, où on voit sa tombe, avec une épitaphe entièrement effacée. O La paroisse d'O ou Oth, paraît être d'origine saxonne. On la trouve vers l'an 1100 dans Orderic Vital. Elle figure parmi les propriétés que Robert, Hughes et Ernauld, fils de Robert de Grandmesnil, donnèrent en 1050 à l'église d'Ouche, pour le salut de leur âme. Elle obtint donc au lieu qu'on nomme Oth », l'église avec toute la dîme et la terre du presbytère plus un terrain labourable de 3 charrues. La paroisse d'O faisait, avant la Révolution, partie de l'archidiaconé du Houlme et du doyenné d'Ecouché. Son église était sous l'invocation de Saint-Martin, évêque de Tours, et sous le patronage de l'abbé de Silly. Elle était située entre les jardins du château et le chemin tendant à Médavy. Elle avait une chapelle seigneuriale qui fut pendant longtemps desservie par un chapelain et sous laquelle était un caveau funéraire. < Le 7 décembre 1792, eut lieu dans l'église d'O, l'assemblée des habitants, pour l'élection du corps municipal. Le 28 octobre 1793, on descendit..une des cloches qui fut ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 251 envoyée au district d'Argentan, avec le plomb de deux cercueils qui se trouvaient dans le caveau de la chapelle seigneuriale. Tous les cultes ayant été abolis par le décret du 11 novembre 1793, l'église d'O fut choisie pour les réunions des assemblées communales, et le 8 mai 1794, on plaça au-dessus de la porte principale, cette inscription écrite en gros caractères Temple de la Raison. Les communes de Bray, d'O et de Marigny ayant été réunies par décret du 25 juillet 1794 6 thermidor, an XI, pour former sous la dénomination de Mortrée, le chef-lieu du canton, toutes les assemblées communales et cantonnâtes se firent dans l'église-d'O. Nous rappelons que les cantons organisés par la loi de 1790, furent plus nombreux qu'ils ne sont aujourd'hui. Ainsi le canton de Mortrée ne comprenait que les communes suivantes Mortrée, La Bellière, Boissei, Francheville, Médavy, Le Repos, Montmerrei, Saint-Christophe et Vrigny. Les mariages ne furent célébrés pendant quelque temps qu'au chef-lieu de canton. Comme les réunions cantonales étaient souvent tumultueuses et que les personnes qui y prenaient la parole avaient parfois de la peine à se faire entendre, l'assemblée décida, le 4 mai 1799, qu'on prendrait, en la payant à dire d'experts, la chaire de l'église de Médavy, pour la placer dans celle d'O, où elle servirait de tribune aux orateurs. L'église portait à l'époque le nom de Temple de la Décade ». M. l'abbé Ledangereux ayant été nommé, conformément au Concordat, curé de la commune de Mortrée, le conseil décida, -dans sa réunion du 11 mars 1802, que l'église de Bray .servirait provisoirement d'église paroissiale, comme étant la plus grande et la plus décente que M. l'abbé Ledangereux, en serait mis en possession le 13 ; que les églises d'O et de Marigny seraient fermées le 23 ; que les clefs seraient déposées à la mairie et qu'on y ferait provisoirement les inhumations. " Cependant, les habitants des sections d'O et de Marigny voyant, qu'éloignés de l'église de Bray, il leur était pénible d'assister à la messe, vu qu'il n'y avait pas de vicaire, prièrent Mgr de Boischollet, évêque de Séez, de bien vouloir 252 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE autoriser M., l'abbé Bachelier, à dire la messe et, à faire les offices dans l'église d'O ; ce qui leur fut accordé. Le maire conformément à une circulaire du sous-préfet, retira les clefs de l'église des mains du prêtre constitutionnel, qui avait obtenu la permission d'y dire la messe, et il les remit à M. l'abbé Bachelier. Ce dernier commença à faire l'office le 1er août 1802. Ce jour même, les partisans de l'intrus jetèrent par terre, pendant la messe, l'eau qui servait pour le baptême et ils cassèrent le vase qui la contenait. Le dimanche suivant, ils s'assemblèrent dans le cimetière et l'un d'eux frappa le sacristain qui sonnait la messe. Huit jours plus tard, ils s'emparèrent de force des livres qui servaient à l'exercice du culte et dans le courant de la semaine, ils déposèrent devant l'église, un vase rempli de son, un autre rempli de sang et une tête de boeuf ; remplirent la serrure de pierres et de clous et enduisirent la porte avec des immondices ; et comme ils menaçaient de continuer à insulter le culte, le prêtre et les assistants, Monseigneur l'Evêque, ordonna à M. Bachelier de faire les offices au bourg de Mortrée, dans la chapelle Saint-Marc. D'après le rapport du maire, les perturbateurs se citaient autorisés par des désordres semblables qui se passaient à Marcei et à Ecouehé. Mais après que le curé d'Ecouché, eût été mis en prison, les partisans de l'intrus restèrent tout à fait paisibles. Ce fut vers la même époque qu'on enleva une inscription portant Le peuple français reconnaît l'existence d'un Etre Suprême », laquelle inscription avait été placée, en exécution du décret du 7 février 1794 et avait coûté 12 livres Elle était au-dessus de l'entrée principale de l'église. L'église d'O fut achetée, ainsi que le cimetière, le 4 novembre 1809, par M. Charles-Valentin Roques,-propriétaire du château. On voit encore aujourd'hui l'ancien if du cimetière. Le prix de ces deux objets fut de 4020 livres. Voici la description que donne de cette église qui, à l'époque, servait de magasin, un titre du chartrier du château, daté de l'année 1816 C' construction ancienne, avec éperons saillants, de 29m75 de longueur. Elle a, d'un côté, six croisées et une petite porte, et, de l'autre, cinq ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 253 croisées. La couverture est en tuiles. En avant, un porche sous lequel est l'entrée une porte à deux vantaux. Audessus du porche, l'ancien clocher qui est carré et qui se - termine par une portion également carrée, laquelle est couverte en ardoises et surmontée d'un clocheton avec girouette. Des poiriers et des pêchers sont plantés entre les éperons... etc. » Il est probable d'après cette description, que la chapelle seigneuriale et la sacristie, avaient été démolies et que ce qui est appelé éperons, étaient des contreforts. Quant à l'emplacement de cette église, on pourrait le préciser, si, comme on le dit, les fonts baptismaux qu'on voit, à quelques mètres et à droite de la chapelle actuelle sont "toujours restés à la place qu'ils occupaient primitivement-. On voit dans l'emplacement de l'ancien cimetière, une sorte de tumulus recouvert d'arbres ce tumulus renferme les nombreux ossements qui furent mis à découvert par les, terrassements pratiqués pour la fondation des murs et le nivellement du terrain. -. Curés et Vicaires de la Paroisse d'O CURÉS L^— GAUTHIER, Gervais, était curé d'O, .en 1585. II. — GASCOIN, Raven, était curé en 1628 et il avait aussi le, titre de prieur de Sainte-Croix. ' On le trouve encore en 1639, mais les registres manquent depuis cette époque jusqu'à. 1666. III. —ÀUBRY, Jean, curé en 1666, mourut le 24 novembre 1669 et fut inhumé par François Bachelier, prêtre d'O, en présence de Christophe Aubry, son frère, et de Pierre Collée, vicaire d'O et chapelain de la chapelle seigneuriale. IV. — AUBRY, Christophe, frère du précédent, lui succéda, et ne paraît plus après l'année 1686. 254 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE V. — MASSÉ, Toussaint, bachelier en théologie de la Faculté de Sorbonne, succéda au précédent et fut doyen d'Ecouché. On ne le trouve plus après l'arinée 1690. VI. — MALBOUT, François, fut curé de 1690 à 1707. VIL — MOREAU, Geoffroy, succéda au précédent et fut curé jusqu'en- 1714. VIII. — HUBERT, Guillaume, prit possession en 1714 et fut doyen'd'Ecouché en 1737. Il était âgé de 75 ans environ, lorsqu'il céda sa cure enl756, à Louis-Guillaume Hubert, son neveu. Décédé au presbytère d'O, le 20 avril 1768, à l'âge de 77 ans, il fut inhumé le lendemain dans le choeur de l'église par J. Roussel, curé de la Perrière, au Perche, en présence de Pierre Richard, curé de Boissey et de MarinJacques Lenoble, vicaire d'O. IX. — HUBERT, Louis-Guillaume, était, depuis deux ans, vicaire de la paroisse d'O, lorsqu'il prit possession de la cure le 8 avril 1756. Il mourut le 14 mars 1762, à l'âge de 54 ans et fut inhumé dans le choeur de l'église, par Lenoble, vicaire. X. •— LONGUET, N.,' succéda au précédent en 1762. Son acte de décès ne se trouvant pas sur les registres qui, à l'époque, étaient tenus assez exactement, il est probable qu'il passa à une autre place. XI. — QUINION, Edme-Clair, fils de Charles et de Catherine Lami, prit-possession le 19 septembre 1775. Le 2 juin 1776, il fit faire la première communion à 52 enfants, au nombre desquels se trouvaient 27 garçons. Nommé au mois d'avril 1781, à la cure de Toucy canton de Lagny, arrondissement de Meaux, département de Seine-et-Marne, il ne tarda pas à quitter la cure d'O, qui fut desservie provisoirement par Lenoble, vicaire. XII. —LEMERCIER, Jacques-Michel, originaire de Bray ou de Saint-Christophe, prit possession au mois de mars 1782. Le 17 juillet 1788, il bénit la grosse cloche de l'église qui fut nommée Françoise-Marie, par François Perchiel, charpentier, âgé de 88 ans, et par Marie Loublier, âgée de 79 ans ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 255 et è mois, lesquels furent choisis comme les. personnes les plus âgées de la paroisse. M. Lemercier refusa de prêter serment à la Constitution du Clergé et il desservit sa paroisse jusqu'au 26 avril 1792, où il fut obligé de la quitter, emportant avec lui les regrets, . de tous ses paroissiens. C'était un prêtre fort distingué, sous tous rapports et qui laissa le meilleur souvenir dans la contrée. On a dit qu'au retour de l'émigration, il avait été nommé curé de Gacé ; si le fait est exact, il ne dut pas reste • longtemps dans cette cure, qui en 1808, était occupée par M. Goupil-Narlier. XIII. — BACHELIER, Pierre-Jacques-François, né en la paroisse d'O, fut ordonné prêtre vers l'année 1780 et nommé vicaire à Ouilty-le-Basset, doyenné d'Aubigny, près Falaise, qui faisait, avant la Révolution, partie du diocèse dé Séez. Il était à l'époque de la Révolution, vicaire de la paroisse de Saint-Germain, de la. ville de Séez. Ayant refusé de prêter le serment constitutionnel, il émigra en Allemagne et il fut du nombre des 65 prêtres du diocèse de Sées qui, avec Mgr du Plessis d'Argentré, leur évêque, reçurent une bienveillante hospitalité dans les villes et pa,ys de Munster, pendant les années 1794 et 1795. De retour de l'émigration, il. fut chargé de desservir les sections d'O et de Marigny. Il éprouva de nombreux désagréments de la part des partisans de l'intrus constitutionnel. Après avoir desservi pendant quelques mois la commune du Château d'Almenesches, il fut nommé curé de Marcei, où il est mort en l'année 1844, avec le titre de chanoine honoraire du diocèse de Séez. VICAIRES 1° LEFÈVRE, N., était vicaire aux années 1631-1633. 2° DELAUNAY, Marin, 1633-1635. 3° HOUSSEMAINE, Jacques, 1635-1638. 4° LOUBLIER, Jacques, 1638. Les registres manquent de 1639 à 1666. .256 ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 5° COLLÉE, Pierre, chapelain de la chapelle seigneuriale de l'église d'O, remplit les fonctions de vicaire de 166,6 à 1679. Il mourut le 28 mars 1718, à l'âge de 83 ans. 6° H. BARÉ. ' 7° BLAISCHER, Michel, 1679-1682. 8° LEBOURGEOIS, 1682-1685. 9° LABBÉ, Robert, 1686-1687. 10° BESNARD, François, 1688-1690. 11° OGER, René, 1691. Il mourut le 24 mars 1694 et fut inhumé dans l'église. 12° LENOBLE, Gervais, nommé au mois de mars 1694 - il mourut le 20 juillet suivant et fut inhumé dans l'église. 13° PRIEUR, Louis, 1694-1698. 14° ADAM, Louis, 1698-1700. 15° BOULLEY, Charles, 1700-1701. 16° COURTIN, François, 1701-1702. 17° LEFOUL, Charles, 1702-1715. ' 18° DESHAIES, 1716-1718. jl9° COLLET, Julien, originaire de la paroisse de la Carneille. 171,9-1720. Nommé vicaire de Boissei en 1721, il y mourut le 28 septembre 1728. 20° CHAPELAIN, Jean, 1721-1724. 21° HARDY-DUCLOS, Jacques, 1725-1727. 22° VAUCANU,"Ignace, 1727-1730. 23° DAUPELEY, Gilles, fils de Gilles, notaire au bourg de Mortrée, paroisse de Marigny, fut vicaire d'O, de 1731 à 1736, puis il fut chapelain-administrateur de l'Hôtel-Dieu de Mortrée, et en 1744, curé de la paroisse Sainte-Colombela-Petite, canton de Courtomer. 24° BOÉTARD, François, né à O, fut vicaire de cette paroisse de 1736 à 1754 ; vicaire de Boissei, de 1760 à 1762 desservant de Marigny, la cure étant vacante, en 1763 vicaire de Bray, de 1766 à 1768 et prêtre habitué de la paroisse d'O, où il mourut le 24 septembre 1778. Il fut inhumé par M. Betzais-Courmesnil, alors curé de Boissei, puis curé d'Argentan, de 1802 à 1824. ESSAI HISTORIQUE SUR LA PAROISSE DE MORTRÉE 257 25° HUBERT, Louis-Guillaume, fut vicaire d'O, de 1754 à 1756, puis curé de la même paroisse de 1756 à .1762. 26° PIGEON, Jean, fut. nommé vicaire en 1757, et il mourut le 3 septembre 1760, âgé de 54 ans. Il fut inhumé dans l'église. NOTICE sur M. L'ABBÉ H. OLIVIER de Bazoches-au-Houlme Orne, Botaniste 1 La Société historique et archéologique de l'Orne vient d'être éprouvée par la mort d'un de ses membres, sinon des plus connus, du moins des plus anciens, des plus marquants et des plus dignes de respect et de regret, M. l'abbé Olivier, de Bazoches-au-Houlme. Son nom figure sur nos listes depuis le 18 mai 1899. Sa notoriété, qui depuis longtemps avait franchi les limites de la France, ses ouvrages, toujours très recherchés des amis de la science, honorent non .seulement l'auteur, mais le pays qui l'a vu naître, où il a vécu, et les Sociétés auxquelles il appartenait. Au lendemain de sa mort, une voix s'est élevée pour rendre à la mémoire du prêtre et savant l'hommage qui lui était dû ; des revues scientifiques, des journaux régionaux ont rappelé sa vie si digne, si laborieuse et montré l'importance de son oeuvre. Mais il est du devoir de notre Société de lui donner un nouveau témoignage de sympathique affection en signalant son nom et ses travaux au souvenir de ses compatriotes. Le nom de M. l'abbé Olivier restera indissolublement attaché à cette partie de la botanique, qui traite des Lichens, ces humbles végétaux, qui ornent si gracieusement la 1 Lecture de celte notice a été donnée à la séance publique de la Société, tenue à Domfront, le 29 août 1923. Cet article est l'un des derniers, sinon le dernier, qu'écrivit M. l'abbé Letacq. Il en corrigea les épreuves sur son lit de souffrance peu de jours avant sa mort. Ce qu'il dit de M. l'abbé Olivier pourrait s'appliquer à lui-même. Publier ces pages où se reflète la vie laborieuse et modeste de notre cher confrère, c'est lui rendre un nouvel et pieux hommage NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER 259 terre, les rochers, les murs, les arbres et, comme l'a dit Augustin Cauchy, dont l'admirable organisation témoigne en "faveur de la sagesse de Dieu, aussi bien que là formation de ces étoiles, dont il a semé les voûtes du firmament. » C'est, en effet, à leur étude presque exclusive qu'il a consacré pendant près d'un demi-siècle les loisirs que lui laissait le ministère ecclésiastique et, de l'aveu de tous, il fut un de ceux qui, de notre temps, ont le plus contribué aux progrès de la Lichénologie. Il est mort le lundi 20 octobre-1922 dans sa année, au presbytère de Bazoches-au-Houlme, où il résidait à. nouveau depuis près de trente ans. Ce fut avant tout un grand laborieux. Sa santé chancelante dans ces dernières années n'avait pu l'arracher à ses chères études ; tranquille et résigné, il se refusait à l'abandon de sa tâche journalière, et conserva jusqu'à la fin la même ardeur pour le travail. La veille de sa mort, il avait encore essayé de s'asseoir à son bureau. Aimant la solitude, l'asile le plus assuré de la science, fuyant toute distraction, c'est par la ténacité dans le travail quotidien qu'il, a assuré le succès de son oeuvre. Sa vie se résume en ses travaux ; elle s'est écoulée silencieuse dans le recueillement de l'étude et du ministère ecclésiastique, sans aucun de ces ^ incidents qui éveillent l'attention publique. Jacques-François-Henri Olivier naquit à Saint-Hilaireles-Mortagne, le 6 janvier 1849, d'une famille d'humbles cultivateurs qui, obligés de gagner péniblement Leur vie, ne laissaient guère à leurs d iu're héritage que le sentiment du devoir et le respect du travail. Henri Olivier' suivit ses parents à La Chapelle-Viel et, un' peu plus tard, à Champs, où le curé, M. Godier 1, lui donna ainsi qu'à 1 Godier Jean-Baptiste, né le 13 février 1813, à La Ferrière-aux-Etangs, ordonné prêtre le 9 juin 1838 et nommé vicaire à Là Haute-Chapelle, — le 10 novembre 1838, vicaire à SainteTHonorine-la-Guillaume, —le 1er juillet 1840, vicaire à Nécy, — le 1er décembre 1846, curé de Champs, — le 25 août 1868, curé de Montreuil-au-Houlme, où il est mort le 23 mars 1886. 260 NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER Jules Jouaux 1, lès premières leçons de latin. En 1862, il entrait en septième au Petit Séminaire de et il y fit toutes ses études jusqu'à la philosophie élève laborieux, consciencieux plutôt que brillant. C'est là, sous la direction d'un maître, M. l'abbé Bélin 2, qui a laissé à tous ceux qui l'ont connu le souvenir d'un savant modeste et d'un professeur dévoué, habile à discerner les vocations scientifiques, que le jeune Olivier s'occupa d'histoire naturelle et surtout de Botanique. M; Bélin faisait chaque année avec des élèves choisis un certain nombre d'excursions on commençait ainsi l'étude des plantes par celle de l'espèce et sur le terrain. Ces travaux pratiques, en initiant les étudiants aux éléments de la science, avaient l'avantage de leur donner le goût des herborisations, de leur apprendre à chercher avec méthode, c'est-à-dire en tenant compte des lois de la Géographie botanique. Ce ne fut que plus tard que M. Olivier étudia l'anatomie végétale et fit intervenir l'emploi du microscope dans ses recherches lichénographiques. Mais il avait puisé dans les leçons de M. Bélin le goût des travaux descriptifs, auxquels il s'est surtout adonné. C'est au Petit Séminaire de Sées que je connus Henri Olivier ; nous suivions les mêmes leçons ; ensemble nous fîmes bon nombre d'excursions dans la plaine de Sées, en Ecouves, aux marais de la Chapelle alors si intéressants, sur les collines de Chailloué, à l'étang de Bois-Roger, etc., et notre excellent maître, témoin de nos dispositions pour l'étude des plantes, nous demanda, au grand avantage de 1 Jouaux Jules-Ferdinand, né à Champs le 26 juillet 1849, ordonné prêtre le 22 mars 1875 et nommé vicaire à Tourouvre, — le 11 mars 1880 curé du Mesnil-Guyon, —le 1er avril 1886, curé de Tanville, — le 4 juillet 1906 retiré à Perrou, où il est mort le 19 mars 1907. Sans être ce qu'on appelle un < scientifique » M. Jouaux s'intéressait aux faits de l'histoire naturelle. La forêt d'Ecouves, qui recouvre en majeure partie la commune de Tanville offrait un vaste champ à ses observations. Ainsi il m'a fourni plusieurs notes intéressantes sur la faune. Cf. A. LETACQ. Matériaux pour servir à la jaune des vertébrés, du département de l'Orne, Annuaire normand, 1896, pp. 67-130. En géologie on lui doit la découverle du filon de porphyre de Goult. Il avait aussi recueilli en Ecouves un certain nombre d'objets préhistoriques. Cf. MESNIL l'abbé, La forêt domaniale d'Ecouves cl ses environs, Alençon, Imprimerie alençonnaise, 1911, in-8°, pp. 14 et 52. 2 A LETACQ, Résumé historique et bibliographique des travaux publics sur la flore de l'Orne, Bull. Soc, des Amis des Se. nat. de Rouen, 1908, p. 124. NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER 261 notre propre instruction, de nous occuper du jardin botanique 1. Ce travail en commun fut le principe d'une amitié qui ne devait s'éteindre qu'à la mort. Au Grand Séminaire, ses promenades et ses temps libres étaient exclusivement consacrés à la Botanique. Hâtonsnous de le dire ; elle ne lui faisait négliger ni la théologie, ni l'écriture sainte, ni l'histoire ecclésiastique, ni même la langue hébraïque, dont il voulut apprendre les éléments. Homme de devoir avant tout, il acquit par son opiniâtre et laborieuse persévérance des connaissances étendues sur toutes les branches de la science sacrée. 1 Ce jardin situé au Vieux Séminaire » est supprimé depuis longtemps. Il fut fondé par l'abbé Chichou, professeur de 1852 à 1861, qui s'occupait activement de botanique et découvrit aux environs de Sées un certain nombre de plantes citées par De Brébisson dans la 3e édition de sa Flore de Normandie 1859. Mais l'étude de l'histoire naturelle avait été inaugurée au Petit Séminaire près de vingt ans auparavant par M. l'abbé Félix Desauney, qui y enseigna les sciences, d'une façon si brillante de 1839 à 1848, et fut plus tard supérieur du Petit Séminaire de La Ferté-Macé. Le P. Debreyne, le célèbre médecin de là Grande-Trappe Orne, dans une Note sur la nécessité de l'émancipation scientifique du clergé insérée à la fur de son Essai sur la théologie morale considérée dans ses rapports avec la physiologie et la médecine, Paris, Poussielgue-Rusand, 1842, in-8°, p. 540, avait applaudi à cette heureuse initiative Nous connaissons, dit-il, un diocèse où il s'est présenté un jeune homme distingué par des talents naturels et surtout remarquable par son aptitude singulière aux sciences physiques et naturelles.'Le clergé, ayant conquis cette jeune et forte intelligence, se l'est agrégée ; il a fait plus, il a lancé ce brillant sujet dans les hautes écoles de Paris. Là, devenu en peu de temps capable d'être professeur lui-même et investi des grades universitaires, il est descendu des hautes régions de la science, s'est emparé de l'enseignement du Petit Séminaire de son pays, a fait des cours de mathématiques, de physique, de chimie, d'histoire naturelle etc., en un mot il y a opéré une véritable révolution scientifique. Ce Petit Séminaire sera sous peu, s'il ne l'est déjà, le plus fort de tous les collèges ecclésiastiques de France. » Cf. LETACQ l'abbé, Notice bibliographique sur M. l'abbé Chichou, curédoyen d'Exmes, auteur d'éléments d'histoire naturelle, Bellême, Imprimerie Levayer, 1904, in-8°, 6 p. Extr. du Bull. Soc. percheronne d'histoire et d'archéologie ; Nécrologie M. l'abbé Chichou, Almanach de l'Indépendant de l'Orne, 1905, M. Chichou fut successivement professeur aux petits séminaires de Sées et de La Ferlé et en 1871 curé-doyen d'Exmes, où il mourut le 7 juillet 1904. ROMBAULT l'abbé, Nécrologie M. l'abbé Félix Desauney, Journal d'Alençon, h° du 18 décembre 1889. FRÉBET l'abbé, Notice sur le petit séminaire de la Ferté-Macé. La FertéMacé. Typ. Vve Bouquerel. 1893, in-12, X — 142 p. LETACQ l'abbé, et Dr F. BEAUDOUIN, Notice sur le P. Debreyne, médecin de la Grande-Trappe Orne. Bellême, Imprimerie Levayer, 1912, in-8°, 52 p. — Extr. du Bull. Soc. percheronne d'histoire et d'archéologie, t. X. 1911, n° du 15 octobre, pp. 157-181 et t. XI 1912 n° du 15 janvier, pp. 33-60, 262 NOTICE SUR M. L'ABBE H. OLIVIER Il y fut d'ailleurs toujours fidèle ; plus tard, malgré la préparation de Son immense herbier, malgré ses incessantes publications botaniques il se réservait chaque jour un temps déterminé pour les études ecclésiastiques ; 'ainsi l'histoire de l'Église lui était devenue très familière. Comme l'a dit Fontenelle d'un savant de son temps Il ne se permettait pas de passer des moments oisifs, ni de s'occuper légèrement et avec une faible attention. » Les vacances, ai-je besoin de le dire, n'étaient pas pour luiun temps de repos ; il les passait tout entièresà larecherche des plantes. Ses parents ayant habité successivement La Chapelle-Viel et Champs, il put se familiariser avec la végétation de la contrée comprise entre Laigle et Mortagne, compléter les recherches déjà anciennes de Lubin-Thorèl et établir des comparaisons utiles entre les flores sagiennes et percheronnes. La Trappe, dont les marais et les étangs offraient, il y a quelques années encore, une série de plantes des plus curieuses, fut surtout l'objet d'explorations assidues elle lui fournit le sujet de son premier travail, dont la publication remonte à 1877. * * *. Ordonné prêtre le 30 mai 1874, M. Olivier fut successivement vicaire à Bazoches-au-Houlme, curé d'Autheuil 1er juin 1880, de Bivilliers 1er juillet 1886, et le 5 décembre 1892, sur sa demande, de nouveau vicaire à Bazoches. Il était heureux de revenir dans la paroisse, qui eut les prémices de son ministère, où il jouissait d'ailleurs de l'estime et de la considération générales, et où il devait encore passer trente années de la vie sacerdotale la plus laborieuse et la plus édifiante. Peu après son arrivée à Bazoches en 1874, M. Olivier commença, sous la direction de M. Husnot, dont il était presque le voisin, et dont il resta toujours l'ami, l'étude des Mousses et des Hépatiques, mais il ne tarda pas à s'engager dans une voie encore moins frayée, celle des Lichens. L'héritage de De Brébisson, d'Auguste Le Prévost, de Malbranche, qui avaient jeté les bases de cette science en Normandie, était libre ; il en prit possession. NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER ~ 263 La flore régionale l'occupa tout d'abord. Bazoches situé à la limite des terrains de cristallisation, du précambrien du silurien et du jurassique lui offrait une abondante moisson. Les Lichens étant très exigeants au point de vue des propriétés physiques et chimiques du support, la variété des stations, produit une grande variété dans la végétation. Les rochers des bords de l'Orne et de la Rouvre, Falaise, les sables siliceux du lias et le bathonien calcaire à Bazoches, Habloville et Neuvy-au-Houlme furent étudiés avec soin pendant six années. Près dé Tourouvre les forêts du ValDieu, du Perche et de la Trappe, l'argile à -silex souvent couverte de bruyères, les sables du Perche et la craie, qui s'étend sur une bonne partie de la. région, lui présentaient sans doute une flore moins riche, mais avec quelques espèces nouvelles. Le premier résultat de ces recherches fut un Herbier des Lichens de VOrne et du Calvados 1880-84, splendide collection de 450 espèces ou variétés, destinée à mettre sous les yeux de l'observateur un échantillon en nature de la plante elle-même, échantillon dont là simple vue en' dit souvent plus que ne le pourrait faire la meilleure description. L'auteur ne s'en tint pas là. On ne saurait distribuer en nombre tous les Lichens d'une région, et il est parfois nécessaire pour déterminer une espèce de recourir au microscope, de chercher dans les éléments anatomiques, dans Vinternam'fabricant suivant l'expression de Schérer, des caractères invisibles à l'oeil ou même à l'aide d'une simple loupe. Aussi tout en préparant son Jierbier, M. Olivier rédigeait des descriptions qui lui fournirent bientôt les clérrlents d'une Flore. - En 1870, Malbranche de Rouen ajoutant à ses propres observations les matériaux déjà réunis par Auguste Le Prévost, Delise, Pelvet, et surtout -De Brébisson avait publié le Catalogue descriptif des Lichens de la Normandie. Cet ouvrage commencé à l'instigation d'Auguste Le Prévost et de Camille Montagne est très précieux pour l'époque où" ,il parut, mais il suppose déjà comme les grands ouvrages 264" NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER de Fries et de Nylander une certaine connaissance de la Lichénologie. ' * Un livre élémentaire destiné à donner la clé de tous ces trésors, l'humble flore analytique et dichotomique, qui offrirait au débutant un fil précieux pour le conduire dans le dédale de ces espèces si nombreuses et souvent si rapprochées, était toujours à l'état de projet. M. Husnot venait de publier sa Flore des Mousses du Nord-Ouest et son Hepaticologia gallica où, afin de faciliter l'étude de ces végétaux, iî avait, le premier en France, ajouté aux descriptions des clés analytiques réservées jusqu'alors aux phanérogames. M. Olivier voulut introduire cette méthode nouvelle dans la lichénologie, autrement dit, compléter son Herbier de l'Orne par un travail, qui en aplanissant les piemières difficultés rendrait cette étude accessible à tous. Aussi sa Flore débute par des notions élémentaires sur l'anatomie et la physiologie des Lichens accompagnées de dessins très bien exécutés, qui permettent au lecteur de se rendre un compte plus exact des indications théoriques données dans le texte. Puis, en vrai praticien, l'auteur entre dans les détails les plus circonstanciés sur la récolte et l'analyse des végétaux, les instruments nécessaires, l'emploi de la loupe, du scalpel, du microscope, des réactifs chimiques si usités aujourd'hui, la préparation de l'herbier. Les descriptions sont faites avec le plus grand soin ; bon nombre d'auteurs se contentent de puiser dans les livres d'autrui ; M. Olivier a voulu tout vérifier pas un seul des caractères indiqués, qui n'ait été de visu observé par lui. S'il cite toujeurs dans la synonymie un grand nombre d'auteurs et s'efforce de rendre justice à chacun, ce qui prouve sa grande érudition et sa probité, il ne le fait cependant qu'à bon escient, c'est-à-dire après avoir constaté par lui-même le bien fondé de leurs affirmations. Le titre de l'ouvrage est Flore de VOme et des départements circonvoisins, c'est qu'en effet à notre département l'auteur ajoute la Seine-Inférieure, l'Eure, le Calvados, la Manche,. la Mayenne et la Sarthe, ce qui lui a permis de décrire un plus grand nombre d'espèces et ainsi d'établir les tableaux NOTICE SUR M. L'ABBÉ H..OLIVIER 265 analytiques et la répartition, géographiques sur des bases plus larges. Si je donne tant de*détails bibliographiques sur un livre déjà vieux de quarante ans c'est qu'il reçut partout le meilleur accueil ; qu'il devint rapidement le Vade-Mecum des amateurs de Lichénologie, qu'il fut bien vite épuisé et qu'aujourd'hui, simple livre d'occasion, il est encore recherché des spécialistes, tant ces matières souvent difficiles sont, exposées avec ^clarté. Un botaniste américain écrivait le 15 novembre 1883 Je viens de recevoir le livre de M. l'abbé Olivier. Ce travail me fait le plus grand plaisir. C'est ce qu'il faut à tout commençant, qui veut étudier les Lichens. Sans clef dichotomique on navigue à tâtons et la lichénologie devient un inextricable fouillis. Ce livre pour moi est un précieux fil d'Ariane pour me conduire dans le dédale des espèces. Nylander, Fries et Cle auraient bien dû en faire autant. C'est le seul moyen de ne pas rebuter les débutants. Ils ont travaillé non pour ces derniers, mais pour des savants comme eux, auxquels l'initiation des maîtres n'avait pas manqué ». Cette Flore des Lichens de'VOrne, bien qu'imprimée à Mortagne, fut distribuée par fascicules dans la de Botanique, qui venait de se fonder à Auch et contribua pour une large part au succès de ce périodique. ' - ' M. Olivier fut dès lors reconnu comme un maître en lichénologie ; son ouvrage consacra sa réputation aussi de toutes parts lui arrivaient à déterminer des échantillons reçus d'ailleurs avec l'accueil le plus empressé. Ces matériaux, en effet, amassés jour par jour lui permettaient, en augmentant ses collections, d'étendre le champ de~ ses études et il fut bientôt en mesure de publier ses monographies toujours recherchées des Cladonia, des Parmelia et des Pertusaria de la flore française. Cependant c'est sur l'Ouest qu'il possédait le plus de documents ; en outre de ses recherches personnelles dans l'Orne et le Calvados, il avait des correspondants, qui lui livraient toutes les richesses du Maine, de la Bretagne et de la Vendée. C'étaient le docteur Viaud-Grand-Marais et 266 NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER l'abbé Dominique à Nantes,, l'abbé De La Godelinais à Fougères, M. Monguillon alors instituteur à Sainte-Sabine Sarthe, M. Houlbert longtemps professeur au collège d'Evron Mayenne, le docteur Picquenard dans le Finistère, l'abbé Guillonvarc'k dans le Morbihan, J. Richard dans les Deux-Sèvres. Son correspondant le plus assidu paraît avoir été le docteur Viaud-Grand-Marais, professeur à l'École de médecine de Nantes, bien connu par ses travaux sur la flore et la faune de sa région 1. Il récoltait lui-même beaucoup de Lichens, en recevait de différents points de la France, parfois même d'Amérique, mais n'ayant pas le loisir de les étudier, il les confiait à son ami. Je dis son Ami, car au bout d'un an de correspondance les lettres du docteur prennent une tournure familière. ïl appelle l'abbé Olivier mon cher curé, mon bon curé, mon vénéré ami » ; il lui écrit le 13 septembre 1883 Le hasard ou plutôt la providence du bon Dieu m'a fait rencontrer à Noirmoutier un de vos amis, M. l'abbé D., je crois, professeur au Séminaire de Sées et nous avons fait ensemble une miellée pour prendre des papillons... Que j'ai regretté que ce ne vous. » Plus tard il l'invite à venir à Nantes, à l'accompagner à Noirmoutier, à l'île d'Yeu, cette dernière bien connue des lichénologues depuis les travaux de Weddel, mais malgré ces sollicitations pressantes, malgré l'attrait des excursions, l'abbé Olivier ne put se résigner à quitter sa résidence. Retiré en lui même, isolé du monde autant que le lui permettait son ministère, il s'était imposé une vie de bénédictin. C'est à peine si malgré notre liaison ancienne et toujours des plus intimes j'aj pu l'attirer une seule fois à Alençon. . C'était le 2 mai r899 Mgr Léveillé qui dirigeait au Mans le Monde des Plantes et le Bulletin de VAssociation française de Botanique2, deux périodiques auxquels M. Olivier prêtait 1 Cf. E. GADECEAU, Notice sur la vie et les travaux de Ambroise ViaudGrand-Marais avec portrait. Bull, de la Soc. des Se. nat. de l'ouest de la France, 2e'trimestre 1913, pp. 88-110. ' 2 D' DELAUNAY, un botaniste manceau. Hector Léveillé 1863-1918. Bulletin de l'Académie de Géographie botanique, 1919, p. 57-96 . NOTICE .SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER 267 une très active collaboration, venait explorer la région de Saint-Cénery. Je décidai M. Olivier à se réunir à nous pour visiter ce village, pittoresquement assis sur un roc granitique au confluent de la Sarthe et du Sarthon, et étudier sa flore si riche, due à la variété des conditions physiques et chimiques du sol. LÏ temps fut splendide et M. Olivier fit une excursion des plus fructueuses. Avec lui du reste le travail ne perdait jamais ses droits, car après un rapide coup d'oeil sur les curiosités naturelles et sur l'église, ce beau spécimen de l'architecture romane, qui lui rappelait son église d'Autheuih il prit son marteau et son ciseau et alla s'installer sur les rochers bien connus des Toyèresl qu'il jugeait d'après leur exposition plus fertiles en Lichens, et y passa toute la journée, ce qui lui permit de publier une liste, qui contient un certain nombre d'espèces peu communes. - M. Olivier avait fait paraître en 1897 le premier volume de son Exposé des Lichens de VOuest, qui fut imprimé à Montligeon ; la publication du second, inséré par fascicules dans le Bulletin de VAssociation française de Botanique, demanda près de trois ans. Cet ouvrage par ses qualités de méthode, de précision, de clarté continuait la tradition des précédents. Les clés analytiques des genres et des espèces reposent sur des caractères faciles à constater ;-les descriptions sont faites avec cette sobriété judicieuse, qui consiste à donner à chaque partie le relief qui lui convient ; l'action des réactifs sur les lichens est très exactement indiquée, mais à juste titre présentée comme une bonne note auxiliaire, insuffisante pour distinguer mie espèce, si elle ne coïncide avec quelque caractère morphologique. La géographie botanique, complément ordinaire de toute bonne flore, est traitée avec détails stations, conditions physiques et influence minéralogique du sol, région d'habitat, localité pour les plantes rares ; rien n'est omis. - "L'Exposé systématique se répandit bien vite non seulement en France, mais en Europe et, s'il contribua dans une 1 Situés sut la rive droite de la Sarthe, ces rochers, distants de quelques centaines de mètres de l'église de Saint-Cénery, appartiennent à la commune de la Poôté Mayenne. 268 NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER large mesure à vulgariser la lichénologie, il fit en même temps reconnaître au loin la maîtrise de l'auteur. Bientôt d'Angleterre, d'Allemagne, d'Autriche, d'Italie, d'Espagne lui arrivaient des documents à' déchiffrer. Il reçut aussi quelques envois d'Asie et d'Amérique. C'étaient des collections recueillies dans des régions jusqu'alors inexplorées au point de vue lichénologique, qu'on lui demandait d'étudier, des espèces nouvelles à reconnaître et à décrire, des espèces critiques pour lesquelles on sollicitait son avis. Aussi son herbier jusqu'alors limité à la flore française s'accrut de façon à lui permettre d'agrandir encore le champ de ses recherches et de l'étendre à toute l'Europe. Dès ce moment M. Olivier semble avoir renoncé, je ne dis pas à tout voyage il n'en fit jamais beaucoup, ni de bien longs, mais même aux excursions dans notre région. Il se de plus en plus à Bazoches, où le retenaient ses fonctions et ses études il faut dire aussi que la marche lui était devenue assez pénible. A part les devoirs du ministère, qu'il remplissait d'ailleurs avec une exactitude exemplaire, toutes ses journées se passent dans son cabinet de travail la matinée est employée aux études microscopiques et l'aprèsmidi à la rédaction des observations. Il commence alors ses publications sur la flore d'Europe ; d'abord, à la demande de M. Corbière, pour les mémoires de la Société des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, la liste de toutes les espèces et variétés avec clés analytiques et considérations sur leur répartition géographique, qui témoignent non seulement d'études morphologiques approfondies mais aussi d'une grande érudition botanique. Puis ce sont ses monographies des genres Lecidea Pertusaria, Opegrapha, Biatorella, Arthonia, Polyblastia, toutes rédigées sur le même plan, et dans lesquelles il faut louer uniformément le soin avec lequel il s'applique à donner des descriptions très brèves, mais suffisantes pour bien déterminer l'espèce et à indiquer avec précision les stations, la distribution géographique, la quantité de dispersion et les réactions chimiques. Il avait commencé dans les mémoires de l'Académie de Barcelone la publication d'un Prodrome de tous les lichens européens, et il est regrettable qu'il NOTICE SUR H. OLIVIER ; _ 269 n'ait pu donner que les lichens fruticuleux et foliacés, car nul n'était mieux préparé que lui à traiter ce; sujet d'une façon complète et avec plus de succès. En jetant un coup d'oeil sur l'ensemble des travaux de M. l'abbé Olivier je ne parle que de ses imprimés, car il a laissé de très nombreuses notes manuscrites,parmi lesquelles on pourrait recueillir bien des observations dignes d'être publiées, en jetant, dis-je, un coup d'oeil sur cet ensemble, exsiccata, oeuvres de vulgarisation, flores, monographies de genres, on reconnaîtra que depuis Fries et Nyiander aucun n'a apporté à l'étude de cette classe de végétaux une contribution aussi imposante, et que ces travaux assurent à leur auteur une des premières places parmi les lichénologues de notre temps 1. * * * Ainsi M.. l'abbé Olivier, loin de disperser son activité naturelle, eut l'énergie delà concentrer sur un seul objet, ou suivant l'expression courante de se spécialiser. Voilà qui explique le succès de ses travaux ; il a vulgarisé l'étude des lichens, recueilli quantité de faits .inédits sur leur structure et leur répartition géographique, reconnu et décrit des espèces et variétés nouvelles, et souvent ouvert la voie à des recherches plus hautes. Pour obtenir ces résultats, il a fallu sans doute une attention constante, une patience que ne rebute aucun obstacle, mais la nature ne livre ses secrets qu'à ceux qui les arrachent. Qu'on ne se figure pas d'ailleurs que ce travail soit dénué d'intérêt, que l'observateur penché sur son microscope puisse être comparé à l'esclave condamné aux mines. Rien n'est plus faux. Contempler la nature, analyser les phénomènes, y chercher des causes, et des lois, et des lois remonter au législateur suprême, voilà pour le naturaliste la source des plus vives jouissances, et ce qui fit le charme de la vie de M. Olivier. 1 Letacq, Rapport sur le mouvement scientifique Sciences naturelles. Assises dé Caumonl, S" session, Caen, 9 juin 1913, Caen, E. Lanier, 1913, m-8°;p. 42. ' . 270 NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER Ces travaux lui méritèrent plusieurs récompenses il fut président de la Société française de botanique, lauréat de l'Académie de géographie; botanique et de plusieurs sociétés savantes, correspondant de l'Académie de Barcelone, de la Société espagnole d'histoire naturelle, etc. ; en 1912 à la suite du'congrès des Sociétés savantes à la Sorbonne, il reçut les palmes académiques. Mais il faut bien le dire, toutes ces distinctions le laissaient assez indifférent ; il semblait avoir fait sienne la devise d'un naturaliste anglais Ne demandez à ce monde que du travail c'est -encore ce qu'il peut vous donner de mieux. » * * * Tout entier à ses devoirs et à ses recherches scientifiques, M. l'abbé Olivier se montrait d'un désintéressement absolu. On peut dire qu'il eut deux grandes passions celle du travail et celle de la charité. D'une extrême simplicité de vie, il devenait prodigue, quand il s'agissait d'aider mie oeuvre pieuse ou de secourir l'infortune ; ses mains étaient toujours ouvertes et il suffisait de lui exprimer un désir pour qu'il y répondît généreusement. .Il donnait aux pauvres, et s'il eût voulu être riche, c'eût été-pour domier davantage... Et c'est parce qu'il était désintéressé... que d'autres personnes non moins généreuses et plus riches se plaisaient à lui venir en aide. » Rien n'égalait son désintéressement si ce n'est son obligeance. Rendre service à un confrère le rendait heureux, et il se montrait toujours empressé de mettre sa science au service des botanistes. Le docteur Viaud-Grand-Marais, qui le consultait souvent pour déterminer ses récoltes lichénograpliiques, lui écrivait le 8 avril 1884 Vous êtes de tous mes correspondants le plus coirmlaisant et le plus actif veuillez donc me pardonner de vous bombarder ainsi de mes envois. » La douceur et la bienveillance de M. l'abbé Olivier lui gagnaient toutes les sympathies ; sa figure un peu anguleuse ne reflétait nullement les traits de son caractère et partout où il a passé, il n'a laissé que des amis. - NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER '" 271 Est-ce à dire que cette existence entièrement vouée au ministère ecclésiastique et aux études scientifiques fut exempte d'épreuves ? M. Olivier n'échappa pas à la loi commune certaines rumeurs lui furent pénibles ; il eut parfois à subir d'amères humiliations. Il supporta toutes les injustices sans se plaindre, mais ne connut point le découragement. Le travail lui fut un refuge où les chagrins et la souffrance semblaient rajeunir un zèle, qui ne vieillit jamais. La vie de périls et d'inquiétudes, écrit un pieux auteur 1, une étude constante et passionnée est comme un ange de Dieu? qui console, protège et rassure 2. » M. Olivier laisse donc une oeuvre et un exemple. * * * Les obsèques de M. l'abbé Olivier furent célébrées le 6 octobre dans l'église de Bazoches et présidées par M. le doyen de Putanges, assisté de M. le chanoine Bidard, supérieur de l'école Saint-François-de-Sales à Alençon, à laquelle le défunt a légué sa bibliothèque et son herbier ; de M. le chanoine Gougeon, curé des Tourailles ; de plusieurs de ses condisciples et amis, entre autres M. l'abbé Dumans, curé de Crulay, et des prêtres du canton. L'église était remplie comme au jour des plus grandes solennités on peut dire que toute la paroisse était là. Chaque famille du moins avait tenu à se faire représenter à la cérémonie, témoignant ainsi de sa respectueuse estime, de sa reconnaissance et de ses regrets pour le prêtre qui, pendant près de quarante années, avait exercé un si fructueux ministère, et donné l'exemple d'une vie si studieuse. Nous avons remarqué dans l'assistance M. le sénateur Oriot, conseiller général de l'Orne, maire de Bazoches, entouré de son conseil municipal; M. le baron des 1 MOUSSARD l'abbé, Le Prêtre et la Vie d'étude, Paris, Bretaux, 1890, in-8°, p. 256. — Cf. L'Elude et le Prêtre par Mgr de la Porte, ancien évêque du Mans, dans la revue L'Union apostolique, mars 1923, pp. 68-71. 2 La dernière lettre, qu'il m'adressa, 28 mai 1922, se terminait ainsi s Ma santé devient de plus en plus mauvaise, un asthme me coupe la respiration au moindre effort que je fais ; l'enflure des jambes me permet à peine de me tenir debout, it Domine, da robur, fer auxilium et j'ube quod vis. ». NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER 272 Rbtours, secrétaire général de la Société historique et archéologique de l'Orne, et plusieurs notabilités de la région. Dans une allocution très goûtée, M. le Doyen déposa sur le cercueil du défunt un éloge mérité et en dégagea de salutaires leçons. Il montra en M. Olivier le prêtre fidèle jusqu'à la mort à son règlement de séminariste; il fit ressortir le soin qu'il mettait à préparer ses instructions toujours intéressantes et solides, son zèle pour les catéchismes, son désintéressement et surtout le bon usage qu'il fit des dons que Dieu lui avait départis, en se livrant avec tant d'ardeur à l'étude des sciences. La vie de M. Olivier prouve une fois de plus que le succès ne s'obtient que par la continuité dans l'effort, et que dans la condition la plus modeste, et quelqu'isolé qu'il soit, le travailleur intelligent et consciencieux finit toujours par recevoir sa récompense, les applaudissements et la vénération de tous, alors même qu'il ne la demande pas 1 ». Elle montre en outre que l'étude est pour le prêtre le moyen d'occuper ses loisirs le plus utile à l'Église, le plus honorable pour lui et pour le corps auquel il appartient et sa meilleure sauvegarde au milieu du monde. N'est-ce pas d'ailleurs la remarque d'Ozanam Grégoire VII, dit-il voulant un clergé saint ie voulut savant. » A. LETACQ. 1 E. Forbes'; cité par Louis Figuier dans sa Notice sur le zoolagiste Michel Sars. L'Année scientifique, 1870-71, p. 546. LISTE DES ÉCRITS DE M. L'ABBÉ OLIVIER — Excursion botanique à la Grande-Trappe Orne. — Feuille des Jeunes Naturalistes, 7e année, Paris, A Dollfus, 1er mars 1877, p. 60. — Tableau ' dichotomique des genres de Lichens croissant en Normandie dressé sur le Catalogue de Malbranche. 3e série, 2e vol. 1877-78, p. 392-397. — Organographie des Lichens d'après les auteurs. Feuille des Jeunes Naturalistes, 8e année, 1er février 1878, p. 38-41, 1er mars, p. 55-58. Tir. à part, Rennes, Impr. Oberthûr, in-8°, 7 p. — Etude et analyse des Lichens. Ibid., 1er septembre 1878, p. 144-146. — Les CLADONIA de la Flore normande. Idib., 10e année, 1er avril 1880, p. 74-76. — Tableaux analytiques et dichotomiques de tous les genres et espèces de Lichens décrits dans le Lichenographia scandinavica de Th. Fries. Mortagne, Impr. Daupeley, Autheuil Orne, chez l'auteur, 1881, in-8°, 40 p. — Herbier des Lichens de l'Orne et du Calvados. Cette publication comprend 9 fascicules, chacun de 50 espèces, 1880-84. Bazoches-au-Houlme ; Autheuil. — Flore analytique et dichotomique des Lichens de l'Orne et départements circonvoisins précédée d'un Traité élémentaire de Lichénographie avec vingt-deux figures lithographiées. Unaquseque forma est propria species habenda si et quamdiu formis evidenter mediis non esse cum aliis connexa reperitur. Th. Fries, Lich. scand. P- nT. 1er, Autheuil Orne ; chez l'auteur ; Mortagne, Impr. Daupeley, 1882, in-8°, 120 p. et 1 pi. T. II Mortagne, Impr. Daupeley ; en vente à Autheuil Orne, chez l'auteur ; Paris, Savy,libr, édit.,Boulevard Saint-Germain, 77 ; Berlin, Friedlon, der et Sohn, Carlstrasse, il, 1884, in-8°, comprenant une clé analytique des Genres, p. I-IV, et la suite du 1er vol. p. 127-312 et 1 pi. Cet ouvrage fut distribué par fascicules dans la Revue de Botanique, bulletin mensuel de la Société française de Botanique, Auch, Gers, T. I et II, 1883-84. ' e 274 NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER — Premier supplément à l'ouvrage précédent Revue de Botanique, t. III, 1884-85, Auch, G. Foix, in-S°, 4 p. — Substratum des Lichens réponse à M. Jules Richard ; Ibid., t. III, p. 108. — Bibliographie Exposition systématique des Lichens de Cauterets, de Lourdes et de leurs environs. Ed. Lamy de la Chapelle. Ibid., t. III, p. 169. — Etude sur les Cladonia de la Flore française. Ibid., t. IV, 1885-86, p. 212-259. Tir. à part. Tir. à part, Auch, Impr. et Lith. G. Foix, 1886, in-S°, 46 p. — En vente chez l'auteur à Autheuil Orne. — Glossologie Hellénique ou vocabulaire alphabétique et raisonné des principaux termes spéciaux à l'étude de la Lichénologie, Ibid., t. VII, 1888-89, p. 32-59. Tir. à part, Auch, G. Foix; Bivilliers Orne, chez l'auteur, 1888, in-8°, 31 p. — Etude sur les Pertusaria de la Flore française. Ibid., t. VIII 1890, p. 9-24. Tir. à part, Toulouse, Impr. Vialelle, 1890, in-8°, 16 p. — Deuxième supplément à la Flore des Lichens de l'Orne et des départements circonvoisins. Ibid., t. X 1892, février p. 611624 ; mars p. 625-640. Tir, à part, Toulouse, Impr. Vialelle, in-8°, 40 p. — Etude sur les principaux Parmelia, Parmeliopsis, Phyxia, Xanthoria de la Flore française, Ibid., t. XII 1894, n°s de février, mars et avril, p. 51-99. Tir. à part, Toulouse, Impr. Vialelle, 1894, in-8°, 52 p. — En vente chez l'auteur à Bazoches-au-Houlme Orne. — Exposé systématique et description des Lichens de l'Ouest et du Nord-Ouest de la France Normandie, Bretagne, Anjou, Maine, Vendée. T. 1er, Bazoches-au-Houlme Orne chez l'auteur ; Paul Klinsieck, Paris, 1897 in°8, XXXIV-352, et une page d'Errata graviora. Impr. La Chapelle-Montligeon Orne. T. II. Bazoches-au-Houlme; Paris, Paul Klinsieck ; 1899-1902, in-8°, 426 p. — Publié par fascicules dans le Bulletin de l'Association française de Botanique, Le Mans, Monnoyer. — Les réactifs chimiques en Lichénologie, Le Monde des Plantes, - organe de l'Académie de géographie botanique, n° 102, 1er mai. 1898,. p. 216. — Lichens du Chili, Ibid., n° 105-106, 1er août-septembre 1898, p. 193. — Contribution à la flore cryptogamique de la Mayenne. Bull, de géographie botanique, 1899, p. — Liste de Lichens trouvés sur les rochers de Toyères. — Supplément au premier volume de l'Exposé systématique NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER .275 des Lichens de l'Ouest et du Nord-Ouest de la France, Bazochesau Houlme, Paris, P. Klinckieck. 1900, in-8°, 32 p. — Extr. du Bull. Ass. fr. de Bolanjquc, Le Mans, Monnoyer. — Quelques Lichens saxicoles des Pyrénées, récoltés par feu le docteur Goulard et déterminés par l'abbé H. Olivier. Bull, de Gêogr. Botanique, 1900. Tir. à part, Le Mans, Monnoyer, 1900, in-8°, 19 p. — Ce travail est précédé d'une Notice biographique sur le docteur Goulard, p. 1-3 du tir. à part. — Quelques notes sur la structure des Lichens et leur étude pratique. Bulletin de la Société pour la diffusion des sciences physiques et naturelles, 1er février 1899. Tir. à part, Pons, Impr. Noguès, 1899, in-8°, 30 p. — Un Lichen nouveau pour la flore universelle Endocarpon Nanlïanum, H. Oliv. Bull, de Géogr- Bot, 1903, p. 568. — Lichens du Kouy-Tchéou.' Ibid., mai 1904, p. 193-196. •— Les principaux parasites de nos Lichens français. Paris, Paul Klincksieck, 3, rue Corneille, 1906, in-8°, 97 p. •— Extrait du Bull. Géogr. Bol., Le Mans, Monnoyer. — Les principaux parasites de nos Lichens français. Premier supplément. Le Mans, Monnoyer, 1907, in-8°, 24 p. — Extr. du Bull. Géogr. Bot — Lichens d'Europe. Enumération, stations et distribution géographique avec clef dichotomique des genres et des espèces. Mémoires de la Société des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, l<* fascicule. T. XXXVI, 1907, p. 75-274, et 2e fascicule, t. XXXVII, 1909, p. 27-200. Tir. à part des deux fascicules, Cherbourg, Emile Le Maoult ; mêmes dates et même pagination. — et géographique des Lécidées de la flore d'Europe. Bull. Géogr. Bol., juillet 1911, p. 156-210. Tir. à part, Le Mans, Monnoyer, 1911, in-8°, 54 p. — Les Pertusaria de la flore d'Europe, Le Mans, Monnoyer, 1912, in-8°, 25 p. — Extr. du Bull. Géogr. bot. — Les Opegraphia de la flore d'Europe. Etude synoptique, descriptive et géographique. Bazoche-au-Houlme Orne, chez l'auteur ; Léon Lhomme, éditeur, Paris, 3, rue Corneille, 1914, in-8°, 24 p. Extr. du Bull, géogr. bot., Le Mans,' Monnoyer. — De Biatorellis europseis brevis cominentatio. — Distributio geographica. — Publicado en agosta de 1914, Barcelona, Lopez Robert, 1914, in-fol. Extr. des Mémoires de la Real academia de Ciencias varies de Barcelona. Tercera epoca, vo. XI, unm. 15. — Les Lecidea de la flore d'Europe. Etude synoptique et géographique. Bull, geogr. bot, noS 309-312, septembre-décembre 1915. Tir. à part, Le Mans, Monnoyer ; Paris, Léon Lhomme, 3, rue Corneille, 1915, in-8°, p. 93-183, 276 NOTICE SUR M. L'ABBÉ H. OLIVIER — Les Arthonia de la flore d'Europe. Le Mans, Monnoyer, 1917, in-8°, 28 p. — Extr. du Bull, geogr. bot. — Les Lichens pyrénocarpés de la flore d'Europe. Bull, bot, janvier-mars, 1919, p. 6, avril-juin, p. 35-48. Juillet-décembre, p. 97-110 et une table des matières. — Prodromus Lichenum europoeorum. — Fruticulosi et foliacei. — Adjunetis tabulis analyticis cum omnium varietatum formarumque descriptione. — Publicada en novembre de 1921. Barceona, Lupez Robert, 1921, in-fol.", 91. Extr. des Memorias de la Real Academia de Ciencias y Artes de Barcelona. Tercera epoca, vol. XVI, num. XIV. Articles publiés sur M. l'abbé H. Olivier. — Allocution prononcée le 6 octobre 1923 par M. l'abbé Guerret, curé-doyen de Putanges, dans l'église de Bazoches-au-Houlme, aux obsèques de M. l'abbé Olivier précédée de quelques notes biographiques. Semaine catholique de Séez, n° du 27 octobre 1922, p. 685-688. — Un modeste savant M. l'abbé Henri Olivier. La Croix de l'Orne, n° du 22 octobre 1922 anonyme. — M. l'abbé H. Olivier. Bull, du Syndical Agricole d'Autheuil, par Tourouvre Orne. 4e trimestre, 1922, p. 5. Notice par M. Félicien Lande. •— Nécrologie. M. l'abbé Olivier, Le Monde des Plantes, Agen Lot-et-Garonne, Ch. Dufour, n° de septembre-octobre 1922, p. 1. M. l'abbé Letacq. Article reproduit dans YAlmanach de l'Orne, 1923, p. 89. — Nécrologie. M. l'abbé Olivier. Bull. Soc. Linn. de Normandie, 1922, procès-verbal de la séance du 29 novembre 1922 ; section d'Alençon, p. 67. TABLE DES MATIÈRES I" et 2e Bulletins Membres du Bureau depuis l'origine v Bureau et comité de Publication. vu Commission du Musée ; commission des Conférences vin Membres titulaires vin Sociétés savantes xxxi Sociétés étrangères xxxvProcès-verbaux xxxvProcès-verbaux Séances de la Société 29 janvier24 janvier24 1925 1 Compte rendu moral et financier de la Société pour 1924... 29 Excursion de la Société Historique et Archéologique de l'Orne dans le Lieuvin, le Roumois, la plaine du Neubourg et le pays de Caux, par le Comte BECCI 35 Première journée lundi 25 août 35 Deuxième journée mardi 26 août 51 Troisième journée mercredi 27 août 99 Quatrième journée jeudi 28 août 147 Bibliographie 165 Liste des Membres de la Société présents à l'excursion. 167 Les origines et la formation normandes de Frédéric Le Play, par M. Jean ADIGARD DES GAUTRIES 169 Jacques Daviel 1693-1762, par René ONFRAY 177 3e et 4e Bulletins Procès-verbaux des Séances de la Société 17 juin15 juin15 1925 • 193 Manoir des Landes, par le Comte DU MESNIL DU BUISSON. 214 Essai historique sur la paroisse de Mortrée par M. l'abbé SEVRAY 218 Notice sur M. l'abbé H. Olivier, de Bazoches-au-Houlme, botaniste, par M. l'abbé A. LËTACQ 258 Liste des écrits de M. l'abbé Olivier, par M. l'abbé A. LETACQ. 273 Table des Gravures Portrait de L. de La Sicotière Couv. Pont-Audemer Eglise Saint-Ouen 34 — Ruines de l'église Notre-Dame du Pré.... 44 Appeville dit Annebault Portail de l'église 51 L'entrée et la tour du Bec 59 Château du Vieil-Harcourt 66 Ancien plan du château d'Harcourt 08 Château d'Harcourt.. 70-72 Château du Champ-de-Bataille 76-79-80 Sainte-Croix 91 Notre-Dame de la Couture 95 En bas, vers Caudebec 99 Caudebec Arrivée en bac 100 Jumièges Entrée de l'abbaye 102 Vue générale de l'abbaye royale de Jumièges, telle qu'elle existait en 1678 * 103 Plan des ruines de l'abbaye de Jumièges 108 Jumièges Vue orienlatale des ruines de l'abbaye prise du logis abbatial en 1823 110 Saint-Wandrille Couronnement du lavabo du cloître 115 — Vue de l'abbaye et du village du même nom prise de la chapelle Saint-Saturnin. 116 — Plan de l'abbaye 118 — Lavabo du cloître 120 — 122 — Vue du cloître 123 — Vue générale des ruines 126 _ 127 Caudebec Vue de la porte Maulevrier 130 Bac du Port-Jérôme, vers Quilleboeuf j 37 Vue de Quillebceul 139 La Tour romane. 143 TABLE 279 Honneur Le vieux Port. La Lieutenance 147 — La Lieutenance 150 — Nolre-Dame-de-Grâce 158 Château de Barnevillc. 160 Statue de Jacques Daviel à Bernay 179 Reproduction d'une planche du premier Mémoire_de Daviel. 190 — — — — 191 Pavés du manoir des Landes 214 Inscriptions funéraires de Jeanne Brémenson et de Michel . du Mesnil, son fils, enterrés dans l'église de La LandePatry... , 217 Le gérant F. GHISAHD. Alençon. — Imprimerie Aleiiçonnàise, 11-13, rue des Màrcheries. xpn9gU.
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